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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 8 janvier 2019
« Fog » qui signifie le brouillard en français est bien le sujet principal de ce film d’épouvante de John Carpenter. Le port d’Antonio Bay, en Californie, fête son centenaire. La légende raconte que les six marins d’un navire naufragé un siècle auparavant, reviendront se venger par une nuit de brouillard. Commence alors une nuit sombre pour les habitants de la petite ville. Heureusement, une animatrice radio, un révérend et d’autres personnages vont tenter de sauver la communauté. Le cinéaste parvient à merveille à faire vivre le brouillard et lui donner une âme inquiétante. Nous n’aimerions pas nous retrouver face aux fantômes qui en surgissent. Côté scénario, il ne paye pas de mine mais est efficace car ne perd pas son temps dans des semblants d’explications. Les comédiens font leur job sans nous bluffer. Heureusement les comédiennes Adrienne Barbeau, Jamie Lee Curtis et Janet Leigh rehaussent le niveau de cette série B qui a traversé les époques tout en rendant hommage aux films d’Hitchcock. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Fog faisait partie des derniers films que je n’avaient pas encore découvert de Carpenter. Il n’entrera pas loin de là dans mes favoris. Je trouve que l’histoire manque de matière, la mise en place est trop longue, et c’est vraiment dans le final (très réussi pour le coup) que le film semble démarrer pour de bon. Une fois de plus la musique est remarquable, et comme d’habitude il s’est concocté un casting de seconds couteaux qui fonctionne très bien. Malheureusement pour les acteurs je trouve que les personnages aussi manque d’épaisseur. C’est un Carpenter vraiment quelconque.
John Carpenter fait partie des grands cinéastes de genre, c’est assez incontestable. Pourtant, il a pu lui arriver de signer des films moins aboutis. Fog fait partie de ceux-là ! Si le cinéaste utilise son scope à merveille et compose une excellente bande originale reflétant parfaitement son style musical, l’ensemble n’est guère passionnant. Le réalisateur sait jouer sur l’attente mais le fait un peu trop longtemps et ne réussit pas à créer des personnages véritablement intéressants. Résultat : quand les séquences horrifiques deviennent réellement importantes (en gros, sur la fin), la peur ne s’est pas réellement installée et on ne frémit donc pas vraiment pour les héros. On peut même un peu s’ennuyer. On n’est ainsi pas véritablement surpris que Carpenter ait décidé de retravailler son film en retournant certaines séquences car il estimait que le film ne fonctionnait pas : s’il a peut-être évité une catastrophe, on peut penser pour autant qu’il n’est pas arrivé à signer une de ses grandes œuvres (même si elle possède toujours pas mal de fans). Ainsi, si on peut apprécier qu’il marque la première réunion sur grand écran de Janet Leigh et de Jamie Lee Curtis (dont c’est le second long-métrage de cinéma après La Nuit des masques, déjà signé John Carpenter) qui sont mère et fille dans la réalité, Fog est un film que l’on peut trouver assez décevant et loin d’être aussi angoissant que certains des meilleurs films de son réalisateur.
Réalisé en 1980, "The Fog" est sans doute le film le plus mésestimé de Carpenter, celui qui mériterait bien une bonne réévaluation. Tourné avec un budget dérisoire, celui-ci démontre toute la capacité d'inventivité du cinéaste. À partir d'une histoire banale, Carpenter en tire un sujet efficace, parfois superbe visuellement, demeurant encore bien effrayant à l'heure actuelle. On y retrouve plusieurs thématiques propres à Carpenter (obsession de la technologie) mais aussi à l'Amérique en général, comme la culpabilité et la repentance. C'est enfin par ses références que le film est plaisant. En plus de certains maîtres littéraires (Lovecraft, Poe), c'est surtout la figure d'Hitchcock qui prédomine, par la présence de Janet Leigh mais aussi le lieu de tournage identique des "Oiseaux". Le premier vrai bon film de son auteur, largement supérieur à "Assaut" ou "Halloween".
Antonio Bay, village de pêcheurs fictif de la côte ouest des États-Unis, s’apprête à célébrer le centenaire de sa fondation. Mais après une nuit où les événements inquiétants se sont multipliés, les habitants découvrent avec stupéfaction que leurs ancêtres spoiler: ont créé leur village en pillant un navire en détresse, en piégeant ses occupants et en les tuant. Mais ne voilà-t-il pas que cent ans après, les marins martyrisés reviennent des morts pour se venger sur les habitants actuels. Génialement mis en scène, ce Fog de John Carpenter aborde avec malice le thème de la mauvaise conscience collective, et des bases malsaines sur lesquelles les sociétés (nord-américaines) ont fondés leur richesse et leur communauté. Un film sec et efficace, qui aurait presque pu durer quelques minutes supplémentaires.
John Carpenter récidive ici après Halloween dans la réussite du film de genre, l'horreur. Carpenter est le maître pour savoir générer l'angoisse en maitrisant la bonne dose d'effroi distribuée au bon moment, d'une façon progressive, grâce (surtout ici) à un très bon montage. L'effroi nait du mystère, de l'inconnu, de la suggestion (lieu commun mais réel véhiculé par Hitchcock et Jacques Tourneur puis repris par Spielberg). Thème classique mais bien porté ici : la petite ville américaine paisible aux citadins innocents aggressée par de terribles forces extérieures. Les morts vivants vaseux et pourrissants, rongés par des vers de sable, reviennent se venger après une terrible trahison. La structure narrative de Fog, comme la plupart des films de Carpenter, colle aux westerns d'Howard Hawks (voir Rio bravo), les indiens ici remplacés par des lépreux morts et revenchards. Les vivants sont, comme les héros des westerns, reclus et attaqués dans leurs forteresses fragiles d'habitations. La poussière remuée par l'arrivée annonciatrice des mexicains ou indiens ou bandits des westerns est ici remplacée par le beau et lumineux brouillard. L'intrigue est certes très (trop) mince, voire simpliste, mais les effets suscités par la peur, la superbe photographie, la richesse des plans (belle descente vers le phare d'Adrienne Barbeau) contrebalancent cette faiblesse. Carpenter est aussi malin ; il inonde lors du dénouement Fog d'une terrible musique bruyante aux effets réitératifs et métalliques. Sans être de loin le meilleur film de l'auteur de The thing, Fog est un bon film du samedi soir comme dit le lieu commun, vu peut être aux USA lors des soirées drive in où le jeune étudiant posait la main sur la cuisse de sa copine pour palier ses cris de peur. Une chose étrange vécue par moi même une fin d'après midi d'automne de la fin des années 80 : en compagnie de mes parents, je revis ce film et, incroyable mais vrai, à la fin du film, nous nous aperçumes que le brouillard avait posé son manteau blanc dans la nuit noire !
Comme l’illustre la scène d’ouverture, l’histoire dans Fog est de celles qu’on raconte tard la nuit autour d’un sinistre feu de camp. A coups de revenants, d’un vaisseau fantôme, d’un phare dans le brouillard, d’une malédiction, d’un prêtre ombrageux, d’un surnaturel qui s’invite au commun de quidams rompus de tranquillité (et, peut-on noter, solitaires pour la plupart), Carpenter tisse sa lugubre toile avec lenteur et soin, et la laisse tranquillement nous envelopper jusqu’à ne plus nous lâcher. Lui-même le dit : c’est un item mineur dans sa filmographie. A quoi on ajoute : certes, mais il est de lui. L’ambiance est poisseuse, glaçante, la musique est suffocante, le casting est efficace. Deux ans après Halloween, ce jalon du slasher qui nous faisait découvrir Jamie Lee Curtis, on retrouve la douce aux côtés de sa mère, la désormais rare Janet Leigh, mais aussi la jeune épouse du réalisateur Adrienne Barbeau, et nombre de seconds rôles tout ce qu’il y a de plus corrects. Dommage que l’ensemble soit si mou du genou, sans grand sommet par-dessus la brume, et que ce soit finalement surtout l’atmosphère qui nous occupe l’esprit durant cette courte heure et demi.
Pas le meilleur de la filmographie de Big John mais loin d'être le pire aussi. Réalisé avec un budget famélique, Carpenter parvient tout de même à insuffler une atmosphère malsaine et angoissante à son film grâce à des effets visuelles très réussis. Aucune effusion de sang mais la peur est bien présente.
culte ok mais très daté... pffffou les créatures avec les yeux faits avec des feux arrières de vélos :-).... plus fantastique qu'horrifique, un bon Carpenter mais sur le quel le temps a passé. 2.5 / 5
"Fog"(1979)est un John Carpenter mineur,un de ceux qui ont eu du mal à passer l'épreuve du temps(d'où son remake foiré de 2005).Ceci étant,il reste intéressant à bien des égards,déjà car il était culotté de faire d'un épais brouillard luisant une menace tout à fait palpable.Carpenter a toujours eu le chic d'installer des atmosphères uniques,oppressantes et mystérieuses.Dans la petite ville côtière de Bodega Bay,l'isolement règne en maîtres et les locaux se trouvent pris au piège.Carpenter aura souvent utilisé le huis clos pour augmenter le cursus horrifique.Il s'y prend assez mal pour lier les différents destins(une auto-stoppeuse,une maire et sa conseillère,un pasteur,une animatrice radio...).Sa musique fait une nouvelle fois son petit effet.Carpenter se heurte à un obstacle majeur:son film ne fait pas peur.Disons qu'il intrigue,et que les apparitions des revenants-vengeurs avec leur crochet sont saisissantes.On sent que la production fut chaotique,que ce soit au niveau dum ontage ou des effets spéciaux."Fog" a du mal à suivre un fil conducteur,et se révèle assez décevant,en dépit de quelques moments d'horreur singulière.
Pour sa quatrième réalisation, John Carpenter livre un long-métrage d'épouvante dont l'écriture fait irrémédiablement penser aux romans de Stephen King avec l'intrusion du surnaturel dans la vie quotidienne de citoyens ordinaires et qui ressemble énormément au film "Le village des damnés" sorti en 1995. Peut-être la meilleure oeuvre du réalisateur, une mise en scène qui a beaucoup vieilli et qui ne fait plus très peur mais un bon divertissement plutôt satisfaisant, presque simpliste mais diablement efficace, direct.
J'ai continué ma découverte de l'oeuvre de Carpenter avec Fog, bon, je suis un peu déçu. C'est pas mal, Carpenter est quand même pas un touriste en terme de mise en scène, mais on a déjà vu mieux. Je trouve que le mec a quand même un certain talent pour créer une ambiance, et à mon avis cela passe beaucoup par la musique qu'il compose, car Carpenter est un très bon compositeur, ce qui ne fait qu'accroitre le talent de ce mec, parce que pour moi ses films sont vraiment liés à ses musiques. Ensuite, je trouve que Carpenter a bien du mal à créer toute la mythologie autour de cette baie qu'il voudrait créer, il aurait pu faire bien mieux. Ca tombe un peu à plat et certaines scènes de tension sont un peu moyennes. Bref, on est pas dans un des grands Carpenter mais après ça reste tout à fait acceptable.
La réalisation est plutôt élégante et devrait placer le film au-dessus des quelques nanars les plus kitschs de Carpenter. Malheureusement, le scénario est d’une paresse totale, avec une histoire de revenants sans originalité, une menace qui n’effraie jamais et des personnages trop nombreux, auxquels on n’a pas le temps de s’attacher. Carpenter place le film sous le patronage d’ Edgar Poe, et c’est bien à une petite nouvelle fantastique du XIXe siècle que ressemble Fog, avec un matériau trop mince pour un long métrage et un esprit gothique trop traditionnel pour épouser l’univers du réalisateur. Résultat : on s’ennuie ferme.
Un film de John Carpenter se regarde toujours avec un plaisir évident. Ce fut encore le cas pour "Fog", même si je ne le situerais pas au même que les excellents "Halloween" ou "The Thing". Dans l'ensemble le film a assez mal vieilli, mais il garde une authenticité propre à Carpenter : le scénario est mince, les personnages parfois trop classiques, mais il y a une esthétique qui reste, notamment dans le dénouement, et une atmosphère de film de genre qui ne se retrouve plus beaucoup dans les films sortis après 2000. Clairement un de mes moins préférés de Carpenter mais à voir.
Un film charmant mais qui manque d'ambition. Carpenter maîtrise tous les codes du genre et signe un film dans lequel on se sent tout de suite à l'aise... et c'est peut-être là où le bât blesse. On voit tout venir à l'avance et on ne sursaute donc pas beaucoup. Tout cela reste malgré tout assez réjouissant, les plans s'enchaînent avec délice et on prend un certain plaisir.