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Un visiteur
4,5
Publiée le 19 avril 2012
Un film captivant, du début a la fin. Les interprétations sont excellentes, et la réalisation très habile... Le spectateur découvre le dictateur au meme rythme que le jeune médecin un peu trop ambitieux, de l'admiration a la terreur... A voir absolument...
Un film Biographique très réussi avec Forest Whitaker dans le rôle d' Idi Amin Dada, James McAvoy, Gillian Anderson et Kerry Washington. L'interprétation de F. Whitaker est vraiment parfaite. Un film à voir.
"Le Dernier roi d'Ecosse", un film qui m'a passioné du début à la fin où j'ai beaucoup aimé la tournure thriller que prend le film dans ces 40 dernières minutes. L'interprétation de Forest Whitaker en Amin Dada étant très forte et juste, c'est cependant James McAvoy qui m'a le plus conquis par son interprétation stupéfiante de ce jeune médécin d'abord subjugué et impressionné par la puissance du dictateur, puis peu à peu effrayé en découvrant l'homme barbare qu'il est vraiment (ce qui donne place à certaines scènes choc, ceux qui l'ont vu comprendront). En bref, une oeuvre vraiment puissante et réussie.
Tout ce film repose sur l'incroyable performance de Forest Whitaker qui a su, avec le reste du casting et du fait notamment d'une histoire semi-imagée, relater cette sombre partie de l'histoire de l'Ouganda. Ce dictateur et les répressions qui en découlèrent restaient cependant bel et bien réels, et ce film nous le rappelle. C'est une brillante réussite.
Une prestation habitée de Forest Whitaker.Néanmoins,j'ai trouvé que trop de seconds-rôles quelque fois inutiles parasitaient la narration pour m'en satisfaire franchement et lui accorder une meilleure note.
Malgré son aspect documentaire inégale, la photographie impressionne. Malgré son histoire presque déjà vu (c'est le Cry freedom de notre génération), la narration s'impose comme efficace et captivante. Malgré la réputation d'acteurs excellents, Whitaker impressionne mais c'est surtout McAvoy qui tire son épingle du jeu. Une musique décalé mais incroyablement en phase avec les images.Bref, un grand film en devenir!
Withacker est tout simplement époustouflant dans ce rôle et habite vraiment le personnage. Film avec un très bon rythme sur une partie de l'histoire d'Afrique que je ne connaissais pas. D'ailleurs ça fait du bien de voir un film traiter de l'afrique et de son histoire. La réal est bonne sans être transcandante et la fin très prenante. Bref un vrai bon film à voir au moins une fois.
"Le Dernier roi d'Ecosse" est un film au double visage. D'un côté la réussite technique avec une réalisation soignée, une photographie impeccable à travers laquelle on trouve une atmosphère qui retranscrit bien "l'ambiance" africaine et enfin un Forest Whitaker parfait et qui s'est parfaitement approprié le rôle d'Amin Dada. Mais de l'autre côté, le fond m'a laissé complètement de glace. Tout d'abord parce que je ne me suis pas du tout attaché au personnage campé par James McAvoy et comme l'histoire est narrée de son point de vue... Il y a ensuite la gravité du contexte qui est assez mal retranscrite, hormis lors de 2 ou 3 scènes, on a pas vraiment l'impression d'apprendre grand chose sur ce qui s'est passé à cette époque et c'est plutôt frustrant. Dernier point, et non des moindres, je ne me suis pas retrouvé diverti par ce film alors que c'est tout même la fonction première du cinéma. Dans ces conditions, difficile de mettre une bonne note, mais aux vues des qualités difficile d'en mettre une mauvaise, la moyenne me semble donc justifiée.
"Le dernier roi d'écosse" raconte la rencontre bouleversante entre deux personnages : Amin Dada, dictateur responsable de la mort de plus de 300 000 Ougandais & Nicholas Garrigan, jeune médecin Ecossais fraichement diplômé parti en quête d'aventure. Les deux étant campés respectivement par Forest Whitaker, magistral & James MC Avoy, jeune acteur décidément très prometteur. De là, le film se divise en deux parties, voire en trois. On commence par apprendre à connaitre le personnage principal Nicholas : on le suit depuis son désir de changement, jusqu'à son intégration en Ouganda puis sa rencontre avec le président. Occasion de nous attacher à ses deux personnages aussi proches que contradictoires, pour une amitié qui naît sous nos yeux : une première partie intéréssante qui nous permet de prendre directement pied dans cet univers, sous une très belle photographie. Mais voilà qu'arrive la seconde partie : le spectateur commence à se poser des questions sur le prétendu Dada. Est-il si bon que l'on voudrait le croire ? N'est-il pas finalement qu'un dictateur sans coeur ? Une seconde partie plus ennuyeuse, qui souffre de quelques longueurs ainsi que de passages qui auraient pu être écourtés ou même évités. Et la dernière... Oh la dernière est la plus intense ! Enfin le président montre son vrai visage, son visage de monstre avec de nombreuses révélations, des rebondissements à revendre et des scènes pour le moins tragiques et dégoutantes, jusqu'à un final surprenant & très angoissant : un suspens bien haletant comme on l'aime, qui fait d'autant plus plaisir suite à la seconde partie un peu plus calme. En soi un bon film, très bien réalisé sur un sujet maitrisé, Mac Donald bénéficiant en plus de la performance de ses deux excellents acteurs principaux. Une confrontation de choc, à ne pas manquer !
N'étant pas très friand des films biographiques, je dois dire que Le Dernier Roi d'Ecosse est particulièrement réussi. En effet, l'objectif de ce film est de montrer avant tout l'être humain du personnage de dictateur sanguinaire malgré ses faiblesses et ses actes, évitant le piège facile dans lequel sont tombés de nombreux films américains qui dénoncent certains faits historiques marquants avec une vision critique où il s'agit au final de pouvoir en quelque sorte tirer des leçons des erreurs commises par certains pays. Ici, le film aborde un côté plus personnel et montre le personnage comme il pouvait être en dehors de la scène politique notamment avec la relation amicale qu'il entretient avec son médecin personnel. Les acteurs sont très convaincants, Forrest Whitaker mérite vraiment les prix reçus pour son interprétation puissante d'Idi Amin, quant à James McAvoy, ce dernier assure une nouvelle fois et mérite réellement qu'on le voit plus souvent à l'écran. Ajouté à cela un récit efficace de bout en bout, jouant beaucoup sur l'évolution de l'amitié ambigu entre Idi Amin et son médecin, et sur le regard que ce dernier va porter à propos du dictateur. Un film intelligent et observateur.
Lors d’un putsch le 25 janvier 1971, le militaire et chef d’état major Idi Amin Dada prends le pouvoir en Ouganda. Il deviendra un dictateur sanguinaire, violent et cannibale présumé. Ses méthodes barbares ont plongé le pays dans le chaos et la terreur pendant presque 10 ans. Dès son arrivé à la tête du gouvernement il organise la chasse à l’intelligentsia et jettent ses ennemies aux crocodiles. Voici pour le contexte. Kevin Macdonald a choisi d’aborder le sujet par un regard extérieur, celui d’un jeune écossais, tout juste diplômé en médecine qui décide subitement de se lancer dans l’aide humanitaire. Il choisi l’Ouganda comme terrain d’aventure, sans s’être renseigner au préalable sur la situation critique du pays. Il rencontre le futur président à la suite d’un accident, et séduit par son charisme de leader, sympathise rapidement avec lui pour devenir son médecin personnel. Etant donné l’analphabétisme d’Amin Dada, il se voit imposer les travaux administratifs du chef de l’état, il est alors nommé conseiller du président. Petit à petit, Garrigan se rend compte de la cruauté du régime d’Amin et sera vite privé de ses libertés. Comme on l’a dit le réalisateur a centré l’histoire sur le docteur Garrigan (très bien interprété par James McAvoy), personnage totalement fictif. Ce choix est assez regrettable puisqu’il met indubitalement l’accent sur la relation imaginaire entre Amin Dada et son médecin. On aurait tout de même préféré une oeuvre plus centré sur le dictateur et ses folies. Ensuite, les histoires d’amours sont de trop pour ce genre de film, mais elles ne prennent pas vraiment de place, on passera donc sur ce point. Néanmoins, le dernier roi d'Ecosse reste une excellente docu-fiction culturelle et divertissante. Les paysages de l’Ouganda sont magnifiques, les scènes sont réalistes grâce à des acteurs peu connus mais relativement bons. Forest Whitaker nous offre une prestation exceptionnel ; non seulement il ressemble à Amin, mais il a parfaitement su imiter ses manies et son rire. Voilà donc un film à voir, au moins pour enrichir sa culture.
Whitaker est un immense acteur et ce film se devait d'exister ne serait-ce que pour lui permettre d' habiter ce personnage bonhomme et monstrueux. Un oscar du meilleur acteur en 2007 totalement mérité.