Avis sur Casino Royale

2006. Son nom est Bond, James Bond. Sans aucun doute LE meilleur opus de la licence officielle 007. La scène pré-générique pulvérise, à elle seule, tout ce que nous avons pu voir par le passé et donne le ton d’un 007 résolument nouveau. Un retour aux sources réussi avec cette adaptation du tout premier roman de Ian Fleming. L’acteur anglais Daniel Craig a un charisme indéniable et un côté voyou qui colle parfaitement au personnage. Le danois Mads Mikkelsen campe merveilleusement un banquier retors qui finance le terrorisme international. Quant à la fragile et belle Eva Green, jeune talent français prometteur, elle est beaucoup plus qu’une simple James Bond girl car son rôle a ici une consistance rare. Elle est la femme qui poussera 007 dans ses retranchements les plus intimes et le rendra plus misogyne par sa trahison. Nouveau concept enfin, l’histoire se suit sur plusieurs films où l’on retrouve le fil conducteur… Petit défaut tout de même, le placement publicitaire de produits qui irrite à la longue mais s’avère vital pour la survie de la franchise 007.

James Bond s'est fait teindre les cheveux et a fait très attention à son corps pour revenir en force dans ce vingt-et-unième volet de ses célèbres aventures. Sous les traits de l'acteur anglais Daniel Craig, James Bond est devenu un agent secret plus musclé que subtile, et plus viril que jamais. Moins de gadgets, et Bond montre maintenant ses muscles. Contre de nouveaux ennemis, le nouveau James Bond prend une toute nouvelle direction plus pragmatique : il est très impliqué et préfère les combats à mains nues aux gadgets les plus sophistiqués des services secrets britanniques. Film d'action pure, Casino Royale a tout pour plaire : voitures, explosions, folles poursuites et jolies femmes. Néanmoins, la nouvelle arrogance de Bond lui va à merveille, ses erreurs en font un personnage renouvelé. Casino Royale n'est pas tant un film de James Bond qu'un excellent film d'action avec des combats enivrants, des poursuites efficaces et du danger. Quelques belles idées rendent le tout plus divertissant que la moyenne. Craig, dont le plus gros défaut est d'être blond, donne beaucoup de corps et de muscles au personnage. Beaucoup de charisme, aussi, ce qui lui permet de décocher plusieurs mots d'esprit aux demoiselles tout au long de son aventure. Il remplit très bien son rôle. Il est plus vulnérable que ses prédécesseurs, plus humain. Casino Royale remplit parfaitement ses promesses de film d'action.

Jouissif, voilà la meilleure description de ce film. En fait ce qui le rend si bon c'est que ce n'est pas un James Bond, ou plutôt pas le James bond que l'on connait depuis 20 ans. Ici on a un thriller d'espionnage avec James Bond en personnage principal. Fini ici le 007 qui drague tout ce qui bouge, qui couche avec toutes les filles, les gadgets improbables et les méchants très méchants. Pour preuve cette phrase de 007 quand on lui demande s'il veut son martini au shaker ou à la cuillère: "Qu'est-ce que ça peu me foutre !". Casino Royale est juste un vrai bon film et il fallait le faire, réinventer la franchise 40 ans après sa création. Et le pari est tellement réussi que la majorité de la critique a salué ce film comme le meilleur de la franchise.
Casino Royale est une pièce de maitre, c'est captivant, archi-rythmé, bien écrit et bien réalisé. Il y a tout quoi ! Le scénario est basique mais efficace, sur fond de bourse et de terrorisme, révélant un méchant plus que réussi. Les scènes d'action sont toutes mémorables, la course-poursuite à Madagascar est vertigineuse, celle dans l'aéroport se passe en apnée et le tout n'est jamais too much. Daniel Craig est immense de charisme, avec un regard glacial qui peu à peu se réchauffe sous l'emprise d'Eva Green. Il incarne parfaitement le rôle, ne cabotine pas, ne joue pas le brun ténébreux comme Brosnan pouvait le faire, il est parfait. Le point d'orgue du film est le partie de Poker, qui a été une révélation pour beaucoup de joueur. La réalisation rend cette partie parfaite, la tension psychologique entre 007 et le Chiffre est à son comble, les rebondissements tant sur la table qu'à l'extérieur rendent la scène mémorable. Le film y va même de touches d'humour discrètes mais très bien senties, comme la scène dans le train. Il serait dommage de passer à côté de la richesse de ce film, certes sur le fond rien d'exceptionnel, c'est juste efficace, mais l'écriture des personnages, leur traitement humains, leurs interactions et la réalisation méritent le respect. Du divertissement très très haut de gamme.

Cette 21ème mission se trouve être chronologiquement la première de l’agent secret, alors tout juste titularisé 00. Cette rupture ne se situe pas uniquement dans la continuité de la saga mais également dans le choix de son interprète et de sa mise en scène, signée pour l’occasion par Martin Campbell. Plusieurs éléments ou codes propres à l’univers du héros créé par Ian Fleming sont passés à la moulinette. Les puristes (v)ont crié au sacrilège mais il faut se rendre à l’évidence : « Casino Royale » est, à ce jour, l’un des (le ?) meilleurs de la franchise. Daniel Craig, malgré les réticences suscitées à l’annonce de son engagement, se révèle un James Bond plus sombre, plus brutal mais paradoxalement plus fragile et plus humain. A ses cotés, Vesper Lynd, sous les traits de la délicieuse Eva Green, est le personnage féminin le plus abouti et consistant de la série, loin de certaines potiches du passé. Le scandinave Mads Mikkelsen incarne Le Chiffre, adversaire froid et complexe de cette renaissance, sous oublier la participation de Judi Dench dans le rôle de "M". Le film regorge d’excellents moments, à commencer par une vertigineuse course poursuite... à pied, au rythme particulièrement intensif. D’autre part, la pièce centrale du film - une longue partie de poker - aurait pu provoquer bâillements et/ou désintérêt. Il en n’est rien. La tension psychologique qui s’installe autour de la table, entrecoupées de pauses percutantes, est captivante et extrêmement bien réalisée. On retrouve cette qualité dans le montage mais également au niveau de l'écriture du scénario. Une incontestable réussite.

Vingt-et-unième mission pour le célèbre agent secret de sa majesté, James Bond, alias 007. Cela faisait quatre ans que nous n’avions pas vu le bout d’un Walter PPK et voilà que débarque Casino Royale de Martin Campbell, futur chef d’œuvre de l’univers James Bond, qui va totalement réinventer le mythe de 007 au cinéma. Prague, République-Tchèque. James Bond vient de remplir son dernier contrat permettant ainsi à M, la chef des services secrets britanniques, de lui faire accéder au rang de double zéro et du lui donner le fameux permis de tuer. Désormais sous le matricule de 007, James Bond se voit confier par M sa première mission officielle qui le mènera à Madagascar pour traquer un fabriquant de bombes et le ramener au MI6 pour qu’il soit interrogé pour démanteler un grands réseau de financement de terrorisme. La mission sera un demi-succès et Bond n’ayant qu’une seule idée en tête, continuer son enquête sur ce réseau terroriste, ira au Bahamas pour en savoir plus. Une fois sur place il va être mis sur la piste du Chiffre, le banquier privé des terroristes internationaux. Menacé par ses dangereux clients, Le Chiffre doit récupérer ses fonts et n’a d’autre choix que d’organiser une partie poker à haut risque au Casino Royale au Monténégro. Etant le meilleur joueur du service, Bond est envoyé par M affronter Le Chiffre afin de récupérer tout l’argent pour réussir enfin à mettre à jour ce vaste réseau de terrorisme. Sorti en novembre 2006, Casino Royale était certainement très attendus car cela faisait quatre ans que James Bond n’était venus faire exploser les salles obscures. La production a donc décidé, pour ce grand retour au cinéma, de faire revenir un habitué de James Bond puisque ce n’est autre que Martin Campbell, le réalisateur de GoldenEye, qui est mis aux manettes du film. Et pour revenir en pleine forme, les scénaristes et la production ont eu l’idée de revenir aux sources, de faire de ce Casino Royale le James Bond numéro un de toute la série en mettant en scène la première mission de James Bond, peu de temps après avoir eu le titre de 007 et le permis de tuer. Un prequel donc mais pas un simple film de James Bond, une réinvention totale du mythe. Pour cette « première » aventure de 007 les scénaristes ont décidé de reprendre le roman de Ian Flemming qui s’intitule Espions, faites vos Jeux mais en modifiant certains moments du livre. N’ayant jamais été mis en scène sauf une seule fois mais pour servir a réaliser une parodie des films de James Bond avec David Niven dans le rôle de l’espion britannique, Casino Royale a enfin sa véritable adaptation au cinéma. Et vous connaissez la suite, le film sera une réussite totale, classant ce James Bond parmi les meilleurs, ceux qui ont l’aura de chef d’œuvre. Et donc puisque ce Casino Royale est une sorte « James Bond Begins » il fallait un nouvel interprète, l’acteur idéal pour porter les nouvelles aventures de l’agent 007 pour au moins cinq ou six films si on est fou ! Se sont ainsi succéder Sean Connery de 1963 à 1971 pour six films en plus de Jamais plus Jamais produit par Warner Bros en 1983, Georges Lazenby en 1969 qui n’a interprété qu’une seule fois le personnage et resté célèbre pour ceci, Roger Moore de 1973 à 1985 pour sept films, Timothy Dalton de 1987 à 1989 pour deux films et Pierce Brosnan de 1997 à 2002 pour quatre films. Et donc en 2006 c’est là qu’arrive un acteur britannique quasi inconnu du grand public : Daniel Craig. Une fois le costar de James Bond enfilé Daniel Craig est devenu un acteur connu du des spectateurs, une star internationale, et enchaîna les grosses productions comme Cowboys & Envahisseurs de Jon Favreau, des films plus d’auteur comme Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les Femmes de David Fincher ou encore un blockbuster : le Tintin de Steven Spielberg. Mais avant l’aventure James Bond, l’acteur britannique n’était pas aussi connu qu’actuellement où il tenait beaucoup de second rôle dans des films comme Les Sentiers de la Perdition de Sam Mendes, Munich de Spielberg ou Lara Croft : Tomb Raider de Simon West. C’est certainement le film Layer Cake de Matthew Vaughn qui attira l’œil de Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs des films de James Bond, et qui permit ainsi à Daniel Craig d’accéder au mythique rôle de 007. Au départ les fans, très mécontents, protestaient sur le choix de l’acteur britannique et lui préférait le retour de Pierce Brosnan dans le rôle de l’agent secret car un homme blond qui incarne Bond c’est impensable, il est loin de la sophistication de Pierce Brosnan, il est un acteur aux rôles « bizarres »,… bref la colère des fans grondait mais il fallut attendre novembre 2006 pour la faire taire puisque Daniel Craig livrait officiellement sur les grands écrans la meilleure interprétation de 007 au cinéma depuis Sean Connery et Roger Moore. Là où l’acteur excelle c’est dans la psychologie de James Bond, Craig lui a apporté plus de noirceur et met à jour ses faiblesses. Plus brutal, plus imposant et physique, plus classe que jamais, plus sombre et plus humain aussi, James Bond version Daniel Craig est plus réaliste et c’est une avancé historique dans l’Histoire de la saga ! Maintenant c’est terminé les bagarres où le héros en ressort impeccable et sans une égratignure en balançant une blague comme le faisait Roger Moore. Désormais James Bond saigne, est malmené, son costume est plein de sueur et de sang, son regard est grave et d’acier, il est un personnage réaliste. Regardez la scène de combat dans les toilettes au tout début du film, regardez l’intensité et la violence de l’affrontement et vous verrez que le nouveau James Bond est celui que nous attendions depuis longtemps au fond de nous : un homme plus brutal qui ressent la douleur d’avoir tuer quelqu’un et celles de ses blessures, un type plus humain. Revoyez aussi la scène dans les escaliers au milieu du film où Craig balance un homme dans le vide et se bat avec un autre et finit par l’étrangler, sa chemise est en sang et son visage plein de petites blessures, jamais une telle violence n’avait été vus dans la série, jamais. Daniel Craig est donc le meilleur interprète de James Bond de toute la série et celui qui devra lui succéder je lui souhaites bonne chance car avec Craig nous avons atteint des sommets ! Le personnage étant totalement réinventé il ne reste plus qu’à moderniser et ressusciter la franchise. Meurs un autre Jour de Lee Tamahori, dernier film en date à l’époque, avait en partie causé la mort de 007 puisque le film est un des plus mauvais de la série et les quatre ans d’absence avait enterré James Bond. Et afin de remettre la franchise au gout du jour, les producteur ont fait appel à un habitué des films de l’agent secret puisque c’est Martin Campbell le réalisateur de GoldenEye en 1997 qui est chargé de mettre en scène ce Casino Royale, prequel de la série. Afin de renouveler le mythe, les scénaristes vont volontairement enlever de nombreux éléments qui faisaient le succès de la série. Désormais il n’y aura plus de gadgets car la voiture invisible dans Meurs un autre Jour nous avait tous achevé et cela commençait à devenir un peu ridicule et irréaliste. Zéro gadget = réalisme. Ensuite les scénaristes décident aussi d’enlever les Bond Girl, pas complètement, mais nous disons au revoir aux filles un peu nunuches et niaises pour laisser place à des femmes très belle mais possédant plus de psychologie. Et au passage il n’y a plus de « Oh James ! ». Zéro nunuches = crédibilité. Et enfin nous ne verrons plus de super-méchants qui veulent dominer le monde ou le détruire et nous disons bonjour aux « méchants du moment » : les terroristes ou des membres d’organisations secrètes. Zéro super-méchants = réalisme. Bref on pourrait continuer longtemps sur la réinvention du mythe 007 avec Casino Royale mais le résultat est là : le film est un chef d’œuvre et l’un des meilleurs de la saga avec Goldfinger, L’Espion qui m’Aimait et depuis quelques temps Skyfall. Mais on peut noter qu’il y a au moins deux moments du film qui mettent un sacré coup de poing dans la tronche de la franchise et prouve que ce Casino Royale est le moment du renouveau. D’abord la scène où Bond a été empoisonné et fait un arrêt cardiaque, il prend une seringue et se l’enfonce dans une veine du cou, c’est toute la saga qui prend un coup d’adrénaline et est boostée ( cette analyse provient de la critique de Mathieu Carratier que l’on trouve sur le site Premiè présente sur la fiche du film Quantum of Solace ). Et la deuxième scène, certainement la plus marquante du film, c’est la scène de torture sadique que subit Bond où il se fait violemment interroger par Le Chiffre, jamais une scène de torture pareille n’avait été montré dans la série, James Bond nous apparaît plus humain et faible car torturé et ressentant l’extrême douleur de ce violent interrogatoire. Désormais la saga James Bond n’est plus la même. Ce film, Casino Royale, devait un jour arrivé pour renouveler cette franchise qui débuta en 1963 avec James Bond 007 contre Dr. No. Le film est bel et bien arrivé, Daniel Craig a prouvé qu’il était le meilleur malgré les flots de critiques négatives à son sujet et ceux qui ne croyaient plus au véritable retour de Bond l’ont eu dans le baba. Casino Royale est donc un film culte dans la forme mais l’est aussi dans le fond avec son incroyable scénario qui nous prend à la gorge du début en noir et blanc d’anthologie jusqu’à l’ultime et géniale scène finale. Le film de Martin Campbell se veut différent et original, plus complexe et spectaculaire que les autres films. Différent et original car il s’agit de la première mission de James Bond qui affrontera son premier ennemi Le Chiffre et donc le film porte bien le nom de prequel ou reboot, il s’agit de la genèse de James Bond symbolisée aujourd’hui par la trilogie Casino Royale, Quantum of Solace et Skyfall. Ensuite le film est complexe car mêlant complots terroristes, une partie de poker magistralement bien mise en scène qui apporte une psychologie des personnages fascinante, une histoire d’amour magnifique, des trahisons et une vengeance personnelle. Et enfin spectaculaire car le film possède de superbes scènes d’action comme celles à Madagascar avec la longue scène du parkour, la course poursuite dans l’aéroport juste impressionnante, l’accident de 007 qui détient le record du monde de tonneaux en voiture et la séquence d’action à Venise aussi spectaculaire que tragique. De plus le film s’accompagne d’une des meilleures chansons de générique de la saga, ici c’est « You Know My Name » de Chris Cornell, et petite remarque le générique ne s’accompagne pas de Bond Girl mais d’hommes qui se font tuer par 007, encore un signe de renouveau décidément ! Et enfin pour terminer, le film possède un casting prestigieux porté par un Daniel Craig impérial en 007 et suivis d’Eva Green, l’actrice française joue une des plus séduisantes Bond Girl de la série, vient ensuite l’impressionnant Mads Mikkelsen qui interprète Le Chiffre, l’un des meilleurs méchants de la série, ensuite il y a Judi Dench dans le rôle de M, Jeffrey Wright en Félix Leiter, Giancarlo Giannini joue René Mathis, la sublime Caterina Murino joue Solange Dimitrios et Simon Abkarian interprète Alex Dimitrios. Pour conclure et je l’ai déjà dit, Casino Royale est un chef d’œuvre, un des meilleurs films de James Bond où Daniel Craig interprète le parfait 007, un film qui fera date dans l’histoire de la franchise pour son scénario dense, sa mise en scène explosive et bien sur pour ses formidables acteurs. L’hère Daniel Craig ne fait que commencer.

Je n'ai jamais été un grand fan de 007, je suis donc allé voir celui-ci avec peu d'espoir. La surprise fut donc totale. Fini les gadgets de science-fiction, les méchants qui veulent dominer le monde...et fini le héros vieillissant. Daniel Craig est le James Bond ! Jeune, viril, sexy, charismatique et aussi plus humain. Un vrai coup de fraicheur sur une série qui en avait bien besoin. Bravo aux producteurs pour la prise de risque : elle est payante !!!

Casino Royale, c'est l'exemple typique du film qui fait beaucoup parler de lui avant sa sortie. Beaucoup de fans ont appelés au boycottage...pour au final être (dans l'ensemble, bien évidemment) très agréablement surpris. Et c'est plus que compréhensible. Car Casino Royale est de loin l'un des meilleurs James Bond de la saga (et je ne dis pas ça à la légère, j'ai vu les 23 films). Ce reboot est un volet couillu, sombre, et particulièrement spectaculaire (l'ambiance Jason Bourne se ressent d'ailleurs parfaitement, ce qui n'est pas un mal). Tout d'abord, autant parler de l'interprète: Craig. Daniel Craig (oui, elle est facile et alors ?). Il est juste brillant en James Bond. Immensément charismatique, classe, et surtout, il laisse ressortir une délicieuse pointe d'arrogance. Ce qui ne fait que rendre le personnage plus irrésistible. Ou plus détestable pour les détracteurs du personnage (compréhensible). Craig est vraiment le choix parfait pour incarner le personnage, et il s'impose d'ors et déjà comme l'un des meilleurs interprètes de 007, et de loin. Vraiment une impressionnante prestation. Du côté des James Bond girls, là aussi, il y a de la surprise. La sublime Eva Green (qu'est-ce que j'aime cette actrice !) est superbe dans le rôle de Vesper. Elle dégage un grand charisme et une certaine fragilité. Plus simplement, elle retranscrit parfaitement la complexité de son personnage (d'ailleurs écrit de façon excellente). Sans compter qu'elle est sublime...du sans-faute ! Caterina Murino est aussi très bien (elle aussi sublime) mais sans plus: spoiler: rôle trop anecdotique
. Judi Dench reprend le rôle de M (étonnant pour un reboot) et elle est comme toujours géniale. Je ne remercierai jamais assez les producteurs de l'avoir choisi dans Goldeneye. Elle ne joue pas M, elle est M (on pourrait aussi dire ça pour Craig, d'ailleurs) ! La relation qu'elle a avec le personnage de Bond est d'ailleurs intéressante (et le sera encore dans les 2 films suivants). Le Chiffre est interprété par l'immense Mads Mikkelsen...suis-je obligé de dire qu'il y est géant ? Froid, inquiétant et tout aussi charismatique, Mikkelsen est parfait en antagoniste. Dans un rôle plus secondaire, Giancarlo Giannini assure dans le rôle de Mathis. De même pour Jeffrey Wright en Felix Leiter ( spoiler: dommage qu'il n'apparaisse pas assez, et c'est valable pour la suite
). La réalisation de Martin Campbell (qui a aussi fait Goldeneye) est très bien. Rien de transcendant mais ça a le mérité d'être bien filmé: les poursuites et les combats (pourtant assez brutaux) sont filmés très proprement, et c'est bien plus qu'agréable à regarder. Et justement, l'action: il faut en parler ! Parce que ce Casino Royale est généreux en action ! Mais alors vraiment très généreux ! Sans compter les combats ( spoiler: un dans l'introduction, un dans l'hôtel au Monténégro
), il y a d'impressionnantes poursuites difficilement oubliables ! Jamais je n'oublierais spoiler: la poursuite de début à Madagascar (une de mes scènes d'action préférés tout film confondu) qui m'a marqué dès petit ! Ni celle dans l'aéroport
! Les poursuites, remplies de cascades impressionnantes, sont surtout longues ! Ce qui n'est pas un mal (on ne s'ennuie pas comme dans Matrix Reloaded) car elles sont captivantes et ne lassent pas. Poursuites accompagnées de la musique de David Arnold. Et cette bo est excellente ! Les thèmes se retiennent facilement et sont sacrément efficaces. Rien de particulièrement épique mais ce n'est pas vraiment grave, tant ça ne dérange aucunement pendant le film. Par contre, les musiques sensés inspirer de l'émotion ( spoiler: les scènes de Bond avec Vesper
) sont moins réussies. C'est pas franchement subtil, et il en faut pour que je le remarque. Cependant, la musique du générique (que serait un Bond sans son générique ?) rattrape tout sans soucis. Bon, ce n'est pas du tout David Arnold, mais ça fait parti de la bo pour moi. Et ce "You know my name" est magnifique ! Tellement que ça en est une de mes musiques préférés de la saga avec le "Skyfall" de Adèle et la musique de Madonna pour "Meurs un autre jour". Cette musique plonge bien dans l'ambiance et annonce le ton élégant et sombre du film. Du côté visuel, la photographie de Phil Meheux est très belle. On peut aussi parler du montage, très réussi. Car franchement, ça aide à rendre la partie de Poker captivante (alors que j'y suis totalement étranger et n'y comprend pas grand chose). Pour ce qui est du scénario, c'est du bon. Du très très bon. En fait, le film est si réussi tout d'abord (sans compter Daniel Craig) pour spoiler: son virage totalement différent des autres films de la saga. C'est beaucoup plus sombre et réaliste
. Bon, ça ne l'est pas totalement ( spoiler: la poursuite à Madagascar ou les innombrables tonneaux de l'Aston martin laissent bien penser qu'on est dans un film
) mais c'est déjà ça. De toute manière, un James Bond totalement réaliste, c'est nul. Le film spoiler: est situé à notre époque et joue sur des enjeux convaincants et crédibles (le financement du terrorisme). Le personnage de James Bond est aussi plus fouillé. On explore plus ses émotions, et le personnage n'est pas infaillible: des erreurs, il va en faire, et certaines très couteuses. Ce qui forgera le personnage légendaire que l'on connait tous. Le film contient des scènes assez osées pour un James Bond: la scène de torture (qui finit par ressembler à une scène masochiste), la partie "romantique" avec Bond et Vesper qui s'aiment, et la mort de Vesper, justement. Non seulement, elle est un minimum triste (même si elle l'a trahi) mais en plus, on la voit se noyer. On la voit bien s'étouffer, etc
. Ce qui est un peu choquant, surtout quand on est gosse. C'est un peu ce que ça m'a fait quand j'ai vu le film en 2006. Ce qui est intelligent, dans ce film, c'est spoiler: qu'il est divisé en 2 parties bien distinctes: une en Afrique remplie d'action, et une autre bien plus posée et riche en rebondissement dès que le personnage de Vesper apparait. Ce qui fait que le film contente tous le monde: ceux qui cherchent principalement de l'action, et ceux qui cherchent un scénario plus fouillé. De plus, celui-ci, en plus d'avoir des personnages bien écrits (Bond, Vesper) est assez complexe et recherché. En effet, le film est riche en rebondissements et montre bien que c'est une petite histoire dans la grande: Bond s'attaque là à toute une organisation par le biais du Chiffre, et ça offre des surprises jusqu'à la fin (Mr White). Sans compter le piège dans lequel tombent les spectateurs: tout est fait pour que l'on croit que Mathis est effectivement un traitre. Il n'y a qu'à voir sa dernière scène ou il interroge Bond: Campbell fait le choix de le rendre très ambigu (trop, en fait) pour encore plus choquer lors de la révélation sur Vesper. Evidemment, ça marche pour ceux qui n'ont pas lu le roman de Fleming
. Bref, le scénario est riche et intéressant, en plus d'être totalement captivant. Car Casino Royale dure quand même 2h23 et est le plus long de la saga (ex-aequo avec Skyfall qui fait la même durée). Et jamais on ne s'ennuie ! Un exploit ! Pour résumer, oui, Casino Royale est génial ! Un renouvellement nécessaire et parfaitement réussi ! Tout simplement mon préféré de la saga avec Skyfall, un grand film d'espionnage ! Le film met la barre tellement haute et le cliffhanger est tellement réussi que la suite ne pouvait que décevoir...ce qui est le cas. Un James Bond à ne pas manquer !

Du grand grand James Bond. Daniel Craig est épatant dans la peau de l'agent 007.Quant au film c'est tout simplement magnifique ce que Martin Campbell arrive nous faire vivre.Certes le film est plus violent que les autres et les gadgets son moins nombreux voir inexistant. Mais quel régal ! De l'action,de l'humour, de la romance et surtout beaucoup d'émotion. Le premier James Bond de l'ere Craig est une franche réussite.

Le meilleur James Bond existant sans contestation possible.Vouloir réinventer la franchise est une chose,le réussir en est une autre.Mission accomplie,et bien au-delà des espérances.Daniel Craig est l'acteur qu'il fallait:nerveux,froid,anti-conformiste...il redéfinit totalement un role qui ronronnait depuis des lustres."Casino Royale"active le registre dramatique,en faisant tomber Bond amoureux,puis trahi par la seule femme qu'il ait jamais aimé.Un déchirement...Eva Green,interprète de haut vol,contribue à rendre cette histoire d'amour touchante.Mais Bond numéro 21,c'est aussi de l'action,des cascades(la grue!),des voitures,des femmes...Tout y est,et c'est au cours d'une partie de poker avec un adversaire redoutable(le Chiffre)que se révèle les caractères.Beaucoup de psychologie,un Bond chien fou,un design adapté à l'humeur desespérée de Bond.Les critiques furent dithyrambiques.Que demander de plus?Que la saga renaisse tel un phénix encore et encore!

Meurs un Autre Jour m'avait laissé sur les rotules avec ses situations débiles, et surtout la présence ridicule de Madonna avec sa house pourrie fauchée. Place au réalisme, à la virtuosité et au sensationnel, et surtout, à la psychologie, délaissée depuis bien longtemps dans la saga. Plus aucun gadgets nazes et sans intérêts, ici, le réalisateur capte l'attention avec des scènes tout bonnement superbes, des personnages au plus haut, et, le meilleur, l'amour impossible et la trahison au coeur d'un scénario ultra descriptif. De plus, le titre carrément génial de Chris Cornell et de son "You Know my Name" servie par un Main Title superbe et très graphique apporte de la fraicheur et nouveauté. Le meilleur Bond depuis des lustres. Sa qualité tient paradoxalement à son abstraction quant à l'essence même des Bond, à savoir des situations burlesques, la science-fiction, les gadgets et les filles. Finis tout cela, Casino Royale est l'un des meilleurs films d'action avec la trilogie Bourne. Le changement d'acteur aura eu sa part de réussite, Daniel Craig est incroyable, dur, violent, brutal : le meilleur depuis Sean Connery, et encore...peut-être le meilleur de toute la saga, sans doute le plus psychologique, et donc le plus réussis et le plus travaillé. Pierce Brosnan est mort et enterré, et c'est tant mieux pour les specatateurs.

Casino Royale : Plus qu’un simple reboot : c’est une véritable renaissance, un des 007 les plus abouti. Et voila le James Bond actuel dont on rêver : humaine, avec des sentiments et émotion, sans gadget mais aussi un James Bond plus sombre, plus dure et plus fort aussi. Déjà, une réalisation exemplaire : Martin Campbell qui reprend du service après Goldeneye, décidément, il est toujours la ou bon moment pour relancer les James Bond. La réalisation est magnifique : des plans de caméra nettes et précis, une mise en scène fiévreuse et maitrisée. Entre l’action qui est bien filmé, les scènes de poker qui sont prenante, il nous fait voyage dans des supers décors exotiques, et le souci de détaille avec l’intro en noir et blanc : juste énorme. Ou encore les musiques qui sont juste excellentes. Et quand j’ai entendu ça dans les commentaires du réalisateur : que le thème de James Bond était juste dissimulé pendant des moments clés qui caractérise James Bond : quand il met sont smoking, quand il voit ça voiture… Jusqu'à la fin ou la légende, le mythe renait : quand il dit « je m’appelle Bond… James Bond » et voila, la musiques complète au générique, comme si James Bond avait retrouvé tous son mythe : et ça c’est juste énorme. Ensuite, un scénario maitrisé, intéressant, captivant pendant plus de deux heurs. On redécouvre un nouveau James Bond plus froid, plus humaine. Car cette fois ci, James Bond est amoureux et ça c’est juste excellent. On a affaire a une des plus belles histoires d’amour pour un film de ce genre. Je l’ai adoré : une histoire d’amour au début difficile et distante (quand James Bond dit : vous n’êtes pas mon type… et après il dit célibataire, phrase qui la jamais dit d’ailleurs) et c’est petit à petit que cet amour ce fait avec quand même une vrai tension derrière. La tension de cette mission a la noirceur parfaite (avec la terrible scène de torture et le final : ça brise le cœur). Et puis, la tension de cette partie de poker qui est vraiment énorme, avec un bon suspense et beaucoup de rebondissement. Ensuite, du coté du méchant : le charismatique le Chiffre qui est génial : très froid. De plus, que serait un James Bond sans ces James Bond girl : Vesper, tout simplement la meilleur James Bond girl pour moi. C’elle qui a fait craquer notre James Bond et elle est vraiment fabuleuse : élégant et mystérieuse mais aussi sexy et très envoutante, avec un sacré caractère. Voila, niveau scénario : c’est juste énorme et il y a tous pour être un bon James Bond : James Bond girl, méchant, voiture, on voyage bien, il manque peut être des gadgets et quelque personnage phares de la série des James Bond (Q, Miss Moneypenny) et un peu d’humour mais c’est franchement pas grave : James Bond repart avec d’excellente base. Et pour finir, les acteurs sont parfait dans leur rôle. Daniel Craig qui est juste saisissant, très charismatique et élégant dans le costume de James Bond. Vraiment, il l’interprète à merveille de façon nerveuse. Et il donne une vraie âme, une vraie profondeur à James Bond et s’impose comme l’un des meilleurs James Bond en tant acteur. Eva Green est flamboyante. Mads Mikkelsen qui est vraiment glacial : excellent performance. Et le retour de Judi Dench dans son rôle de M fait plaisir. Voila, un retour à la source qui se confirme par ça grand qualité. Un James bond à ne pas rater car un nouveau souffle est né avec cette opus.

Martin Campbell cinéaste du formidable GoldenEye, revient ici à la base de la saga d'un point de vue historique mais aussi dans son centre. Le changement est flamboyant ...Depuis le départ de l 'immense Sean Connery,très peu d 'acteurs ont pu éclairer la pellicule comme Daniel Craig .. Le réalisateur dynamite complètement la série, les personnages récurrents " Q et Moneypenny" ne sont plus présents, seul M est restée en place, la saga devient alors plus sombre et complexe . Dès les premières images, le ton est donné sur le style de l 'interprète, exécutant lui-même ses propres cascades, le comédien apporte beaucoup de réalisme à son personnage il devient plus humain ,fragile ,possédant de grandes failles...Daniel Craig sublime son personnage dans les scènes d’actions bien évidemment mais également dans les scènes plus intimistes ...Après Monsieur Sean Connery ,il fut l'un des rares a posséder cette présence animal ..Judi Dench, parvient enfin à véritablement trouver sa place,en choisissant un jeu plus nuancé ... La James Bond Girls, Eva Green apporte fraîcheur et beauté au personnage de Vesper La comédienne française explose complètement dans sa formidable performance grâce à une ambiguïté très subtile ."Le chiffre" inquiétant Mads Mikkelsen apporte froideur à son rôle... Martin Campbell, signe une oeuvre forte , revenant aux sources de l’agent et à ses premières missions, le cinéaste à l’excellente idée de introniser le renouvellement par un noir et blanc très sombre ainsi que par une scène très violente où 007 étrangle son ennemi... Comme dans GoldenEye, le metteur en scène mise avant tout sur l’action pure et simple laissant de côté les gadgets superflus et autres effets-visuels, et joue parfaitement entre intensité et émotion. La course-poursuite à Madagascar est un bijou cinématographique suffisant .., le film explose littéralement lors de la partie de poker où le suspense atteint son apogée et se permet des retournements de situations inédites . La mise en scène est absolument magnifique à l 'instar du générique et de sa bande originale chantée par Chris Cornell "You Know My Name" ..Une réussite totale ...

Daniel Craig colle à la perfection à ce James Bond plus sombre et plus violent que ses prédécesseurs. Des scènes d'action très impressionnantes comme la scène d'ouverture, une intrigue complexe et moderne, Eva Green l'une des plus merveilleuses James Bond girl de toute la saga. Un film différent qui dépoussière parfaitement le mythe. L'un de mes épisodes préférés avec "Bons baisers de Russie" et "Skyfall".

L'un des meilleurs James Bond. Daniel Craig est plus que convaincant ainsi que la sublime Eva Green qui révèle ses talents d'actrices au grand public! De l'action tout du long, un scénario bien ficelé et une réalisation parfaite. Bref, une vraie réussite et l'un des meilleurs James Bond.

Le meilleur James Bond (avec GoldenEye, Goldfinger et Dr.No).
Martin Campbell a su réinventer le mythe encore une fois !
Tout est au top (j'aurais juste aimé un peu plus d'actions et de gadgets mais bon, ce n'est que le début) !
La saga James Bond subit un dépoussiérage bienvenu et ça se voit: nouvel acteur (Daniel Craig est parfait), plus de réalisme (au niveau de l'histoire et des cascades), nouvelles directions (reboot oblige)...
Un pur bonheur on ne s'ennuie pas une seconde tant la mise en scène est prenante (la scène d'ouverture est dingue) et surprenante ( 007 est quelqu'un de plus brutal qu'avant)!
Martin Campbell montre qu'il est un grand réalisateur, il faut seulement lui donner les moyens !
A voir de toute urgence !