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BillBoo
14 abonnés
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2,5
Publiée le 31 août 2024
On reste toujours un peu dubitatif devant le récit d'une frange de l'histoire politique d'un pays narrée par un autre, de surcroît lorsqu'il s'agit du point de vue des occidentaux compatissant à un conflit africain. La frontière entre la leçon de morale insidieuse, l'amusement détaché et le remodèlement avantageux peut vite être franchie.
Le Dernier roi d'Écosse se garde de s'y embourber, quoique la portée politique de son histoire soit amoindrie par la partie fictionnelle. Qu'il s'agisse de ses aspirations amoureuses ou de son mode de vie en Ouganda, le personnage de Nicholas intéresse peu. C'est davantage la relation qu'il noue avec Kay ou, plus magnétique encore, avec Idi Amin Dada que l'on a envie de voir.
Le général mégalomane souffle le chaud et le froid. On remerciera Whitaker d'insuffler aussi vite la sympathie que la crainte, en l'espace d'un changement de regard. Sa présence écrase Nicholas autant que sa politique écrase les Ougandais. Derrière ses indénombrables décorations, ses titres honorifiques imaginaires, son statut de général et son appartenance démagogue à un parti pro-indépendance, s'opère une politique ultra-autoritaire, dans laquelle ses partisans militaires commettent des atrocités.
On regrette que cette fresque politique ne soit pas plus développée. On voit de quelle manière Idi Amin Dada s'attire les faveurs des médias, exerce son autorité, change d'attitude lorsque la situation lui échappe ; mais on aperçoit assez peu la portée économique ou internationale de sa prise de pouvoir.
Quel démonstration ! quelle force de reconstruction du personnage ! Forest Whitaker s'est réincarné en Amin Dada ; complexe, déchirant et machiavélique, Amin était un monstre dictateur, que Forest a su jouer à la perfection.
LE DERNIER ROI D'ECOSSE (2007). Par sa présence amicale, le nouveau leader de l'Ouganda Idi Amin Dada, se révèlera très proche de son peuple. C'est à travers le regard de son médecin personnel, Nicolas Garrigan, que nous découvrirons son vrai visage, celui d'un mégalomane meurtrier. Une fiction (le médecin) mêlée à la réalité pour établir le portrait de ce dictateur sanguinaire des années 70. L'acteur Forest Whitaker dans l'uniforme d'Idi Amin Dada, totalement possédé par son personnage arrivera à nous déstabiliser par la violence soudaine de cet homme si avenant. L'acteur James McAvoy, Nicolas Garrigan un jeune médecin aventureux, une joie de vivre peu à peu écrasée par cet étau qui se refermera sur lui. Deux interprétations irréprochables afin de nous montrer l'atmosphère angoissante qui régnait à cette époque dans les coulisses d'une politique Ougandaise assassine. Un film surprenant.
C'est un bon film historique sur l'Ouganda, qui relate des faits qui se sont passés dans les années 70 lorsque Amin était au pouvoir. On suit l'ascension fulgurante d'un jeune médecin écossais qui a fui son pays pour un peu d'exotisme et d'aventures et qui se trouve plonger dans un monde politico-armé qui finit par le dépasser. Le film vaut surtout, à mon avis, par l'interprétation de Whitaker qui semble être en transe ou presque. Impressionnant.
Le deuxième long-métrage du réalisateur britannique Kevin Macdonald constitue une œuvre complexe tant elle mélange fiction et fait historique. A travers un personnage n’ayant jamais existé (le jeune médecin), le récit retrace le règne du dictateur ougandais Idi Amin Dada au cours des années 1970 et dépeint sa personnalité charismatique. La fascination et la crainte qu’un tel homme dégage sont habilement montrées grâce à une mise en scène en forme de faux documentaire. L’énorme prestation de Forest Whitaker (Oscar du meilleur acteur en 2007) permet de créer un climat anxiogène dont on connait l’horreur des actes mais auxquels on ne veut pas croire. Bref, un mélange de styles permettant de créer un thriller psychologique intense.
Les années passent et mon point de vue sur ce "Dernier roi d'Écosse" n'évolue pas d'un pouce : beaucoup de bruit, de nominations et de récompenses pour peu de choses. Si le film n'est pas insupportable à regarder, il n'en demeure pas moins très incomplet. Pour ce qui est des faits réels, pas une seule fois on ne nous parle du rôle des Britanniques dans l'instauration et le maintien de la dictature d'Amin Dada. Pas une seule fois on ne nous parle du soutien soviétique mis en place à partir de 1972 et pas une seule fois on ne nous parle du désastre économique provoqué par le régime ougandais. Tous les sujets qui fâchent et qui restent à éclaircir sont ici totalement laissés de côté. Pour ce qui relève du fictif, ce n'est pas mieux. Et pour cause, ce jeune médecin écossais n'a absolument rien d'intéressant. A tel point que l'on arrive même pas être convaincu par la grandeur d'âme dont on le dit animé. Ici, seulement deux choses réussissent à convaincre : la personnalité même du dictateur, on l'on découvre une facette bonhomme doublée (mais ça, on le savait) d'une cruauté rarement vue depuis la fin du régime en 1979. Et puis il y a Forest Whitaker, totalement immergé dans son rôle et campant un Amin Dada presque plus vrai que nature.
Le film Le Dernier Roi d'Écosse est une adaptation du roman éponyme de Giles Foden, qui raconte l'histoire fictive d'un médecin écossais qui devient le confident du dictateur ougandais Idi Amin Dada. Le film est réalisé par Kevin Macdonald, un documentariste qui a su donner au film un aspect réaliste et captivant. Le film bénéficie d'un scénario solide, qui mêle habilement la fiction et la réalité historique, et qui montre la complexité et la folie du personnage d'Amin Dada, ainsi que l'ambiguïté morale du médecin qui se retrouve complice de ses crimes. Le film est porté par des acteurs remarquables, notamment Forest Whitaker, qui incarne avec brio le charisme, l'humour et la brutalité du dictateur. Il a d'ailleurs reçu l'Oscar du meilleur acteur pour ce rôle. James McAvoy, qui joue le médecin naïf et fasciné par Amin Dada, est également excellent. Le film est une réussite sur tous les plans : il est à la fois un thriller haletant, un drame historique et une réflexion sur le pouvoir et la responsabilité. Le film mérite une note de 5/5 pour sa qualité artistique et son intérêt historique.
L Afrique et son dictateur un Forest Witetaker tout à fait dans son rôle... scénario de fin de règne on appréciera la dimension intrigue bien gérée de ce film
Film passionnant avec des scènes parfois dures. Forest Whitaker, en Idi Amin Dada, est époustouflant ! Pour qui a vécu en Afrique noire, ce qui est mon cas, le film rend parfaitement l'ambiance et le caractère des Noirs pouvant passer d'un extrême à l'autre. La psychologie de Dada est bien rendue et le film est très fidèle à l'Histoire, ce qui est rare pour un film historique. Bravo, à voir et à revoir !
« Le dernier Roi d’Ecosse » est film sur le cauchemar du peuple ougandais, leurré par un fou égocentrique, à la fois monstrueux, fragile, fantasque et manipulateur. Forest Whitaker, assez proche physiquement d'Idi Amin Dada, l’interprète avec une puissance émotionnel qui tend vers l’incarnation. Il habite son personnage avec une intensité constante, performance mémorable et jubilatoire. James McAvoy est également talentueux et nous transporte dans cette relation avec ce président qui sait appuyer là où il faut pour utiliser la vanité de son protégé. Le scénario adapté de l'œuvre éponyme de Giles Foden conduit à un film passionnant sur la folie humaine et l’ivresse du pouvoir. Les paysages sont splendides, les images colorées, sur fond de colonialisme à peine déguisé. Le film pose également le sujet et la question de la place des rituels, coutumes, pratiques ancestrales des tribus et clans africains, se heurtant avec notre vision de la modernité, du progrès, de la démocratie. Le film prend le parti de les mettre en images et en chants incantatoires pour mieux les transcender. On ressort de ce voyage dérouté mais heureux d’avoir découvert cette pépite cinématographique.
Une histoire vraie sur le dictateur amine dada , et sont règne tyrannique. Un film passionnant, qui nous prend etn'ous tiens en haleine du début à la fin du film sans jamais nous ennuyer. Que dire des prestations du casting notamment Forest Whitaker qui est d'une incroble justesse dans se rôle, qui lui va très bien il est très convaincant qu'on s'y perdrait a savoir si c'est lui ou l'ancien président lui même . James Mcavoy qui avant les Xmen ce faisait ici remarquer et connaître déjà du grand public avant d'exploser cinématographiquement quelque année plus tard avec le rôle de Charles Xavier .
Poignant , intense , et même violent surtout certaine scène à la fin du film montre la poigne de fer qu'avais l'ex président Amine Dada .
Un très bon film qui met en lumière le règne du président Amin Dada (Forrest Whitaker) en Ouganda dans les années 70. On suit le destin du medecin personnel (Mc Avoy) du dictateur qui découvre peu à peu les horreurs du régime. James Mc Avoy et Forrest Whitaker sont tous deux impressionnants dans leur rôles respectifs. Le film est prenant et maintient le suspense jusqu'à son terme.
Tout a été dit sur ce film qui retrace la vie d’un des pires dictateurs idi Amin Dada. Comment le charisme, despotisme d’un homme néfaste peut entraîner des jeunes, intelligents et les aveugler à ce point. Cela fait froid dans le dos. Forest Whitaker est comme d’habitude parfait.
Dur ce film sur cet homme tyrannique ! Excellents acteurs, histoire vraie. On est bien dans l'aliénation, le stress et les craintes du médecin ! Et cette Afrique qui n'accède toujours pas à la démocratie, ces comportements brutaux dans ces paysages chauds. 4,2/5
Film vraiment réussi avec un forestier witaker impressionnant.. quel acteur ! Un dictateur paranoïaque, violent ayant perdu le sens des réalités.. Un médecin dépassé par les événements spoiler: juste la scène de la femme découpée est pour moi choquante et pas utile dans le film , je trouve dommage de tjrs devoir aller dans le choquant