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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 mars 2014
La beauté brûlante des images de ce film lui confère un charme impressionnant, que Mickey Rourke renforce encore davantage par son charisme démentiel. John Lone est également réjouissant. Bien qu'il soit imparfait à cause du second rôle peu convaincant de la journaliste, trop figée, et de petites longueurs dissimulées par-ci par-là, "L'Année du Dragon" est un sublime polar de caractère, à l'image du personnage de Stanley White et de son réalisateur.
Copie impeccable pour Cimino qui nous en met plein la vue une fois de plus. Seul hic à mon humble avis, trop de Mickey Rourke tue le film. Un peu plus d'attention aux autres personnages auraient rendu le film un peu plus digeste.
Un très bon film policier ou Mickey Rourke nous livre une superbe prestation.Le cinema des année 80 reste pour moi très mythique.Réalisation impeccable!
Oui, un chef d’œuvre ! De l'émotion, de l'action, une histoire dure qui tiens debout et qui nous emporte du début jusqu'à la fin. ajoutez-y des retournements de situations, le mélange de l'intrigue et de l'histoire d'amour, et regardez avec plaisir !
L'année du Dragon n'a non seulement pas prit une seule ride mais au fil des années, il devient plus culte. Michael Cimino signe la son meilleur film de sa filmographie certes bien aidé par Oliver Stone (dans sa belle époque). Le film nous plonge dans le Chaos de Chinatown ou règne la violence, la corruption...Si la violence est montré de façon significative, on ne le lasse pas des dialogue très écrit en particulier ceux de Mickey Rourke (excellent dans son rôle de policier Raciste, Égoïste mais Courageux). Une Oeuvre à ne pas oublier.
M. Cimino fait partie de la génération des movie brats mais ce dernier a connu beaucoup plus de soucis que ses pairs. Plus frondeur, plus fou. Après le monumental échec de "Les portes du paradis", il revient avec un film plus facile d'accès, croit-on à tort. Car la bougre est reparti en guerre et nous sert un film âpre, ultra-violent, avec un perso principal déglingué et tout en aspérités (M. Rourke, sublime et génial). Le scénario, co-signé par O. Stone, décrit une ville crasse, corrompu, mal dirigée et dangereuse. L'humanité n'en sort pas non plus grandit, Cimino décrivant des rapports troubles, tendus et violents. A un moment, le film s'endort pour s'attarder sur les persos et repart de plus belle (grâce à une scène mythique) avant de finir dans un torrent de violence. Dur, poisseux, un film qui, évidemment, se plantera à sa sortie, reléguant Cimino au rang des réalisateurs géniaux mais maudits et donc, blacklistés. Mais qui nous aura offert une poignée d’œuvres incontournables. D'autres critiques sur
On est loin des deux chefs d'oeuvre de Michelle Cimina (La Porte du Paradis et Voyage au bout de l'enfer), peut-être parce que les scènes intérieures, de bureau ou de cuisine, y prennent plus de place que celles en extérieur (dans les rues de Chinatown, sur le pont de chemin de fer... les meilleurs du film) dans lesquelles le ou la réalisateur/trice excelle; ou parce que Mickey Rourke, pas encore défiguré, du moins pas plus qu'un Bruce Willis, semble esseulé au milieu d'acteurs anonymes assez fades... mais L'Année du Dragon n'en demeure pas moin un policier solide comme on en produisait dans les 80's.
« L'année du dragon » est un opus extrêmement violent montrant les ravages malhonnêtes de certains héritages ancestraux emportés et entretenus sur d'autres terres.
Être Américain signifie bien souvent un parachutage économique sur un territoire neuf ou sans idées nouvelles on implante ce que l'on a emporté dans ses bagages.
Suite à sa délocalisation, le Chinois Mathématicien royal sur ses terres se retrouve en miettes au bout du monde suite à la construction d'un chemin de fer dont il ne dispose d'aucune reconnaissance.
Pour survivre et avoir un nom il ne lui reste plus qu'a entretenir un ego revanchard dans une mégapole gangrenée par le meurtre le racket, le trafic et les conflits de générations.
Pendant que le Polonais brutal et maladroit se chauffe au charbon en se baladant dans la vie comme un éléphant dans un magasin de porcelaines, que l'Irlandais pose pour la postérité devant un chemin de fer qu'il n'a pas construit, que l'Italien se retrouve complètement démuni devant une nouvelle manière de faire beaucoup plus expéditive, l'Asiatique d'une main de fer engloutit par la corvée ses congénères dans les bas fonds.
Toute cette faune ayant pour nom « Amérique » lâchée en pleine nature assure le spectacle permanent d'un territoire à feu et à sang dont la violence représente le seul outil de communication.
Un récit âpre et sans douceur sur l'impossibilité d'avoir un esprit créateur sur d'autres contrées.
Michael Cimino est un grand cinéaste, et quand on lui donne les moyens de ses ambitions, cela donne un truc énorme, tellement qu’on risque l’overdose d'images fortes. Overdose de plans larges et explicatifs, richesse du détail, masse de figurants, Pour sûr cela sonne vrai, on voit Chinatown ville dans la ville, et le voile levé sur une communauté de plus dans le melting pot américain. Heureusement, Cimino ne perd jamais de vue l’essentiel, son héros comme souvent complexe et habité de démons, excessif et qui va faire de son travail une affaire personnelle. Le méchant, jeune parrain de la mafia chinoise qui doit faire ses preuves lui ressemble comme l’autre face de la même pièce de monnaie. Le face à face n’est pas si déséquilibré qu’il n’y paraît car se sont deux parias, deux hommes seuls, qui n’ont en final que la violence comme exutoire. Ce film est un thriller percutant, qui transpire la tension et un face à face, hommage inattendu au western, avec un saisissant champ contre-champ sur une voie de chemin de fer. Un rôle sur mesure pour Mickey Rourke, magnifique et obscur, qui s’enfonce jusqu’à tout perdre, à moins qu’une femme ne vienne lui sortir la tête de l’eau. On a rarement vu Chinatown au cinéma, et encore plus rarement sous cet angle. Traitement d’un sujet osé et brûlant de façon magistrale, et aucune rédemption à l’horizon. Superbe.
Intéressant, mais parsemé de quelques longueurs et scènes répétitives. Vaut le détour rien que pour (re)découvrir le beau (snif) visage de Mickey ......
L'histoire d'un homme, un vrai, qui veut karcheriser la couleur jaune de New York. C'est à la fois une fresque historique, un polar, un thriller, deux histoires d'amour, et plus encore. Mais c'est surtout un monument qui rend hommage à un acteur qui tenait là la chance de sa vie et n'a pas su la saisir. Si vous n'aimez pas Mickey Rourke, le très bon Cimino ne vous sera pas si facile. Lent, foutoir, difficile ou violent, raciste mais là, le film n'y est pour rien et élude avec intelligence le problème. Un film du niveau d'« Il était une fois en Amérique » sans la taille ni le budget et qui fait l'impasse sur la poésie ou la « pose » Leonienne. Mais on peut louer le dynamisme de la mise en scène qui essaye d'éluder patiemment les présentations en saupoudrant d'action pour ne pas passer pour intello. Un grand Cimino, malgré les critiques.
Réalisateur peu prolifique, ce film est une de ces plus belles réussites avec "Voyage au bout de l'enfer". Un polar sombre avec tous les codes du genre et surtout le rôle du policier déterminé extrêmement bien interprété par Rourke qui porte le film quasiment à lui tout seul. Un plongeon dans le Chinatown mafieux très réussi avec de belles séquences.
Bruce Willis interprète à merveille son rôle de flic, comme d'habitude, en revanche j'ai un peu plus de réserve concernant sa nouvelle coupe de cheveux...
Après ses cinq années de purgatoire, Michael Cimino semble n'avoir rien perdu de sa superbe et revient donc très fort avec ce Year of The Dragon, adaptée du roman homomyme de Robert Daley. Cimino nous plonge au coeur des milieux inquiétants et chaotiques de la mafia chinoise qui sévit dans l'hérétique et sulfureuse Chinatwon, ainsi, comme tous les sujets sérieux qu'aime à traiter le réalisateur, il n'en oublie pas moins de glissser dans cette passionannte et excitante enquète, une histoire touchante d'un héros, vétéran de la guerre du vietnam, en proie au doute sur la valeur de la vie et d'un racisme demesuré envers les peuples asiatiques. C'est sans doute l'attrait du fillm le plus important et le plus interessant, et Cimino joue admirablement des comportements et caractères de ce personnage, interprété brillament par un Mickey Rourke surprenant, qui tient sans doute là son meilleur rôle, à la fois impressionnant de charisme, mais aussi bouleversant de talent. La réalisation de Cimino ne change pas, rythmé, maitrisé et doté d'une photographie hors norme, que seul le cinéaste parvient à reproduire, installant comme dans ses célébres Thunderbolt and Lightfoot et Voyage au bout de l'enfer, un atmosphère calme, plat doté d'une tension palpable, éléctrique et soutenu. Bref un chef d'oeuvre de plus du grand Cimino.