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    Docteur Folamour
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    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    62 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2024
    Encore un chef d'œuvre signé Kubrick. Bourré d'humour noir et brillamment interprété par Peter Sellers, s'il me reste et vous aussi chers lecteurs, un peu de bon sens, ce film est la parfaite illustration, qu'on est bien dans la merde....
    Luluu2212
    Luluu2212

    16 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Un film extrêmement culte, une critique de la guerre froide sous l'humour. Une guerre nucléaire inévitable, due à un homme complètement fou. Un jeu burlesque entre humour et dénonciation. Et la force de chacun des acteurs rend l'œuvre totalement géniale ! De plus les trois rôles interprétés par Peter Sellers montrent efficacement son talent. Un film à voir absolument dans sa vie.
    HyperMOI
    HyperMOI

    17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Drôle et glaçant à la fois, l'un des meilleurs films qu'il m'a été donné de voir. Scénario impeccable, rythme maîtrisé, jeu d'acteur parfait...
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    7 abonnés 558 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Revoir cette comédie noire est toujours particulier. L'ensemble des personnages sont fous (Sterling Hayden, Peter Sellers en Docteur Strangelove) ou débiles (George C. Scott, Keenan Wynn, Slim Pickens), sauf peut être le Group Captain Mandrake et le président des USA, tous deux interprétés par Peter Sellers.
    Mais Stanley Kubrick traite tout cela avec un sérieux extrême, avec une multitude de détails et de précisions. Ce qui rend le film passionnant et bien sûr ironique. La farce fonctionne parfaitement.
    Par moment ce n'est pas très fin: l'interprétation de George C. Scott est surlignée par le montage à la limite de l'exagération (il y a quelques plans de trop).
    Les éléments techniques prédominent et empêchent de rentrer dans le film, ou plutôt nous en font sortir: par exemple le style reportage avec la caméra en mode reportage pendant l'attaque de la base par les troupes américaines: la bascule dans un style reportage en extérieur alors que le reste est en studio dans des bureaux jure un peu et sort le spectateur du film.
    Mais l'ensemble reste jubilatoire.
    Bernard D.
    Bernard D.

    115 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2022
    J’ai revu sur grand écran avec plaisir – premier terme d’un oxymore terrifiant vu la situation en Ukraine - « Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe » de Stanley Kubrick, film sorti en 1964 donc 2 ans après « Lolita ».
    Le sujet est – je pense – connu de tous et cette fois-ci j’aimerais souligner l’importance du chiffre 3 dans ce film : 3 lieux avec la base aérienne de Burpelson commandée par le Général Jack D. Ripper (Sterling Hayden) qui a fait couper tous les liens de sa base avec le monde extérieur et qui atteint d’une crise de paranoïa (« mes fluides vitaux » sont altérés par « la fluorisation de l’eau par les Russkoffs ») a lancé tous les bombardiers B52 armés de missiles nucléaires sur les cibles soviétiques ; le bombardier B52 du commandant texan T.J. King Kong (Slim Pickens) coupé du monde par les systèmes de codage des messages et endommagé par l’explosion d’un missile russe à quelques kilomètres de l’avion et – troisième lieu - le PC du Pentagone avec le Général Buck Turgidson (George C. Scott), le Président des États-Unis et l’Ambassadeur de l‘URSS appelé pour prouver la bonne foi des américains. Mais il n’y a que 30 minutes pour éviter le pire et comme dit, les 3 lieux ne sont pas en contact direct entre eux : à la base de Burpelson il n’y a qu’un seul téléphone public et le colonel Lionel Mandrake de la RAF devra appeler en PCV le Président des États-Unis car un des marines venus libérer la base a des scrupules à tirer sur un distributeur de Coca-Cola, ne voulant pas avoir de problème avec cette firme, et inversement le Président des États-Unis ne pourra joindre son homologue russe que via un numéro privé donné par l’Ambassadeur. Sur le chiffre le 3, rappelons bien sûr que Peter Sellers incarne 3 rôles : le colonel Mandrake, Merkin Muffley le Président des États-Unis et le Docteur Strangelove ou Folamour pour la version française. Je m’arrêterai là pour la symbolique du chiffre 3 et pour dire que ce film est truffé également d’allusions sexuelles (y compris dans les noms) et de très rares moments d’humour (la pancarte « La Paix est notre profession » à l’entrée de la base, le distributeur de Coca-Cola, le minuscule dictionnaire américain/russe dans la boîte de secours des aviateurs, les 3 préservatifs dans cette même boîte, la mention « A manier avec précaution » sur les bombes nucléaires …).
    In extremis le colonel Mandrake devinera le code (en 3 lettres) pour annuler l’attaque et rappeler les bombardiers… sauf l’avion du commandant King Kong qui malgré ses 3 réacteurs touchés et la trappe de la soute qui ne veut pas s’ouvrir arrivera à libérer la bombe en la chevauchant Stetson sur la tête, en bon texan, et avec son cri de guerre Yahoo.
    Mais l’ambassadeur russe a révélé que son pays avait mis au point un système automatique d’auto-défense en cas d’attaque nucléaire, la Machine du Jugement Dernier ou Machine de l'Apocalypse… Le Docteur Folamour – un ancien savant nazi – proposera alors au président des Etats-Unis de sélectionner par ordinateur de bons américains (avec même un ratio d’un homme pour 10 femmes « sélectionnées pour leurs qualités hautement stimulantes ») pour qu’ils soient mis à l’abri dans d’anciennes mines pendant 100 ans pour régénérer la race ! A la fin de son exposé, le Docteur Folamour paraplégique se lèvera et s’écrira « Mein Führer mais je marche » en faisant le salut nazi… mais c’est trop tard car l’arme de l’apocalypse nucléaire est en route avec de multiples champignons nucléaires explosant partout sous la chanson emblématique de la Seconde Guerre mondiale We'll Meet Again.
    Un film engagé qui fut assez mal accueilli aux USA puisque sorti en 1964 donc en pleine guerre froide, la crise des missiles de Cuba datant d’octobre 1962.
    Laurent M.
    Laurent M.

    2 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2022
    Que dire de ce chef d'œuvre absolu teinté d'un cynisme redoutable (Vous ne pouvez pas vous battre ici, c'est la salle de Guerre !!!) ! Il fallait au moins un réal comme Kubrick pour faire rire sur un sujet aussi grave.....
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    164 abonnés 2 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2021
    Docteur Folamour (ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe selon le titre original), célèbre comédie satirique culte réalisée par Stanley Kubrick en 1934. Le seule comédie de Kubrick, inspirée par le roman anticipation "120 minutes pour sauver le monde", écrit par Peter George et publié en 1958. Une production anglo-américaine.
    Une comédie noire sur la guerre froide et la difficulté d'enrayer la machine infernale nucléaire lorsque des fous et des incapables sont aux manettes. Avec Peter Sellers dans 3 rôles différents.
    Une grande qualité de réalisation, un grand sens du cadrage, excellente B.O.
    Un grand classique du cinéma.
    Hugo C.
    Hugo C.

    7 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    Un film exceptionnel de Stanley Kubrick qui aborde les relations États-Unis - Russie pendant la guerre froide avec un humour loufoque et décalé rendant ce film un véritable chef d'œuvre.

    En effet dans Docteur Folamour, Kubrick se moque des hauts supérieurs de guerre et dirigeants qui n'hésitent pas à faire tuer "20 millions de personnes au lieu de 100 millions". Ces dirigeants qui sont caricaturés mais vrai --mâchent des chewing gum en conférence, se battent...-- à merveille. Pendant que les équipages se battent sous leurs ordres, eux font erreurs sur erreurs, ne pouvant plus les arrêter à temps. Par exemple la bombe russe qui ne peut pas être désactivée et les avions américain qui ne peuvent pas être rapellés. Le docteur Folamour lui, personnage excentrique et ancien nazi bloque ses tocs face à l'armée américaine. Véritable définition de l'absurdité humaine.
    Stanley Kubrick termine son film avec "We'll meet again" sur des explosions nucléaires pour clore l'image de l'humanité si inhumaine et absurde qui forme notre monde.

    Chef d'œuvre.
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2020
    Je crois que là on atteint le summum de la comédie qui dénonce un des plus gros travers américain : la haine du communisme. Tout est parfait ici, des acteurs au scénario à la construction tellement bien ciselé qu'on y croit de bout en bout. Ce film devrait être obligatoirement vu par tous les anti-communistes primaires.
    A voir absolument par tous. Sans exception.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2020
    Un chef d'œuvre de satire. Il n'y a que Stanley Kubrick pour pouvoir faire d'un sujet aussi sensible une comédie. Sans oublier la performance hors du commun de la part de tous les acteurs et notamment de Peter Sellers qui incarne non pas un rôle, mais trois rôle.
    Redzing
    Redzing

    1 161 abonnés 4 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2019
    En pleine guerre froide, un officier américain paranoïaque perd les pédales, et parvient à lancer à l'attaque contre l'URSS une escouade de bombardiers armés de bombes nucléaires ! Le gouvernement va-t-il profiter de l'occasion pour lancer une guerre nucléaire totale, ou parlementer avec les Russes ? Reprenant exactement le même pitch que le thriller "Fail Safe" sorti la même année, "Dr Strangelove" est quant à lui une satyre cynique et antimilitariste, assez osée pour l'époque (produit peu après la crise de Cuba). Dénonçant la course à l'armement, la paranoïa militaire, la politique de destruction mutuelle assurée, et la personnalité des généraux, "Dr Strangelove" fait autant froid dans le dos que sourire. Peter Sellers y est désopilant et énergique à souhait dans un triple rôle : le président apaisant mais gêné, un officier britannique flegmatique, et un savant fou allemand qui s'extasie devant ce risque de guerre totale nucléaire. Les autres ne sont pas en reste, avec notamment George C. Scott, très amusant en général coureur de jupon et fier de son armée en toutes circonstances. En outre, on relève de jolis décors signés Ken Adam, un montage réussi, et des plans particulièrement inspirés de Kubrick (dont le fameux spoiler: bombardement final
    ), qui s'accordent à merveille avec l'humour très noir de l'ensemble.
    Fabien S.
    Fabien S.

    568 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2019
    Un chef d'oeuvre. Une bonne satire sur la guerre froide. Peter Sellers incarne trois personnages délirants. Docteur Folamour est un personnage qui dénonce la bêtise humaine , la folie des grandeurs des généraux a vouloir diriger le monde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Peut on rire de la fin prochaine du monde ?
    À une époque ou les gouvernements occidentaux ( pas tous, mais le nôtre en l'occurrence ) arme les pires assassins du monde en toute connaissance de cause, ou on confie des documents officiels étatiques à une racaille de banlieue, ou on permet à un pseudo comique pro djihadistes d'obtenir un poste de conseiller au gouvernement et ou on tolère depuis 40 ans la présence de criminels de tout bords au sommet de l'État : peut on rire d'une telle situation ?
    Si on en croit Stanley Kubrick, c'est possible. Mais tout en révélant la vérité au grand jour. Sinon cela ne sert à rien.
    En 1964, ce petit monde présenté plus haut détenait les armes nucléaires. Et on pouvait craindre une bavure a tout moment. Comme on craint aujourd'hui un énième attentat sorti de nulle part ou un "déséquilibré" au volant d'un camion.
    C'est parce que son anticonformisme est intemporel et son humour dévastateur que Docteur Folamour est un des plus grands films de tout les temps. Il dénonce plus que jamais la gouvernance du monde par une smala de guignols et de fous furieux qui font joujou avec les forces les plus dévastatrices qui existent. Et si en 2019, la bombe H n'alimente plus les cauchemars, d'autres périls lui ont emboîté le pas. Et nos piètres leaders n'en on cure. Toujours aussi crétins, incapables ou perfides selon les individus.
    Dès 1964, Stanley Kubrick annonçait la future guerre eschatologique menée par les Élites contre les peuples du monde et au moyen de fléaux placés entre des mains psychopathes. Énième preuve du génie visionnaire du monsieur.
    Et quand bien même le film ne serai pas aussi subversif dans son fond. La forme est exceptionnelle. La palme revenant sans hésitation à Peter Sellers, incroyable dans chacune des trois performances qu'il réalise au cours du film ( du frêle mais courageux officier Mandrake, au président des USA jusqu'à l'abominable Docteur Folamour dont le bras drois possédé et le "Mein Furher, je marche" restent dans toutes les mémoires ). Également mythique, le grand Georges C Scott, futur Général Patton devant la caméra de Franklin J Schaffner, ici dans un rôle a l'exact opposé du militaire distingué et qui joue la carte du "va t'en guerre" à plein tube et avec un brio monstre.
    Et puis, qui a pu gommer de son esprit le rodéo à dos de Little Boy ?
    Un classique absolu du septième art ainsi qu'un pamphlet historique ô combien en avance sur son temps.
    Cynévore
    Cynévore

    62 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Docteur Folamour, c'est l'aboutissement du destin tragique de l'homme par la naissance de la bombe nucléaire comme symbole d'autodestruction. C'est la tentative de disséquer les instincts meurtriers de l'être humain, à travers l'exemple de la Guerre Froide et des politiciens qui la mènent. C'est un film qui questionne, qui dérange et qui ne craint pas de ridiculiser russes et américains pour se montrer distrayant. L'humour est décapant, les acteurs sont au sommet de leur forme (mention spéciale à Peter Sellers) et Kubrick livre une mise en scène d'une grande maturité. Un incontournable du cinéma des années 60, et un pilier dans le genre de la comédie burlesque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mai 2018
    Le chef-d’œuvre en vue pour son humour irrésistible, une mise en scène burlesque où l’on s’attache à ses personnages loufoques, de la bonne rigolade.
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