AlloCiné
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Votre avis sur Fog ?
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Le film le plus sousestimé de son auteur, aussi bien par le public et la critique que par lui-même. A mon sens The Fog n'a rien d'une oeuvre mineure dans la filmographie de Carpenter, bien au contraire ! Ne serait-ce que pour la photographie de Dean Cundey - véritable bijou annonçant l'accomplissement formelle de son chef d'oeuvre The Thing - cette perle atmosphérique est à redécouvrir d'urgence. Après le célèbre slasher Halloween, John Carpenter nous livre une nouvelle leçon de cinéma à travers laquelle le hasard n'a pas sa place : du manque de moyens le réalisateur tire une oeuvre redoutablement équilibrée et superbement construite où chaque élément semble méticuleusement incorporé à l'ensemble du métrage. Humblement et intelligemment le cinéaste insuffle à son propos une dimension archaïque, ancestrale, remontant aux origines du sentiment d'effroi. Marquant son film sous le signe soustractif il parvient à exprimer l'idée que la peur s'installe autour d'une présence, d'une entité à la fois invisible et omnisciente... C'était déjà le cas dans Halloween ( film dans lequel Mike Myers faisait davantage figure de fantôme insaisissable que de tueur psychopathe ), ça le sera par la suite dans The Thing et dans Christine ( une plaie sans corps adaptable à son environnement dans le premier cas, une voiture stoïque immortelle dans le second ). Entre suggestion d'un danger permanent et reconstitution d'une bourgade tenant lieu de frontière The Fog est l'un des sommets cinématographiques de John Carpenter. C'est l'épouvante dans sa surdité la plus mémorable : une présence, donc...
Le film est angoissant au possible (c'est d'ailleurs sa fonction), grâce à un montage très nerveux usant des situations parallèles. L'interprétation est excellente (avec une mention spéciale pour Adrienne Barbeau, rayonnante). La photo est soignée. On regrettera juste cette fin à retardement (pour quoi le pasteur bénéficie-y-il d'un sursis ?). Un excellent Carpenter.
On a vu mieux (et pire aussi) pour John Carpenter mais ce « Fog » reste un divertissement d'épouvante assez plaisant à suivre. Ce n'est pas dans le scénario et son développement qu'il faut chercher la qualité mais dans la mise en scène et la capacité qu'à Carpenter à mettre en place le mystère et l'angoisse. Car là où le réalisateur est fort, c'est qu'il arrive à personnifier cette brume qui arrive du fin fond de l'océan et englobe tout sur son passage, pour la rendre tout aussi angoissante que les créatures vengeresses qu'elle contient. Il y a un passage à vide au milieu du film, le scénario est assez bancal, les acteurs pas très bien dirigés mais accordons également à Carpenter une certaine ingéniosité dans les fonds sonores, qu'il compose lui-même, et qui renforcent le sentiment d'inquiétude. Un Carpenter mineur mais non dénué de tout intérêt.
Kurosawa
"Fog" est en soi un film mineur, un petit film d'un grand cinéaste, une Série B jubilatoire d'une légèreté et d'une maîtrise ébouriffantes qui renvoient aux vestiaires les mauvais faiseurs hollywoodiens. Ce qui intéresse Carpenter, c'est moins cette histoire de légende que la façon dont elle peut se manifester et dont elle peut s'incarner à l'écran; à ce titre, la manière dont le cinéaste filme le brouillard est saisissante de beauté et d'effroi. La beauté tient à une blancheur presque irréelle – un brouillard lumineux – qui va à l'encontre d'un simple phénomène météorologique mais fait, au contraire, immédiatement basculer ces nappes inquiétantes dans le fantastique; quant à l'effroi, il réside dans l'avancée du brouillard, de la mer jusqu'à la terre, qui englobe progressivement tout l'espace, donc tout le cadre, et dont la progression se manifeste par un procédé élémentaire de montage alterné. À la rigueur, Carpenter n'aurait même pas eu besoin de montrer physiquement les fantômes tant leur présence se devine dans ce brouillard épais auquel on ne peut échapper. Ainsi, "Fog" séduit par sa simplicité – plastique, narrative et affective – qui est celle d’un classicisme épuré au déploiement aérien.
Fog : Encore une perle de notre maitre de l’horreur, j’ai nommé : John Carpenter. C’est film sont particulier car il a une certains vision, une façon bien a lui de montrés les choses. Car, pour Carpenter, tous est dans l’ambiance. Vraiment, c’est son plus gros point fort car ça mise en scène est génial. Et sait imposer son ambiance grâce a une réalisation classique, étudie et une photographie de toute beauté. John a le génie pour nous crée une atmosphère avec peu de moyen et moi je dis : chapeau le cinéaste car il faut être passionné comme lui et connaitre son domaine pour le maitrisé. Ensuite, le scénario dans se film n’est pas forcement rechercher, il est très classique dans sa mécanisme (une brume se lève, des revenants vient tuer les gens de la ville pour se venger…). Mais malgré tout, le suspense et assuré et moi, je n’ai pas décroché une seule seconde. Puisque il y a aussi les bonnes musiques de lui-même qui vient forger l’ambiance unique. Et pour finir, les acteurs sont justes correctes, on leurs demande pas l’excellence donc rien d’exceptionnelle. Voila, un film d’ambiance des plus maitrisé.
Un conte cauchemardesque,un chef-d'oeuvre indémodable,à 100000 lieues au dessus du remake daubique de 2006.
"Fog", quatrième réalisation de John Carpenter est un film d'horreur, fantastique et d'épouvante extrêmement vieillissant. Pourtant, tout l'univers du cinéaste américain est bel est bien là: une ambiance oppressante et sordide mise en place pendant dix excellentes minutes, des phénomènes étranges et des séquences qui promettent des frissons à coup sûr. Du Carpenter dans toute sa splendeur. Esthétiquement, le film est travaillé, la qualité d'image est très bonne. D'ailleurs les scènes où le brouillard se lève sur la mer sont très bien filmées. Mais il y a quelque chose qui ne va pas: l'interprétation: c'est tout simplement mal joué. Petit à petit, on décroche, les frissons ne viennent pas et on s'ennuie sérieusement. Et pour être honnête j'ai vraiment un goût amer en bouche car ce film proposait vraiment une histoire originale et ne demandait qu'à être réussi. Sorti en 1980, "Fog" était certainement une rude épreuve pour les nerfs, mais aujourd'hui l'impression est tout autre. Le poids du temps fait des ravages. Vraiment dommage.
Un des meilleurs films de Carpenter, de loin, avec "New York 1997" et "The Thing". Ambiance flippante, scénario très original (un vaisseau fantôme peuplé de zombies débarque, aidé par la brume), très bons acteurs...un classique de l'épouvante !
Un Carpenter fatigué avec cet ersatz de film d'épouvante, qui prête plus à sourire qu'à sursauter, où les acteurs en font des tonnes et la réalisation mise sur le tape à l'oeil. Des effets parfois presque immondes. Reste l'aspect légende, un peu attirant, mais pas assez pour nous y envoûter comme Carpenter le fait si bien dans The Thing ou Halloween.
gimliamideselfes
C'est vraiment le genre de film sympa mais qui n'est pas abouti, qui sombre par moments trop dans la facilité pour réussir à faire ce qu'il devrait réellement faire, c'est-à-dire nous terroriser. Parce que le film m'a donné envie d'habiter dans un phare, j'adore ce genre d'histoire de marin sur un brouillard un peu particulier, de vieilles légendes sur un bateau qui a coulé... Je suis partant à 100%. Et le concept même du brouillard est intéressant !
Sauf que, sauf que... Ben ça part dans tous les sens. Carpenter multiplie les personnages au lieu de se recentrer, du coup on se retrouve à la fin avec des personnages dont on ne sait rien et dont on se fout royalement, surtout celle avec les cheveux blancs et sa copine... Elles sortent d'où ?
Vraiment le film aurait dû se concentrer sur la fille à la radio et éventuellement sur Jamie Lee Curtis et son copain. Mais pas plus... Déjà que ces personnages là sont peu intéressants. Du coup lorsque le brouillard frappe, ben le destin des personnages importe peu, c'est dommage.
Et puis tous les gens sur la place lors de la fête, ils deviennent quoi ?
Après dans les mauvaises idées il y a également le type avec sa faucille, ça fait trop slasher, alors que ça aurait dû être un pur film d'ambiance qui glace le sang. Le film apporte également trop de réponses, on aurait dû rester dans le mystère, dans les suppositions, car c'est l'inconnu qui fait peur.
Cependant c'est agréable à regarder, quelques scènes sont vraiment sympa, comme la scène où elle détruit depuis le phare l'avancée du brouillard... Le problème ici est avant tout un problème d'écriture et d'orientation du projet. Mais vu que ce n'est pas déplaisant et si on aime la mer...
Sauf que, sauf que... Ben ça part dans tous les sens. Carpenter multiplie les personnages au lieu de se recentrer, du coup on se retrouve à la fin avec des personnages dont on ne sait rien et dont on se fout royalement, surtout celle avec les cheveux blancs et sa copine... Elles sortent d'où ?
Vraiment le film aurait dû se concentrer sur la fille à la radio et éventuellement sur Jamie Lee Curtis et son copain. Mais pas plus... Déjà que ces personnages là sont peu intéressants. Du coup lorsque le brouillard frappe, ben le destin des personnages importe peu, c'est dommage.
Et puis tous les gens sur la place lors de la fête, ils deviennent quoi ?
Après dans les mauvaises idées il y a également le type avec sa faucille, ça fait trop slasher, alors que ça aurait dû être un pur film d'ambiance qui glace le sang. Le film apporte également trop de réponses, on aurait dû rester dans le mystère, dans les suppositions, car c'est l'inconnu qui fait peur.
Cependant c'est agréable à regarder, quelques scènes sont vraiment sympa, comme la scène où elle détruit depuis le phare l'avancée du brouillard... Le problème ici est avant tout un problème d'écriture et d'orientation du projet. Mais vu que ce n'est pas déplaisant et si on aime la mer...
Carpenter qui décide d'utiliser des silhouettes cachées dans une brume qu'il essai de personnifier afin de la rendre aussi inquiétante que Hitchcock l'avait fait avec de simples oiseaux ? intéressant...
un ratage complet, on accepte que le film date mais l'âge n'influence en rien de telles erreurs scenaristiques (des personnages effrayés par un simple brouillard alors qu'ils n'ont jusque là assisté à rien d'inquiétant . . .), et jamais un curé ne m'a fait autant rigoler depuis le Kung-Fu de BrainDead... le maître Carpenter ne nous épargne aucun cliché avec ses acteurs si non-crédibles qu'on finit nécessairement par se dire : "la vache, c'est un peu gros quand-même"
un ratage complet, on accepte que le film date mais l'âge n'influence en rien de telles erreurs scenaristiques (des personnages effrayés par un simple brouillard alors qu'ils n'ont jusque là assisté à rien d'inquiétant . . .), et jamais un curé ne m'a fait autant rigoler depuis le Kung-Fu de BrainDead... le maître Carpenter ne nous épargne aucun cliché avec ses acteurs si non-crédibles qu'on finit nécessairement par se dire : "la vache, c'est un peu gros quand-même"
NeoLain
Fog de Carpenter, c'est filmer avec précision aucun doute là-dessus, la petite ville d'Antonio Bay on la visite tout comme la ville de Haddonfield pour La nuit des masques, l'atmosphère est intrigante, mystérieuse c'est du Carpenter tout cuit. Le malaise est juste qu'on peut s'apercevoir que pour certains, Fog peut prendre un coup de vieux, l'histoire est pas mal, mais sur la longueur se taper le personnage de l'animatrice radio KAB ma bien barber, le tout est lent également. Au final je nie pas que le début du film est prenant, et le clou du spectacle se trouve comme dans son titre, c'est-à-dire la star c'est bien le brouillard qui est imposant et angoissant dès son apparition. La deuxième attaque du brouillard quand il pénètre dans la ville est excellent, de par grâce aussi à la musique du grand Carpenter.
Comme beaucoup de film de cette époque,fog à mal vieillit.
De plus la trame est lente et le scénario et très moyen.
De plus la trame est lente et le scénario et très moyen.
Un brouillard mystérieux envahis une petite ville côtière. Quelle est la raison de ce phénomène ? Que se cache derrière cet étrange et inquiétant banc de brume ? Fog possède une histoire passionante et très intéressante. Le climat du film est vraiment réussis, envoûtant et oppressant. Un très bon long-métrage de plus pour Monsieur Carpenter.
Un Carpenter de derrière les fagots. Même les enfants adorent.
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