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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 octobre 2006
J'ai du le voir au moins trois fois à différents âges. C'est toujours avec le même plaisir. Un vrai régal, tout est absolument magnifique. Du vrai et du grand cinéma d'aventures bien avant Spielberg. A voir et à revoir. Et surtout à montrer impérativement à nos deux cloclos nationaux !
L'homme qui voulut être roi est un magnifique film d'aventure qui n'a pas du tout vieilli, c'est sans doute le meilleur film de John Huston. Depuis plusieurs années, il souhaitait adapter ce roman de Rudyard Kipling (auteur du livres du Livre de la jungle) notamment avec Humphrey Bogart mais à chaque fois la réalisation fut reportée Heureusement j'ai envie de dire car bien que bon acteur je ne suis pas un fan de Bogie mais par contre j'adore Michael Caine et il a en plus Sean Connery pour partenaire, ce dernier trouve certainement l'un des meilleurs rôles de sa carrière. Ce film sur la folie du pouvoir impressionne encore de nos jours.
Une fable épique qui ne manque ni de charme ni d'intelligence. John Huston reprend ici avec malice et brio une oeuvre de Kipling qui doit beaucoup de son charme aux talents conjugués de Sean Connery et de Michael Caine. Un bijou trop méconnu du septième art.
Vu gamin, ce grand film épique de John Huston est une merveille d'adaptation (Dickens) avec des personnages hauts en couleurs, campés par Caine et Connery qui savent insuffler la dose d'humour, de mythe et d'aventure renvoyant aux plus belles réussites du 7ème art.
De beaux paysages certes... Des acteurs (Caine et Connery) qui prennent apparemment beaucoup de plaisir à jouer ces deux "gentlemen" british... Mais le film a vieilli, beaucoup vieilli. Il s'en dégage donc un parfum de nostalgie. On se souvient du cinéma de papa sans effets speciaux en décors reels mais l'aventure sent la nahptaline et le Kaferistan n'est pas le Mordor. Un agréable moment de cinéma, à voir donc pour parfaire sa culture cinématographique. John Huston est un grand realisateur et il le confirme ici dans un des derniers grands films d'aventures de facture classique.
2 acteurs déchainés, un très bon doublage, une bonne adaptation de la nouvelle de Kipling: résultat, un film fort, une belle réussite que je regarde encore avec plaisir...
Toujours délicat de revoir des films adorés lors du premier visionnage, et il est peu dire que « L'Homme qui voulut être roi » en fait partie au point de le considérer comme un de mes préférés. Alors, y a t-il eu déception ? Oui et non. Oui car évidemment, l'effet de surprise n'y est plus, ce récit très riche ne pouvant créer la même excitation que lors de sa découverte, y trouvant même quelques infimes défauts, John Huston ne jouant peut-être pas assez sur l'implicite par moments. Non car une œuvre magnifique reste magnifique, et celle-ci l'est incontestablement. D'ailleurs, autant je me rappelais fort bien de certains passages, autant d'autres avaient étrangement disparu de ma mémoire, les redécouvrant avec beaucoup de plaisir tant la réalisation du maître magnifie cette aventure assez incroyable et pour le moins original, rendant au passage au très bel hommage à ce grand auteur qu'était Rudyard Kipling, le choix d'en faire un personnage de « fiction » s'avérant une très belle idée. Il n'est vraiment pas évident d'en dire plus au risque de gâcher le plaisir des chanceux n'ayant pas encore eu cette chance, mais en tout cas, l'aventure, se déroulant sur un continent aussi impressionnant qu'inhabituel, foisonnante, passionnante dans sa dimension humaine (et « divine »), typiquement hustonienne dans sa logique « grandeur et chute » ou sur la force du destin, offrant nombre de moments mémorables à ces deux héros (aux personnalités bien différentes), brillamment incarnés par l'inoubliable duo Sean Connery - Michael Caine. Bref, si cette incroyable histoire ne permet pas de retrouver intégralement la passion suscitée lors de sa découverte, elle reste une œuvre majeure, de celles qui restent à jamais gravées dans les mémoires.
Une fresque typiquement hustonienne, où le sublime cotoie le ridicule (la scène de bataille est hilarante tout autant que tragique).L'on sent comment l'ambition peut transfigurer la médiocrité en épopée (forcément le mot picaresque vient à l'esprit et l'hommage à Cervantes est évident) pour le pire comme pour le meilleur et jamais les personnages ne perdent de leur pouvoir de séduction. Huston en misanthrope humaniste, qui ne peut s'empecher de gracier ses personnages alors même qu'il les condamne.