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Le Cartographe
2 critiques
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1,5
Publiée le 6 juin 2024
Point positif du film : son réalisme. Il est dépeint le quotidien d'une classe turbulente dans un collège public. On y montre bien la fracture entre les institutions et les "jeunes" générations (depuis les années 2000) ; le décalage entre des gamins toujours plus irrespectueux et analphabètes et des professeurs totalement mous qui ne savent plus comment réagir ; la surreprésentation des descendants d'immigrés issus d'Afrique dans ces zones dites prioritaires ; ainsi que l'incapacité de l'Éducation Nationale et ses enseignants à faire preuve de fermeté, car animés par une sociologie de l'excuse poussée à son paroxysme, où même un professeur insulté et bousculé par un élève spoiler: (et qui au passage blesse une autre élève) lui cherche des circonstances atténuantes.
Une fois cette description faite, le film se démarque par l'absence totale de réflexions et/ou de solutions esquissées sur ces questions. Ces deux heures sont d'une longueur abrutissante, à tel point que j'ai dû fragmenter mon visionnage en plusieurs fois. Revers de la médaille du réalisme précité, le brouhaha ambiant et les dialogues de sourd sont très pénibles - ne regardez donc pas ce film en espérant un moment détente. Ce (trop) long-métrage est finalement assez inintéressant. Le fait qu'il ait reçu la Palme d'or (à l'unanimité du jury !) en 2008 met davantage en exergue la volonté de ce milieu du cinéma de se parer de bonne conscience sociale plutôt que les qualités réelles de cette production.
Huis clos intimiste dépeignant un corps enseignant désemparé face à une horde d'étudiants réduits à des stéréotypes sociaux et intellectuels. Inutile car dans la réalité, pas besoin caricaturé pour pousser les professeurs vers la résignation de leur sort, les enfermant dans une bulle d'autosuffisance. Ode au dialogue, il enlèvera la pédagogie et ses attendues de son propos pour embrasser celui la punition et l'enseignement frontal écartant toute nuance de son discours.
En tant qu'enseignant, le spectateur ne peut s'empêcher de percevoir qu'une réalité de façade, agrémentée de ficelles narratives grossières qui ne servent qu'à politiser le récit. Le film néglige de nombreux axes de réflexion, présentant chaque contradiction à l'opinion du protagoniste comme tranchée et sans subtilité. La scène finale, en particulier, reste gravée dans l'esprit, son message aurait dû être différent. Pourquoi l'étudiante n'a-t-elle pas exprimé qu'elle n'avait rien appris, non pas par ignorance, mais parce qu'elle possédait déjà toutes les réponses ?
A mi chemin entre le documentaire et la fiction, ce film entre dans l’intimité du rapport d’une classe à son prof principal. Les protagonistes sont vite caractérisés et le fil déroule sur une Année scolaire les péripéties. Rien d’Haletant, car c’est un quasi huis clos dans la classe/collège. Et pourtant on peut ressentir le chaos , la gestion fragile d’élèves en difficulté, rebelles face à l’Ecole. L’impasse dans laquelle peut parfois se retrouver le corps enseignant face à des cas vraiment pas simples à gérer. Le film a un côté assez désenchanté, presque fataliste et on ne sait pas vraiment s’il se termine par une note d’espoir ou un constat bien sombre de notre époque.
on rêve de voir des prof parler de machines à café ou se faire insulter en cours. Pas drôle, seulement une tranche de réel au message libertaire stupide. Mal joué, pas très bien filmé. Très laborieux sur le fond et sur la forme
J'ai décidé de regarder les 30 dernières Palmes d'or coup sur coup, et si Entre les murs n'a pas forcément l'ampleur de La Vie d'Adèle ou Winter Sleep, ni la puissance d'Elephant, c'est en revanche un film qui se tient parfaitement, réalise admirablement bien ce qu'il veut faire, et c'est déjà mieux que d'autres Palmes d'or. Un vrai bon film, très réaliste, très fouillé, et très prenant. À voir.
Ce film est et restera malheureusement puissant par sa réalité même 10ans après. Il transpire le trouble et le déséquilibre avec une simplicité brillante.
Entre documentaire et fiction -et surtout documentaire, suivant le style de la mise en scène et le recours à des comédiens amateurs, enseignants et élèves réunis- Laurent Cantet fait le récit d'une année scolaire dans la classe de 4ème de Monsieur Marin, professeur de français dans un collège parisien sensible, populaire et multi-ethnique. Le film est le témoignage attendu de la difficulté d'enseigner -les plus pessimistes diront de l'impossibilité d'enseigner- dans un établissement où la relation prof-élève semble constamment relever d'un rapport de force et de défiance, malgré des moments apaisés ou de complicité fragiles. Plus que les notions de respect et d'autorité que François Marin doit toujours continuer d'affirmer et d'imposer, c'est l'incompréhension de fond et de forme entre le prof et sa classe qui interpelle. Deux langues se confrontent, se répondent, qui stigmatisent en particulier le vocabulaire pauvre et lacunaire des ados. En présence de cette classe dissipée et insolente parfois, le spectateur adulte s'identifie bien sûr au professeur...et se décourage devant sa tâche, assez désespéré du niveau culturel et du langage rudimentaire de l'élève. Si la vocation et la foi de Monsieur Marin (François Bégaudau, acteur et auteur du livre adapté par Cantet) sont faites pour empêcher un constat trop sombre, on sort néanmoins du film avec un fort sentiment -concernant l'éducation dans les collèges difficiles- d'impuissance par procuration.
Filmée en plans serrés et en mouvements, sans aucune forme de pathos, cette œuvre réaliste contemporaine nous plonge dans le quotidien d’un collège de banlieue.
Critique acerbe mais sans vitriol de l’éducation à la française (spoil : un des pires systèmes éducatifs de l’OCDE notamment par sa lourdeur normative mais aussi en raison de son conservatisme), le film nous entraîne sur les pas d’un prof de français dans son école, de la salle de classe à la salle des profs, de clashs en conseils de classe en passant par une réunion de parents, balayant tout le spectre des difficultés rencontrées au sein d’un collège de banlieue.
Réalisé sobrement mais efficacement, joué à la perfection par des amateur·trices, refusant les tabous, ne générant d’émotions que par la présentation crue de scènes réalistes, ce film est un objet décalé et tranchant, une bouffée d’oxygène qui rend intelligent. C’est aussi une quête initiatique désabusée, une tranche de vie à la fois puissante et dérisoire sur le pouvoir des profs, sur le rôle de l’école et ses failles.
Entre les Murs est un film dont je présenterai des extraits à mes propres élèves (secondaire spécialisé belge) comme scènes miroirs.
Bonjour tout le monde, nous sommes des élèves de l'Autriche. Le film est très intéressant et amusant. La fin est peu spectaculaire et ennuyant. Certains d'entre nous pensent que la musique dans le film manque. Nous recommandons le documentaire! Une suite serait super pour savoir ce qui s'est passé avec Souleymane. Pour nous, c'est bien de voir la situation dans une école française dans les banlieues.
Tourné durant l’été 2007, sorti l’année suivante et auréolé d’une Palme d’or, « Entre les Murs » retrace, deux heures durant, l’année scolaire d’une classe de 4ème dans le XIXème arrondissement parisien. N’étant ni français, ni prof et encore moins collégien dans un quartier dit difficile, je trouve peu constructif d’avoir un avis objectif sur ce docu-fiction. Il n’empêche que j’ai quand même beaucoup apprécié ce qui m’a été proposé.
Un film documentaire dans une classe française difficile, dans un collège parisien, reflet de la décadence des jeunes d'aujourd'hui qui promet un belle avenir, en carton. Reflet également du "je m'en foutiste" de la nouvelle génération, qui dans l'éducation nationale, risque fortement une dégradation. Les professeurs sont confronté à la jeunesse des années 2000, qui ne pourront les faire changer, buté dans leur insolence. Un film maitrisé et passionnante, évidemment dramatique, surtout pour notre future. Tous le monde jouent leur propre rôle. Une année dans une classe et à la fin, plus rien. Terminer.
La Palme d’or du festival de Cannes en 2008 remise au long-métrage de Laurent Cantet pour ce documentaire-fiction constitue une belle révélation. En nous immergeant dans la classe d’un collège déshéritée de Paris, le projet brosse le portrait d’une frange de la population en marge du système scolaire. Grâce à une mise en scène ingénieuse, les joutes verbales qui s’instaurent entre ce professeur de français (François Bégaudeau, lui-même ancien enseignant et auteur du roman support du scénario) et ses élèves (tous amateurs) permettent de livrer une radioscopie sans concession de cette génération. Il n’y a aucun misérabilisme ni conte de fée. C’est direct, efficace et puissant. Bref, un film coup de poing reflet d’une société fragmentée.
Âpres j’ai regardé le film Entre les Murs, je crois vraiment que les films bien ne soyez pas toujours très sérieux ou fantastique. Le film a été réalisé par Laurent Cantet, et nous suivons les étudiants de l’école primaire sur un banlieue dans Paris, et comment vie est différent pour cette gens. Pendent que le film soit une comédie, c’est sérieux quand il est nécessaire, et pour la plupart est sur l’humanité de la situation. Le protagoniste est un prof dit Marin (incarné par François Bégaudeau), qui enseignas français dans une école secondaire, avec étudiants, qui ils braquent. Il faut que Marin apprenne comment s’entendre bien avec les étudiants, et apprends une leçon importante lui-même peut-être.
J’ai trouvé le film était de bonne humeur, avec blagues vite et amusant, mais sans rester plus longtemps que nécessaire. Les personnages sont intéressants, et ont profondeurs réalistes. En revanche, le film est sérieux quand discute les objets réalistes de litige, par exemple le manque de parité avec le traitement de gens sur les banlieues. Je recommanderais ce film pour enfants et jeunes, en particulier exposer les marques d’infamie avec les banlieues à lesquelles.
Récemment, j’ai vu le film « Entre les murs », un film qui a publié en 2008. Le film est réalisé par Laurent Cantent, et avec François Bégaudeau dans le premier rôle. Le film base sur un livre qui est écrit par François Bégaudeau. C’est un film de drame, mais avec un peu de comédie. Pendant le film, on voit les personnages de François Marin, un prof sur un école sur de banlieue. Pour la plupart, ses étudiants sont un mauvais comportement, et il y a beaucoup de problèmes, spoiler: comme une dispute avec des étudiantes qui mène de violence, et aussi un étudiant être dégagé.
Moi, je pense que le film est assez bon, mais il y a aussi des problèmes avec des film, particulièrement avec la fin du film. Pour la plupart, l’intrigue de ce film est intéressante, et le concept est très bon, mais la fin du film n’était pas satisfaisante. Il y a des points dans le film qui sont incomplet. Le film arrive à l’apogée, mais la fin de film ne s’occupe pas de problèmes, et alors, ce n’est pas une bonne fin du film. La reste du film est assez plaisant, mais la fin gâche mon plaisir de film.
Entre les Murs est réalisé par Laurent Cantet. Ce film parle d’élèves défavorisées et d’un prof qui veux changer les choses. Le prof, M. Marin est joué par François Begaudeau qui a écrit le roman Entre les Murs. Durant le film on se rend compte que l’enseignement n’est pas un métier facile surtout dans une classe comme celle-ci. M. Marin espère que les élèves pourront se concentrer et il veut qu'ils apprennent les choses. Bien que beaucoup d’élèves soient très intelligents, ils ne peuvent pas étudier dans c’environnement. Il y a beaucoup de disputes, particulièrement avec un des élèves Souleymane. Éventuellement, Souleymane est expulsé du collège.
En regardant ce film, on sent triste, et parfois heureux. Rarement, un film peut transmettre plusieurs émotions. De plus, il est rare qu’un film puisse éviter les cliches. Ça sera facile pour un film au sujet des élèves et un prof d’être un peu prévisible. Mais, à mon avis chaque scène est intéressante et inattendue. Grace à l’expérience personnelle de l’auteur et de l’acteur principale, Entre les Murs est très réaliste. On vraiment pense que ce film est un documentaire, pas fictif. En somme, je pense qu’Entre les Murs est assez unique est ça n’est pas surprenant qu’il a gagné le Palm d’Or. C’est un film que tout le monde doit regarder.