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ManoCornuta
274 abonnés
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2,5
Publiée le 1 novembre 2018
Comme l'on dit souvent dans ces cas-là: ça eût fait son p'tit effet à l'époque, ça a franchement mal vieilli depuis. Si l'on sent bien le goût et le talent encore naissant de Wes Craven en la matière, ce film voit son ambition aussi limitée que l'étaient ses moyens: les effets sont sérieusement datés, le scénario évente trop rapidement son mystère, et il y a un fort sentiment de bricole qui affleure tout au long du film. Personnages comme costumes sonnent le plus souvent faux, et le résultat final est moins mémorable que ne l'était un Massacre à la Tronçonneuse qui avait ouvert en grand la brèche dans laquelle tant d'autres se sont engouffrés. Difficile de comprendre, à l'aune de ce film, qu'il ait pu générer suites et remakes même s'il y a, côté mise en scène, un potentiel qui ne demande qu'à croître.
Un des titres phares du cinéma d'épouvante-horreur. Et pourtant, quand on y regarde de plus près, "La colline a des yeux" est bien loin d'arriver à la cheville de d'autres films du genre. D'accord, Wes Craven ne disposait pas d'un budget important. Et alors ? Big John en avait à peine plus lorsqu'il réalisa certaines de ses oeuvres phares des années 70. Et Romero en avait deux fois moins lorsqu'il a fait "La nuit des morts vivants". Clairement, Craven ne maîtrise pas son film. Pourtant, son histoire de famille cannibale qui attaque une famille tombée en carafe dans le désert, avait de l'allure, mais il n'en fait rien. Ou presque. A un rythme emportant difficilement l'adhésion, il faut ajouter une tension sans arrêt en dents de scies. Ce qui n'est jamais bon pour un film comme ça. Bon, le film de Craven est un incontournable lorsqu'on souhaite découvrir ce cinéma, mais en aucun cas il n'est un objet marquant.
Considéré comme un classique du cinéma d'horreur, The Hills have eyes 1977 sait effectivement se faire angoissant et haletant tout son long grâce au savoir-faire de Wes Craven, également monteur du film. Certes, l'histoire est simpliste, le jeu des acteurs approximatif par moments, et les méchants dégénérés anthropophages font parfois sourire et font plus penser à des clochards qu'à des monstres. De ce point de vue, l'excellent remake d'Alexandra Aja sorti en 2006 s'imposait comme une nécessité. La fin arrive assez brutalement et n'a pas le pessimisme de celle du remake, il y a un personnage en plus: Ruby, de loin la plus humaine des monstres des collines. Film fauché et violent, The Hills have eyes sait se faire éprouvant et captive, Craven privilégie le suspense dans les premiers temps avant de faire monter la violence crescendo, tout comme Aja passera progressivement du suspense au gore dans le remake. Si la réalisation d Craven n'est pas aussi inspiré que celle d'Aja sur le remake, The Hills have Eyes reste tout de même un film d'horreur assez efficace, malgré ses quelques défauts, et est à voir si l'on intéresse au genre.
Intéressant pour le sujet centré sur la remise en cause des valeurs judéo chrétiennes. En effet la famille bourgeoise citadine est "violée" par l'Amérique profonde (les pauvres, les opprimés, les monstres). Dommage qu'on ne fasse qu'une petite allusion à l'activité militaire (retombées radioactives) qui les as rendu difforme (faudra voir le remake). En parlant de remake il est quand même un peu plus maîtrisé car le film a des défauts qui sont propores aux séries B. Il est clairement moins puissant qu'un Delivrance ou TCM.
J'ai remarqué que je ne parle que de films qui me plaisent dans mes critiques, il faudra que je parle de ceux que je n'aime pas, il y en à plein.Bref. Donc, la colline à des yeux, l'original non pas le remake du merveilleux Alexandre Aja, raconte l'histoire d'une famille qui part en vacances et qui tombe en panne dans un désert ou vit une famille de cannibales. Ce film à la réputation d'être un film gore / trash mais on n'y voit presque rien (un peu comme les gens qui se disent que comme il y a tronçonneuse dans le titre ça va être gore) et qui ne mérite pas vraiment son -16, même si on voit des cannibales, et peut être avec la scène de la crucifixion mais sinon il est assez injustifié, surtout que le film se passe en partie la nuit ce qui fait que 'on ne voit pas es scènes de meurtres, et, autant j'aime les films gores, mais je ne suis pas déçu quand le film est timide et que le sang n'y coule pas à flot, surtout que Wes craven à fait des films pour les fans de gore. Le seul reproche que je pourrais faire à ce film c'est qu'il à assez mal vieilli sur certains points et que la VF est naze, mais à part ça ce film reste un film culte, et bon avec des films comme Sorgoi Prakov ou ceux de Gaspar Noé, on a vu pire (parce qu'ils s'attaquent à l'enfance alors que dans la colline à des yeux ils essaient mais le comité de censure à du passer héhé, quoique les années 70 c'est quand même Salo, pas obligé, et le film n'a pas besoin de ça pour être bien). Bref, chef d'oeuvre du cinéma d'horreur à ne pas rater et à ne tout de même pas mettre entre toutes les mains (quand même, pas si gore que ça ne veut pas dire tout public) en tout cas je vous conseilles d'aller le voir, bonne séance.
Wes Craven signe là un film un peu fauché, fort justement repris par Alexandre Aja trente ans plus tard. Malgré de bons moments, la frayeur n'est pas toujours réelle. Et même si l'on peut reconnaître à l'original de "La Colline a des yeux" des qualités et une atmosphère désertique sympathique, il faut tout de même bien admettre qu'il a sacrément mal vieilli. Tant dans les maquillages que les effets spéciaux, la photographie, mais aussi la mise en scène et les dialogues. Ainsi, les "monstres" en question, paraissent tout juste un peu rustres mais pas franchement effrayants. Le réalisateur n'a pas non plus souhaité aller trop loin dans les scènes de suspense ou de gore, qui il est vrai n'étaient pas encore légion à l'époque dans les productions horrifiques. Une réelle déception, donc.
Bien que je garde un agréable souvenir de son remake, je n'avais jamais découvert avant aujourd'hui le film original de Wes Craven "La colline a des yeux". Profitant d'un passage à la télévision et d'une envie de me faire un petit film d'horreur, j'ai donc sauté sur l'occasion pour voir ce qui est devenu avec le temps, un classique du cinéma américain.
Globalement, j'ai trouvé le film intéressant. Le scénario écrit par Wes Craven est assez prenant et j'ai aimé la façon dont monte crescendo la tension. Si aujourd'hui il peut apparaître gentil, je veux bien croire en tout cas à son époque qu'il ait pu faire son petit effet. Le film ne joue pas trop sur le gore, il joue davantage sur l'épouvante émotionnelle (inclure un bébé dans le récit joue beaucoup) et ça fonctionne.
C'est parce qu'il s'agit d'une famille lambda que le spectateur peut se laisser prendre au jeu et se demander comment il réagirait dans une telle situation. Il y a quelques maladresses, quelques facilités mais la tension prend à mon sens. Mon principal regret dans cette histoire, c'est qu'on ne joue peut être pas assez sur cette famille de dégénérés. Une fois la menace identifié, j'aurais aimé qu'on aille plus loin avec eux, leurs origines et le monde dans lequel ils évoluent. On aurait pu avoir davantage qu'un simple film d'épouvante avec une famille qui cherche à fuir une menace, le côté zone militaire étant au final peu utilisé.
Côté casting, c'est plutôt pas mal. Cette famille américaine est bien interprété. On tombe parfois dans la caricature, je pense notamment à Virginia Vincent (Ethel Carter) ou encore celui qui incarne son mari à l'écran Russ Grieve (Big Bob Carter) mais ça ne m'a pas dérangé plus que cela. Dans cette famille, je retiens surtout Dee Wallace (Lynn Wood) mais c'est surtout parce que mon enfance se souvient d'elle dans "E.T. : L'extra-terrestre" car son jeu est ici comme les autres membres de cette famille, assez classique.
Du côté des méchants, le scénario ne les exploite vraiment pas assez. Du coup, les acteurs ont un peu de mal à montrer la folie de leurs personnages et le film ayant pris un petit coup de vieux, cela peut paraître un peu risible par moment. Si James Withworth (Jupiter) tient bien la troupe, je retiens surtout la gueule atypique de Michael Berryman (Pluto). Ce dernier s'en sort d'ailleurs assez bien même si là encore, je pense qu'on aurait pu davantage développé son personnage.
Bien que nombreux de ses films ait pris des rides avec le temps, j'ai toujours trouvé que parmi les longs métrages que j'avais pu voir de ce réalisateur, la mise en scène de Wes Craven avait un certain charme. C'est toujours le cas ici. Certains passages sont prévisibles mais cela reste quand même très bien filmé. Malgré un décor désertique, Wes Craven réussit à instaurer un climat et une tension qui colle très bien au récit.
Il aurait pu jouer un peu plus sur ce que l'on ne voit pas mais ses plans s'avère quand même bien cadré avec une très bonne utilisation de la lumière environnante. Le montage est sympa même si le film souffre de quelques longueurs et la bande originale de Don Peake sait monter crescendo dans les aigus gardant le même tempo que cette histoire.
Pour résumer, "La colline a des yeux" est un très bon film d'épouvante. Le fait de l'avoir enfin découvert me fait même encore plus apprécier son remake qui de mémoire a bien modernisé ce récit. Si j'aurais aimé que l'on joue un peu plus sur l'épouvante avec cette famille de cannibale, il y a néanmoins tous les ingrédients pour passer un bon moment. Avec un peu plus de punch, le film aurait pu être plus efficace (le temps qui passe n'aidant pas) mais je ne regrette vraiment pas mon visionnage.
Film d’horreur mythique, le deuxième long-métrage de Wes Craven, sorti en 1977, est toujours aussi fascinant. Terrible histoire d’une famille moyenne américaine tombant en panne dans le désert, et se faisant agresser par une famille de dégénérés, La colline a des yeux n’est pas sans rappeler Massacre à la tronçonneuse (1974) de Tobe Hooper. Sa description d’une Amérique à contre-courant radical d’une imagerie rassurante ou hippie, dans le contexte des années 70, reste d’une force inouïe, distillant une atmosphère poisseuse et malsaine à souhait. Impossible de ne pas rester marqué durablement par la silhouette de Michael Berryman, l’un des agresseurs les plus iconiques de la fratrie des détraqués. Culte.
Ce survival dans la lignée du célèbre « Massacre à la tronçonneuse » est considéré comme culte par les amateurs. Franchement, je trouve sa réputation dénuée de fondement. Tous les ingrédients sont pourtant présents : un milieu hostile (le désert), des touristes perdus et une bande de tarés anthropophages friands de bébé joufflu (enfin, on le devine car on ne voit rien). En l’absence d'un climat oppressant et de scènes gore, le spectateur tourne en rond comme les acteurs autour de leur caravane. Quelques morts dont un chien les tripes à l’air viennent dynamiser le film. Mais finalement, c’est le saccage de la caravane et un oiseau en cage croqué tout cru par un des fous qui impressionnent le plus. Sinon, les tarés font la course dans les collines et se battent dans le sable avec les touristes. Les amis des bêtes seront ravis des deux gros plans sur un lapin (dont un à l’origine de l’accident de voiture), du chien qui venge ses maîtres façon Rintintin et des scènes avec les bestioles locales (serpents et araignées). Rien de traumatisant, d’autant que les méchants, pas très convaincants, sont idiots et maladroits. Même l’acteur Michael Berryman avec son physique hors norme ne fait pas peur. Heureusement, le réalisateur Wes Craven a fait preuve de plus de talent par la suite (« Les griffes de la nuit » et « Scream »).
Je n'ai jamais compris l'intérêt que suscite ce film. Ce n'est ni bien joué, ni bien écrit, ni bien tourné et le pire de tout c'est que ce n'est absolument pas effrayant. Et Je ne parle même pas de cette fin ridicule bâclé! J'espère qu'un jour on m'expliquera.
Des méchants qui ne hérissent pas un poil de cul, des acteurs exécrables, "La colline a des yeux" est d'une laideur sans nom de nos jours (déjà qu'il ne cassait pas des briques à l'époque). Le film de Wes Craven s'est vu offert un remake en 2006, remake nécessaire car bien mieux fignolé à tout point de vue. La colline de 1977 pique les yeux.
Un peu déçu de la part du grand Wes Craven. J'ai d'ailleurs du mal à comprendre pourquoi il est aussi culte. J'ai peut être pas accroché à cause du fait que le film a sérieusement très mal vieilli. D'un côté, nous tenons là un survival pur et dur des seventies, à la pellicule crasseuse, à la brutalité assez impressionnante et fort d'une galerie de psychopathes qui font leur effet, en particulier celui interprété par Michael Berryman; de l'autre, les graves problèmes de rythme dus à une intrigue mal développée, les invraisemblances crétines du scénario et, par-dessus tout, le jeu minable de certains acteurs, atténuent l'impact du film et le limitent à une honnête petite série B cruelle, sèche et sans compromis à défaut d'être réellement traumatisante ou même marquante. Au final, je dirais donc que le film est moyen. Ni trop bon, ni trop mauvais. D'où ma déception vu sa réputation. Je préfère de loin le remake d'Aja, qui est une véritable perle du genre !
Après avoir visionné le remake dAlexandre Aja, je me suis jeté sur le DVD du film de Wes Craven que je navais pas encore vu. Daprès tout ce que jai lu, les deux films sont absolument differents. Mais en fait, ma surprise fut de découvrir deux films assez proches. La trame générale est la même, parfois les dialogues sont identiques. Une famille sur le chemin de la Californie traverse le désert, sous prétexte d'y visiter une mine d'argent dont ils ont hérité. Un accident, et ils se retrouvent isolés au milieu de collines rocailleuses et désolées. (Colline se situant sur un terrain dessais nucléaires)
Du haut des collines, une tribu de sauvages les observe... La chasse a commencé. Cest sur Il sagit ici dun film datant des années 70, donc il faut le prendre tel quel. On passe un excellent moment à le regarder Surtout la première partie Après la scène de la caravane (scène danthologie dans les deux versions), là où le film dAlexandre Aja est au summum, ça retombe un peu Mais ce nest pas grave, le film reste quand même un très bon divertissement !
Deuxième film de Wes Craven après La dernière maison sur la gauche, La colline a des yeux propose une scène plus vaste avec un désert en direction de la Californie, mais tout en restant en huis clos étant donné que les personnages ne peuvent pas vraiment sortir de leur caravane à cause des créatures qui rôdent vers les collines. En plus d’avoir mal vieilli, le film n’a pas grand-chose pour lui entre le manque de suspense, les personnages banals et les événements très classiques. L’intrigue ne dure que trop peu sur ce qui se cache dans les collines à l’apparence agressive avec ses pointes, les responsables état très vite dévoilés comme une sorte de tribu cannibale aux visages à peine effrayants, qui n’ont même pas pris la peine d’être suggérés auparavant. Leur voix bizarre est assez peu crédible et je passe sur les blagues comme l’imitation des secours. Les grands classiques de Wes Craven ne viendront que plus tard…