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    Fog
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    Après Michael Meyers comme incarnation du Mal absolu inscrit dans la nature, voici venir les spectres sans âme d’un passé qui ne passe pas inscrits, quant à eux, dans la surnature. On retrouve la construction progressive de l’angoisse chère à John Carpenter, doublée de sa volonté de faire un film de fantôme à l’ancienne. Car The Fog diffuse une atmosphère poisseuse et pesante, plonge ses personnages et par la même occasion le spectateur dans la malédiction d’une petite ville portuaire bâtie sur les corps de naufragés. Œuvre politique qui rappelle à l’Amérique qu’elle doit et devra toujours composer avec son passé sanglant et amoral, le film s’offre comme expérience sensorielle et rejette le gore bien qu’il fût légèrement rajouté pour satisfaire un public avide d’hémoglobines. Le rythme lancinant de l’ensemble permet aux attaques de gagner en efficacité et de graver la rétine ; Carpenter dispose d’une vision de l’horreur qu’il retranscrit parfaitement à l’écran par le biais de sa mise en scène épurée qui ne recherche pas l’effet facile, par le biais aussi d’un récit linéaire raconté à des enfants, gage de simplicité. The Fog repose sur l’oralité : la légende du siècle rapportée initialement par le vieux marin – le conteur, Carpenter – puis développée suite au travelling au-dessus de sa tête comme si nous plongions dans ses pensées, l’émission radiophonique qui fonctionne ici telle une narration orale doublant la narration par l’image. Le film conjugue les points de vue, commence par un point de vue externe pour glisser dans le point de vue interne dont la multiplicité nous offre un point de vue omniscient. Pas tout à fait omniscient puisque le mystère lié aux marins n’est qu’en partie levé ; nous suivons davantage notre trio féminin capté dans les trois âges de la vie d’une femme : une jeune femme insouciante, une mère responsable, une vieille dame endeuillée mais en charge de la vie de sa communauté puisque mairesse. Symbole d’une lecture féministe pertinente, un homme au début du film éteint les bougies dans l’église avant de rentrer chez lui ; contre cela, l’animatrice de radio diffuse la lumière de son phare, se bat d’ailleurs avec le générateur pour continuer d’émettre. Lumière, parole, les deux marchent ensemble. Il faut reconnaître ses fautes, accepter le passé pour calmer les esprits sur lesquels nous avons bâti notre société. The Fog enveloppe sa ville de brouillard pour en faire remonter à la surface les crimes fondateurs. Le Mal, autant surnaturel puisse-t-il être, ne trouve sa source ni dans la magie ni dans l’Enfer. Simplement dans la culpabilité silencieuse de l’homme.
    Shawn777
    Shawn777

    587 abonnés 3 470 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Avec ce film d'épouvante, John Carpenter nous montre la encore ses talents pour le cinéma d'horreur. Certes, ce n'est pas son meilleur film, mais cette histoire de fantômes est très bien faite et très bien menée car même si elle n'est pas tellement bien rythmée et qu'il y a parfois quelques longues scènes, on ne s'ennuie jamais car on reste fixé sur cet étrange brouillard et on stress pour les personnages. Ce qui est dommage, c'est que le film ne fait pas spécialement peur ni frissonner, alors peut-être à l'époque mais maintenant, il n'est pas très impressionnant mais il reste parfois assez angoissant dans quelques scènes. Au niveau des acteurs, ils jouent tous assez bien car en même temps, on a un excellent casting, ce qui fait qu'on y croit et qu'on est complètement plongé dans le film. En résumé, "Fog" est un très bon film de fantômes comme on en voit rarement tourné de cette façon aujourd'hui.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    294 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2011
    John Carpenter prouve dans Fog son incroyable génie dans la capacité à instiller une atmosphère. La petite ville d'Antonio Bay, le brouillard, la station-service, le phare, les intérieurs des maisons, l'église, tout contribue à donner au spectateur un sentiment étrange mêlé de familiarité et d'angoisse douce. Le rythme, volontairement lent, appuie ce sentiment. Un chef-d'oeuvre du genre.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 585 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2019
    On ne trouvera personne pour estimer que ‘Fog’ est le film le plus iconique de Carpenter : ce n’est pas même un des hauts faits de sa carrière mais il constitue quand même le jalon qui le vit passer du statut de franc-tireur ingénieux à celui de réalisateur confirmé et reconnu, même si ce passage à l’âge adulte s’effectua dans la douleur. Le brouillard, éléments central du scénario, est évidemment indissociable du film d’épouvante puisqu’il symbolise ce qui est caché, la limite entre le monde rationnel et le monde intangible ou, plus symboliquement ici, entre ce qui est avoué et ce qui est tû : dans le cas précis de ‘Fog’, il s’agit tout autant de ce qui menace la petite communauté côtière que des raisons pour lesquelles cette menace surgit. Loin d’atteindre à nouveau l’aura révolutionnaire d’un ‘Halloween’, John Carpenter signe ici une histoire de fantômes on ne peut plus classique, dans l’esprit des récits d’Edgar Allan Poe ou même de H.P. Lovecraft, où tout repose sur l’attente fébrile d’un surgissement du surnaturel, dont on a déjà compris la nature bien avant qu’il apparaisse à l’écran. Même si la tension est maîtrisée, même si le surgissement final des spectres ne manque pas de panache, en terme strictement horrifiques, le résultat accuse aujourd’hui son âge : les effets spéciaux, comme celui de brouillard glissant sur l’océan, couplé aux sonorités synthétiques chères au réalisateur rappellent clairement que le film soufflera prochainement ses quarante bougies. A l’inverse, dans son esprit, ‘Fog’ est encore clairement une production des années 70, sans triomphalisme, sans héros et sans happy-end, qui dénonce les fondations viciées du rêve américain, puisque la prospérité de la petite ville s’est bâtie sur un crime sordide dont le souvenir a disparu des consciences. Ce choix n’avait pourtant rien d’évident au départ, pas plus que le rythme syncopé et l’atmosphère fataliste qui imprègnent le scénario. Au terme d’un tournage pro et cadenassé, bien éloigné du libertarisme bricoleur de ses débuts, Carpenter se rendit compte que le film ne fonctionnait absolument pas en l’état : il fallut en passer par un fastidieux re-montage intégral, la composition de cette fameuse B.O. électronique, la suppression de certaines passages et le tournage de nouvelles scènes (pour un volume équivalant plus ou moins à un tiers de la durée du film) pour que ‘Fog’ atteigne l’équilibre espéré. Nul ne sait ce qu’il sera advenu de cette première mouture puisque la version, quoique revue et corrigée par son auteur, ne fut malgré tout pas pas un grand succès...et d’ailleurs, Carpenter lui-même ne le considère que comme un “classique mineur� : au moins ce service après-vente imprévu servit-il d’entraînement à Carpenter pour les productions plus ambitieuses qu’il allait tourner au cours des années 80, et s’inscrit-il de cette façon dans une continuité cohérente, du point vue thématique et artistique, de la carrière de Big John.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    81 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2008
    C'est un bon film fantastique, l'image de Blake et de ses hommes dans le brouillard dans l'église est inoubliable, mais Fog n'est pas un grand Carpenter pour autant (mais les responsables du remake vont nous apprendre à l'apprécier après le désastre qu'ils vont commettre). Reste une très bonne histoire à se raconter au coin du feu (PermanentUser a parfaitement saisi le film !)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 août 2009
    Moi qui aime habituellement bien ce genre de films, je doit m'avouer un peu déçu. trop court, manque de suspens et l'ambiance ne m'a pas fait peur. Dommage. A voir quand même, car il n'est pas aussi mauvais que je ne le prétend, ça reste un classique sympa. A voir quand on est un peu plus petit, que ça fasse vraiment peur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Encore un film des années 80 qui a subi le poids des années, comme si une sorte de malédiction pesait dans le monde du cinéma sur cette décennie en particulier (bon ok, celui-ci est sorti au tout début de celle-ci)... Le coup de vieux se ressent surtout au niveau du rythme, les effets spéciaux demeurant globalement assez réussis. Il y a toujours cette ambiance à la Carpenter qui produit son petit effet, en s'appuyant notamment sur la musique. Tenter de faire peur avec des fumigènes dissimulant deux ou trois zombies n'est plus forcément efficace de nos jours, mais le film conserve un peu de suspense et une ou deux scènes et prises de vues bien senties. Pas mauvais, mais loin de figurer parmi les meilleurs films du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 octobre 2011
    Après le classique « Halloween » (1978) considéré comme le meilleur film du célèbre réalisateur de films d’épouvante et son énorme succès quelques mois après sa sortie (Bouche-à-oreille), John Carpenter écopa d’un contrat de deux films avec la société de production AVCO Embassy. C’est ainsi qu’après l’avoir écrit en compagnie de Debra Hill, il réalisa Fog en 1979 pour sortir un an plus tard. Après une simpliste histoire de sérial-killer, et avant une histoire de voiture animée (adaptation cinématographie certes), John Carpenter nous habitue à une intrigue des plus simples et mise toujours sur sa mise en scène et le suspens qu’il suscite auprès du spectateur. Ici, l’intrigue est toujours aussi simple, cette fois-ci le film s’inspire d’un fait réel ayant eût lieu en Californie, sur la côté près de Santa Barbara vers le 18ème siècle. Se servant de ce fait réel il écrira avec Debra Hill, une histoire de fantômes un peu démodée qui s’inspire d’une légende selon laquelle, il y’a un siècle, un capitaine et tout son équipage, en mer, périt après l’apparition d’un étrange brouillard. La légende veut que lorsque le brouillard reviendrait à Antonio Bay (évidemment on y coupe pas, il n’y à qu’à écouter la scène d’introduction) l’équipage de ce même bateau reviendrait des mers pour se venger des habitants d’Antonio Bay. Une intrigue cousu avec deux fils blancs avec une révélation finale indiquant que finalement il n’y pas à tortiller du cul pour chier droit… Ainsi comme petite anecdote on pourra dire qu’une scène du film à été tourné sur un quai de Bodega Bay, ville ou Hitchcock tourna « Les Oiseaux » (1963). En parlant du tournage, il faut tout de même saluer John Carpenter et son obstination par deux fois durant le tournage, à savoir premièrement car il fallait lutter contre le « Mal » présent dans ce film à savoir le brouillard, car le vent et le brouillard ne font pas toujours bon ménage, ainsi il à quelquefois fallut tourner certaines scènes à l’envers (l’échappé en voiture à l’Eglise par exemple). Puis deuxièmement, après le tournage difficile, le montage et le mixage, le résultat selon Carpenter était « très mauvais. Une vraie catastrophe » ! Donc en un mois, il rattrapa le coup (ou pas, car finalement on ne saura jamais), en refaisant quasiment tout le film ainsi que sa musique, son montage et bon nombre de scènes rendant l’intrigue plus facilement compréhensible (trop d’honneur…). Force est de constater que la bande sonore composé par ce même John Carpenter est sublime, apportant une touche spéciale à l’atmosphère souvent absente dans ce film. Mais bien sûr, le gros défaut de ce film reste comme souvent chez Carpenter, sa volonté à faire redescendre la tension (quand elle est là) et à étendre tout ça pour mieux surprendre le spectateur, sauf qu’ici (Comme selon-moi, dans Halloween), Fog souffre d’un très gros problème de rythme dans le dosage. En effet, le début semble interminable ! De plus, la mise en scène du film est malheureusement très moyenne, la faute également à une photographie très moyenne également. Les acteurs du film ne cassent pas des briques sauf Adrienne Barbeau (compagne du réalisateur suite au tournage du film) assez juste et attachante comme personnage de Stevie Wayne, Janet Leight (Psychose, Halloween 20 ans après) et sa fille, j’ai nommé Jamie Lee Curtis (Halloween, Halloween résurrection, Halloween 20 ans après…) qui nous livre une prestation assez décevante, dommage. Ce film veut avant tout nous faire revenir à l’enfance en nous exposant des peurs enfantines primaires, à l’image de cette scène d’introduction ou se déroule un feux de camp composé d’un vieux marin narrant la légende d’Antonio Bay à de jeunes enfants apeurés. De bons plans et une certaine maitrise de l’éclairage dans ce film à l’image de ces fantômes magnifiquement mis en scène ou l’on ne peut apercevoir que leur silhouette dans la pénombre pour mieux les imaginer (propre à Carpenter et autres réalisateurs compétents comme Spielberg.) Finalement, adepte d’écrivains comme Lovecraft ou Edgar Allan Poe, Carpenter nous parle avec Fog du violent passé de ce pays qu’est L’Amérique. On voit très clairement que Carpenter se fiche de faire des films pour récolter de bonnes critiques auprès de la presse mais plus pour faire réagir son public. Malheureusement, après plusieurs déceptions de sa part, je ne m’identifie pas dans son public. Culte oui, mais pas très brillant.
    fritzlang1971
    fritzlang1971

    26 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2011
    Voilà un bon film avec une ambiance particulière, un scénario basique mais sympa, une musique angoissante signée par John Carpenter lui-même et à noter au casting de ce film la présence de Jamie lee Curtis et de sa mère Janet Leigh (dans le rôle de la maire d'Antonio Bay).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2009
    Fog est un film d'horreur loin d'être parfait! La mise en scéne est mal maitrisé tout comme le montage assez décousu, c'est truffé de cliché trés 1er degré et ça a viellit. Cependant le film est terriblement efficace. Carpenter arrive à imposer une atmosphére trés sombre et angoissante qui donne un redoutable effet immersif au métrage. Les scénes dans la phare sont sans aucun doutes les plus réussi!
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    299 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2008
    Un bon exemple d'un film bien fait, avec notamment ce méchant tellement méchant & stupide qu'aucun de ses ennemis n'osent se montrer " full-frontal " devant lui...
    alouet29
    alouet29

    76 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2015
    Malgré une idée sympathique et la présence de Jamie Lee Curtis et de Adrienne Barbeau, le film n'est guère captivant : histoire décousue, effets spéciaux décevants, pas de suspense. Bref, c'est un peu raté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 octobre 2011
    En voyant le remake, je me suis dis : "Au mon dieu, quelle horreur !". Mais il fallait que je vois la version de Carpenter, décrite comme un véritable chef-d'oeuvre. Après visionnage, je dois dire que je suis assez mitigé. La forme est parfaite, mais le fond est loin de suivre le rythme. Le scénario est bien plus compréhensible que l'abominable remake. C'est un bon point, mais il faut reconnaître qu'il n'a pas survécu au temps. Au niveau des acteurs, c'est un peu la même chose. Le casting est globalement assez bon, à l'exception de Jamie Lee Curtis qui n'avait pas encore à l'époque le talent de sa réputation, construite sur le seul succès de son premier film : "Halloween" du même réalisateur. Pour la forme maintenant, il est obligatoire de reconnaître à travers ce film que Carpenter est un génie. Non seulement il enchaîne avec une habilité déconcertante les scènes de trouille, mais en plus il se permet de nous envoyer des plans qu'une beauté incroyable (telle cette vue en plongée au dessus du phare). Ce sont aussi les effets spéciaux qui étonnent. tout est magnifiquement travaillé, jusque dans les moindres détails et n'a pas pris une ride quand on le compare à son affreux remake.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Pas mal. Fog est un de ces films que l'on regarde, et que l'on aime, même si on sait qu'il ne s'agit pas d'une grande oeuvre cinématographique. Tout d'abord le film vaut donc pour son ambiance, qui dès le début se fait bien ressentir. C'est une ambiance plutôt sombre, cela grâce aux images, mais également grâce à une superbe musique, composée par Carpenter lui-même. Le sentiment de mystère qui émane des premières scènes donne aussi un bon ton de départ. On s'intéresse vite à l'histoire, et on accroche sans problèmes. Après, il faut admettre que le film ne fait pas vraiment peur, mais néanmoins, lors de quelques scènes, Carpenter réussit parfaitement à créer une tension et surtout un suspens bien distillé, notamment à un moment du film. Quant au scénario, il faut dire que même si ce n'est pas l'incarnation de l'originalité, il n'est pas pour autant mauvais. Il s'agit en fait d'une histoire plutôt correcte, utilisant un élément classique du film d'horreur, à savoir le brume, comme fil conducteur. Après bon, quelques détails auraient pu être un peu mieux exploités. A certains moments on a l'impression que le film ne mène pas une idée jusqu'au bout. En guise de conclusion, je dirai donc que Fog est un bon film d'horreur, cela grâce à une bonne ambiance, et à une idée, qui même n'étant pas géniale, est bien exploitée. Bref, pour être tout court, un film à voir.
    Fred E
    Fred E

    10 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Ce n'est clairement pas le meilleur film de Carpenter. Un budget restreint pour un film qui reste ennuyeux dans l'ensemble même s'il y a cette brume et une musique oppressante.
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