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Akamaru
3 133 abonnés
4 339 critiques
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2,0
Publiée le 15 avril 2014
Événement historique atroce,le génocide rwandais de 1994 n'aura que partiellement inspiré les cinéastes,empêtrés dans des reconstitutions statiques et réductrices. Le film de Michael Caton-Jones commence presque comme un testament documentaire(on y suit des Tutsi gardés à l'abri dans une école tenue par des Occidentaux)avant que l'explosion de la menace ne le fasse bifurquer vers le sentimentalisme pompier. "Shooting Dogs" est tourné de manière très académique,assez doué pour raconter les tourments moraux et les ambiguïtés des deux personnages principaux(Hugh Dancy le prof et John Hurt le prêtre). Mais le film exclut totalement toute dimension politique,manquant d'un véritable point de vue et étant de ce fait particulièrement manichéen. Seule certitude: les membres de l'ONU ont étant d'une lâcheté inconsciente. Le grand film sur ce sujet reste à faire.
Un film sur un génocide peut on le qualifier de beau? Non je dirais qu'il est humain comme les deux protagoniste qui assistent impuissants à ce massacre!
Un récit du génocide rwandais de 1994 dont l'intérêt est d'être très clair, voire pédagogique. Il met bien en évidence le rôle des anciens colonisateurs (qui ont monté les Hutu contre les Tutsi), des hommes d'Eglise, de l'ONU, et rappelle avec une grande précision l'origine du génocide. C'est pourquoi je le préfère à "Hotel Rwanda" qui est un peu plus complexe. Cela dit le film n'est pas passionnant.
Un drame politique terriblement poignant. Une réflexion philosophique et religieuse sobre et pleine d'espoir qui contraste avec des scènes soudaines de massacre d'une violence et d'une sauvagerie très réalistes. Troublant, bouleversant, réactionnaire même après plusieurs visionnages. John Hurt et Hugh Dancy extraordinaires ou la dénonciation sans parti pris de l'un des épisodes les plus marquants de vingt dernières années, contrairement à "Hotel Rwanda" clairement pro-américain.
Un film remarquable pour une histoire dure et bouleversante sur un drame qui aurait pu être évité avec de la volonté et de l'humanité. Les atrocités commises au Rwanda nous révolte, Shooting dogs revient avec justesse et sobriété sur cette tragédie africaine. Du très beau cinéma.
Un film bouleversant , d'un realisme fou et qui en + resulte du travail de veritables survivants , c'est trés fort mais quel malheur que cette tragedie ait put se produire... Un grand film qui narre une des grandes horreurs du siecle passé
Ce film de Michael Caton-Jones réussi l'exploit de ne jamais donner dans le gore tout en présentant une fidèle reconstitution de l’ampleur du génocide perpétré par les Hutus. Si les causes de ce génocide ne sont qu’à peine effleurées, on ressort de la salle tout de même avec un grand froid dans le coeur et dans l'âme.
Un film qui fait inévitablement penser à "Hotel Rwanda". Le sujet est évidemment le même, et dans celui-ci, on voit surtout l'inutilité de l'ONU, qui a force de vouloir la paix, ne fait rien, et laisse les gens se faire massacrer, pitoyable. Les acteurs sont plutôt bons, et on est vite dans l'empathie par rapport à tous ces gens sacrifiés parce qu'ils sont d'une autre tribu, ou d'une autre religion, sujet que l'on peut décliner de par le monde...
Génocide longtemps nié par la communauté internationale, le massacre des Tutsis a fait l'objet de plusieurs films récemment dont ce film, réalisé par l'écossais M. Caton-Jones, qui sort du giron hollywoodien pour faire ce film grave et digne. Prenant le temps d'installer le contexte et d'exposer ses personnages, la tension monte petit à petit avant d'exploser par fulgurances. Et là, le travail de mise en scène de Caton-Jones mérite d'être souligné : comme son film est adapté de récits de témoins du génocide, il place sa caméra à distance et n'ajoute aucun effets gore, la plupart des scènes de massacre étant occultés (il préfère montrer des centaines de cadavres, que l'on découvre en même temps que les héros). Et quand il le fait, l'émotion affleure de façon brutale. Ensuite, plutôt que de taper bêtement sur les casques bleus (cibles faciles), il préfère mordre les institutions, qui empêchent toute intervention, les gens en place à New York jouant sur les mots afin d'éviter une incursion dans le conflit. J. Hurt trouve là un de ses meilleurs rôles depuis longtemps et le jeune H. Dancy est assez convaincant. Un film fort, un témoignage vibrant, qui occulte certains points mais qui se concentre sur l'humain tout en donnant quelques pistes de réflexion. On n'en sort pas indemne. D'autres critiques sur