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Kurosawa
591 abonnés
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4,5
Publiée le 28 janvier 2017
Entrez dans le cauchemar américain avec "La Colline a des yeux", dans un désert sauvage qui se pose en contrepoint du fantasme d'une société consumériste et confortable. Le film raconte comment une famille américaine moyenne va devoir survivre dans un lieu hostile abritant de dangereux monstres qui portent les noms des planètes de notre système solaire, tels des corps étrangers qui se seraient échouer sur Terre. Sauf que ces êtres, humains malgré leur extrême difformité, se sont emparés de ce territoire et ne laissent personne le leur convoiter. Les Wood, les Carter et leurs deux chiens ne vont pas rester longtemps tranquilles dans leur petite caravane, mais vont devoir s'adapter à leur assaillants, se transformer et devenir tout aussi barbares pour pouvoir se sortir de cet univers qui ressemble quelque peu à celui de "Mad Max" et surtout à celui de "Massacre à la tronçonneuse", pour son horreur inconcevable et son atmosphère mi-aride mi-poisseuse. Film éprouvant, "La Colline a des yeux" est une histoire de survie d'une intensité peu commune qui oblige ses personnages à recourir à leurs instincts les plus primaires - sur ce point, il n'est pas étonnant que le chien joue un rôle déterminant dans cette guerre de terrain - pour pouvoir échapper à ce qui semble être une certaine idée de l'Enfer.
Second film pour Wes Craven, La colline a des yeux joue sur la peur que peut avoir la bonne société américaine des rednecks dégénérés qui peuplent ses régions reculées, une forme de racisme sociétal poussé à son paroxysme. Une gentille famille ultra-caricaturale, incarnés par des acteurs absolument pas convaincants, se retrouvent ainsi confrontée à des êtres difformes dont les origines et les motivations restent obscures, qui eux ne semblent avoir été recrutés que pour leur physique disgracieux (dont le toujours impressionnant Michael Berryman). Le film ne peut donc pas se targuer de profiter d’une écriture et d’un jeu qui rendent les scènes d'agression réalistes, malgré leur violence se voulant choquante pour l'époque (dérisoire aujourd'hui), ni d’ailleurs d’une mise en scène qui nous fasse ressentir la peur des personnages. En fait, seuls la photographie poisseuse et les accords musicaux troublants donnent au film une ambiance repoussante et outrancière, mais cette imagerie malsaine a tellement mal vieillie que le film a perdu tout son impact pour devenir aussi kitsch qu’inoffensif.
Une histoire de cannibales intéressante, mais qui souffre d'un sérieux manque de rythme. Le film a plutot mal vieilli, et ce n'est pas en filmant directement de la violence qu'on arrive à la rendre difficile à regarder. Heureusement que le remake de Aja (qui colle aux évènements près de l'original) remet un peu d'ordre là dedans.
Le premier opus de La Colline a des yeux. Autant dire que le film a diablement vielli. Il en garde néammoins un certains impact, peut être due à la violence excessive pour l'époque. n'oublions pas qu'à son époque, c'était un film à la limite du choquant. Wes Craven démontre une fois de plus son talent dans un film qui a donné suite à trois autres opus. Divertissant.
Dur de comprendre comment ce film peut être considéré comme culte, tant il est mauvais. Le fait qu'il est vieilli n'excuse pas tout. Le scénario et les personnages sont ridicules, reste juste une ambiance parfois angoissante.
Des personnages con comme des citrons, une réalisation inéxistante, des costumes ridicule, des effets spéciaux raté, une version française nullissime, etc, etc... Bref, tout ce qu'il faut pour que ce film devienne culte pour certains, et pour les autres, 1 heure 1/2 de perdu.
Classique du cinéma d’horreur signé Wes Craven, La Colline a des yeux est sans doute un de ses films les plus connus, je ne dirai pas que c’est son meilleur. Ça reste efficace, et à l’époque original, mais c’est aussi très simple et convenu en terme d’intrigue. En clair deux familles moins opposées qu’on ne peut le penser de prime abord se livre une bataille au milieu du désert ! C’est ça l’histoire, et il y a des morts, des drames, le film séduisant par sa tonalité sérieuse et sans humour. Craven reprend à ce niveau la recette de son précédent film, mais en dépit de ce sérieux le métrage reste plutôt tiède comparativement à La Dernière maison sur la gauche. Les personnages sont relativement inintéressants, sauf exception (la fille de la famille cannibale), le film reste redondant dans sa construction, et je n’ai pas trouvé que de vraies grosses scènes se dégagées hormis deux ou trois marquantes qui viennent donner un peu d’ampleur à un métrage par ailleurs assez tiède. On est dans un slasher un peu amélioré dans le sens où les deux camps se disputent violemment, à l’inverse du slasher de base, cela étant La Colline a des yeux ne brille pas outre mesure par son histoire. Le casting est plutôt sympa, emmené par quelques figurent bien connues du cinéma de genre, notamment Michael Berryman côté redneck, et Dee Wallace côté famille urbaine ! Dans l’ensemble les interprètes font à peu près bien le boulot, je dis à peu près car il y a des approximations notamment chez Susan Lanier qui est plutôt faible. Il est certain qu’il y a beaucoup de personnages, que du coup certains se marchent un peu sur les pieds, mais dans l’ensemble pour un film à si petit budget les acteurs restent honorables. Craven offre pour le reste un travail honnête. Cadre bien choisi avec des étendues désertiques qui distillent une ambiance singulière et prenante, photographie granuleuse qui apporte un certain charme au film, le réalisateur signe un film propre sans forcément bousculer son talent. Comme je l’ai dit il y a peu de scènes franchement marquantes et le montage est parfois hasardeux. La Colline à des yeux est un film qui est violent sans être vraiment horrifique, du moins sanglant, qui a le mérite d’avoir donné naissance à un quasi sous-genre à lui tout seul ! Pour être franc, c’est un moment sympa, mais dans la filmo de Craven il y a mieux quand même ! 3.
C'est le premier film d'horreur que je vois où le personnage le plus intelligent et efficace, et de très très loin, est un berger allemand ; il est à remarquer que ce n'est pas difficile entre une famille de cannibales totalement dégénérés et aux costumes ridicules et une autre composée de têtes-à-claques qui doivent avoir au choix le QI d'une huître grippée ou d'un candidat de télé-réalité. Ça a pris un sérieux coup de vieux au niveau de la mise en scène (un viol, ça ???) et des scènes de violence, et puis les acteurs sont franchement tous mauvais (le seul qui est à sauver c'est encore le berger allemand !!!) ; mais la seconde partie est aussi tendue que l’élastique d'un slip pour obèse (mieux maîtrisée qu'une première moitié nettement plus molle !!!) et puis il y a un côté critique de la Société américaine chez Wes Craven que je ne déteste pas la famille puritaine jusqu'à l'outrance s'en prenant plein la gueule. Moins puissant dans le fond qu'un Romero, de ce point de vue-là cette oeuvre ayant beaucoup de défauts mérite tout de même le détour.
Les "dégénérés" sont quand même des brutes épaisses et le film lui-même ne fait pas dans la finesse. Pourtant il y a ce décor assez formidable qui participe à l'ambiance horrifique et sans conteste le charme inimitable des années 70 malgré des méchants il faut l'avouer plus ridicules qu'effrayants.
Après son premier film, le marquant "La dernière maison sur la gauche", Wes Craven enchaîne avec "La Colline a des yeux" pour lequel il s'inspire de la famille cannibale Bean, ayant sévi en Ecosse au XVIIe siècle. L'histoire est cependant transposée aux Etats-Unis durant l'époque contemporaine, sur fond d'irradiations nucléaire. Dans la lignée de "Massacre à la tronçonneuse", ce long-métrage fait partie des plus connus abordant le thème de la famille américaine déviante. Il n'égale certes pas le chef-d'oeuvre de Tobe Hooper. Il comporte même des vieillissements certains. Mais le tour d'action demeure efficace ; "La colline a des yeux" parvient à instaurer le malaise. Pour la plupart amateurs, ce sont les acteurs qui participent grandement à la réussite du film.
Ce qui est triste avec ce classique de l horreur c'est qu'il a mal vieilli, sinon il reste précurseur sur beaucoup de points et l excellent remake d Aja rend honneur à ce film. Wes Craven était un précurseur dans le domaine de l horreur et ce film en est un excellent exemple. Classique mais démodé. Après en recontextualisant le film en 1977 on peut imaginer qu'à l époque les gens ont du être sacrément dérangé par la violence du film. Culte
Pour ce film d'horreur, Wes Craven s'est inspiré d'une histoire qui c'est déroulée dans l'Ecosse du XVIIème siècle et qui parle d'une famille anthropophage qui attirait des voyageurs dans des embuscades. Et si le scénario tient vraiment en haleine, il est néanmoins dommage que la mise en scène ne soit pas plus abouti que cela et que la photographie ait si mal vieilli. Après, cette oeuvre horrifique propose quelque moments bien flippants et dérangeants, mais il le doit surtout à la présence de tous ces personnages bien vicieux et pervers mais qui sont malheureusement pas bien interpréter du tout. Un long-métrage qui mérite donc tout de même le coup-d'oeil et qui possédera malheureusement une suite (toujours réaliser par Wes Craven) assez lamentable, par contre le remake que réalisera Alexandre Aja est franchement magistral.