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    La Raison du Plus Faible
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    102 critiques spectateurs

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    sunfred
    sunfred

    9 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Lucas Belvaux prouve une fois encore qu’il est l’un des rares cinéastes hexagonaux à faire du cinéma engagé par le biais du film noir, sur le modèle des grands cinéastes Américains tels que Lumet ou Houston. Si « La Raison du Plus Faible » est en effet très noir, ce polar de la classe ouvrière est pourtant empreint d’un fort humanisme et de quelques notes d’humour très bien senties et s’avère vraiment prenant malgré son ancrage dans un quotidien malheureusement trop « banal ». La mise en scène au cordeau et la sincérité des acteurs, tous émouvants et si proche de nous, font de ce film un petit modèle du genre qui ne s’oublie pas au sortir de la projection et dont je ne comprends pas comment il a pu repartir de Cannes les mains vides.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très bon film, et salutaire, même si je regrette un peu qu'il ne soit pas assez politique (j'ai retenu quasiment une seule petite phrase, de mémoire : "ils démontent l'usine pour aller exploiter d'encore plus pauvres ailleurs..."). Mais une réflexion salutaire sur les vertus du libéralisme, dont on voudrait nous faire croire, à l'aide d'une propagande quotidienne intense, qu'il s'agit de notre seule et unique chance. Dommage que ce film ne soit diffusé que dans une poignée de salles. Faut pas rêver...
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est MAGNIFIQUE !!!
    Un grand film qui revisite dignement, à l'instar du précédent "Cavale", et sans second degré aucun, le Polar des années 70 !
    De plus, c'est un Grand Film Politique, un grand film de gauche, un grand Film sur la cause Ouvrière !
    rarement j'ai vu le monde ouvrier dépeint avec autant de vérité.
    Le film m'a évoqué "Buongiorno Notte" de Marco Bellochio, pour le renoncement présent en les convictions de ses personnages.
    Il m'a aussi fait penser à "Carlito's Way" de De Palma, car le personnage principal, quoiqu'il fasse, ou qu'il ne fasse pas d'ailleurs, est poursuivi et rattrapé par son passé, et c'est son passé qui sera le seul responsable de sa chute.
    En plus de ça, c'est extraordinairement écrit, filmé, dialogué, mis en scène et cadré !!!
    Grand Film !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un beau film social qui prend le temps d'interroger les hommes sur la notion du mal, un film ancré dans une réalité sordide et une géographie qui fait froid dans le dos.
    Utile et nécessaire.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    A voir
    "La raison du plus faible"
    de Lucas Belvaux

    Présenté dans le cadre de la compète officielle à Cannes 2006, ce film de l'acteur-réalisateur belge Lucas Belvaux n'apparait pas du tout au palmarès et c'est dommage. Tourné à Liège comme les films des frères Dardenne, l'esprit de "La raison du plus faible" n'est pas très éloigné de celui qui imprègne ceux des deux frangins. Pas très loin non plus de l'oeuvre de Ken Loach. Mélange de film social et de film "noir", "la raison du plus faible" nous permet de faire connaissance avec 2 acteurs belges excellentissimes, Patrick Descamps et Claude Semal, qui complètent une distribution dans laquelle on retrouve Lucas Belvaux, le réalisateur, Eric Caravaca et Natacha Régnier. Les distributeurs de ce film ont-ils eu raison de le sortir en plein coeur de l'été ? J'espère que oui et que beaucoup de spectateurs y contribueront.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Après l'excellente trilogie de Lucas Belvaux, on s'impatientait de retrouver la nouvelle oeuvre de cet attachant acteur-réalisateur. La première partie de "La raison du plus faible" est franchement décevante: le prétexte du hold-up est énorme (l'achat d'un scooter), la misère des protagonistes trop démontrée et pas assez suggerée, le jeu des acteurs très forcé (ils sont tout de même très bons).
    Et le tableau s'affine et prend toute son ampleur dès lors que le thriller s'installe: on retrouve la touche noire et la tension de "Cavale" - le final romantique et désanchanté rappelle d'ailleurs ce dernier film. On gardera longtemps dans nos mémoires Liège et ses tours vus d'un hélicoptère qui tournoie tel un corbeau dans ce paysage funeste...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Un film coup de poing! Lucas Belvaux appuie la ou ca fait mal: le monde ouvrier, le chomage, l'absence de perspectives..... Aucune fioriture tout est filmé de facon realiste; pas d'effets de mise en scene, ce qui rend le propos du film encore plus fort. On s'attache a ces personnages, on les suit dans leur vie de tous les jours et on en vient a comprendre leur situation et leur motivation. Radical.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Dans l'attente de l'action, c'est long, lourd, disgracieux, commenté et la sieste est proche. Puis dans ses dernières minutes, "La Raison du plus faible" émane une tension et un courage d'une beauté et d'une justesse exemplaires.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Lors du générique, plutôt contemplatif et lent, je me suis dit: "au secours, je me suis trompée", mais dès le début du film, on s'attache aux différents personnages. L'histoire est simple, réaliste et brutale. La mise en scène est d'une grande simplicité mais elle laisse deviner une tension de plus en plus palapble. Quelques moments où l'on sourit, mais pour le reste, tout est très grave. Petit bémol: une fin un peu caricaturale et le jeu de certains acteurs peu crédible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    J'avais adoré la trilogie "Un couple épatant... Cavale... Après la vie", dont j'ai mis longtemps à comprendre que les titres ne forment qu'une seule phrase (il était temps...). Mais là, Lucas Belvaux s'est surpassé ! Observation, finesse d'analyse, humour, vraie réflexion sur les rapports de classe (après tout, dit l'un des apprentis malfrats, l'argent volé revient aux ouvriers spoliés...). A voir absolument.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2008
    Lucas Belvaux méle avec brio et avec habileté le cinéma de société et le cinéma de genre. En confondant probléme de chômage et braquage, Belvaux fait un film original et d'une qualité plus qu'honorable. Sa séléction au festival de Cannes a amplement été merité en vue de l'atmosphére du film consciencieusement instauré. La musique de Riccardo del Fra taille l'oeuvre dans un bois angoissant. C'est d'ailleurs la musique aux notes appuyées et saccadées qui enrobe le film de tension et lui confére ce côté si grave. Mais "La Raison du Plus Faible" n'est pas un film grave. Il traite de sujets graves ( les accidents du travail, le chômage par ceux qui le vivent et ceux qui le voient, le divorce ) mais il utilise pour en traiter une forme familiére, presque drôle - sans pour autant l'être -. L'humanité qui déborde des acteurs nous noient sous un déluge de colére. D'une colére qu'ils ont enfui en eux et qui éclatent parfois. Le quatuor gagnant du film ( Eric Caravaca, Patrick Deschamps, Lucas Belvaux et Claude Semal ) déborde d'énérgie ou d'envie de se battre. "La Raison du Plus Faible" est un film qui brise les préjugés : Les chômeurs ne sont pas des gens fénéants, ce sont les victimes d'une société monstrueuse. Une monstruosité à son paroxysme lors du dernier plan. Le côté film de braquage est trés bien géré par Belvaux. Il ne tombe jamais dans le piége hollywoodien qui consiste à amplifier exagéremment l'action. Ici on a un vrai déclencheur : la détresse du chômage. Le braquage prend une vraie identité et ne passe plus pour une esbrouffe inutile. "La Raison du Plus Faible" est finalement une oeuvre généreuse où la retenu de Belvaux ( en acteur et en réalisateur ) donne au film toute son intensité et sa force. On ressort de là ébaubit par ce qu'est devenu notre monde : on utilise l'autre comme un objet et il nous le rend bien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le monde des ouvriers et des chômeurs, la France d'en bas (enfin, la Belgique d'en bas) vu par les bobos de la Rive Gauche parisienne, qu'est-ce que ça donne?
    Un film lent et long, "social" soi-disant mais en fait glauque et, bien sur, manichéen jusqu'à l'écoeurement: le gentil chomeur l'est trop, trop fataliste d'ailleurs, à l'image des autres protagonistes du film qui commettent un acte peu crédible et sans espoir.

    Aucun intérêt à aller voir ce film à peine réaliste sur un monde ouvrier qui n'existe plus et n'existera plus jamais (dans nos contrées en tout cas).

    Ce film ne représente pas une réalité mais un fantasme: celui d'une classe dominante qui veut parler d'une population dont, au fond, elle ne connait rien!

    Notre "élite" devrait prendre plus souvent le métro et se promener dans les rues de Paris et des grandes villes de Province: la réalité y est beaucoup plus cruelle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il y a du bon et du mauvais dans ce film. Dans le bon, il y a le jeu de certains acteurs, notamment Patrick Descamps et Claude Semal, et la
    présence lumineuse de Natacha Renier. Il y a aussi cette banlieue industrielle, magnifiquement filmée, de façon souvent très graphique. Il y a
    enfin une belle manière de montrer avec pudeur et sans misérabilisme le quotidien de ces gens pour qui la vie n’est pas facile.
    Pour le moins bon, on notera en particulier certains dialogues improbables sous forme de longues diatribes enflammées qui ne cadrent pas
    avec les personnages. Il y a aussi le pretexte incroyablement fallacieux pour lequel le personnage incarné par Eric Caravaca se lance
    dans cette scabreuse entreprise de holdup. Il y a enfin cette fin interminable et mégalomane ‘façon film d’action’, que s’offre Lucas Belvaux alors qu’on sent
    bien que le film est terminé.
    alexis01
    alexis01

    4 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2007
    Bien sûr, le point de vue du film n'est pas neutre. Mais pour ceux qui connaissent certaines régions européennes désespérées socialement, le film montre une vision assez juste de personnages perdus, pour qui tous les jours se ressemblent... Et ces personnages n'ont plus d'espoir parce que personne n'est là pour leur en donner. Alors en effet, pour sortir de ce gouffre, il ne reste plus que la volonté vaine de gagner au Lotto ou d'organiser un hold-up. S'ensuit un tension insoutenable, une belle histoire d'amititié et de solidarité, et beaucoup d'humour. Le film est tellement plus fort que ce que nous propose Hollywood car c'est avant tout un thriller social profondément humain. Bref, Lucas Belvaux est en pleine forme. Et pour le cinéma belge, c'est tant mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    On a beau trouver sa précédente trilogie magnifique, le propos de celui ci bien louable, le casting resolument attractif... on a beau, on a beau, on a beau... mais au final, on est surtout déçu en sortant de la salle... combien de dialogue sur-lourd (nottament les deux trois monologue de Belvaux l'acteur qui font sortir completement le film de sa propre trajectoire), les situations souvent tirés par les cheveux, et globalement une direction d'acteur completement à côté de la plaque... le comble pour un acteur-réalisateur... bref, une deception de plus pour la periode estivale...
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