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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 avril 2009
2H de délice pour un film magistral où la contemplation d'un héros torturé jusqu'à la fin est juste jouissive; le tout dans une ambiance malsaine sous le soleil d'hollywood. Des acteurs exceptionnels pour un film sans faute, un suspense écrasant, un final grandiose bref.. une palme d'or.
Mise à part l'interprétation magistrale de John Goodman et le brio de la réalisation je ne vois pas ce qui a permis à ce film d'obtenir la palme d'or ? Ah oui c'est vrai il critique Hollywood et le jury Cannais étant majoritairement composé de frustrés et d'élitistes... Car le film est long, très long, souvent ennuyeux et prétentieux. Le dénouement est imprévisible et loufoque mais que de longueurs...
Que dire de ce film. Certainement l'uns des plus déroutants que j'ai pu voir. Les personnages sont loufoques (une constante chez les frères Cohen) et le scénario a priori simple, révèle pourtant son lot d'inquiétudes quand au monde hollywoodien. Les messages cachés semble parcourir ce film et ce personnage en quête d'évasion (le tableau de la fille au bord de la plage). Les comédiens sont d'ailleurs d'une perfection rare, jamais une telle brochette d'acteurs (John Turturro et Goodman...) s'en était tirée avec autant d'honneur. A côté de cela, le final, absolument parfait, ne parvient qu'à améliorer le tout pour en faire une réussite, tout simplement.
Que dire? Un scénariste dans le tourment,un meurtrier qui cache bien son jeu et une multitude de questions que soulève le film et qu'il faut traverser pour mieux le saisir. Une des meilleurs productions des frères Coen.
Epoustouflant!! c'est tout ce qu'on peut dire après avoir vu ce film, il n'y a pas d'autres mots pour le caractériser. Un film majeur de la carrière des frères Coen, pourtant jalonnée de chef d'oeuvres, non seulement à cause de leur triomphe amplement mérité à Cannes en 1991(palme d'or, prix de la mise en scène, prix d'interprétation masculine pour l'acteur principal John Turturro) mais aussi parce qu'il s'agit d'une oeuvre absolument parfaite. Je défie quiconque de trouver le moindre défaut à ce film:que ce soit au niveau du scénario qui a l'avantage d'avoir une fin très ouverte, qu'au niveau des acteurs(un John Turturro ahurissant et un John Goodman plus flippant que jamais), ou encore de la mise en scène impeccable(des décors somptueux et fascinants tels l'hôtel désert symbolisé par un couloir d'une longueur infinie, la chambre ou encore la plage à une moindre mesure; ainsi qu'une musique poignante collant à merveille avec le reste). Bref tout ça a un nom: du cinéma! "Barton Fink" brosse le portrait d'un Hollwood des années 1940 à travers les débuts d'un jeune auteur se torturant l'esprit car confronté à l'angoisse de la page blanche, et ce avec une ironie terrifiante. Le 2ème meilleur film des frangins selon moi("The Barber" est légèrement supérieur). Inoubliable.
Barton Fink, jeune auteur engagé, connaît la notoriété grâce à une pièce ayant pour univers la classe prolétarienne. Il est alors recruté par Hollywood afin d'écrire des scénarii sur le monde du catch. Il se retrouve vite confronté, à l'angoisse de la page blanche, à la réalité de Hollywood et s'inquiète de son mystérieux voisin, Charlie Meadows... " Barton Fink " est le quatrième long métrage des frères Coen ; cette œuvre possède en acte toute les qualités auxquelles aspire le cinéma épuré, atypique et très caractéristique des deux cinéastes. Les frères réalisateur nous plonge dans le douloureux processus de la création artistique, avec pour toile de fond, le Hollywood des années 40. Au delà d'une superbe reconstitution de l'époque, Barton Fink est un film très conceptuel, le contexte, le sens du détail absolu dans la mise en scène, le jeu des comédiens et l'ambiance font de ce film éponyme, un hypnotique moment de cinéma. Ce film culte permit à John Turturro de recevoir le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes en 1991, pour sa belle performance ; la réalisation des frères Coen, résulte ici d'un travail studieux et très inspiré, ils n'auront pas démérité le prix de la meilleure mise en scène. Une fable ironique et inquiétante sur la création, palmée à Cannes en 1991.
Primé trois fois au Festival de Cannes 1991 (Palme d'Or, prix de la Mise en Scène, Prix d'Interprétation Masculine), "Barton Fink" est un des films les plus étranges de la filmographie des frères Coen. S'inspirant du blocage qu'ils ont rencontré lors de l'écriture de "Miller's Crossing", ils nous livrent ici une réflexion sur les affres de la création au cœur de l'Hollywood des années 40 où les studios étaient tout-puissants et où la créativité des auteurs étaient brimés par leurs contrats, menant certains à l'alcoolisme. L'époque n'est pas choisie au hasard et certains personnages sont fortement inspirés par des figures emblématiques du cinéma de ces années-là. Mais au-delà de brimer Hollywood ("jette une pierre ici, elle tombera forcément sur un scénariste" dira un producteur dans le film), le film va plus loin et nous montre un personnage en proie au doute, incapable d'écrire un film de série B sur le monde du catch, tellement coincé par ses idées sur la dramaturgie qu'il oublie d'écouter les autres. C'est dans cette atmosphère étrange et moite (surtout lors des scènes dans l'hôtel) qu'évolue le film qui finit par nous dérouter complètement pour mieux nous intriguer et nous pousser à la réflexion. En effet, "Barton Fink" est un film à plusieurs niveaux de lecture comme en témoigne certains objets (le cadre dans la chambre, le paquet de Charlie) ou le personnage de John Goodman, tour à tour amical, jovial, inquiétant et surtout intriguant. Et au cœur de cet univers, le personnage de Barton Fink se débat du mieux qu'il peut pour s'en sortir, coincé entre son blocage d'écriture et des personnes qui ne font rien pour l'aider (l'écrivain alcoolique inspiré de Faulkner, le producteur qui réclame la touche "Fink" sans pour autant laisser parler son interlocuteur). John Turturro, dans le rôle complexe et torturé de Fink, offre d'ailleurs là une de ses meilleures prestations.
Un film qui aborde des sujets intéressants (la difficulté de création au sein du système hollywoodien, la culture de masse, le lien de l'artiste au peuple), les frères Coen ont du talent et des idées mais se regardent trop filmer et font un peu trop les malins, le film est très artificiel et manque véritablement de force et d'intensité.
Certes, on est très loin de ce que les géniaux frangins nous ont offert avec "No Couyntry For Old Men", mais force est de constater qu'il nous livre là un petit bijou anti-sexe dénonçant la dureté d'un Hollywood impitoyable, avec en prime un John Turturro magnifique et un John Goodman méconnaissable.
Etrange Palme d'Or à Cannes, ce Barton Fink vaut surtout par ce qu'il surprend, plutôt que ce qu'il ne donne. Inclassable et baroque, à l'image de son acteur principal Turturro et du colosse Goodman, tous deux habitués des frères Coen, tout le film joue sur l'ambiance, l'étrange, et le grotesque, nous plongeant dans l'absurde chaque fois que l'on voit une chance de s'en sortir. Au point qu'il est difficile de se raccrocher à quelque chose et que l'on peut sortir du film un peu décontenancé. Finalement, sous ses dehors de critique du milieu hollywoodien, et sous sa forme de polar désabusé, Barton Fink est surtout le film le plus abstrait des deux frères, une plongée dans l'âme nauséeuse et expérimentale qui ne cherche pas tant l'originalité ou la grandeur que simplement à débusquer ses recoins les plus sombres ou les plus ridicules. En définitive, un des thèmes qui relie le mieux ce film au reste de leur oeuvre, c'est sa constante recherche de l'anti-héros.
le 1er chef d'oeuvre des frères Coen qui allaient en livrer tant d'autres par la suite. Palme d'Or amplement mérité, univers baroque incroyable, mise au scène inventive, interprétation excellente, un film étonnant à la fois drôle et flippant.
C'est à mon avis, loin d'être le meilleurs film que les frères Coen est réalisés ensemble. Mais que c'est bon. je ne me suis pas ennuyé une seule minute durant ces une heures cinquante de film. Un film à la hauteur de la réputation des deux frères. On sens le gros travail qui a était effectué, notamment au niveau des personnages. Une intrigue parfaite, j'ai une préférence pour la fin, tout simplement épatante et inattendu. Vraiment j'ai était bluffé, je ne m'attendais pas à ça. L'ambiance qui règne dans cette hôtel... J'adore, c'est vraiment génial. Je me demande si Walt Disney ne s'en est pas inspiré pour sa nouvelle attraction. C'est d'ailleurs, c'est un peu se qui m'a fait regardé ce film en entier, sinon j'aurais complètement décroché. Cette air lugubre et inquiétant avec ses longs couloirs sombre et sans fin. Les deux réalisateurs, dénonce bien également la vie difficile qui doivent mener les scénariste à hollywood. Sans sèsse sans présion. Je félicite aussi le jeux d'acteur très brillant. Par contre je n'ai pas compris le coté raciste qui se glisse dans le film. Il doit y avoir un rapport, mais j'ai pas trouvé..
Par les frères Coen, un film qui nous emmène en 1941 à Hollywood sur les traces d'un scénariste de Broadway tentant l'aventure californienne. L'histoire est plaisante à suivre tout se passe bien jusqu'aux dix dernières minutes. Le rocher et la photo sur la plage m'avaient mis la puce à l'oreille : il va y avoir une ou deux scènes subliminales à la Lynch que je ne vais pas comprendre. Gagné. En ajoutant l'autre dans le couloir, ça commence à faire beaucoup. Tant pis. Mais en prenant un peu recul, on repense au jeu génial des deux locataires de l'hôtel et surtout à la mise en scène : le film remonte dans notre estime. Et puis il y a toujours cet état d'apesanteur mousseuse (si, si) qu'on ressent en sortant d'un film des frères Coen. Priceless.
J'aurais pu écrire une critique dithyrambique sur le film, qualifié la réalisation de sublime, Turturro de génie, mais ce ne serait que répéter ce que bon nombre d'internautes ont déjà dit avant moi. Le seul compliment que je pourrais faire sur ce film: "Oh, non pas la fin. Pas déjà." Ce film est extraordinaire.