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    La Raison du Plus Faible
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    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2024
    Un mélange des genres, à la fois comédie, drame social, mélodrame et thriller; la raison du plus faible dresse un portrait bien sombre des conséquences du libéralisme. Les personnages sont bien croqués et bien campés. Il se dégage du coup une forme d authenticité qui en fait sa réussite.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2024
    Un polar social humaniste (un peu excessif sur la fin) sur la révolte des laissés pour compte interprétés par un casting attachant.
    Gérard Roux Perso
    Gérard Roux Perso

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2023
    Entre chronique sociale et polar noir, ce n'est pas un film de divertissement! Je me suis bien laissé prendre par ce scénario malgré tout original et j'ai bien apprécié ces personnages auxquels on pourrait facilement s'identifier
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2021
    Intéressant film de Belvaux, il dresse des portraits des laissés pour compte de l industrie belge, de l ambiance de Liège. Il suit le parcours de ces personnages qui aboutissent à faire un casse pour s en sortir. Immersion dans cet environnement réussi, bonne réalisation. En revanche les dialogues et certains passages manquent parfois d un peu d imagination, cela fait perdre d un peu de rythme et d intérêt dans le film. Par certains aspects je trouve à ce film un style années 70 de drame social...
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    Un très bon film social sur la société pauvre de la Belgique. Un très bon long-métrage réaliste et concret.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    Le scènario est nè à Droixhe, un quartier de Liège, en Belgique! Acteur et rèalisateur, Lucas Belvaux s'inspire avec talent d'un fait divers qui est arrivè dans l'une des cinq tours que l'on voit plusieurs fois dans le film! C'est ce quartier qui lui a servi de carburant avec cinq tours imposantes et particulièrement photogèniques qui annoncent l'atmosphère du film! Non seulement on voit les tours Croix Rouge de loin mais en plus elles nous servent de repaire! Du coup, le spectateur peut reconstituer l'univers des personnages en sachant où ils sont! Bref, que l'univers où èvoluent Marc, Patrick, Jean-Pierre et Robert soient cohèrent! La qualitè de la mise en scène, de l'interprètation et du scènario prouve une fois de plus que Belvaux peut être un remarquable cinèaste quand il s'en donne la peine! Après avoir perçu la gèographie à hauteur d'oeil pendant tout le mètrage, Belvaux prend dans le final de la hauteur et la dècrit en un seul plan, virtuose et vertigineux, histoire de remettre les personnages dans le monde qui les entoure! Très beau film...
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    37 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2018
    Un film qui met du temps à se lancer (30 minutes) mais une fois le principe du braquage validé, cela devient intéressant. De bons dialogues souvent incisifs, des personnages hauts en couleur digne de la classe ouvrière. Les acteurs sont très bons. Trop inégal malheureusement pour espérer mieux.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2014
    Vu par Lucas Belvaux ou les frères Dardenne, la Belgique ne donne pas du tout envie. Car ces 2 réalisateurs savent parfaitement filmer la pauvreté et tous ce qui va avec. Et ce début de film un peu lent, ce fini en apothéose par un véritable film de casse. Un bon film avec de très bons acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Belvaux réalise, de nouveau, trois films en un : une bonne comédie de braquage dans la lignée du « Pigeon » de Monicelli un drame psychologique mou sur des problèmes de couple et un très bon thriller noir et lyrique. Bref, un peu inégal mais globalement convaincant. Et il faut reconnaître au cinéaste son habileté à ce que ces glissements n’affectent pas l’impression d’unité et de tranchant d l’ensemble. Sans conteste son meilleur film.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Il y a deux films dans «La Raison du plus faible» : un polar, et une chronique sociale. Le polar est assez classique, tant dans son intrigue (un ex-taulard ayant renoncé aux braquages finit par se laisser entraîner par ses amis) que dans son traitement, qui évoque Melville par sa sécheresse et une certaine dilatation de la narration. On suit chaque étape de la préparation du coup de ces pieds nickelés, avec le pressentiment du malheur, entraînés par le pessimisme de Marc (joué par Lucas Belvaux lui-même). Jean-Pierre, condamné au rôle de coach par son infirmité, leur fait répéter encore et encore le timing de l’opération, alors que l’on sait déjà que les grains de sable viendront perturber cette belle mécanique. Et quand le ferrailleur pris en otage dit à Patrick qu’il y a un million dans le coffre, celui-ci demande combien ça fait en euros, pour s’entendre répondre qu’il s’agit d’un million d’euros : dépassés par la somme, dépassés par l’enjeu, dépassés par cette société qui laisse les exclus de la prospérité sur le bord du chemin.

    Le choix de décrire ainsi de façon quasi clinique la préparation et le déroulement du braquage amène à un désinvestissement progressif du spectateur, jusqu’à ce travelling final en hélicoptère, formellement virtuose mais en définitive symbolique de la distance prise avec les personnages. Car c’est le deuxième aspect du film, surtout développé dans la première partie, qui en fait sa richesse : la peinture de ces gens oubliés du progrès comme du cinéma francophone – à l’exclusion notable de certains réalisateurs belges ou nordistes, comme les frères Dardenne ou Bruno Dumont.

    Lucas Belvaux nous présente ses personnages avec la même tendresse qu’un Ken Loach, s’attardant sur des détails ou des actions secondaires, mais qui leur donnent de la profondeur : l’attitude narquoise du gendarme auprès du quel Marc vient pointer son contrôle judiciaire, la visite de l’ancienne aciérie par la classe du fils de Patrick, qui s’étonne de voir que sa mère aussi sait ce que le conférencier leur a appris, à savoir que les sidérurgistes représentaient l’aristocratie de la classe ouvrière, les engueulades au cours des parties de «couillon» dans le café…

    Patrick Descamps et Claude Semal sont particulièrement savoureux dans les rôles de Jean-Pierre et Robert, vieux couple d'amis solidaires et bougons, et grâce à eux, on a parfois l'impression de se retrouver dans un documentaire de "Strip tease". Mais malgré ses imperfections, "La Raison du plus faible"est un film attachant et atypique qui montre que même en français, on peut à la fois raconter des histoires qui se tiennent et décrire sans sombrer dans le militantisme les difficultés des plus pauvres.


    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Belle surprise que ce film. Il commence comme une comédie sociale, d'ailleurs dans cette partie le trait est parfois un peu forcé (notamment à cause des dialogues et du jeu des acteurs), et ensuite le film vire au thriller. Belvaux excelle dans les deux genres, il montre à quoi en sont réduite certaines personnes pour survivre et à quelle vitesse la violence arrive dans c'est cas là. les 20 dernières minutes sont magistrales de par la réalisation aux accents d'une oeuvre de Melville.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2012
    L'histoire d'un gars qui se rend compte qu'en dehors du cinéma et de « La roue de la fortune », la vie d'un smicard n'est pas vraiment belle et encore moins joyeuse.
    Le seul reproche que l'on pourrait faire à cet uppercut social, c'est de choisir des personnages extrêmes, mais après tout, c'est sans doute le côté didactique retenu pour faire passer le message.
    Le plus intéressant, c'est le parallèle que l'on peut tenter entre « Bubble » de Soderbergh, « Le Couperet » de Costa Gavras et cette nouvelle tentative de Belvaux.
    Dans les trois cas, ce qui est sûr, c'est qu'il va falloir commencer à avoir peur des pauvres. Comme en 1790 ! Est ce à dire que l'on vit de moins en moins bien dans nos occidents ?
    Dans un deuxième temps, on voit toute la palette des approches possibles, la documentaire de Soderbergh qui semble interroger à travers une vitre d'aquarium la vie des pauvres américains avec une fin aussi sordide que leur quotidien. Sans faire un chef d'oeuvre, mais en respectant les codes d'un cinéma de qualité dans le sérieux de la réalisation et du propos.
    Il y a le chef d'oeuvre de Gavras, à la fois drôle, populiste, intelligent, profond et visionnaire sur ce qui va bientôt se passer, quand en plus des pauvres chômeurs, il y aura les retraités affamés.
    Et il y a cette autre approche qui ne peut s'empêcher d'interroger les causes de la délinquance mais du côté moins drôle, sinon lugubre du roman réaliste sans recherche d'un cinéma spectacle.
    On est plongé dans le monde des vrais prolos, avec leurs inséparables bouteilles, leur espoirs enterrés et leurs quotidiens plombés qui se maintiennent uniquement sur l'amitié virile et la solidarité féminine (mais c'est un côté peu développé dans ce film là). Et on mélange avec l'indispensable Bac 4 qui croyait se sortir du coron à coup de culture sans avoir eu la présence d'esprit de se rendre compte que la culture ne nourrit pas son homme, à part celle des potagers ouvriers. Enfin, il y a le personnage le plus attachant, celui de l'homme qui a déjà franchit la barrière une fois, celle de l'attaque à main armée. Ce n'est pas le plus con, mais c'est le plus beau, par son réalisme tellement pesant qu'il se sent obligé de faire encore une connerie pour simplement redonner un peu de joie de vivre autour de lui, alors que ça fait longtemps qu'il n'attend plus rien pour lui.
    C'est le plus frustre et le moins sociable, mais il brille dans le film comme un diamant noir. Autour, on a une pléthore de profonds idiots, qui à force de persécution financières, intellectuelles ou sociales, ont renoncés à rêver mais aussi à réfléchir. Surtout le Bac 4 qui s'embarque sans beaucoup de préparation dans un truc qui n'est pas si facile. C'est ça qu'il y a de plus triste avec la pauvreté, c'est qu'elle vous englue dans un manque de perspective qui vous empêche de penser à ce qui vous arrive. Pour parfois s'en sortir ou pour réussir des choses, fussent-elles malhonnêtes.
    La grande force de ce film, par rapport à ces camarades, c'est de montrer l'aspect humain de ces franco-belges qui ont une approche claire et structurée de leur situation, et de dépecer qui va commencer à s'engager dans un truc dangereux et sans retour en arrière.
    A part dans la visite de l'usine d'acier, on évite les clichés de la gloriole ouvrière, ils se sont fait entuber depuis la naissance et sur 4 générations, mais ils savent maintenant que c'est leur faute. Et qu'ils n'arrivent à rien faire pour s'en sortir.
    Le réalisateur s'attarde plus sur les conséquences psychiques et délictuelles de cette « petite » pauvreté.
    Il n'y a pas d'humour, ou si peu, il y a des sacrées gueules, dont Melki, et un jeu absolument impeccable, et surtout une caméra très seventies, on se croirait parfois dans un polar contestataire à la Verneuil ou à la Corneau, ce qui faisait cruellement défaut au film de Costa Gavras un peu trop film TV.
    Ici on a des plans en 16/9, des vues en hélicoptère superbes. Une construction de l'espace réfléchie, bref, que du bon.
    Par contre, déprime assurée en fin de soirée. Sauf si vous êtes au dessus de 2000 Euros nets mensuels.
    Pascal I
    Pascal I

    756 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2011
    Un sacré drame dont on ne veut pas de cette fin si dure. Des dialogues superbes surtout avec ces quelques accents à couper au couteau. Un échafaudage sur tout le long du film pour se sortir de cette misère sociale et psychologique, nous dresse le portrait de ces villes du nord aux briquettes persistantes, à l'avenir compliqué. Surtout, et c'est là, l'adresse du scénario, d'être capable de montrer un quotidien monotone sans nous ennuyer. La surprise justement de ce scénario monte crescendo, nous accroche et nous scotch. Claude Semal ressort de l'ensemble mais tous, jouent très bien. 4/5 sans contestation !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 novembre 2011
    A nouveau un excellent film made in Belguim, avec devant et derrière la caméra le non moins excellent Lucas Belvaux. En plein milieu de la Cité Ardente le film nous conte l'histoire de quatre personnages qui ont tous comme point commun d'avoir été mis sur le banc de la société, trois chômeurs et un repris de justice usés, égarés et oubliés. J'ai vraiment adoré parce qu'on retrouve vraiment bien la Belgique tout le long du film, dans chaque plans, chaque dialogues, dans les décors forcément mais aussi dans les personnages hauts en couleurs et forts en gueules, des gens bien de chez nous comme on peut en rencontrer dans la rue. Un film hybride, mêlant avec brio gangsters et réalité sociale, un film pertinent et captivant, dénonçant donc certaine dérive de notre système. Je vais pas trop m'attarder, le synopsis se suffit à lui même et reflète excellemment bien l'idée même du long-métrage. Mais je vais quand même juste rajouter que c'est un film singulièrement sincère et puissant qui vaut réellement la peine d'être vue !
    _Royal_
    _Royal_

    128 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2011
    C'est pas avec leurs moules frites, leurs Schtroumpfs ou leurs films minables que les Belges risquent de faire venir des touristes dans leur platitude grisâtre. L'office du Tourisme de Bruxelles à du souci à se faire.
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