Mon compte
    L'Année du dragon
    Note moyenne
    3,8
    2386 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Année du dragon ?

    153 critiques spectateurs

    5
    34 critiques
    4
    61 critiques
    3
    31 critiques
    2
    18 critiques
    1
    7 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Eselce
    Eselce

    1 385 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2021
    Beaucoup de blabla pour peu d'action. Même si l'action est efficace, le film semble tout miser sur le personnage d'un flic antipathique. Seul Mickey Rourke donne un semblant d'intérêt à ce film qui ne vieilli pas très bien.
    serge d
    serge d

    3 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2020
    Film incroyable, un appartement de rêve une actrice enchanteresse et une ambiance asiatique étrange violente au choeur de la mafia. Michey Rourke prodigieux
    Dynastar21
    Dynastar21

    31 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2020
    L'Année du dragon. Je me demande encore, comment j'ai pu passer à côté de ce film si longtemps. Développons un peu. Celui-ci s'ouvre tout d'abord sur une scène de fête de rue célébrant le nouvel an Chinois dans le quartier New-yorkais de Chinatown. Et quelle claque visuelle ! On s'y croirait presque, la reconstitution est impeccable, les couleurs sont flamboyantes et la manière de filmer et sublimer de Cimino, annonce le tempo pour la suite. spoiler: C'est pendant cette fête qu'un vieil homme Chinois se fait assassiner par un adolescent. Immédiatement après, on assiste à l'hommage funéraire de rue en souvenir du vieux parrain mafieux (car c'est effectivement ce qu'il était). Le film terminera sur la même scène de funérailles, d'un autre mafieux, mais cette fois, le jeune « Joey Tai », jeune loup ambitieux qui voulut être plus malin et plus dur que les vieux bandits, habitués eux à plus de finesse.
    La boucle est bouclée. Que se passe t-il entre ces deux marqueurs chronologiques ? Et bien l'on assiste à une formidable leçon de cinéma par un de mes réalisateurs favoris : Michael Cimino. En ce qui concerne le contexte, il faut savoir que c'est à l'époque son 4ème long-métrage après : un premier essai très prometteur (« Le canardeur »), une consécration (« Voyage au bout de l'enfer ») et une chute (« La porte du paradis »). Sorti en 1985, « L'Année du dragon » intervient donc cinq années après l'échec commercial (un des pires de l'histoire du cinéma qui a presque mis en faillite le studio « United Artists ») de La Porte du Paradis, fresque gigantesque sur l'histoire américaine, trop peut-être.
    On suit donc un flic grande gueule et hyperactif (Mickey Rourke génial, et sûrement dans l'un des plus grands rôles de son inégale carrière), le plus décoré de la ville, qui débarque à Chinatown pour mettre fin à la guerre des gangs, guerre à la fois de succession entre les vieux truands, et les jeunes sans limites ; et guerre de territoires entre les Chinois d'un côté et les Italiens de l'autre. Et malgré le fait qu'il soit raillé par ses pairs, « Stanley White » ne prend pas de pincettes, il part littéralement en croisade contre l'émanation des triades Hongkongaises à New-York. Et Cimino défait pour nous le rêve américain en quatre étapes :
    Premièrement, le patriotisme du pays de « l'oncle Sam » est mis à mal quand on se rend compte que cette guerre fait s'affronter le petit prolétaire Polonais originaire de Brooklyn contre les descendants des immigrés Chinois et que la notion de « melting-pot » dévoile enfin ses limites. Drôle d’antithèse quand on apprend que Stanley a d'ailleurs changé son nom de famille Polak en « White » pour faire « plus américain » (synonyme d’intégration peut-être ?) tandis que finalement on en revient toujours aux origines d'un tel ou d'un autre.
    Deuxièmement il dresse un portrait noir sur cette jeunesse dure et sans repères qui tranche avec la bienséance des vieux mafieux Chinois en costumes blancs assis autour d'une table à fumer le cigare. Il faut d'ailleurs noter que la majorité, voir même, toutes les scènes de violence sont le fruit de ces novices : la fusillade complètement folle dans le restaurant au début, l'assassinat de Connie, le viol de Tracy et le meurtre du policier infiltré suivi de l'agression dans la boîte de nuit.
    Troisièmement il nuance la faculté du rêve américain à ce que chacun puisse faire fortune dans les affaires à partir de rien, en montrant la corruption ambiante. Car si notre super flic est censé mettre de l'ordre dans le quartier de Chinatown (pour ne plus faire fuir les touristes, symbole de l'économie légale) c'est surtout une apparence car derrière on se rend compte que les triades sont depuis longtemps en contact avec la Police pour que les choses se passent intelligemment pour tout les acteurs, la force publique et la pègre (et donc qu'une partie de leurs activités illégales soient passées sous silence).
    Quatrièmement et la liaison avec le point précédent va de soi, Cimino montre le traumatisme (qu'il avait déjà amplement abordé dans « Voyage au bout de l'enfer ») d'une génération par la guerre du Vietnam et notamment ici dans ses conséquences sociales : Stanley sacrifie tout pour sa croisade contre le crime, meurtri par l'échec de la guerre (cf. scène surprenante spoiler: dans le bar où son pote Louis tente de lui faire entendre raison tout en justifiant le marché passé avec les gangsters Chinois, qu'on croirait tout droit sortie de « The Deer Hunter » avec la même musique nostalgique
    ), sa femme, ses amis, ses collègues et sa hiérarchie qui ne l'apprécient pas du tout. Il finit par avoir une liaison avec cette journaliste d'origine Chinoise (bien intégrée, née à San Francisco) qui l'attire autant que les triades le rebutent, cette relation improbable qui détruit tout mais survit à la fois à ce désastre.
    Désastre qui se termine sur les rails de chemin de fer du port de New-York entre Stanley et Joey et qui sonne comme un symbole quand on connaît le rôle joué par les immigrés Chinois pour sa construction aux États-Unis.
    Le seul point non pas négatif, mais plutôt interrogatif concerne la fin du film absolument étrange de mon point de vue. Mais Cimino aurait expliqué que les dernière paroles de Stanley avait été refusées par les producteurs du film, et donc on peut penser que cette fin n'illustre pas vraiment la vision de l'auteur.
    Pour conclure, Michael Cimino, nous offre un film puissant, violent psychologiquement et physiquement, un western moderne dans les rues du quartier de Chinatown qui invite à la réflexion ; une œuvre réfléchie qui sonne comme une rédemption après des années d'échec. Il gagnerait amplement à être bien plus connu et reconnu du grand public.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2019
    Un film qui laisse une impression mitigée. Ce polar qui se déroule dans Chinatown, le quartier Chinois de New York où Stanley White, ancien du Vietnam et flic le plus décoré de la ville, est nommé, est incontestablement réalisé avec brio ; l’ambiance est imprégnante et les scènes de foule ou d’action sont épatantes.
    En revanche, les personnages, en particulier le capitaine de police en question, intransigeant, borné, raciste et, comme le dit la journaliste avec laquelle il noue une idylle, fêlé, sont plutôt caricaturaux, et leurs relations simplistes ; si l’on rajoute des dialogues racoleurs et abusant de grossièretés (la patte d’Oliver Stone ?), on a l’impression que la préoccupation du succès au box-office l’a emporté sur l’expression personnelle dans le travail de Michael Cimino. Peut-être pour compenser l’immense échec commercial et financier de « La porte du paradis ». On est bien loin de ses deux très immenses films précédents.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2019
    Un flic de NY veut éradiquer la mafia à Chinatown.
    Cimino réalise un polar violent à la mise en scène virtuose, servi par un énorme Mickey Rourke.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 décembre 2019
    Ouais c'est bof, l'année du dragon sans rigoler, une histoire de gunfighters à la volée entre super-inspecteur capitaine de police versus triades chinoises, la communauté d'outre-mer de Chinatown canal street en Amérique est vue ainsi selon les scénaristes eighties, apaisons les tensions raciales par une douceur musicale post crédit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    Un coup de cœur inattendu pour ce film qui transpire l’amour du cinéma et se montre à la hauteur de ses ambitions. Certes, Ariane Koizumi est mauvaise et son personnage peu approfondi. Certes, le scénario a une petite baisse de régime après la première heure et demie. Mais les petits défauts sont emportés par une réalisation brillante, soutenue par un montage d’une fluidité rare et, surtout, des décors magnifiques que la caméra, tout en travelling, a le don de sublimer et qui sont pour beaucoup dans l’impression de foisonnement et de vitalité que dégage le film. A mi-chemin entre le kitsch des années 80 (ce qui lui vaut sans doute d’être autant critiqué) et la noirceur réaliste du Nouvel Hollywood, L’Année du dragon garde selon moi le meilleur de ces deux décennies.
    mister
    mister

    17 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2018
    Le film a un rythme enlevé et bénéficie d'une bonne distribution même si les scènes d'actions sont trop exubérantes ce qui enlève de la crédibilité au récit. L'intérêt des films de Cimino est de porter un regard assez différent et souvent visionnaire sur des périodes et des évènements (la guerre du Viêt-Nam, la bataille du comté de Johnson, la guerre des triades de Chinatown). A contrepied du consensus médiatique largement accepté, Cimino met en scène des personnages qui expriment ouvertement leur opinion, tout à fait recevable, mais à contre courant de l'idéologie de leur époque. Il est le premier à traiter du traumatisme des vétérans du Viêt-Nam, de la guerre que mènent les immigrants d'origine aux nouveaux immigrants dans l'Ouest américain, et ici, des organisations mafieuses chinoises à New-York. Il a été maintes fois traité de "fasciste" et de "raciste"; car dénoncer les actes criminels des minorités récemment immigrés était totalement inconcevable aux Etats-Unis. Le film montre un policier qui ne veut qu'une chose, faire appliquer la loi au sens strict, en prenant et en assumant tous les risques que cela suppose, et qui doit faire face à l'opposition de tous, ses collègues, les médias, la mairie, les autorités, les minorités qui sont tous pour un consensus hyppocrite: l'achat de la paix sociale (la bonne entente) même si certains doivent en souffrir et payer de leur vie. Le policier, interprété par Mickey Rourke, décide que les crimes commis par la communauté chinoise ne doivent pas resté impunis. Cela semble légitime mais en fait personne n'est d'accord, car les autorités, par peur ou par corruption, préfèrent laisser la pègre chinoise faire la loi dans son quartier. Cimino dénonce cette posture et rencontre inévitablement les foudres des "élites" qui le traitent de raciste. Le film "la porte du paradis" traite du même sujet. Des éleveurs essaient de se défendre des activités délictueuses des nouveaux immigrants venus de l'Europe de l'Est qui volent leur bétail. Ce seront les éleveurs qui seront blamés, pas les voleurs. De même dans ce film, Mickey Rourke rencontre la désapprobation de l'ensemble des protagonistes, alors qu'il ne fait que son job. Le discours de Cimino est visionnaire et commencera à être partagé presque 30 ans plus tard dans différents pays occidentaux à travers différents évènements (Brexit, élection de Donald Trump, élections en Autriche, Australie, Italie, Pologne et Hongrie, les gilets jaunes en France). Ce n'est pas par hasard que le film "la porte du paradis" a obtenu une reconnaissance critique seulement récemment. Au moment de sa sortie, "l'année du dragon" a attiré l'attention pour son caractère violent, et aujourd'hui ce genre de traitement est devenu la norme. Pour ces raisons, les films de Cimino sont à regarder avec beaucoup d'attention et nous apprennent beaucoup sur comment le dictat de l'idéologie médiatique dominante ne nous permet pas d'avoir un jugement critique objectif sur le propos d'un film. D'ailleurs à leur sortie, ni l'année du dragon ni la porte du paradis n'ont été compris par le public.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Superbe mise en scène. Et même si l'ambiance du film est un peu démodé (le film est très 80's), le film accroche grâce notamment à ses personnages complexes et bien écrits. L'intrigue est assez simple mais le film ne manque pourtant pas de rebonds scenaristique. Bon moment de cinéma.
    liamsi
    liamsi

    18 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Un film très années 80, si on est nostalgiques on sera servis bien que le déroulement soit des plus classiques.
    Casimirismylegend
    Casimirismylegend

    52 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2018
    Fan de Mickey Rourke, je trouve ce film plat et inégal. On présente ce polar comme un classique et je ne comprends pas pourquoi. Les personnages manquent de charisme et parfois, de crédibilité. A sa sortie comme aujourd'hui, mon avis n'a pas changé....
    Simplicissimus
    Simplicissimus

    8 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2017
    Dans la carrière de Michael Cimino,on trouve un film sympa "Le canardeur",un chef d'oeuvre "Voyage au bout de l'enfer",un film maudit "La porte du paradis" et cette "Année du dragon",parrain à la sauce chinatown.
    Pas un chef d'oeuvre du même niveau que "The Deer hunter" mais un film important,un grand film.
    Mickey Rourke,qui verra sa carrière plonger ensuite concomittamment à celle de Cimino,porte le film sur ses épaules.
    Dans ce polar urbain, violent et étude des moeurs criminelles d'une communauté ethnique-avec un voyage en asie un peu incongru-,il joue un flic ("le policier le plus décoré de New York"),intransigeant,intègre,raciste,macho, etc.
    C'est d'ailleurs le côté assumé et sans complexe du personnage qui nous donne des répliques savoureuses,tellement incorrectes aujourd'hui, qu'il serait impensable de représenter un tel personnage, dans le cinéma actuel,sans se voir opposer les différentes ligues de vertu du politiquement correct.
    A noter que la lutte à mort qu'il engage avec le jeune parrain aux dents longues(l'élégant et hautain John Lone),n'est pas sans ambiguité: les deux hommes sont dans une relation d'attirance-répulsion....
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2017
    Premier film de Michael Cimino après le désastre financier de La porte du paradis, naufrage qui le fit considérer par la profession comme un cinéaste maudit, L'année du dragon est un polar qui nous plonge au cœur de la mafia chinoise de Chinatown. Porté par un Mickey Rourke à fleur de peau, le long-métrage sombre et violent bénéficie d'une mise en scène remarquable, d'une lumière et de décors superbes, et n'hésite pas à nous plonger dans les affres de l'histoire des États-Unis. Efficace, prenant et profond.
    Fabien S.
    Fabien S.

    543 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Michel Ciminio explore les malfrats de Chinatown. Mickey Rourke incarne un policier peu conventionnel , un ancien combattant du Viêtnam.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 388 abonnés 4 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2017
    L’Année du dragon est un film que je voulais voir depuis longtemps, et j’espérai qu’il allait un peu me réconcilier avec Cimino, pour lequel pour l’instant je n’ai pas une grande passion (mais il est vrai que je n’ai pas vu ses meilleurs films).
    Bon, ça reste un polar appréciable, mais franchement pas de quoi en faire un classique non plus.
    Pour ma part le souci vient d’un scénario assez laborieux. Le réalisateur a du mal à trouver l’équilibre entre son intrigue policière, faisant appel à la mafia chinoise et à un vétéran du Vietnam, et la présentation psychologique et amoureuse de ce dernier. Le film manque de fluidité, ce n’est pas très bien rythmé, certaines séquences s’enchainent trop laborieusement. Il y a quelques scènes qui tendent aussi à être un peu trop longue, dans un style bavard qui pourra rappeler Tarantino.
    Après, ce n’est pas infect, loin de là. Les dialogues restent assez bien affutés, il y a de bonnes séquences, des passages qu’on n’oublie pas aisément. Reste que le métrage ne m’a pas non plus paru ultra-documenté comme je le souhaitais. Au bout du compte je n’ai pas eu la sensation d’authenticité que je souhaitais, notamment dans la description de la pègre chinoise.
    Le film se rattrape sur d’autres points, notamment son bon casting. Mickey Rourke est solide, et trouve un bon rôle. Il assure un gouailleur, bagarreur, macho, et son personnage a un relief que l’on ne peut que saluer. Face à lui John Lone impose son élégance et il est un méchant classieux bien vu. Enfin, la méconnue Ariane Koizumi, qui n’hésite pas à se dénuder pour l’occasion, apporte une saveur certaine au film, avec un personnage pas forcément très bien amené, mais bien porté par l’actrice. Ce trio est solidement entouré de quelques bons seconds rôles.
    Esthétiquement le film n’est pas non plus mauvais. De beaux décors, une photographie appréciable, une mise en scène élégante, L’Année du dragon est un polar raffiné. Il dispose aussi d’une bande son très réussie. Pour autant, une ambiance plus travaillée, un climax plus recherché n’aurait pas été de refus. Par exemple en insistant sur le côté flamboyant ou au contraire étouffant et poisseux de Chinatown. Ici l’ambiance reste un peu académique.
    Pour ma part, L’Année du dragon est un polar qui se laisse regarder sans déplaisir particulier, mais qui n’a rien d’un classique. C’est un film correct, mais pas sans défaut, loin de là, spécialement sur le plan du déroulé de l’histoire qui ne m’a pas enflammé. 3
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top