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Un visiteur
3,0
Publiée le 5 octobre 2014
Film d'aventure de grande ampleur, multipliant les scènes de foule et les paysage de cartes postales, The Man who would be King narre le voyage improbable de deux soldats anglais pour un territoire reculé d'Asie dans lequel ils espèrent devenir Rois. L'ensemble se révèle plutôt léger, improbable, et agrémenté de quelques touches d'humour anglais servi sur un plateau pour Sean Connery et Michael Caine. Quelques reproches toutefois : le rythme et la réalisation d'un autre âge (notamment pour les scènes d'action), des longueurs et une fin décevante. Le résultat final vaut le détour pour son ambition, mais n'a pas extrêmement bien vieilli.
Alors qu’il arrive aux Indes (dans les années 1880), un journaliste rencontre deux amis et ex-officiers de l’armée Britannique qui lui révèlent qu’ils veulent prendre le pouvoir dans le royaume interdit du Kafiristan alors qu’aucun blanc n’y a mis les pieds depuis Alexandre le Grand. John Huston, capable de réaliser des films de tous genres, s’est pourtant fait une certaines réputation dans le film d’aventures avec des œuvres tels que « Le Trésor de Sierra Madre », « Moby Dick » ou encore « L’odyssée de l’African Queen », et c’est encore le cas avec « L’Homme qui voulut être roi » où il nous livre un grand film d’aventure avec comme à son habitude, une étude de la nature humaine à la clé, autour de la fascination qu’exerce le pouvoir et comment il peut modifier le comportement. « L’Homme qui voulut être roi », brille avant tout par son souffle épique ainsi que la complémentarité du duo composé de Sean Connery et Michael Caine, le premier peu à peu emporté par la folie du pouvoir (d’une manière assez mystique parfois), tandis que l’autre, plutôt pragmatique, avec un flegme typiquement Anglais sont excellent et inoubliable. Le reste du casting est impeccable à l’image de Christopher Plummer. La mise en scène est impeccable, la réalisation de Huston met parfaitement bien en valeur les paysages ainsi que les deux acteurs principaux. La grandiose reconstitution est impeccable (tournée au Maroc), que ce soit au niveau des décors, costumes, participants… L’histoire est intéressante et Huston a su la rendre captivante, les péripéties sont souvent bien pensées et le déroulement est très convaincant. Comme il l’avait donc déjà fait par le passé, c’est encore une belle et très grande aventure que nous livre John Huston, d’ailleurs, c’est le film préféré de Sean Connery et Michael Caine !
La quintessence de ce qu'un film peut apporter en terme de rêve, de réflexion, de dépaysement, d'humour, d'action... Les mots me manquent. Assurément l'un des plus beaux joyau du cinéma...
Un peu long à démarrer mais quand c'est parti, ça ne s'arrête plus. C'est grandiose, magistralement filmé et interprété (exception faite du rôle tenu par Saeed Jaffrey (Billy) qui n'est pas très bon. Le film est certes une dénonciation du pouvoir, capable d'aliéner un homme encore davantage que l'argent. Mais il n'est pas que ça, religion et superstitions en prennent aussi pour leur grade dans ce film qui se garde bien de sombrer dans le manichéisme. La cruauté et l'obscurantisme des autochtones parait inébranlable, et restera plus forte que les tentatives plus ou moins ridicules des anglais pour les faire marcher au pas. Une vision peu politiquement correcte, c'est sans doute pour cela qu'elle reste réjouissante.
John Huston fait de cette adaptation d'une œuvre de Kipling une fresque impressionnante portée par un excellent casting. Une aventure passionnante, épique et dramatique sur la quête de pouvoir et l'avidité.
Sorti en 1975, "L'homme qui voulut être roi" est sans conteste l'un des plus grands films de John Huston, même s'il ne faut pas oublier qu'il fut assisté ici de son producteur, John Foreman. Le film est adapté d'une nouvelle de Rudyard Kipling publiée en 1888 traitant notamment du thème de la franc-maçonnerie à laquelle l'écrivain appartenait. Huston et Gladys Hill, scénaristes du film, ont même l'excellente idée de faire figurer Kipling dans le rôle d'un journaliste anglais incarné par Christopher Plummer. À la manière de Kipling, signe donc ici l'un de ses film les plus personnels, explorant le mieux sa fameuse thématique fétiche de l'échec. Ce à travers les pérégrinations de ces deux aventuriers à la fois utopistes, entreprentants et inventifs, partis dans ce mythique pays du Kafristan pour y devenir rois. Michael Caine et Sean Connery sont grandioses, bien secondés par un arrière-plan impressionnant. Huston dévoile en effet une mise en scène somptueuse faisant du film un réel spectacle ayant nécessité des centaines de figurants. Sans oublier la musique de Maurice Jarre et ce rythme du tonnerre enchaînant les péripéties. Un pur régal !
Un film d’aventure avec un grand A: une intrigue prenante portée par un duo d’acteurs formidable et des centaines de figurants dans des décors somptueux. Huston signe ici une œuvre épique qui dénonce avec loufoquerie la dérive des hommes dépositaires d’un trop grand pouvoir.