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Biertan64
49 abonnés
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3,0
Publiée le 4 janvier 2018
A voir pour la prestation de Forest Whitaker en Amin Dada (Oscar 2007). L'introduction d'un personnage fictif, en la personne du jeune médecin écossais, permet de visualiser le contraste entre les deux facettes d'Amin Dada: chef d'état charismatique au début (selon la vision de Nicholas) qui se révèlera peu à peu le dictateur sanguinaire et fou qu'il fut réellement.
Soyons clair, il ne s'agit pas d'un biopic mais d'un film de fiction prenant en toile de fond des personnages réels (Idi Amin Dada) et incorporant des événements réels (Entebbe). La démonstration est double, montrer un personnage égocentriste et sanguinaire sans tomber dans la caricature, et ici la démonstration de Forest Whitaker est magistrale, l'autre plus forte, est de montrer jusqu'où peuvent aller la compromission et l'aveuglement face à l'abomination, et là aussi c'est très bon grâce à l'interprétation de James McAvoy. Pourquoi alors la fin du filmspoiler: sombre-t-elle dans les pires ficelles hollywoodienne avec ce sauvetage qui ne tient pas debout, tout cela pour assurer un improbable happy-end . Quel dommage !
Une plongée effroyable en Ouganda sous le règne impitoyable d'Amin Dada, à travers les yeux d'un médecin étranger idéaliste (personnage fictif). Un film choc qui ne peut laisser indifférent et un oscar amplement mérité pour Forrest Whitaker.
Dans les 70's, un jeune médecin écossais idéaliste arrive en Ouganda pour tenter d'aider les gens du pays. Suite à un concours de circonstances, il deviendra le médecin personnel d'Idi Amin Dada, et son proche conseiller. Il se rendra alors compte que celui qu'il prenait pour un leader charismatique et populaire, est en réalité un dictateur instable, violent, et cruel. "The Last King of Scottland" utilise un point de vue intéressant pour dénoncer les années de règne d'Idi Amin Dada : il se centre sur un personnage fictif, et sur sa vision du dictateur, les exactions de celui-ci passant au second plan mais n'étant pas moins pointées du doigt. Ceci permet au scénario plusieurs libertés, notamment le fait de s'écarter des trames habituelles de biopic. James McAvoy est convaincant dans la peau du médecin qui se réveille peu à peu, mais c'est Forest Whitaker qui se taille la part du lion dans l'un de ses meilleurs rôles, en incarnant ce tyran susceptible et carnassier. Malgré des effets de caméra au poings un peu trop appuyés par moment, la mise en scène est plutôt poignante, avec une jolie photographie et une reconstitution détaillée de l'Ouganda de l'époque. Un drame solide.
Le sujet de ce drame historique était séduisant mais le film manque de profondeur pour réellement séduire. Le métrage fonctionne bien quand il s'agit de monter la fascination qu'engendre le pouvoir sur les masses. Le film montre bien à quel point le pouvoir est une illusion séduisante et l'attrait que ce pouvoir représente. Le casting est judicieux avec un duo de très bon acteurs qui campent malheureusement des personnages mal écrits. Forrest Whitaker cherche à incarner son personnage mais même si il est très talentueux, sa performance est caricatural. Le personnage du médecin est lui assez flou, on ne comprend pas ses motivations et on est incapable de ressentir de l'empathie pour aucun des personnages. De plus le contexte historique est lui aussi trop flou et on perçoit mal les enjeux. Le métrage est aussi très classique dans sa construction et dans sa mise en scène ce qui crée un effet de lassitude. Au final le film n'est pas véritablement mauvais mais comporte trop de défauts pour être une vraie réussite et se révèle être une déception.
Quelques petites facilités adoptées. Pour le reste, une interprétation intense et habitée de Forest Whitaker qui contribue grandement à faire basculer ce récit initiatique à cadre historique en thriller à dimension politique. La réalisation nerveuse contribue à nous faire osciller entre la vision de Nicholas et l'horrible réalité tout en soulignant les rouages du pouvoir et les excès dictatoriaux. Marquant.
J'avais découvert ce film partiellement il y a quelques années mais une scène m'avait tellement choquée que je n'ai jamais trouvé le courage de regarder l'ensemble en reprenant dès le début. C'est chose faite, donc Le dernier roi d’Écosse est à classer dans cette courte liste de biopic abouti. Concernant l’intégrité de la démarche, on peut se poser la question, toujours est-il que ça n'impacte que très peu la réussite du film. Qui est d'ailleurs en grande partie grâce au talent de Whitaker, qui parvient à retranscrire avec un charisme incroyable toute l'ambivalence de l'ancien dictateur de l'Ouganda. A lui seul, il correspond à la bonne raison de voir ce film. Je suis aussi très fan de James McAvoy (la révélation à l'époque), qui interprète un médecin fictif auquel il est facile de s'identifier. En ce qui concerne la fameuse scène, outch, elle est toujours là et assez traumatisante sérieux... Même s'il y a une grosse partie inventée pour les besoins du film, on reste convaincu dans la globalité tellement la sensation d'être pris au piège est omniprésente. Le dernier roi d’Écosse, un portrait déroutant.
Bien que « le Dernier Roi d’Ecosse » soit une fiction, bon nombre d’événements présent dans le film se sont réellement produits en Ouganda sous le régime d’Idi Amin Dada, le rendant d’autant plus terrifiant. La première et principale louange de cette adaptation revient au charismatique Forest Whitaker dont la sidérante interprétation du dictateur africain en fait le sommet de sa filmographie. James McAvoy pour sa méritante performance et Kevin MacDonald pour sa franche et solide mise en scène sont également les bénéficiaires d'autres éloges. Une remarquable réussite.
Le réalisateur britannique Kevin Macdonald nous fait un portrait à nature humaine du président de l'Ouganda autoproclamé Roi d'Écosse. Avec des scènes très fortes, Il nous plonge dans les arcanes du pouvoir, nous dresse un portrait sans concession du dictateur mégalomane. Le scénario de ce drame, mêlant fiction et faits historiques, nous délivre des séquences parfois violentes, parfois comiques. Il nous dépeint parfaitement ce chef d'État arbitraire : le paradoxe entre son charisme et sa peur récurrente, son autorité, sa phobie de la sécurité. Le jeu d'acteurs des premiers rôles est de tout premier ordre : James McAvoy se révèle excellent dans le rôle du docteur Nicholas Garrigan ; quant à Forest Whitaker il réalise encore une fois une interprétation magistrale.
ce film inspiré d'un personnage reel (un certain bob astles a cotoyé amin dada) est comme un coup de poing. c'est un film dont quelques images sont assez dur mais c'est aussi un temoignage sur ce que l'ouganda a dut subir. forest whitaker est impressionnant de réalisme dans le role du dictateur fou amin dada et toutes les horreurs commises a cette époque font froid dans le dos. le film vaut vraiment le coup d'etre vu
Un film d'une force dérangeante. Oui car ce film m'a incommodé. Tiré d'un roman éponyme et évidemment inspiré du règne du dictateur sanglant Amin Dada, on ne peut bien sur ignorer que certaines scènes seront dures ou brutales. C'est là, à mon sens, toute la complexité d'un film qui traite d'un assassin responsable de génocide. Doit-on montrer l'horreur ou juste la suggérer? Je suis contrariée. D'un coté, ne faire que suggérer pourrait être perçu comme une volonté d'atténuer la réalité des faits historiques. Les rendre moins véridiques. Choisir donc une réalisation avec des images choc permet de heurter davantage les consciences afin qu'on ne puisse plus jamais nier l'évidence. On se le prend ici en pleine face comme le personnage du jeune médecin. On se dit : " Ceci est horrible, les pauvres gens qui ont vécu sous ce régime! C'est arrivé! Plus jamais! Oh mince, mais ça arrive encore. Que faire?". Mais ces images sont si cruelles.
Montrer l'horreur est-elle vraiment nécessaire? Permet-elle réellement au spectateur d'être plus empathique ou analytique? Pour ma part, ma sensibilité face à de telles images ( heureusement cela ne se résume pas à tout le film ) m'a empêchée de finir le film. C'est dommage. Et je ne veux plus jamais le revoir. Dommage aussi.
Il s'agit pourtant d'un film important de part sa puissance et le paradoxe de son personnage principal Amin Dada interprété par le géant Forest Whitaker. Vous savez, il y'a certains films où on se dit : personne d'autre n'aurait pu tenir ce rôle! Et bien ici c'est le cas. Le regard de l'acteur sait passer de la joie à la folie pure en passant par la détermination et la peur. Prodigieux d'efficacité! Les autres rôles sont bien construits et interprétés également. James McAvoy est comme à son habitude parfait avec une aisance incroyable à se tirer de vraies larmes comme peu d'acteurs en sont capables. Kerry Washington, Simon McBurney,.. tous très bons. Le rythme est prenant, lourd, le suspense monte ainsi que la peur. La photographie est gérée de main de maître. Tout est fait pour rendre le film intense.
Mais il n'est pas pour tout public. Un certain nombre de personnes ayant une gène devant les images chocs devraient s'abstenir de le voir pour éviter les maux de cœur et le serrement de poitrine. Encore une fois dommage, ça m'a privé d'un biopic sur une personnalité politique mal étudiée ( je pense au programme scolaire qui fait l'impasse ) que tout le monde devrait connaitre et voir. Pour ceux qui le peuvent par contre, bon film !
Le dernier roi d'Ecosse, un film tiré d'une histoire vrai d'un président Ougandais ayant tué 300 000 personnes, et son Ecossais étant son docteur personnel, découvrant peu à peu son véritable régime. On a donc James McAvoy dans le rôle de l’Écossais (et ça tombe bien puisque c'est son origine) et Forest Whitaker avec une VF affreuse dans le rôle du président. Le rôle du président n'est pas superbement représenté dans le film, on a plutôt du mal à le cerner, il faut dire qu'il est très bipolaire, on a donc du mal à savoir si on doit l'aimer ou le haïr, en revanche le rôle de l’Écossais est très fait, et colle parfaitement à la peau de James. Dans l'ambiance on est surtout sur de l'oppression, le sentiment d'être coincé, entrecoupé de deux moments choquants qui aurait leur place dans des films comme Saw, c'est assez étrange comme choix et je trouve que c'est le petit défaut du film. Apart ça le film se laisse regarder et nous porte doucement, ce n'est pas le film de l'année mais il vaut le détour, je conseille.
Un film bouleversant porté aussi bien par Forrest Whitaker que James Mcavoy. Ce dernier prouve une fois de plus son immense talent. À voir absolument, tout dans ce film mérite d'être vu.
Forest Whitaker, assez proche physiquement d'Idi Amin Dada, a su capter les attitudes du Dernier roi d'Ecosse de façon saisissante, notamment la dualité du dictateur ougandais.