Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Raphaël O
145 abonnés
1 567 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 3 octobre 2014
Inspiré d'une histoire vraie, ce polar signé Olivier Marchal dispose d'un scénario solide, remarquablement bien écrit, réaliste, une mise en scène efficace et sans aucun temps mort, interprété par un éblouissant duel Daniel Auteuil/Gérard Depardieu. À voir absolument !
Un grand polar qui n'a rien à envier aux productions américaines. La mise en scène est très bien maîtrisée, la distribution excellente et le scénario très bien écrit. Un grand film français.
Pour son second film, l'ancien flic, Olivier Marchal, nous offrait un face à face sublime, qui est depuis, devenu mythique, entre 2 monuments du cinéma Français. Le tout superbement réalisé et avec un scénario très bien ficelé. En bref, un film devenu culte !
Bien loin des niaiseries policières made in TF1, un polar sombre, un face à face rythmé et remarquablement interprété, et malgré une fin, peut-être un peu naïve, ce film restera dans les annales du cinéma policier français.
Un scénario à l'emporte-pièces, des scènes qui s'enchaînent de manière inconsistante, je ne vois pas où sont les ressorts du soi-disant chef-d'œuvre policier français. Olivier Marchal est peut-être un bon scénariste mais certainement pas un bon réalisateur. Parlez-moi de Jean-Pierre Melville, Jacques Deray ou Henri Verneuil ou alors de réalisateurs américains qui savent donner du rythme à un film policier et effectuer un montage basé sur un solide scénario. Mais là rien de tout cela, le montage est mal fait, la musique est assourdissante, le son est mauvais, les paroles sont constamment couvertes par une musique inopportune, des dialogues incongrus. Il faut attendre 45 mn pour avoir le première bonne action, encore celle-ci est elle confuse. Alors franchement, ce n'était pas la peine de réunir un tel aréopage. Depardieu, Auteuil et Dussollier se fourvoient et ne parviennent jamais à nous enchanter et à faire monter la sauce. Le film en reste au stade d'un réalisateur novice. Difficile d'accrocher à cette histoire. On est très loin du film éponyme d'Henri-Georges Clouzot en 1947. Où sont les Jouvet, Bernard Blier, Jean Gabin ou Belmondo d'aujourd'hui ???
Enfin le retour des bons polars à la française, après un honnète "Gangsters", la patte "vécue" d'Olivier Marchal, en pleine thérapie de sa carrière passée afin d'exorciser ses démons, se fait réellement ressentir. Le réalisateur a su mélanger le totalement fictif au totalement crédible. Daniel Auteuil sait nous émouvoir de son destin tragique où son travail tend à diriger sa vie privée et nous plonge dans un univers sombre où la frontière entre les flics et le banditisme est faible. D'ailleurs l'interprétation est très bonne, y compris des seconds rôles de "bad gueule". Alternant la violence banale, les scènes explosives ("Heat" étant une référence pour le réalisateur) et l'intimisme de ses personnages, le film trouve son équilibre grâce à une histoire bien ficelée, à ses dialogues à couteaux tirés et à une réalisation sans concession. 4/5
Un film beaucoup moins novateur qu'il n'y parait, me rappelant d'une façon quasi-malsaine la catastrophe du polar eighties (rue barbare, la balance, bleu comme la nuit, l'indic). Se voulant néo-réaliste et américanophile, cette mouvance ne réussit à produire que d'obscènes navets répugnants et chiants comme une garde à vue de 72 heures. 36 Quai des orfèvres peut donc se voir comme une œuvre nostalgique de la bêtise crasse de ces années là, où les invraisemblances abracadabrantesques en pagaille côtoient la complaisance la plus pernicieuse, le tout enrobé d'une réalisation semblable à un diner à base d'ipéca sur un bateau dans une tempête: en clair, à gerber.
Je me le re-materai bien tiens, ça fait un moment et j'en garde un très bon souvenir. Pour une fois que j'encense un film français faut profiter. Enfin pour ça faut que ce soit un bon thriller policier, bien réalisé par un ancien flic d'où le réalisme, qu'on ait droit à 2 monstres sacrés du cinéma français au top ensemble (Auteuil et Depardieu donc), une trame bien menée, une musique qui colle au thème et une superbe histoire assez sombre sans pour autant verser dans le pathos minable et sortant des sentiers battus. En bref une superbe production (pas super hein ? on n'est pas aux USA), magnifique et malheureusement trop rare, toutes nationalités comprises. A recommander certainement.
Film décevant d'autant que l'on en a beaucoup parlé. Le scénario est cohérent malgré que son manque d'articulation au début, peut en perdre certains en cours de route. Le gros point négatif est la BO. Elle accompagne chaque scène d'une ambiance monotone et dépourvue d'émotions. Les seules scènes qui appellent à s'émouvoir sont celles qui n'ont pas de BO ( What's the fuck ?). Au final, c'est un film sombre avec un bon jeux d'acteur mais qui a du mal a suscité l'attachement et la curiosité du spectateur.
Décevant, le film devient rapidement peu crédible alors qu'il se base sur certains faits réels. La réalisation n'est pas mauvaise mais les enchainements se font mals. Le réalisme froid lui, gèle l'effet Depardieu, Auteuil qui en font pourtant des tonnes. Au final certains 2° roles s'en sortent plutôt mieux en jouant plus naturellement.
Le film du dimanche matin sur C+ dans toute sa splendeur. Oyez, braves gens, assistez donc à la grande parade de toutes les conventions foireuses qui plombent le cinéma populaire d'aujourd'hui, couleurs métalliques, lumière du bout de la nuit, abus de ralentis et montage hystérique, visages de stars minées par de lourds problèmes métaphysiques (mon chèque, je vais le mettre sur mon compte Barclays ou à la Rotschild?), scénario accumulant les morts à vitesse grand V parce que ça fait plus dramatique dans la "dynamique" même si on ne compte plus les raccourcis et qu'au bout du compte reste un vague puzzle plus elliptique qu'un roman-photo provincial. "36 Quai des Orfevres" est au film noir ce que les auto-tamponneuses sont à la Formule 1.
P.S; A ce compte-là, mieux vaut se retaper, et de loin, la éniéme redif de "La Guerre des Polices" qui, même si ça sentait déjà, à l'époque, le cadavre du cinoche à papa, remplit encore son office avec plus de dignité.
36 quai des Orfèvres est pour un polar moi assez décevant, je crois qu’Olivier Marchal aurait du se concentrer uniquement sur la traque des braqueurs et l’affrontement qui en résulte entre les 2 flics qu'incarnent Daniel Auteuil et Gérard Depardieu. Il a trop mélanger de choses dans son polar pour en faire un film construit et prenant ; il part dans différentes directions à la fois ; la partie sur le policier allant en prison aurait du faire l'objet d'un autre film. 36 quai des Orfèvres ne m’a guère convaincu malgré certaines qualités non négligeables (la fusillade entre autres).
Inspiré de faits réels, véritable hommage rendu à Jean Vrindts, policier tué en mission. Oubliez les cascades démesurées à tir larigot, les acteurs qui en font trop et les intrigues alambiquées ! Avec 36, Olivier Marchal réalise incontestablement l'un des meilleurs polar que le cinéma français a pu connaître. Que les amateurs de véritables policiers se délectent devant ce film, à la réalisation sans faute, d'une noirceur, d'une sincérité et d'une justesse parfaite. Depardieu et Auteuil réalisent une sacré performance, on ne peut absolument rien leur reprocher, ils campent deux portraits de flics murés dans leurs souffrances, ce film sans eux auraient été d'une toute autre dimension. Du début à la fin, vous ne regardez pas le film, vous le vivez, particulièrement poignant et crédible, vous plongez au cœur d'une atmosphère d'une rare sobriété extrêmement efficace. Ce film est un chef d'oeuvre pour qui aime les véritables polars, il excelle de part sa réalisation et ses acteurs. Merci pour ce bon cinéma français, ça fait tant plaisir...