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ChroniqueMécanique
320 abonnés
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4,0
Publiée le 3 janvier 2010
Ce qui est terrible lorsque l'on regarde "36 quai des Orfèvres" c'est qu'on se laisse rapidement et facilement prendre au jeu. Le scénario, solidement façonné, s'arrange pour ne laisser aucun temps mort, en nous offrant des rebondissements et des retournements là où on en attends le moins. La galerie de personnages qui nous est présentée ici est très bien interprétée, les rôles sont bien écrits et la psychologie (torturée) n'est pas laissé en reste, ce qui fait que l'on accroche vite à cette histoire prenante et tendue, où Auteuil et Depardieu, vraiment à la limite de la perfection, se livrent une guerre des nerfs pleine d'égo, celle de deux hommes proches mais que tout oppose, qui se respectent autant qu'ils se détestent. En ancien flic, Olivier Marchal dépeint une atmosphère sombre, souvent crédible, sentant de plus en plus le chaos au fur et à mesure de l'intrigue, signant un vrai polar, pur et dur, bien servi par une photographie d'une élégante noirceur et un montage vif et efficace. Néanmoins, sa mise en scène, un peu raccoleuse au niveau émotion et un peu exagérée dans les effets, peut de temps à autre alourdir le film, tout comme la bande-son, omniprésente et par conséquent, parfois un peu oppressante. Et il est vrai que défois, inconsciemment, on ne peut s'empêcher de faire une petite comparaison avec l'excellent et fascinant "Heat" de Micheal Mann, dont "36" n'a pas vraiment la classe et la subtilité, même si ce genre de films français vaut largement à lui seul plusieurs films policiers du "gros cinéma" hollywoodien de ces dernières années.
"36 Quai des Orfèvres" est un palpitant film policier dans la pure tradition, sombre et tendu, qui met en scène avec punch et émotion la déchéance inéluctable de deux "grands flics", suite à un concours de circonstances. Après un premier film très réussi "Gangsters" et de nombreux scénarii du même calibre notamment dans la série "Commissaire Moulin" (NB: un épisode intitulé "36 quai des ombres" avec Marchal était l'ébauche de ce film), Olivier Marchal convainc une seconde fois au cinéma par un scénario sans faille et très réaliste, doublé d'une interprétation parfaite de deux monstres sacrés du cinéma français, Depardieu et Auteuil. A consommer sans modération !
"36 Quai des Orfèvres" est un très bon polar, qui raconte l'affrontement de deux grands flics aux méthodes complètement différentes. Pour écrire le scénario de son deuxième long-métrage en tant que réalisateur, Olivier Marchal s'est inspiré de ses propres souvenirs de policier dans les années 80. En résulte un film sombre et réaliste – mais qui n'oublie jamais de divertir le spectateur –, dans lequel on découvre la grande famille de la police sous un jour peu flatteur. Bien que sa mise en scène soit assez impersonnelle, ce polar parvient à nous captiver grâce à un rythme soutenu et de nombreuses scènes marquantes. Parmi elles, citons notamment le vol de la plaque de la rue des Orfèvres au début du film, l'arrestation des braqueurs ou encore le face-à-face final. Les acteurs se révèlent tous convaincants. Evidemment, on retient avant tout l'affrontement entre Daniel Auteuil et Gérard Depardieu, deux monstres sacrés du cinéma français qui font honneur à leur réputation, en incarnant avec profondeur et intensité deux personnages aux antipodes l'un de l'autre. Mais on peut également citer la jolie Valeria Golino (même si elle n'est pas assez exploitée à mon goût), Roschdy Zem, André Dussolier, le regretté Daniel Duval, Catherine Marchal ou encore Alain Figlarz (interprétant un personnage qui annonce le terrifiant Serge Lemoine de la série "Braquo"). La musique du duo Erwann Kermorvant et Axelle Renoir est vraiment magnifique et comprend de nombreux thèmes mémorables, même si elle est parfois un peu trop présente à l'écran (notamment dans la scène du cimetière).
Même si l'on ressent parfois des petits cafouillages dans la mise en scène (ce n'est après tout que le deuxième long métrage d'Olivier Marchal), ce 36 Quai des Orfèvres reste un très bon polar mettant face à face deux grosses pointures du cinéma français que sont Auteuil et Depardieu. Les histoires de braquage passent même parfois au second plan tellement le scénario est principalement axé sur la rivalité entre ces deux ex-amis. Le final est plutôt inattendu et bien trouvé, ce qui rajoute un petit plus au plaisir global.
"36 - Quai des Orfèvres" réalisé par Olivier Marchal est un polar à l'américaine, mais tout de même bien typé français (on sent l'influence de Melville). Ce-dernier, ancien flic, connaît bien le milieu (les trafics, les magouilles, les ripoux, les indics, les amis...) et donne une dimension hyper-réaliste à sa réalisation. Sa mise en scène est vachement crédible et immersive, et il se montre autant expert en scènes d'action qu'en scènes posées et pourtant tendues. Les dialogues sont également géniaux et piquants, du Audiard contemporain si on veut... Le casting est au sommet : Auteuil est brillantissime et ultra-attachant, Depardieu est cynique et détestable, Dussolier est grave et usé... Puis tout les autres (Rochdy Zem, Valeria Golino...), sont eux-aussi efficaces. La bande-son n'est pas désagréable mais plutôt anecdotique et quant à la photo, elle est sobre, pâle et simple. Bref, un film policier cool et passionnant, qui offre un point de vue intéressant sur la police actuelle et qui rend hommage non-seulement à un lieu mythique (qui a vu défiler bon nombre de criminels aussi saisissants que différents et qui ont marqués à leurs manière l'histoire Française !) mais aussi (d'après la dédicace finale) à un policier qui est mort dans une opération à risque en 1989... Par conséquent, Marchal livre un hommage à la flicaille en général et met un point d'honneur à leur travail difficile et si important pour la société ! Un film singulier et utile.
un bon film avec de grands acteurs olivier marchal ancien flic fait un film sur l'univers qu'il connaît bien et cela se ressent 2 flics en rivalité pour le poste de grand patron vont s'affronter Auteuil et Depardieu hier ils étaient amis aujourd'hui ils sont ennemis les autres acteurs sont très bons aussi dussolier et roschdy zem un bon moment de cinéma le début est peut être un peu lent
Une Véritable Perle. Le Réalisateur et ancien Flic Olivier Marchal signe un Long Métrage Crépusculaire et Réaliste qui s'inspire de fait réels et qui n'a absolument rien a envier aux productions américaines. Grace a une Mise en Scène est somptueuse tout en étant servi par une magnifique BO signée Erwann Kermorvant et Axelle Renoir qui livrent des thèmes particulièrement envoûtantes qui sert magnifique le long métrage.Ensuite le Scénario s’avère Dense et Passionnant qui nous immerge dans le monde de la PJ avec un réalisme saisissant qui arrive a nous tenir en haleine sans la moindre longueur avec quelques rebondissements trés bien penser,ajouter a cela des Séquences D'Actions d'une redoutable Efficacité en passant par un Suspense Oppressant ainsi que quelques Moments assez riche en Brutalité mais qui n'oublie néanmoins pas de nous toucher a travers quelques Scènes Émouvantes qui apporte un plus au film. Enfin le Casting est Magistral avec un duel au sommet mener par un tandem d'acteurs exceptionnelles avec d'un coté Daniel Auteuil qui incarne avec sensibilité un Flic Intègre et Père de Famille qui va se retrouver dans une série d’événements tragiques malgré lui et de l'autre l'excellent Gérard Dépardieu qui excelle avec brio dans la peau d'un Flic Véreux et Assoiffée de Pouvoir qui tente de gravir les échelons par tous les moyens nécessaires dont on assiste avec plaisir l'affrontement sans merci qui s'oppose entre ces deux Policiers Tourmenter et Vulnérable qui sont seconder par une Galerie de Seconds Roles en béton comme Roschdy Zem,André Dussollier,Valeria Golino,Daniel Duval,Francis Renaud,Alain Figlarz,Guy Lecluyse et Catherine Marchal qui arrivent a livrer une prestation sans faute a leurs personnages respectives. En Conclusion,36 Quai des Orfévres est un remarquable Polar en étant a la fois Percutant,Poignant,Saisissant et Tendue qui entre au rang des Meilleurs Thrillers du Cinéma Français comme on aimerait en voir plus souvent et qui est a redécouvrir sans hésiter.
Ex-flic Olivier Marchal surfe depuis longtemps sur son passé (un peu étoffé...) et signe là un polar sombre et dépressif sur une guerre des polices. Inspiré (de loin) par plusieurs affaires, anecdotes d'ancien flicard Marchal offre un film qui ne manque pas de densité mais, malheuresuement, ne tient pas la route si on espérait un polar fidèle à une certaine réalité ; un espoir qu'on est en droit d'attendre tant le réalisateur aime à rappeler son passé et donc sa crédibilité. Mais lui-même le dit, il s'en fout il veut se faire réalisateur de polar à l'américaine, dommage pour nous il choisit donc de se "bessoniser". Résultats ?!... Des libertés et des invraisemblances en pagaille... Des flics au garde à vous qui se retourne dans la cour d'honneur, l'entrée du 36 modifiée (pas de double sens devant entre autre), la sortie de cérémonie ou on efface comme par magie la présence de policier en garde, les caricatures glauques du monde des flicards... Si Marchal se complait dans ce passé de flic de terrain il oublie bien d'autres paramètres. On est bien loin de "Polisse" de Maïwenn ou de "L.627" de Tavernier (ce dernier scénarisé par Michel Alexandre ex-flic également). Le grand défaut du film est de faire croire au vrai alors que tout est esbrouffe. Il est dommagfe que les flics ont droit de réserve, Marchal peut continuer à se faire mousser... Il a compris ce qui plait aux spectateurs amateurs du genre mais au lieu de se servir d'une expérience pour réaliser de vrais bons polars réalistes il se crée un monde idéal tel qu'il l'aurait rêver avant d'entrer dans la Police et de comprendre. Un film policier ambitieux pour son réalisateur mais sûrement pas pour la véracité et le renouveau du polar à la française. Un polar hyper sur-estimé, un Marchal simplement...
Enfin un polar français qui tient la dragée haute aux plus belles réussites américaines du genre. Que ce soit au niveau du scénario, de l'image, de la musique, de l'ambiance, il n'y aucune fausse note. Mention spéciale à l'interprétation de Daniel Auteuil. Dommage cependant que le film manque un peu d'originalité.
Lumière crépusculaire, avec des brillances sur les sols pour mieux réfléchir la noirceur des visages, seconds rôles habités et Depardieu et Auteuil comme on ne les avait plus vus depuis des lustres: littéralement carbonisés. Il y a du Melville dans le deuxième film de Marchal.
Nom de Dieu ! Je suis littéralement sur les fesses. Jamais un polar français ne m'a fait un tel effet. Ce film est un pur chef-d'œuvre. Le scénario pour commencer. Si noir que Sauron du "Seigneur des anneaux" ferait figure de danseuse-étoile à côté. Oubliez les rebondissements fantaisistes et les cascades rocambolesques des policiers classiques, ici on est dans la vraie vie et ça ne rigole pas. La réalisation ensuite. On baigne tellement dans l'ambiance qu'on ne peut s'empêcher de jeter de temps à autre un rapide coup d'œil derrière le canapé au cas où un gros loubard se planquerait. La magnifique musique sergio-léonesque amplifie l'esthétisme qui se dégage du film. Dernier point fort qui caractérise "36 quai des Orfèvres", l'interprétation. Je ne suis pas fan de Daniel Auteuil et je trouve l'omniprésence de Depardieu sur les écrans emmerdante, pourtant à l'instant où j'écris ces lignes je serais prêt à m'agenouiller devant eux pour devenir leur humble esclave. Chacune de leur mimique, chacun de leur geste, chaque intonation de voix relève de la perfection. Bref, LE film qu'il fallait faire sur le 36. J'en redeviendrais presque croyant...
Le film souffre de plusieurs défauts, le principal étant sa confusion, on a du mal à comprendre les événements du début. Ensuite ça va mieux jusqu'à la conclusion ou les incohérences reprennent et où on nous adjoint du pathos. Si on y ajoute les dialogues couverts par la musique, les invraisemblances spoiler: (Auteuil qui s'échappe du bureau du juge d'instruction juste pour faire un bisou à sa femme) et un Depardieu peu motivé, difficile de comprendre ceux qui hurlent au chef d'œuvre. Au titre des bonnes choses : spoiler: la scène du tout début où l'on pique la plaque de rue du quai des orfèvres et la présence de Mylène Demongeot en pute retraitée (69 ans au moment du tournage). Pas de quoi s'affoler, vraiment pas !
Olivier Marchal,ex-flic à la brigade de répression du banditisme sait parfaitement de quoi il parle dans ce polar nerveux,sec et maîtrisé.Le plus beau compliment qu'on puisse dire à "36 Quai des Orfèvres",c'est qu'il possède indéniablement une filiation américaine.Leo Vrinks et Denis Klein s'affrontent pour la place de grand manitou au quai des orfèvres.Si Vrinks reste dans les clous et compte sur son équipe,Klein agit en solo,avec des méthodes lapidaires.Mais tous deux ressentent le poids de leur solitude,et d'une vie manquée...Si Daniel Auteuil est poignant en homme désespéré,ayant chuté trop rudement de son piédestal,Gérard Depardieu est phénoménal en ripou ambitieux,prêt à tout pour arriver au sommet.Le duel tient toutes ses promesses,d'autant que les 2 acteurs jouent de leur opposition physique et caractérielle.Marchal réunit aussi un grand casting de "gueules" du cinéma français,et dépeint des situations très réalistes,faisant d'ailleurs froid dans le dos.S'il cède régulièrement aux concessions télévisuelles(musique pompeuse,dialogues pas toujours crédibles),il enveloppe son polar d'une couleur noir ébène,et d'une tension pénétrante.Un tour de force.
Un petit polar assez intéressant qui séduit par une certaine originalité dans son propos mais aussi par une impression dauthenticité. Si lintrigue est réglée comme du papier à musique, sachant ainsi nous captiver jusquau bout, on ne pourra néanmoins pas sempêcher de regretter laspect très froid que dégage la réalisation. Entre une interprétation apathique, une photographie pâlotte et des vieux relents mal venus de cinéma américain, ce « 36 » ne parvient finalement pas à enflammer les curs. On se limite donc à une belle histoire alors quon aurait été en droit despérer un bon film. Dommage.
Un excellent policier signé par le maître incontesté du genre Olivier Marchal. Le duo Auteuil/Depardieu fonctionne à merveille et le film a une véritable profondeur humaine. A voir.