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    Belle de Jour
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    146 critiques spectateurs

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    Orno13
    Orno13

    11 abonnés 587 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2024
    L'un des films majeurs de bunuel, un film intéressant qui certes, dans la forme a vieillit, mais dans le fond on retrouve les thèmes récurrents qui est le désir qui est coercitif et punitif, mais aussi une attaque frontale de cette bourgeoisie qui aime frayer avec le subversif, mais qui a la fin s en retrouve punit.
    Dans belle de jour, Catherine deneuve, jeune bourgeoise, fiancée avec une jeune medecin, a des fantasmes particulier, un peu sadique maso, pour exaucer ses désirs elle va s engager dans une sorte de maison close, en y rencontrant toute sortes d hommes.
    Catherine deveune est magnifique et sensuelle, et que dire de clementi, hypnotique et surtout dangereux.
    Le film peut se résumer à un bovarysme érotique.
    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Où le réel et l'imaginaire se mélangent sans cesse sans que nous ne sachions au final lequel a pris le pas sur l'autre. C'est en ces quelques mots sommaires qu'il m'est possible de résumer l'impression que "Belle de jour" m'a laissé. Et, je suis même convaincu qu'il n'existe pas d'autres choses à en dire. Si ce n'est que pour faire d'une idée aussi complexe un aussi grand film, il fallait bien tout le talent de Luis Bunuel, ainsi que tout le talent d'une Catherine Deveune qui n'a jamais été (ou rarement) aussi bien dirigée, d'un Michel Piccoli toujours aussi difficile à cerner, d'une Geneviève Page très ambiguë (notamment dans l'orientation sexuelle de son personnage) et d'une Françoise Fabian toujours aussi classe, même quand elle est grimée en prostituée.
    Jeune Ras
    Jeune Ras

    9 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    Quelle réalisation magistrale une fois de plus. Tout est léché et magnifiquement filmé. Le thème très avant-gardiste repris mainte fois par la suite au cinéma montre comme Bunuel s’intéressait avant tout à l’aspect sociologique de la vie.
    Pandora
    Pandora

    43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    Très bon film ou se croise réalité et phantasme. Quelques scène qui ont vieillit qui aurait été réaliser de façon plus trash aujourd'hui. Un des meilleurs bunuel....
    VOSTTL
    VOSTTL

    92 abonnés 1 919 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2022
    « Belle de jour » de Luis Bunuel est de ces films que tout cinéphile qui se revendique comme tel se doit de regarder. Un passage obligé.

    En ce qui me concerne, je n’ai pas vécu « Belle de jour » comme une contrainte.
    Bien au contraire, j’étais impatient de découvrir le film.

    Ma première impression : Catherine Deneuve semble embarrassée dans les scènes de nu. De toute évidence, elle ne paraît pas à l’aise.
    Ce qui me semblait être une intuition est confirmé par les propos du réalisateur et de son actrice.
    C’est un des rares films où j’ai une telle intuition. Les aficionados du film pourront toujours contester mon interprétation.
    Après tout, Séverine, fragile, frigide avec son mari peut légitimement ne pas être à l’aise dans sa démarche insolite.
    Après tout aucune des femmes ne se dénudent dans cette maison close clandestine. Alors pourquoi Catherine Deneuve ferait exception ? Elle ne voulait pas montrer sa poitrine dans son déshabillé noir, son postérieur à la rigueur.
    Après tout, si on regarde bien, Catherine Deneuve a été la plus audacieuse.

    La griffe Bunuel : égratigner la bourgeoisie sans pour autant porter de jugement dans ce « Belle de jour » particulièrement. Catherine Deneuve joue une Séverine sainte nitouche assez déstabilisante.
    Une sainte nitouche, je ne crois pas, mais une madame Bovary assurément, aux fantasmes étonnants pour une femme réservée.
    Ne dit-on pas qu’il faut se méfier de l’eau qui dort ?
    En tout cas, Bunuel fantasme certainement à travers son héroïne, il se garde de nous donner des justifications ou des motivations qui conduisent Séverine à vivre cette expérience.
    Il est peut-être nul besoin de donner des explications, c’est au spectateur de les deviner à travers le comportement implicite de Séverine.
    Implicite ?
    Grâce à son expérience insolite, spoiler: Séverine se rapproche de plus en plus de son mari et paraît plus ouverte, plus épanouie.

    Je regrette que le film soit beaucoup trop sage et chaste.
    Elwood
    Elwood

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2022
    Le film a 55 ans, j'en ai 50, il était temps que je vois ce film dont tout le monde parle ou presque.
    L'idée est intéressante, voire intrigante. On se demande bien jusqu'où cette Séverine va aller. Mais ce n'est pas suffisant.
    La première rencontre des 4 personnages joués par Deneuve, Piccoli, Méril et Sorel, au restaurant m'a presque décidé d'arrêter le visionnage. Je pense que les comédiens avaient leur texte écrit devant eux, tellement c'est mal joué ! Le reste du film est assez cohérent en ce sens. Oui, même Catherine joue mal :-( C'est la prestation de Francis Blanche qui est la plus naturelle. Du coup, on aurait aimé qu'elle soit plus longue :-)
    La mise en scène, est tantôt classique, tantôt plus originale. Rien d'autre à dire ce coté.
    Au final, c'est toujours un film à voir, mais en accélérant un peu de temps à autre, histoire de ne pas s'endormir. Vous êtes prévenu.
    Mia Wallace
    Mia Wallace

    13 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    J'avais visionné la série "Journal intime d'une call girl" et lu le livre ensuite, et du coup, j'ai eu envie de voir ce film là. Abordé d'une différente façon, il reste intéressant dans le développement du personnage. La mise en scène est maîtrisée, le scénario est bien écrit. Du bon drame d'antan.
    Anonyme M
    Anonyme M

    60 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    a peine le film commencé que la femme du mari est attaché et fouetté pour avec refusé quelque chose qu'il a demandé et parce qu'elle a boudé très vite ont est plongé au coeur d'un 1967 gouverné par les hommes et que les femmes n'ont rien a dire et doivent se taire les femmes sont très souvent hyper sexualisé, elles se font souvent déshabillé, d'autres scènes elles se font battre pour avoir tenté de se rebeller. un film qui rappelle beaucoup trop une sombre époque de la femme soumise, c'est politiquement incorrect de nos jours, vite scandaleux.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 589 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2021
    Un tel sujet ne pouvait qu’intéresser Buñuel : il permet d’opposer la liberté de mœurs aux conventions bourgeoises et à la tyrannie morale de l’église catholique. Dans cette dimension le film est très intéressant, comme dans les questions qu’il pose et le regard sans jugement qu’il porte sur les fantasmes érotiques qui peuvent habiter les esprits humains, sur la place des sens et du désir face au sentiment amoureux ou au respect de l’autre. Un autre aspect intéressant est dans la limite entre fantasmes et réalité, entre rêve et réalité, qui est parfois trouble, et avec laquelle le réalisateur s’amuse à promener le spectateur. Ceci étant, les dialogues de roman photo (et la façon dont ils sont déclamés) qui accompagnent les moments fantasmés débordent sur les moments « réels » et nuisent ainsi au film. Les différentes scènes avec les clients de la maison close, s’ils déçoivent les voyeurs, virent au catalogue d’obsessions sans intérêt. Le seul personnage qui occasionne des moments scénaristiques et dramatiques de qualité est monsieur Husson, auquel Michel Piccoli donne froideur et cynisme. A mon sens un « petit Buñuel ».
    ronny1
    ronny1

    35 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2021
    La frigide et frustrée Séverine (sublime Catherine Deneuve dans son plus beau rôle) avait besoin de se prostituer pour s’épanouir. Dès la première scène d’un rêve romantique qui tourne à la flagellation avant un viol, Luis Buñuel plonge dans le fantasme féminin d’une bourgeoise à la beauté glaciale d’un iceberg. Frustration, sexe, masochisme et fantasmes sont ici exprimés comme jamais dans l’œuvre du cinéaste qui pourtant ne manquait pas de références en ce domaine. Filmé volontairement avec un classicisme d’une lisibilité de cristal, les scènes inattendues, certaines à la limite de l’absurde, ne manquent pas, le summum étant atteint avec la boite du client asiatique, qui émet un vrombissement lorsque qu’elles est ouverte, qui dégoute l’une des prostituée, mais laisse Séverine indifférente quant au contenu qui restera inconnu. Mais aussi l’humour noir avec un immense moment : la masturbation nécrologique de Georges Marchal (actrice c’est un métier, car toute personne normale aurait été prise de fou rire en tournant cette scène à la place de Deneuve). Elles renforcent une démarche subversive dans laquelle l’héroïne est l’archè type d’une épouse grande bourgeoisie dont elle accepte tout les codes pour mieux les transgresser, le tout avec un plaisir indiscutable. « C’est une perle » (donc qui s’enfile par les deux trous) dit Anaïs (Geneviève page, une des actrices les plus sous estimées du cinéma français) de celle qui répond à la bonne qui affirme « des fois ça doit être pénible tout de même» : « qu’est ce que tu en sais Pallas? », habillée d’un sourire qui en dit long. Car avec son co-scénariste Jean-Claude Carrière, le réalisateur entreprend une critique transgressive mais jamais libertaire, au sens soixante huitard du terme, de la bourgeoisie et de ses moeurs. Filmé avec une précision d’horlogerie suisse, offrant uniquement des plans significatifs (jusqu’aux décors de l’appartement de Séverine qui contient des tableaux de surréalistes, de Dali à Miro) magnifiés par un pellicule très maîtrisée de Sacha Vierny quant aux mouvements de caméra et à la colorimétrie, et offrant un casting haut de gamme. Dirigé de main de maître, il comprend en plus de Catherine Deneuve, Geneviève Page, Georges Marchal cités plus haut, Jean Sorel, Michel Piccoli, Francis Blanche, Macha Méril, Pierre Clementi, Francoise Fabian, Francisco Rabal et Muni. Passant de la soumission sexuelle fantasmée au tintement des clochettes des chevaux, à la réalité sexuellement assumée, « Belle de jour », porte un regard à l’opposé des thèses féministes de plus en plus puritaines et castratrices. « Belle de Jour » est un chef d’œuvre qui expose le droit aux femmes d’avoir des fantasmes, de les assumer et même de se prostituer si elles le désirent.
    Nath4217
    Nath4217

    5 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Un merveilleux film avec Catherine Deneuve et Michel Piccoli. Le sujet est, je trouve, difficile à traiter et a certainement dû choquer à la sortie du film. J'ai beaucoup apprécié l'évocation des fantasmes de Belle de jour, car, plus on avance dans le film, plus on a du mal à distinguer s'ils ont réellement lieu ou non. De plus, on ressent bien le malaise grandissant de Séverine vis-à-vis de son mari. Le tout est très réussi, 4,5/5.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 307 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Jeune attouchée, Belle de Jour comme Deneuve fantasme sur sa frigidité. Subtil et sulfureux. Un bon Bunuel.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    128 abonnés 2 226 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 janvier 2021
    CANICULE. Les tourments d'une femme sans amours. Par d'obscur chemins, Madame Catherine jette de la poudre aux yeux. A la recherche d'un amour suicide. Bunuel se l'a dis(pute).
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    308 abonnés 2 950 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2020
    un œuvre troublante, fascinante et dérangeante. dans ce drame psychologique, Bunuel explore avec finesse et élégance les fantasmes les plus enfouis. C. Deneuve habille le personnage de Severine avec une classe et une distance rares et contribua alors à faire de "Belle de jour" un film inoubliable!
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2020
    Mariée à un modeste médecin d’hôpital, Séverine s’ennuie le jour dans son appartement d’un quartier cossu de Paris et est en proie, la nuit, à des fantasmes sadomasochistes qui révèlent une insatisfaction sexuelle permanente. Pour tuer l’ennui et combler ses désirs, elle pousse la porte d’une maison de rendez-vous et demande à y être embauchée. Séverine devient Belle de Jour. Cette expérience très particulière va lui permettre d’apprendre à distinguer amour et plaisir.
    Difficile de ne pas établir un parallèle avec le célèbre roman de Flaubert et de voir en Séverine une Madame Bovary du XXe siècle. Les points de ressemblance sont nombreux : même milieu bourgeois, même besoin de rompre l’ennui, même quête de l’épanouissement sexuel, même mariage à un médecin modeste qui l’aime mais ne la satisfait pas…
    Outre ce parallèle avec Madame Bovary, Bunuel multiplie les clins d’œil à la littérature et au cinéma au travers de plusieurs scènes. Un des rêves de Séverine mettant en scène un duel pour l’honneur entre Pierre et son ami Husson évoque ainsi la fin tragique d’Alexandre Pouchkine. Le figurant vendant le « New-York Herald Tribune » sur les Champs Elysées et le personnage de Marcel tué d’une balle au beau milieu d’une petite rue parisienne débouchant sur une artère plus large rappellent naturellement « A bout de souffle » de Godard.
    Bunuel retranscrit parfaitement l’univers bourgeois parisien des Trente Glorieuses pour pouvoir mieux y porter ensuite son regard acerbe. Le vaste appartement parisien de Pierre et Séverine et ses meubles orientaux, leur lieu de villégiature préféré à la montagne, leur club de tennis ou le château et son immense parc qui reviennent en boucle dans les différents rêves de Séverine sans oublier la maison de rendez-vous de Madame Anais qui ne reçoit que des clients fortunés sont autant d’éléments d’un monde hypocrite qui semble fonctionner en vase clos avec ses codes, ses interdits et ses non-dits.
    La construction du film est un autre de ses points forts. Bunuel oscille entre la réalité et les rêves de Séverine, à tel point que le spectateur s’en trouve parfois perdu. Le film s’ouvre d’ailleurs par un des rêves sadomasochistes de Séverine et se referme sur le même rêve, le retour de la voiture à cheval vide symbolisant probablement la satisfaction par Séverine de ses désirs sexuels avec, enfin, l’homme qu’elle aime. Les quelques flash-backs introduits par Bunuel, très courts mais très judicieux, permettent de mieux saisir la complexité du personnage de Séverine et de mettre en avant l’hypocrisie qui a caractérisé son éducation entre adhésion forcée à la religion catholique et abus sexuels.
    Le film est habité par la performance de Catherine Deneuve, omniprésente du début à la fin et dont la beauté froide colle parfaitement au personnage de Séverine. Les seconds rôles sont également très riches, que ce soient Jean Sorel en mari candide, Michel Piccoli en séducteur pervers et maléfique, Geneviève Page en tenancière de bordel de luxe très maternelle, Francisco Rabal en truand vieillissant ou Pierre Clementi en petite frappe incontrôlable.
    « Belle de jour » n’a pas pris une ride en plus d’un demi-siècle : les rapports au sein du couple, la distinction entre l’amour sentimental et l’amour charnel, le désir féminin et ce qui le fait naitre sont des thématiques intemporelles maintes fois explorées au cinéma. En les abordant à une époque où la révolution des mœurs n’était encore que balbutiante, « Belle de jour » fait ainsi figure de précurseur, une œuvre majeure qui se doit d’être vue par tout cinéphile qui se respecte.
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