Derniers Avis : Sin City - Page 10

Au milieu des années 2000 les adaptations de comics au cinéma étaient rarement synonyme de bon film, en témoignent Blade Trinity et Catwoman. Il y a eu malgré tout quelques belles surprises, comme par exemple X-Men 3 ou bien Sin City. La première chose qui frappe c'est l’esthétique de l'oeuvre. Le choix du noir et blanc rappelle les films noirs des années 50, et la colorisation de certains détails permet de les accentuer (le sang, les yeux d'un personnage...). Des éléments visuels des dessins originaux sont conservés, je pense aux reflets des lunettes du personnage d'Elijah Wood en particulier. Tout cela accentue l'effet semi-réel de la ville ainsi que son ambiance sale, violente et profondément corrompue. Au final, on se retrouve avec un hybride entre un film en prises de vue réelles et un film d'animation. Les effets visuels sont donc la grande réussite du film. Le scénario est divisé en trois histoires indépendantes mais reliées entre elles par quelques éléments. Elles sont tout ce qu'il y a de plus classique, mélangeant toutefois habilement les clichés du genre (vengeance, femme fatale, milieu carcéral) de manière à ne pas être agaçant. La violence est l'un des deux points faibles du film. Si elle est pleinement justifiée par l'univers de Sin City, elle va loin dans le sale (le tueur de Goldie) et possède un côté exagéré, voire grand guignolesque, qui n'a pas grand chose à faire ici. L'autre défaut est la musique, qui pour le coup n'a rien de notable et est désespérément plate tout le long du film. Sin City tutoie la perfection visuellement, en plus d'être un bel hommage aux film noir. Malgré les défauts cités, ce long métrage reste de qualité.

"Sin City" est un film Américain sorti en 2005 réalisé par "Frank Miller" et "Robert Rodriguez" avec une participation de "Quentin Tarantino". C'est l'adaptation de la série de "Comics" éponyme de "Frank Miller". "Sin City" est la ville du vice et du péché. Dans cette métropole détruite par le crime évoluent 3 personnages atypiques et marginaux: "Marv" (Campé par un hallucinant "Mickey Rourke") un colosse tout juste sorti de prison, "Dwight McCarthy" (Sous les traits de "Clive Owen") un homme à femmes au passé trouble et "John Hartigan" (Alias "Bruce Willis"), l'un des seuls policiers intègres de la ville. 3 personnages pour 3 histoires en parallèle aussi sombres que violentes dans un polar véritablement innovant et d'un point de vue technique, c'est carrément du jamais vu. Aucuns métrages du même type n'a été aussi proche du support initial, que ce soit le traitement des protagonistes principaux, la trame principale et surtout les nombreux effets visuels. L'orientation en "Noir et Blanc" donne un cachet unique (Tourné intégralement sur fond vert), une ambiance parfaitement retranscrite par rapport au "Comics" originaux et qui donne vraiment l'impression de tourner les pages de l'œuvre de "Frank Miller" en temps réel au fur et à mesure que l'on avance dans l'intrigue. Ajoutez à cela des acteurs de renom, un coté un tantinet surnaturel, des scènes D'Action d'une rare violence et une gente féminine omniprésente et sensuelle à souhait. Bien plus qu'un certain "300", "Sin City" reste un modèle du genre, un summum de transposition de "Comics" sur grand écran, une claque instantané avant tout réservé aux "Fans" de la 1ère heure !

... Quelle claque, non mais quelle claque ! Je me suis pris un uppercut comme j'en ai rarement eu devant cette adaptation de la bande-dessinée culte ultra-graphique de Frank Miller. Robert Rodriguez a fait une très fidèle adaptation (les plans du film sont souvent les même que ceux des planches de la bande dessinée) et a réalisé un film très bien filmé (certaines séquences sont magnifiques), ultra-violent et esthétique où la corruption règne partout dans la ville. A mi-chemin entre le pur film en noir et blanc (bien qu'il y ait quelques couleurs mais j'y reviendrais plus tard) et la bande-dessinée, "Sin City" est un film extraordinaire dans la maîtrise du fond vert malgré quelques faux raccords ^^ ; comme par exemple : spoiler: quand Marv se fait capturer et ligoter par les prostituées, il se fait ensuite frapper par l'une d'elles. Premier plan (sur Marv), son menton est couvert de sang ; après, plan sur la prostituée, plan sur Marv et il n'a plus de sang sur le menton puis plan sur la pute. Ensuite, plan sur Marv et là, son menton est à de nouveau couvert de sang,...
Les réalisateurs R. Rodriguez et F. Miller ont fait un long-métrage où l'on suit différents personnages dans différentes histoires : Marv, incarné par un Mickey Rourke, je doit le dire, plutôt méconnaissable, qui va vouloir venger la mort de son unique amour, morte dans de mystérieuses circonstances ; le policier Hartigan joué par l'excellent Bruce Willis, qui s'est juré de protéger la belle Nancy Callahaan qui est interprétée par la magnifique Jessica Alba et enfin Dwight McCarthy, un Clive Owen talentueux, qui veut protéger sa petite amie d'un homme dangereux : Jacky Boy, Benicio Del Toro en grande forme. Vous l'aurez compris, chaque histoire comprend : du meurtre, de l'amour et de la violence dans ce qu'elle a de plus brutale (en particulier avec Marv, qui est d'ailleurs l'un des personnages les plus appréciés du public) et elles sont portées par un casting d'exception. Mise à part ceux que je viens de citer, d'autres excellents acteurs font partie de ces sombres aventures : Elijah Wood, Nick Stahl, Josh Hartnett, Rosario Dawson, Devon Aoki et bien d'autres encore. Tous les acteurs portent merveilleusement bien la carrure de leurs personnages, brutaux, sensuels mais "dévastateurs" par leurs actes spoiler: (comme le Sénateur Roark par exemple, qui peut mettre en péril la carrière d'un homme d'un seul coup)
. Visuellement éblouissante, cette dangereuse ville nous fascine et nous transporte dans un autre univers, un autre monde dure, violent mais tellement sexy ; à l'image de la Vieille Ville (autre partie de Sin City), dominée par les prostituées sans pitiés. Les personnages sont charismatiques, intrigants, impitoyables, bref ils sont fascinants. Le scénario du film est quant à lui un peut confus car les histoires ne sont pas directement reliées et ne se déroulent pas chronologiquement ce qui peut parfois nous perturber un peu : par exemple, on peut voir Marv dans la séquence où l'on suit Hartigan (qui est juste après le segment de Mickey Rourke) ou Dwight dans le segment de Marv. Mais un problème, pourquoi Marv est dans le segment d'Hartigan alors qu'il est sensé être spoiler: mort, électrocuté sur la chaise électrique après avoir finit sa vengeance contre le meurtrier de Goldie !!
. Vous voyez, c'est assez complexe. La bande originale du film, orchestré par Robert Rodriguez lui-même (et d'autres personnes) est tout simplement très bonne dans l'accord des scènes et dans l'ambiance, le ton et la mise en scène de cette pure merveille ! Les quelques petites touches de couleurs par-ci par-là qui rajoutent du "charme" aux personnages ne sont pas nombreuses mais n'enlèvent rien à la beauté visuelle du film. Au contraire plus elles sont restreintes, plus elles donnent un ton au film, elles montrent ce que les personnages "ressentent" et les décors qui les entourent pour donner plus "d'impact" à la scène. spoiler: Par exemple : la séquence où Hartigan sort de prison pour retrouver Nancy qui est a priori dans le Kadie's Club, le film est en couleur, pour montrer la "surprise" du policier, comme s'il entrait dans un "tout autre monde", d'où le fait qu'il se demande ce que Nancy peut faire dans un lieu pareil, jusqu'à ce qu'il l'a voit. Mais quand il s'aperçoit qu'il a été suivit, lorsqu'il s'aperçoit qu'il a fait une bêtise en venant ici et qu'il se retourne pour ne sortie du bar, le film redevient en noir et blanc (et couleur en l'occurrence pour le personnage qui le suit^^) car Hartigan revient à la réalité, dans son monde brutal et impitoyable. Mais juste après, la couleur "revient" quand Nancy remarque Hartigan. Nancy est "émerveillée" de revoir son sauveur. Comme si un "miracle" s'était produit. Après avoir embrassé Hartigan, elle part se rhabiller et le film redevient en noir et blanc car John H n'est pas rassuré, d'où la phrase "Allez dépêche-toi on est pressé." Il sait que leurs retrouvailles vont leur causer quelques problèmes : ils vont être pourchassés le sénateur. Donc, le noir et blanc revient.

Après, c'est ce que j'en ai déduit de cette scène et c'est mon avis.
En conclusion, "Sin City" est tout bonnement une claque visuelle maintenant devenu une œuvre culte qui émerveillera la plupart des spectateurs pour son ingéniosité, son efficacité... !
En tout cas, je suis tombé sous le charme de la mystérieuse Sin City, la ville du vice et du péché.

Sin City est un film noir, dans tous les sens du terme. Affilié à un genre que l'on peut désigner par "pulp movie" (Pulp Fiction étant la référence), Sin City narre l'histoire de plusieurs personnages vivant dans une ville imaginaire, rongée par la corruption, les affaires de vengeance et, tout simplement, la folie. Difficile de distinguer une trame principale puisqu'il s'agit de plusieurs histoires successives qui, parfois, se rejoignent, et permettent donc de découvrir cette ville aux multiples dangers.

Et bon sang, que c'est réussi. Si j'ai eu plus de mal avec Pulp Fiction, et ce, malgré son côté déjanté, ici j'ai complètement été séduit. Le premier intérêt, et la première curiosité que suscite Sin City, c'est son esthétique si particulière. L'excellent choix qui a ici été pris est celui d'un noir et blanc spécial, qui permet au film de faire une référence directe aux films de gangsters des années 50. Les plans sont magnifiques, et souvent exagérés, nous permettant alors de briser la glace entre le monde du cinéma et de la bande dessinée, d'où est tiré Sin City. En plus de cela, le film dispose d'un casting de luxe, avec entre autres Bruce Willis, Clive Owen, Benicio Del Toro, Elijah Wood, Michael Clarke Duncan, Jessica Alba, Rosario Dawson, et une mention spéciale à Mickey Rourke qui est juste excellent dans son rôle de grosse brute, transformé à outrance, mais ce rôle lui va si bien. Le film nous prive de tout repère spatial (ville imaginaire) et temporel (un style des années 50, mais ça n'empêche d'utiliser des téléphones portables par exemple !), ce qui permet aux réalisateurs de supprimer toute limite. Enfin, la narration à la première personne est un excellent choix qui permet de donner du relief aux personnages, d'appréhender le contexte dans lequel se déroule l'intrigue, et, surtout, de se plonger en plein dans l'ambiance générée par le film.

Je n'ai pas lu les bandes dessinées originales, même si j'ai cru lire que le film y était relativement fidèle. En tout cas, quoi qu'il en soit, je me suis régalé.

"Sin City" est un film ambitieux remarquablement réussi. Il rend un vibrant hommage au film noir. Robert RODRIGUEZ adapte magnifiquement le comics-book de Frank MILLER. Ce film est un véritable choc visuel, car il est esthétiquement très beau. Le rythme est endiablé et les scènes d'action hallucinantes. Enfin, le casting cinq étoiles assure le divertissement à merveille. Un vrai bijou !

"Sin city" film tout simplement unique! L'adaptation de Miller est tout simplement extraordinaire. Sur un plan technique le long métrage est d'une prouesse impeccable, magnifique, d'une qualité extrême, mettant en scène des vus, des cadrages, des mises en scènes sublimes, pour une histoire complexe, à tiroir, ou les personnages se croisent, les histoires s'entrecroisent et les monologues nous portent! Le scénario comme les dialogues sont très bien écrits. "Sin city" est unique en son genre, est une adaption étonnante et parfaite, très théâtrale.

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Une pure réussite et un grand moment de cinéma, il est incontestable que ce film a révolutionné le genre en ouvrant les portes d'un style nouveau et repris à nombreuses reprises encore et toujours dans certains films. Comment ne pas être subjugué par la qualité de l'image, tellement fidèle à l'œuvre originale, ce qui n'a rien d'étonnant sachant non seulement que F. Miller assiste R. Rodriguez à la réalisation, sans oublier le génial Q. Tarantino qui viens également y mettre son grain de sel mais aussi que le comics à été pensé à la façon d'un story-board, incluant de nombreux plans ciné, et le rendu à l'image est incroyable, tant par le style que par la mise scène, faisant de ce film une œuvre fondatrice dans le genre, et en effet l'image est épurée, sachant à l'image de l'œuvre de base jouer sur les couleurs, n'hésitant dans ce monde en noir et blanc à faire survenir des flashs de couleurs vives qui subliment à chaque fois la scène et donne au film un aura unique. Il en va de même quand certains passages alternent entre images dessinées et scènes réelles mais n'hésitant à aucun instant à être sanglantes, violentes voire morbides à souhait et donnant un aspect bien barré a l'ensemble de l'œuvre, tout autant à travers un traitement de l'image bien sympathique tant par l'esthétisme que par certains effets visuels. Sans oublier bien évidement de découpage de l'ensemble que respect l'aspect tome des différents épisodes de la série de comics novel et propose ainsi un panorama bien plus étendu des différents protagonistes de l'univers de F. Miller, et ainsi exposé une mythologie incroyable de la saga, traitant tant des liens unissant les différents personnages, les vices qu'ils incarnent dans cette ville vraiment sans foi ni loi et allant jusqu'à établir de manière précise la manière dont est régit et fonctionne la ville, emmenant les personnages d'une zone à l'autre afin de pouvoir jouer aisément sur les différents aspects de l'œuvre. Finalement comment ne pas parler du casting fantastique qui incarne ce Monde, de J. Alba sublime lors de la scène mythique de sa danse si sensuelle, C. Owen étonnant, M. Rourke bluffant et offrant sans aucun doute le meilleur héros de ce film, dans une intrigue passionnante et mettant en scène un personnages d'une puissance hors norme donnant lieu à scènes mythiques, ou tout simplement E. Wood qui sans un seul mot offre une interprétation sensationnelle par le biais d'un autre personnage impressionnant, à l'image du plan de sa tête... avec un faciès génialissime, de quoi faire froid dans le dos, ce qui correspond à merveille à la scène en question. Un réel moment de plaisir qui ne prend jamais fin, laissant scotché tant par la violence que la beauté de certaines images et voir même une violence esthétique, et surtout inégalable dans la mise en scène, une véritable adaptation qui retransmet à merveille l'univers de F. Miller, et sublimant en plus l'œuvre originale tout en étant incontestablement fidèle au style de talentueux R. Rodriguez, qui prouve ici aux détracteurs de ses films que ce dernier est capable d'offrir de petit bijou tout en restant fidèle à son univers et ses moments bien barrés.

Un film tout à fait bluffant sur beaucoup de points. Tout d'abord, l'originalité de l'univers, les villes, les personnages, l'ambiance glauque, sa réalisation et aussi son travail énorme avec le fond vert. Le film est très captivant, les plans, les acteurs tous excellents avec un charisme incroyable (Bruce Willis ou Mickey Rourke), le côté sensuel du film avec les jolis minois... On ne s'ennuie jamais durant ce film, car les dialogues sont intéressants et très bien écrits. Je reviens sur son univers, car ce film est vraiment un ovni! Tout en noir et blanc sauf quelques éléments du décor, ce qui interpelle mais qui rend l'esthétique du film vraiment belle! Le film est aussi très bien écrits, avec des histoires intéressantes qui s'entremêlent. Bref, je vous conseille vraiment de le voir si ce n'est pas déjà fait.

Film culte, un pur chef-d'œuvre qui a fait révolutionner l'univers du cinéma par son visuel mais aussi du fait que les histoires se croisent. Beaucoup de gens n'aimeront pas l'ambiance noir/blanc/rouge du film et ne prêteront donc pas attention à l'histoire qui est complètement claire et bien exploitée. Un des meilleurs films que j'ai pu voir à présent.

Sin City est selon moi un bon film à avoir vu ne serait-ce que pour sa culture. L'intérêt du film n'est pas tellement dans l'histoire qui reste relativement banale, mais bien dans l'esthétisme et l'originalité de style avec lesquelles sont présentées les images.

Un chef d'oeuvre tant par les couleurs que par l'horreur et les jeux d'acteurs

Sin City est certes un exercice de style parfaitement maîtrisé par Robert Rodriguez et le créateur de la série de comics Sin City, Frank Miller. Certes, le rendu image est incroyable par sa stylisation et Rodriguez a réussi l'exploit de ne pas dénaturer l'identité visuelle des comics (au prix d'un tournage sur fond vert de manière quasi-exclusive).

Mais les intrigues, directement inspirés des livres de Miller, sont trop pauvres à mon goût. Pire, leur schéma ultra-manichéen agace. Les personnages, malgré de belles prestions et une distribution ébouriffante ne suscitent que difficilement des émotions chez le spectateur. La violence stylisée fascine d'abord, mais finit par lasser car seul ressort du film. Vu le genre abordé, les dialogues sont extrêmement limités, mais ils sont surtout stéréotypés. Le plus énervant sont ces voix-off omniprésentes (voix rauques débitant de phrases courtes très clichés), qui pour moi démontrent un manque d'originalité flagrant.

Au final, l'esthétique bluffante, magnifique, parfaitement réussie de Sin City en fait un objet de cinéma intéressant à regarder, même si au delà de ça le film n'est pas complètement épanouissant. A ce titre, l'erreur à ne surtout pas faire à mon sens était de reproduire le même exercice de style une deuxième fois et de perdre le bénéfice de l'inventivité visuelle, chose que Rodriguez et Miller ont faite avec Sin City: A Dame to Kill For.

J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour le regarder, la première fois je n'avais pas accrocher du tout et j'avais arrêté au bout d'un quart d'heure. Il y a des histoires qui se succèdent, le noir et blanc n'est pas gênant et les touches de couleurs permettent de mettre en avant les objets, saignements ou autres éléments importants du films. Le casting est de choix. Peut-être quelques longueurs, ce qui devrait gêner ce qui n'adhère pas à l'essence même du film. J'hésite encore à aller voir la suite au cinéma, un visionnage à la maison suffira. note : 3,5 /5

1_ The Hard Boodbye (3.5*)
Ce 1er épisode est très orienté Marvel . Il nous narre l'histoire de Marv interprété par Mickey Rourke vraiment impressionnant. C'est un colosse brutal, sympathique (il ne tue que par nécessité). Il tombe sous le charme de la belle Goldie (Jaime King) pourchassée par un mystérieux prédateur...
La photographie est magnifique et le jeu d'acteurs excellent. Les effets spéciaux sont réussis; le film est noir et blanc avec insertions de rouges sang pour les lèvres de mesdames et les blessures de leurs opposants.

2_ That yellow bastard (4*)
Second épisode orienté thriller noir et fantastique. Hartigan (Bruce Willis) est le flic qui sauve Nancy, une petite fille de 11 ans victime du prédateur revenu : le vilain fils du sénateur : Roark Jr joué par un incroyable Nick Stahl. Roark junior est coriace. Il deviendra un zombie assez abominable...
La photographie est tout aussi fantastique et les acteurs irréprochables. Dans ce second épisode s'ajoute du suspense et au N&B s'ajoute le jaune : couleur du zombie.

3ème episode :The big fat Kill (4.5*)
Sin City est une zone de non droit pour la police où les filles règnent en maître, aidées par
Dwight (génial Clive Owen) justicier se prétendant protecteurs des filles.
Jacky, sublime Benicio Del Toro, joue un personnage hallucinant. C'est un truand indépendant : ni flic ni introduit dans la ville ou son incursion vas être très mal perçue.

Le jeu de couleur souligne bien le bleu des jolis yeux de Becky (Alexis Bledel).
Un habile jeux d'ombres chinoises masque les scènes les plus trash évitant de choquer plus que nécessaire. Ajoutez des paysages nocturnes ..... et une BOF efficace, tous les ingrédients d'une très brillante réalisation.

Impeccable, esthétique, graphique, ambiance de luxure et de complots mafieux dans un monde où l'espoir et le bonheur sont les grands absents.
la bande originale est très agréable. Un grand film à savourer plusieurs fois