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    La Raison du Plus Faible
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    102 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Décidément, Lucas Belvaux s'avère être un cinéaste de tout premier ordre! Après un début un peu longuet, où on a du mal à situer les personnages, ceux-ci se mettent peu à peu en place, leur mal-être nous touche vraiment, et on comprend très vite leur motivation. On devine pourtant que le hold-up est voué à l'échec, mais on finit par espérer le contraire, tant le destin de ces chômeurs malgré eux nous émeut. Une scène extraordinaire: celle où Lucas Belvaux(excellent tout au long du film) explique à Robert (Claude Semal) l'enjeu du hold-up (Et si on est obligé de tuer...).
    Un final angoissant et triste clot ce beau film, avec une magnifique vue , à vol d'oiseau, du cadre de l'acion, et de la ville de Liège, omniprésente dans le film.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Voici l'exemple type du film qui bénéficie à fond de l'effet positif des derniers succés du réalisateur, le tryptique Un couple épatant - Cavale -Après la vie, justement salué par la critique, et que j'avais moi même beaucoup apprécié. Même les plus grands journaux s'y sont laissés prendre. Pourtant, ce polar ci est une simple série noire qui me fait penser à la série des téléfilms qui passaient à la télévision le samedi soir dans les années 80. Accrocheur, prenant, souvent désespéré, mais sans réelle originalité. La psychologie est sommaire, le réalisateur s'applique surtout à décrire un milieu social, celui des anciens ouvriers amers d'avoir gâchés leurs vies dans des usines, avec souvent des séquelles physiques. On ne sent pas suffisemment ce qui peut pousser un jeune homme comme celui interprété par Eric Cavacana, certes aux abois financièrement, mais qui a une maison, une jolie femme, et un enfant, à s'engouffrer dans ce scénario boiteux, à suivre des "pieds nickelés" dans un coup très risqué. Le coup de la fierté perdue, de la motocyclette, sont un peu justes pour exprimer son état d'esprit. Quand à l'ancien truand interprété par Lucas Belvaux, lui non plus ne convainc pas tout à fait. Les scènes où il exprime ce que c'est que faire un casse, les risques que cela comporte, sont un peu forcées, manquent de conviction malgré la rage du personnage. Quand au final sur le toit d'un immeuble, il renvoie à la série noire, avec une image forte pour clôturer l'échec "en beauté", si j'ose dire. Belvaux est plus à l'aise dans la réalisation, souvent inspirée, proche des gens, absolument dépourvue d'effets "à l'Américaine". Les moments à suspens, à grande densité émotionnelle, sont traités comme les autres, arrivent souvent par surprise, comme l'apparition du vigile au moment où l'on ne s'y attend plus. Le réalisateur est peut être influencé, dans ce savoir faire, par le Kubrick de l'Ultime razzia, autre description clinique d'un hold up qui vire au cauchemar.
    DAVS25
    DAVS25

    4 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2008
    On rentre dans le film tout doucement, on hésite, on apprend à connaitre les personnages, puis, en une scène, Lucas Belvaux nous prend aux tripes et c'est parti pour un film coup de poing au croisement de Ken Loach et des frères Dardenne. Ca fait du bien de se prendre de tels films dans la tronche. Des films qui nous obligent à rester en éveil car, demain, cette histoire peut nous arriver.
    sunfred
    sunfred

    8 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Lucas Belvaux prouve une fois encore qu’il est l’un des rares cinéastes hexagonaux à faire du cinéma engagé par le biais du film noir, sur le modèle des grands cinéastes Américains tels que Lumet ou Houston. Si « La Raison du Plus Faible » est en effet très noir, ce polar de la classe ouvrière est pourtant empreint d’un fort humanisme et de quelques notes d’humour très bien senties et s’avère vraiment prenant malgré son ancrage dans un quotidien malheureusement trop « banal ». La mise en scène au cordeau et la sincérité des acteurs, tous émouvants et si proche de nous, font de ce film un petit modèle du genre qui ne s’oublie pas au sortir de la projection et dont je ne comprends pas comment il a pu repartir de Cannes les mains vides.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très bon film, et salutaire, même si je regrette un peu qu'il ne soit pas assez politique (j'ai retenu quasiment une seule petite phrase, de mémoire : "ils démontent l'usine pour aller exploiter d'encore plus pauvres ailleurs..."). Mais une réflexion salutaire sur les vertus du libéralisme, dont on voudrait nous faire croire, à l'aide d'une propagande quotidienne intense, qu'il s'agit de notre seule et unique chance. Dommage que ce film ne soit diffusé que dans une poignée de salles. Faut pas rêver...
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est MAGNIFIQUE !!!
    Un grand film qui revisite dignement, à l'instar du précédent "Cavale", et sans second degré aucun, le Polar des années 70 !
    De plus, c'est un Grand Film Politique, un grand film de gauche, un grand Film sur la cause Ouvrière !
    rarement j'ai vu le monde ouvrier dépeint avec autant de vérité.
    Le film m'a évoqué "Buongiorno Notte" de Marco Bellochio, pour le renoncement présent en les convictions de ses personnages.
    Il m'a aussi fait penser à "Carlito's Way" de De Palma, car le personnage principal, quoiqu'il fasse, ou qu'il ne fasse pas d'ailleurs, est poursuivi et rattrapé par son passé, et c'est son passé qui sera le seul responsable de sa chute.
    En plus de ça, c'est extraordinairement écrit, filmé, dialogué, mis en scène et cadré !!!
    Grand Film !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un beau film social qui prend le temps d'interroger les hommes sur la notion du mal, un film ancré dans une réalité sordide et une géographie qui fait froid dans le dos.
    Utile et nécessaire.
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    A voir
    "La raison du plus faible"
    de Lucas Belvaux

    Présenté dans le cadre de la compète officielle à Cannes 2006, ce film de l'acteur-réalisateur belge Lucas Belvaux n'apparait pas du tout au palmarès et c'est dommage. Tourné à Liège comme les films des frères Dardenne, l'esprit de "La raison du plus faible" n'est pas très éloigné de celui qui imprègne ceux des deux frangins. Pas très loin non plus de l'oeuvre de Ken Loach. Mélange de film social et de film "noir", "la raison du plus faible" nous permet de faire connaissance avec 2 acteurs belges excellentissimes, Patrick Descamps et Claude Semal, qui complètent une distribution dans laquelle on retrouve Lucas Belvaux, le réalisateur, Eric Caravaca et Natacha Régnier. Les distributeurs de ce film ont-ils eu raison de le sortir en plein coeur de l'été ? J'espère que oui et que beaucoup de spectateurs y contribueront.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Après l'excellente trilogie de Lucas Belvaux, on s'impatientait de retrouver la nouvelle oeuvre de cet attachant acteur-réalisateur. La première partie de "La raison du plus faible" est franchement décevante: le prétexte du hold-up est énorme (l'achat d'un scooter), la misère des protagonistes trop démontrée et pas assez suggerée, le jeu des acteurs très forcé (ils sont tout de même très bons).
    Et le tableau s'affine et prend toute son ampleur dès lors que le thriller s'installe: on retrouve la touche noire et la tension de "Cavale" - le final romantique et désanchanté rappelle d'ailleurs ce dernier film. On gardera longtemps dans nos mémoires Liège et ses tours vus d'un hélicoptère qui tournoie tel un corbeau dans ce paysage funeste...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Un film coup de poing! Lucas Belvaux appuie la ou ca fait mal: le monde ouvrier, le chomage, l'absence de perspectives..... Aucune fioriture tout est filmé de facon realiste; pas d'effets de mise en scene, ce qui rend le propos du film encore plus fort. On s'attache a ces personnages, on les suit dans leur vie de tous les jours et on en vient a comprendre leur situation et leur motivation. Radical.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Dans l'attente de l'action, c'est long, lourd, disgracieux, commenté et la sieste est proche. Puis dans ses dernières minutes, "La Raison du plus faible" émane une tension et un courage d'une beauté et d'une justesse exemplaires.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Lors du générique, plutôt contemplatif et lent, je me suis dit: "au secours, je me suis trompée", mais dès le début du film, on s'attache aux différents personnages. L'histoire est simple, réaliste et brutale. La mise en scène est d'une grande simplicité mais elle laisse deviner une tension de plus en plus palapble. Quelques moments où l'on sourit, mais pour le reste, tout est très grave. Petit bémol: une fin un peu caricaturale et le jeu de certains acteurs peu crédible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    J'avais adoré la trilogie "Un couple épatant... Cavale... Après la vie", dont j'ai mis longtemps à comprendre que les titres ne forment qu'une seule phrase (il était temps...). Mais là, Lucas Belvaux s'est surpassé ! Observation, finesse d'analyse, humour, vraie réflexion sur les rapports de classe (après tout, dit l'un des apprentis malfrats, l'argent volé revient aux ouvriers spoliés...). A voir absolument.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2008
    Lucas Belvaux méle avec brio et avec habileté le cinéma de société et le cinéma de genre. En confondant probléme de chômage et braquage, Belvaux fait un film original et d'une qualité plus qu'honorable. Sa séléction au festival de Cannes a amplement été merité en vue de l'atmosphére du film consciencieusement instauré. La musique de Riccardo del Fra taille l'oeuvre dans un bois angoissant. C'est d'ailleurs la musique aux notes appuyées et saccadées qui enrobe le film de tension et lui confére ce côté si grave. Mais "La Raison du Plus Faible" n'est pas un film grave. Il traite de sujets graves ( les accidents du travail, le chômage par ceux qui le vivent et ceux qui le voient, le divorce ) mais il utilise pour en traiter une forme familiére, presque drôle - sans pour autant l'être -. L'humanité qui déborde des acteurs nous noient sous un déluge de colére. D'une colére qu'ils ont enfui en eux et qui éclatent parfois. Le quatuor gagnant du film ( Eric Caravaca, Patrick Deschamps, Lucas Belvaux et Claude Semal ) déborde d'énérgie ou d'envie de se battre. "La Raison du Plus Faible" est un film qui brise les préjugés : Les chômeurs ne sont pas des gens fénéants, ce sont les victimes d'une société monstrueuse. Une monstruosité à son paroxysme lors du dernier plan. Le côté film de braquage est trés bien géré par Belvaux. Il ne tombe jamais dans le piége hollywoodien qui consiste à amplifier exagéremment l'action. Ici on a un vrai déclencheur : la détresse du chômage. Le braquage prend une vraie identité et ne passe plus pour une esbrouffe inutile. "La Raison du Plus Faible" est finalement une oeuvre généreuse où la retenu de Belvaux ( en acteur et en réalisateur ) donne au film toute son intensité et sa force. On ressort de là ébaubit par ce qu'est devenu notre monde : on utilise l'autre comme un objet et il nous le rend bien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le monde des ouvriers et des chômeurs, la France d'en bas (enfin, la Belgique d'en bas) vu par les bobos de la Rive Gauche parisienne, qu'est-ce que ça donne?
    Un film lent et long, "social" soi-disant mais en fait glauque et, bien sur, manichéen jusqu'à l'écoeurement: le gentil chomeur l'est trop, trop fataliste d'ailleurs, à l'image des autres protagonistes du film qui commettent un acte peu crédible et sans espoir.

    Aucun intérêt à aller voir ce film à peine réaliste sur un monde ouvrier qui n'existe plus et n'existera plus jamais (dans nos contrées en tout cas).

    Ce film ne représente pas une réalité mais un fantasme: celui d'une classe dominante qui veut parler d'une population dont, au fond, elle ne connait rien!

    Notre "élite" devrait prendre plus souvent le métro et se promener dans les rues de Paris et des grandes villes de Province: la réalité y est beaucoup plus cruelle.
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