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    L'Homme qui voulut être roi
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    Michanthrope
    Michanthrope

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2024
    voilà un film encore que mon ami Geoffrey m a gentillement offert un superbe film ou Sean Connery et Michael Caine sont excellents un beau jeu de rôle film formidable d'époque notemment la bataille qui m a plus belle histoire d amour et d aventure je le recommande John Houston excellent comme d habitude très touché par la mort a la fin de Sean connery
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2023
    « The Man Who Would Be King » (L’homme qui voulut être roi) est un des derniers grands films de John Huston (et un des sommets de sa filmographie). « Dingue » du récit de Kipling, un des personnages principaux du film (interprété par Christopher Plummer) qui construit le cheminement en live, permettant un point de vue aussi distancié qu’ironique, John Huston prépara le film pendant une vingtaine d’année. Suite aux décès de Bogart et Gabble, le réalisateur écouta son producteur (Foreman) qui, au regard du triomphe de « Butch Cassiy and the Sundance Kid » désirait reconstituer le tandem Newman-Redford. Après avoir lu le script Paul Newman refusa le rôle et conseilla de prendre des acteurs britanniques, qui lui semblaient l’évidence même, suggérant Sean Connery et Michael Caine. Huston suivi et ils forment un duo épatatnt dans cette fable qui dénonce la folie des grandeurs et la grosse tête qui va avec, mais aussi l’appât du sexe qui submerge une raison déjà perdue. Mais surtout, comme tous les très grands films d’aventure, l’équilibre entre l’action et l’évolution des personnages est parfait. Oscillant entre préparation extrême (certaines scènes furent rescriptées pendant des mois) et feeling instantané, marque de fabrique du réalisateur, capable dans cet exercice du meilleur, c’est le cas ici, comme du pire, le coktail est simplement somptueux, offrant plus de deux heures passionnantes et riches. On ne peut être qu’admiratif devant la performance des acteurs, la pellicule somptueuse d’Oswald Morris, les décors d’Alexandre Trauner et la partition superlative de Maurice Jarre. Que des pointures. A noter que pour la première fois dans sa carrière, Sean Connery tient un rôle qui séduit par sa sympathie et certainement pas par son honnêteté. Un très grand film, qui bien que chatoyant comme une pierre précieuse, manque ni de profondeur, ni d’action.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Véritable fable épique à la substance tellement riche. Tout y est, l'aventure, l'humour, l'intelligence, la guerre, l'amitié, l'amour...
    On reste subjugué par les décors magnifiques (et peu habituels), par la mise en scène impeccable de John Huston et bien sûr par l'excellence du jeu d'acteur de Michael Caine et Sean Connery.
    Thierry Schalck
    Thierry Schalck

    15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2023
    J'ai vu ce film pendant mon adolescence et l'avais beaucoup aimé. Que me reste-t-il de ce plaisir tant d'années plus tard ? Une déception et des questions. Le charme n'opère plus tant il me semble reposer quasi-uniquement sur la "recette bien accomplie".
    Positif: le charme du duo d'acteur, leur complicité, leur humour (délicieuse scène de l'avalanche). La fin est poignante, car on les aime ces deux brigands truculents.
    Négatif: au fond, rien de très original ou personnel. C'est d'abord un film d'aventures dont, hélas, on sent clairement les intentions: de l'exotisme (et toute la caricature qui va avec, dont une sorte de mépris pour le peuple du Kafiristan, tous stupides, crédules, violents ---bref, des sauvages), des péripéties flamboyantes mais convenues, une mise-en-scène compétente. Au bout du compte, un film démodé, avec moult qualités formelles, presque ennuyeux (à quelques moments près).
    Tout cela pourrait être supportable sans la manière de mettre en scène les autochtones. A moins qu'on ne cherche à dénoncer le mépris des blancs en nous plongeant pleinement dans leur regard, ce qui n'est pas clair du tout, très peu probable et pas lisible.
    pirotte o
    pirotte o

    44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2023
    Vu gamin dans les années 80 à une époque où les chaînes hertziennes avaient encore une programmation cinéma de qualité, l'histoire et les décors naturels m'avaient alors laissé une empreinte, et une nouvelle vision confirme cela.
    Grand film d'aventures, deux amis baroudeurs, mercenaires, font un périple à travers les montagnes (pakistanaises?) dans le but de prendre possession de petits royaumes
    Tout bascule quand le personnage joué par Sean Connery, acculé par les prêtres locaux, et sur le point d'être exécuté, est sauvé par le médaillon maçonnique offert par le personnage qui joue le rôle de Kipling
    Enivré par son nouveau statut de dieu , il y prend goût et compte ne plus quitter les lieux, tandis que le personnage joué par Caine ne songe qu'à quitter les lieux avec l'or
    Réflexion sur le pouvoir vertigineuse et la reconstitution est absolument confondante de réalisme
    Un Bijou
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2022
    Comme dans la plupart des films de John Huston, c’est de leur échec final que les héros de ‘L’homme qui voulut être roi’ tirent une forme de grandeur. Dans un film vieux de cinq décennies qui traitait d’une époque qui lui était encore antérieure d’un siècle, les personnages joués par Sean Connery et Michael Caine ne pouvaient que faire preuve d’un racisme joyeusement décomplexé et aucun événement ne parviendra à remettre en cause leurs certitudes d’hommes blancs, dominateurs et sûr d’eux-mêmes, au point que Rudyard Kipling, auteur du livre, chantre de l’impérialisme britannique et présent dans le film comme clin d’oeil et rapporteur du récit, semble ici un modèle d’ouverture et de bienveillance à l’égard des cultures dominées. Comme on ne “cancelle” pas un tel film, on ne peut qu’en conclure qu’il s’agit d’une dépiction réaliste d’une réalité certes critiquable mais plus cohérente que les récits anachroniques de fraternité et de tolérance, rêveries post-modernes sur un monde passé qui n’a jamais existé...d'autant plus que les deux soudards nourrissent un rêve : forts de leur technologie et de leur supériorité présumée, ils envisagent de devenir les rois, au sens propre, d’une des rares régions du monde que la colonisation n’a pas encore atteinte, quitte à manipuler et à subjuguer les "primitifs" de l’endroit. ‘L’homme qui voulut être roi’ fonctionne dès lors en deux temps : dans sa première partie, c’est un film d’aventures à l’ancienne, en décors naturels grandioses, qui suit les aventures picaresques des deux aventuriers, leur traversée périlleuse de l’Asie centrale, et la manière dont ils manoeuvrent les tribus rivales de l’endroit pour se constituer une armée personnelle. Dans la seconde, l’histoire prend un tour plus dramatique : miraculeusement épargné par une flèche au cours d’une escarmouche, Dravot est reconnu comme un dieu vivant par la population, héritier d’Alexandre, dernier conquérant blanc à avoir mis les pieds dans la région. Loin d’en profiter pour poursuivre le plan de départ, il commence à prendre son statut et sa mission au sérieux : d’opportuniste cynique, il devient législateur et despote bienveillant ; d’escroc à la petite semaine, il se rêve désormais en bâtisseur d’empire. C’est cette folie des grandeurs qui conduira Dravot à sa perte, un hubris d’autant plus tragique qu’il se nourrit ici d’intentions plus nobles que ce que laissait présager son comportement passé et ce sont paradoxalement les “mauvais” conseils de son coéquipier, qui préférerait s’en tenir à l’idée de détourner les richesses de la région à leur profit, qui auraient pu lui sauver la mise. Peut-être est-ce la patine apportée par le temps, la stature du film ou de son réalisateur, la génération dont je fais partie et tout ce que je peux y mettre moi-même de subjectif...mais je reste perpétuellement stupéfait de constater à quel point ces oeuvres d’un autre temps laissent en moi des souvenirs plus persistants que la plupart des superproductions actuelles, divertissantes mais interchangeables, le même genre de souvenirs que parviennent encore à implanter les derniers descendants indirects du classicisme hollywoodien, tels que James Grey ou Denis Villeneuve. Embarquer le spectateur, en à peine une heure, dans d’inoffensives péripéties coloniales dont l’humour passe assezmal et qu’il se prépare à suivre de mauvaise grâce et laisser en fin de compte fasciné par le tour pris par les événements et la chute de ce dieu qui a pêché par son attachement aux grâces humaines n’est pas donné à tout le monde et, bien plus que la manière dont cabotinent ses deux vedettes, c’est manière dont ‘L’homme qui voulut être roi’ résonnera, de différentes façons plus ou moins claires, au sein de chacun qui lui font largement mériter ses galons de chef d’oeuvre.
    CH1218
    CH1218

    198 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    Typique le genre de film qui te fait aimer le cinéma, le vrai. John Huston a porté durant des années le projet de mettre en scène cette adaptation de Rudyard Kipling. Arrivant enfin à ses fins, Il confie les rôles principaux de « L’Homme qui voulut être Roi » aux charismatiques Sean Connery et Michael Caine, un choix des plus judicieux tant ils sont excellents. La quête de pouvoir de ce mégalo binôme est riche, pleine de péripéties et d’humour. C’est brillamment écrit et réalisé, les paysages sont magnifiques et la musique de Maurice Jarre est belle. Dépaysement et plaisir assurés pour un grand film d’aventure romanesque, un peu marqué par le temps.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2021
    John Huston peint Sean Connery et Michael Caine comme les derniers grands aventuriers. Une longue épopée avec des rebondissements à gogo.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 312 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2021
    Un film d’aventures écrites par Rudyard Kipling dont j’imagine que l’atmosphère est bien rendue. Héros à santé de fer et moral d’acier tout à la gloire de l’Empire britannique. Bien que tourné dans des paysages superbes du Maroc et des Alpes, leur périple supposé conduire au Kafristan via l’Afghanistan reste parfaitement dépaysant.
    Yaes
    Yaes

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Plus que le personnage de James Bond, c’est celui de Daniel DRAVOT dans ce film qui représente au mieux le talent de Sean CONNERY. Car si l’agent secret de Sa Majesté est le plus souvent symbole de virilité et d’hédonisme, il peut être considéré pour incarner l’ironie, mais surtout une certaine forme de patriotisme. Mais s’il incarne les mêmes valeurs, le patriotisme en moins, Dravot paraît beaucoup plus humain que son collègue espion.
    Qu’est-ce qui motive Daniel DRAVOT pour se lancer dans cette aventure ? Si l’on peut croire au tout début de l’histoire qu’il est militaire et qu’il agit donc par patriotisme, on se rend vite compte qu’il n’en est rien : c’est un ancien militaire, aventurier de la plus belle eau et ce ne sont pas les scrupules qui l’étouffent. Non, lui, ce qu’il veut, c’est être le roi du Kafiristan, contrée légendaire qui n’aurait été conquise que par Alexandre le Grand, rien que ça.
    Dravot ne se préoccupe que de son compagnon de voyage et d’aventures, Peachy CARNEHAN (Michael CAINE), envers qui il est d’une loyauté sans faille. On peut les croire animés de nobles intentions lorsqu’ils offrent leurs services aux habitants d’un village sous la menace d’une tribu voisine. Ils remportent une victoire facile, bien que leurs subordonnés ne présentent aucune disposition pour la guerre. Mais ils font cela pour prendre possession des deux villages et le pouvoir sur un peuple rural faible et désœuvré.
    Au cours d’une bataille, par un heureux hasard, Dravot échappe à la mort et devient alors une sorte de dieu vivant, car considéré comme immortel, ce qui lui permettra d’accéder à la ville sainte de Sikandergul. Mais une fois arrivé sur place, le grand prêtre n’est pas dupe et soupçonne la nature humaine de son interlocuteur. Ce n’est qu’en voyant un pendentif représentant le symbole des francs-maçons, puisque les deux aventuriers appartiennent à la loge, le même symbole que celui laissé par Alexandre le Grand des siècles plus tôt, qu’il acceptera le règne de cet étranger.
    Tout aurait pu s’arrêter là, si Dravot n’avait été rattrapé par sa nature profondément humaine. Son ego va le pousser à vouloir régner et donc agrandir et moderniser son empire, mais surtout à prendre femme, après avoir vu la superbe Roxanne (Shakira CAINE, la femme de…). Paniquée à l’idée de devoir subir les assauts physiques d’un dieu, et pensant ne pas y survivre, elle se rebellera contre son « bienfaiteur » et le blessera à sang, révélant par là même sa nature non-divine. Ce qui vaudra à Dravot et Carnehan la vindicte populaire. Alors que s’il avait écouté les conseils de son fidèle compagnon, plus sensé et réfléchi, moins instinctif, il serait reparti tranquillement avec tout ou partie du trésor local et serait revenu en Inde triomphant.
    C’est dans ce rôle, au-delà du splendide récit d’aventures que ce film constitue, que Sir Connery peut exprimer tout son talent. Et il n’est guère que dans La colline des homes perdus (Sidney LUMET, 1 965) qu’il peut laisser exploser ses dons et faire preuve de subtilités dans son jeu. Car, reconnaissons-le, même si nous aimons tous Sean CONNERY (comment faire autrement ?), il a vécu son métier et sa carrière en dilettante et n’a donné qu’un ou deux aspects de son talent par rôle. Ici, il est tour à tour drôle, inquiétant, passionné, roublard, viril (bien sûr, mesdames, qu’il est viril), hautain, envieux et autoritaire. Sa complicité avec Michael CAINE étant plus qu’évidente, c’est sans doute ce qui hisse ce film, au-delà de la réalisation enlevée de John HUSTON, au niveau des plus grands films d’aventures de l’histoire du cinéma.
    Alexis Gatito
    Alexis Gatito

    2 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2021
    Un chef d'oeuvre d'aventure un peu méconnu, comment est ce possible d'avoir ce film sans en avoir entendu parler avant? Je pose cette question parce que c'est un tout simplement un superbe film qui nous entraine dans des terres lointaines avec une très bonne interprétation. Donc je vous conseille vivement un visionnage.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    L'homme qui voulut être roi est un bon film de John Huston, à mi-chemin entre le film d'aventure et l'épopée ; magnifiquement porté par le duo Michael Caine et Sean Connery. L'ex-acteur de James Bond y trouve ici sans doute un de ses plus beaux rôles, d'un homme à l'ambition dévorante (comme le suggère le titre).
    L'histoire : un duo d'aventurier décide de partir à la conquête d'un pays complètement inconnu de la civilisation occidentale : le Kafiristan, et d'en prendre la tête à coup de manigance, de chance et de bluff auprès de la population locale. Le toupet des deux personnages principaux est réjouissant et la complicité entre son personnage et celui de Michael Caine (également très bon ici) est attachante.
    Les décors sont magnifiques, et sont à la hauteur d'un grand film épique ; on se croirait complètement en Inde.
    Un très bon film de la part du réalisateur du Faucon Maltais et du Trésor de la Sierra Madre. Un must pour les fans de l'acteur légendaire de l'agent 007.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2020
    Il n’y a qu’un pas pour atteindre la scène suivante et un second afin d’épouser ses désirs. Du « Faucon Maltais » à cette nouvelle croisade divine, John Huston repart à l’aventure. Déterminé à accompagner ses personnages jusqu’au bout de leur destinée, il dresse l’étendard du colonialisme britannique avec une certaine ferveur et un recul pertinent. Issue de la nouvelle de Rudyard Kipling, il est question de l’homme et son rapport au pouvoir, de manière dont il s’en sert ou les détourne pour l’intérêt, a priori commun. Deux soldats au service de sa majesté arpentent ainsi les routes vers la terre des infidèles, le Kafiristan (aujourd’hui Nouristan et province de l’Afghanistan), sanctuaire de leur ambition et de leur propre perte.

    Il règne un climat de liberté et de possibilités autour de ces deux amis, Daniel Dravot (Sean Connery) et Peachy Carnehan (Michael Caine), qui partagent fièrement la franc-maçonnerie dans l’âme. Et comme le rite l’impose, après une initiation épineuse, un dieu naît parmi les mortels. Et pourtant, l’aventure sera longue, douteuse et douloureuse pour ces individus espiègles et très chanceux. Sur les traces mêmes d’Alexandre le Grand, le duo revendique la souveraineté, où tout le monde aura une part égale du butin, jusqu’à ce que Daniel se détache du lot et du contrat qui l’a amené au Eldorado. Il ne reste alors plus que la nature humaine, scindé entre folie des grandeurs et rationalisation absurde du succès. On le lit distinctement à travers les deux protagonistes, miroir et complémentaire l’un de l’autre. Ce qui constituait une amitié tend vers un individualisme propre à la mégalomanie des hommes, historique et trompeuse.

    Ce n’est pas foncièrement grâce à l’intelligence du langage et de la diplomatie qu’on identifie les atouts des aventuriers. De bout en bout, la ruse et la crédulité de leur cible avaient de quoi les laisser flotter sur un nuage. Mais ils peuvent tomber de haut, à commencer par une désacralisation fatale. Le goût de l’aventure est raisonnablement confondu avec l’art de la guerre, ce qui expose avec brio, quelques failles qui font que les hommes saignent, de l’intérieur comme de l’extérieur. On travaille d’ailleurs toute sorte d’opposition, comme l’existence d’une flèche qui manque de peu le cœur, mais qui murmurera la direction et le parcours de celui qui se soumet à sa volonté. Malgré tout, cet exploit nous est partagé par le réalisateur et Christopher Plummer, qui tient justement le rôle de l’auteur dans ce récit. Chacun aura pu donner une pièce et miser sur la bonne fortune de Daniel et Peachy, au nom d’une amitié aussi éternelle que les cieux et les dieux.

    Ainsi, le collectif triomphe toujours de la suprématie, du moins le temps d’un enchantement éphémère mais pertinent sur la scission de deux consciences, l’un au visage pâle, l’autre au teint plus scintillant. « L'Homme qui voulut être roi » constitue ainsi l’aventure d’une ascension et de sa chute, dont la trahison n’a d’égale que la vanité des hommes, à la fois égoïste et aveugle. Le portrait séduit et enchante, sans oublier de palper les valeurs qui comptent dans la cohabitation entre le colon et son serviteur. Et quand vient enfin la nuit, le conte finit par céder à nos caprices, en nous offrant ce que nous convoitions inconsciemment aux côtés des protagonistes, à savoir le retour d’une couronne, comme témoignage de leur réussite et de leur décadence. Long live the king !
    jean s
    jean s

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Chef - d'oeuvre . Eblouissant . J'ai trouvé mon cadeau de Noel avec la parution du coffret collector ( Blu ray + dvd + livre ) sortie le 2 décembre 2020 . Hâte de le recevoir .
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2020
    Très bonne surprise. Je m'attendais à un film épique une peu poussiéreux et puis en fait non. C'est époque oui mais c'est drôle et léger aussi. Paysages magnifiques, histoire amusantes et acteurs Sean Connery et Michael Caine sublimes par leur classe et humour britannique. Un bon moment de cinéma.
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