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    Spartacus
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    250 critiques spectateurs

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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    326 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2015
    Généralement, je ne suis pas un grand fan de peplum. Des types à la peau orange, aux muscles luisants de sueur et à la jupette au ras de la bistouquette qui déclament des répliques sur l'amitié virile, ce n'est pas mon truc. Mais, c'est quand même Stanley qui est au commande, et le menton de Kirk Douglas qui est devant la caméra. Il serait donc stupide de passer à coté de ce monument du cinéma, aussi kitsch soit-il.

    Ce qui est sur, c'est que le style "Kubrick" se fait ici plutôt discret. Pour ne pas dire inexistant. Pas de mise en scène révolutionnaire ni de discours métaphysique sur le sens de l'existence. "Spartacus", c'est un bon gros blockbuster à l'ancienne. L'incarnation même de la toute puissance d'Hollywood. La différence avec les blockbusters d'aujourd'hui, c'est que les millions de dollars investit dans ce film se remarquent et se justifient. Qui pourrait rester de marbre face à ces armées de milliers de figurants se mouvant dans un seul et même plan large ? Ça fait quand même plus d'effet qu'une foule numérique et impersonnel à la "300". Et en plus il y a le menton de Kirk Douglas.

    Le reste est plus anecdotique. De l’héroïsme, de l'amour, des méchants, des gentils et le menton de Kirk Douglas. Hollywood quoi... Mais ça reste divertissant et on est malgré tout entraîné dans l'histoire.

    Et puis il y a le menton de Kirk Douglas.
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2012
    Une très belle réalisation, aux nombreuses qualités, tant au niveau technique qu'émotionnel. Tous les codes du péplum classique de l'époque sont bien présents : mise en scène, dialogues, costumes, musique. A la fois histoire d'aventure, de rébellion, d'amour, d'alliances et de trahisons,"Spartacus" est une Référence et un film épique passionnant !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    En émergeant dans les sillages de Ben-Hur, Spartacus ne pouvait espérer bénéficier du même effet-surprise auprès du public et du jury des Oscars. Ses créateurs quittèrent d’ailleurs Santa Monica avec quatre statuettes comparativement aux onze de MGM remportées un an auparavant. Dans les faits, les deux films étaient-ils qualitativement comparables? Vengeance et héroïsme sont au cœur des deux scénarios dans lesquels les protagonistes sont victimes de la domination romaine. Ben-Hur perd injustement sa liberté et la regagne au bout d’un épique retour. Spartacus, lui, réussit à se libérer de manière on ne plus intrépide mais perd ultimement son combat. À l’image, Spartacus n’a rien à envier à son prédécesseur. D’ailleurs trois des quatre Oscars reçus récompensent la direction artistique, les costumes et la photographie. Même si Spartacus contient ses séquences à grand déploiement engageant des milliers de figurants, dans l’ensemble le film n’atteint pas la même ampleur. Les grandes scènes ne sont pas aussi spectaculaires. Le scénario n’intègre pas de personnage aussi grandiose que le Christ lui-même. La trame amoureuse entre Ben-Hur et Esther est traitée moins à l’eau de rose que celle entre Spartacus et Varinia. Même si Kirk Douglas s’en sort correctement, il n’a pas la prestance du héros qui se dégage de Charlton Heston. En Conclusion: Un travail méritoire, mais moins époustouflant que celui qui trône toujours parmi les films culte de l’humanité.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    Ce film est sans doute le moins personnel du réalisateur Stanley Kubrick... En ffet ce film est surtout celui de l'acteur-producteur Kirk Douglas alors à son sommet. La réalisation est offerte à Anthony Mann qui a tout juste le temps de tourner la première scène d'ouverture avant d'être tout simplement viré après mésentente avec la star du film (ils se retrouveront pourtant pour "Les Héros de Télémark" en 1965). Douglas le remplace au pied levé par Stanley Kubrick avec qui il venait de tourner le chef d'oeuvre "Les Sentiers de la Gloire" (1957). "Spartacus" est donc le seul film dont Kubrick n'est pas à l'origine, et sur lequel il n'a pas tout contrôle puisque Kirk Douglas impose également sa vision des choses. Il n'empêche ce film est un chef d'oeuvre du genre, un des meilleurs peplums qui est aussi, à l'époque le second plus gros budget du cinéma (13 millions) après "Ben-Hur" (16 millions). D'après le romancier Howard Fast le scénario est confié à Dalton Trumbo, soit deux auteurs blacklistés par la commision anti-communiste McCarthy ; le soutien de Douglas sera total et pour se faire Trumbo travaillera sous le pseudo Sam Jackson, sa véritable identité sera révélé au générique... Tout un symbole pour cette histoire d'esclave et de révolte. D'ailleurs, si Spartacus a bel et bien existé, ce film n'est pas un film historique au sens premier, il s'agit avant tout d'un grand film d'aventure qui faisait écho à son époque (1960). Le film n'est pas dénué de plusieurs anachronismes ou de libertés, par exemple le fait que César était trop jeune pour être effectivement déjà chef militaire ou que Spartacus est mort au champ d'honneur et nullement crucifié... Avec un casting impressionnant (Kirk Douglas, Tony Curtis, Jean Simmons, Peter Ustinov, Laurence Olivier,, Charles Laughton...) cette épopée comprend tous les ingrédients nécessaires, décors et costumes qui nous plonge dans l'antiquité, le lyrisme et l'épique, émotion (y a pas à dire la fin nous foudroie de larmes) et action et surtout cette ampleur, romnesque l'audace anti-mccarthysme comme celle de l'évocation gay lors d'un bain romain... Sublime, la quintessence du genre qui ne démérite pas vis à vis des autres grands titres du genre.
    gregoire s.
    gregoire s.

    31 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2022
    Spartacus, de Stanley Kubrick, présente à l’écran la vie du célèbre gladiateur qui décida de s’affranchir de sa condition d’esclave et de tenir tête à l’empire romain tout entier.
    Probablement le péplum le plus célèbre de l’histoire du cinéma, et à raison. La reconstitution historique mise en place pour le film, à travers les décors et les lieux de tournage, est impressionnante. Le travail fournit sur ces aspects permet au spectateur de se plonger dans cette époque si adulée par l’imaginaire collectif dès les premières secondes du long-métrage. Lorsque l’on couple cela au savoir-faire de Stanley Kubrick et des directeurs de la photographie pour ce long métrage, le film est grandiose à l’image.
    De son côté, l’histoire est passionnante et nous tient en haleine tout le long, sans interruption.
    Mais c’est aussi à travers la performance exceptionnelle de Kirk Douglas que ce film est si grand. Son physique débordant de charisme ne peut que faire de lui l’homme idéal pour incarner un tel personnage. Kirk Douglas est un grand du cinéma, un monument, qui s’imprègne de ses personnages et qui les retransmet parfaitement, à l'image de son interprétation de Spartacus.
    Le film est un chef d’œuvre : 5/5.
    ghyom
    ghyom

    84 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2014
    Qu'y a-t'il encore à dire sur ce film qui n'ait pas été dit ? Film le moins personnel de Kubrick :
    -Scénario de John Trumbo de qualité mais n'ayant pas les mêmes thématiques que Kubrick
    -Commande d'un studio
    -Ego d'une star, aussi producteur du film, qui veut imposer ses choix
    -2d rôles pas en reste pour ce qui est de donner leurs avis sur la mise-en-scène
    Tout est fait pour laisser le moins de libertés possible à Kubrick. Oui mais Kubrick reste Kubrick. Un homme qui transige peu lorsqu'il s'agit de son art. Alors, malgré toutes les contraintes, Kubrick nous livre un des plus grands péplums jamais réalisé. Sur le fond, s'il satisfait l'ego de Kirk Douglas en lui laissant cette figure de héro et une vision plutôt manichéenne des bons esclaves avides de liberté contre les puissants romains décadents, il profite également de ce film pour continuer d'aborder le thème de l'aliénation et de la déshumanisation, notamment dans la première partie du film : Spartacus, captif, réduit à un simple mannequin sur lequel on peint les zones à attaquer ou simple bête dont on veut suivre le coït, femmes romaines le faisant combattre à mort dénudé pour satisfaire leur lubricité et leur soif de sang, etc. Kubrick s'autorise également le droit de montrer une violence assez inhabituelle à l'époque ainsi qu'une scène dont l'homosexualité latente est à peine voilée. Sur la forme, si on ne veut le laisser réaliser à sa guise au moins exerce-t'il tout son talent dans la photographie.
    Grande fresque portée par de grands acteurs, cette expérience fut suffisamment traumatisante pour que Kubrick décide de s'éloigner du système hollywoodien. Il nous livre quand même là un des meilleurs divertissement du genre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Péplum de Stanley Kubrick, Spartacus est surement son film le moins personnel. Il nous narre l’histoire de Spartacus, esclave, puis gladiateur qui se révolta contre l’empire. Et au final, c’est un très bon film, en plus d’être divertissant, il nous offre quelques réflexions et malgré sa longueur il n'est jamais ennuyant, le scénario étant assez riche, bien écrit et nous réservera une belle fin. La mise en scène de Kubrick reste assez classique mais bonne, la reconstitution, les décors, les costumes ou encore les paysages sont bien fait. Kirk Douglas, aussi producteur (ce film serait le symbole de sa mégalomanie) est parfait dans le rôle-titre. Et on ne boudera pas notre plaisir devant une foule de second rôle vraiment excellent, à commencer par Lawrence Olivier et Tony Curtis. Un très bon péplum, l'un des meilleurs du genre.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2014
    Voguant sur la vague du ben-Hur de William Wyler et de ses onze oscars, sorti un an plus tôt, l'acteur-producteur Kirk Douglas s'attaque avec ambition à l'histoire de Spartacus, esclave thrace qui se souleva contre Rome et sa tyrannie. Ecrit par Dalton Trumbo et réalisé par Anthony Mann puis Stanley Kubrick, le film réunit une pléthore de professionnels compétents pour ce qui a peut-être été un chef-d'oeuvre, mais en tout cas, ne m'a certainement pas fait chavirer comme le font les films qu'ont auréole de ce terme. Tout d'abord, précisons que les quelques anachronismes et imprécisions historiques ne me gênent pas outre mesure - sachez toutefois qu'elles existent - puisque Spartacus se veut avant tout un film d'aventures. Pour tenir ce rang, il y met d'ailleurs les moyens, puisque à l'époque, seule la production de Ben-Hur (tiens, comme on se retrouve) avait coûté plus cher. Cela se sent dans une reconstitution soignée, toujours très acceptable aujourd'hui. C'est l'un des rares points où le film est irréprochable. Pour le reste, le temps a fait des ravages. Le film semble en effet céder à la tendance de l'époque à l’exagération dans les films à grand spectacle, que l'on ne pouvait rendre tragico-épique à l'aide des moyens techniques d'aujourd'hui, en terme de montage sonore et visuel notamment. Résultat, on est sans cesse dans le too much ; le jeu est souvent forcé (ce commentaire étant à prendre avec les habituelles pincettes dues à un visionnage en VF), et la bande-son grandiloquente et omniprésente, sa correspondance avec l'image étant de plus très rarement perceptible. Résultat, on se traîne sans arrêt des dissonances grinçantes et agaçantes, que ne peut sauver la réalisation distante et limite indifférente de Kubrick. Un film de commande pour un auteur tel que lui ; l'alchimie n'était pas garantie, et elle n'a pas lieu, Kubrick peinant à magnifier l'histoire ou à y imprimer sa patte. Le traitement faillit à rendre grâce au sujet, très intéressant. C'est vraiment regrettable, car en plus d'être dense et bien documenté, Spartacus possède un scénario de très bonne facture, aussi équilibré que celui d'un Gladiator. Si j'ai noté plus haut le surjeu par séquences de certains acteurs, cela ne doit pas pour autant faire oublier leur talent. Celui-ci s'exprime sans problème quand on ne les exhorte pas à rechercher l'emphase au détriment de la justesse, ce qui advient aux moments où seul le jeu semble pouvoir faire passer une dimension supplémentaire dans le drame, là où aujourd'hui une BO calibrée et un montage plus précis feraient une bonne partie du boulot. Je ne suis sans doute pas un public facile, surtout dans le genre et après avoir vu Gladiator flirter avec la perfection. Mais il me paraît incontestable que ce péplum culte rend au film de Ridley Scott à tous les niveaux, autant en finesse qu'en puissance, ainsi, bien sûr, qu'en épate dans les séquences de combat (ici tout de même de bonne facture, voire très réussies, au regard de l'époque). Bref, on a bel et bien là la confirmation que certains genres vieillissent bien mieux que d'autres. Et que parmi ces "autres", le péplum trouve une place de choix.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 040 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Spartacus : Surement le film le moins personnel de Kubrick, il avait mit en scène le film alors qu’il était déjà en chantier. Mais, il en reste pas moins un grand péplum ou la qualité et l’émotion règne. Vraiment, c’est plus de 3 heurs, on les vois pas passer car l’histoire est prenante et rythmé entre scène de combat, politique et romance. Car, ce film retrace la vie historique de Spartacus : esclave devenu chef de la révolution et symbole de la liberté. Et j’ai beaucoup aimée cette histoire car il y a un vrai soin des personnages : j’ai adoré la relation qu’a Spartacus avec sa femme : très sincère et pur avec une pointe de timidité : le film met l’accent sur cette amour. Ensuite, coté historique avec la guerre et politique, on est vraiment dans le bain. Bon, vers le milieu, cela tourne un peu en rond mais rien de grave car on perd pas le fil et le in est remplit de rebondissement. Sinon, la réalisation certes impersonnel mais qu’est ce que c’est bien filmé. Le cadrage est parfait, l’ambiance avec les décors, les costumes... sans effets spéciaux donne un don réaliste et surtout crédible. Ensuite, les musiques sont très bonnes et donne le ton des scènes. Et pour finir, les acteurs sont très convaincants. Surtout Kirk Douglas qui donne beaucoup grâce à son charisme. Donc voila, une épopée historique de grande qualité.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2019
    Spartacus est LE film renié par Stanley Kubrick (si on excepte Fear and desire qui n’a pas été renié mais juste trouvé mauvais par son réalisateur au point d’en interdire la diffusion). En effet, on peut considérer qu’il est plus l’œuvre de Kirk Douglas que celle du réalisateur de L’Ultime Razzia : l’acteur est à l’origine du projet et est coproducteur (il déclara avoir passé 3 ans de sa vie à travailler sur Spartacus, ce qui prouve qu’il était loin d’être un simple acteur). Kubrick, quant à lui, arrive sur le tournage alors que celui-ci a déjà commencé : il remplace Anthony Mann, renvoyé au bout de 15 jours pour mésentente avec Douglas (la première séquence est signée par lui). Cela explique sûrement que le film possède un découpage très classique (il n’y a pas les très longs plans qu’on retrouve souvent chez le cinéaste) même si ce classicisme se fait de manière virtuose spoiler: (la séquence où les deux armées se font face est impressionnante par son ampleur, par son utilisation de la musique et par son rythme qui peut faire penser aux futurs films de Sergio Leone)
    .
    Là où le film se distingue, c’est surtout par son discours. En effet, en pleine période de luttes pour les droits civiques, Kirk Douglas, homme très à gauche, choisit d’adapter le roman d’Howard Fats et de le faire scénariser par Dalton Trumbo, tout deux appartenant à la liste noire. Spartacus est donc plus une parabole politique sur la situation actuelle qu’une adaptation fidèle de l’histoire du gladiateur rebelle. Quand on étudie un peu la vie du véritable Spartacus, on se rend compte que celle-ci est très différente de celle montrée dans le film de Kubrick spoiler: : il était marié avant d’être esclave, il a été décurion, il n’était pas l’unique chef de la révolte, il cherchait plutôt à rentrer chez lui qu’à faire tomber Rome, ses hommes accumulaient les viols et les pillages sur leur passage, il est mort au combat et non sur la croix…
    Douglas cherche surtout a faire un tract politique (là où Kubrick est souvent plus ambiguë dans ses autres réalisations) où on montre les manipulations que l’homme est capable de faire pour asservir les autres spoiler: : on offre des femmes aux gladiateurs transformant les esclaves en personnes profitant, eux-mêmes, de l’esclavage (ce que Spartacus refuse), les scènes de tractations politiques au Sénat ou en dehors sont nombreuses…
    Toutefois, le résultat n’est pas pour autant un film tout à fait manichéen avec un héros complètement glorieux spoiler: : il perd dans l’arène face à Draba et c’est grâce à la rébellion de celui-ci qu’il survit, ce n’est pas suite au meurtre de ce dernier qu’il décide de se révolter mais à la vente de Varinia dont il est amoureux…
    D’un point de vue scénaristique, on peut noter également que le film possède une scène très osée pour l’époque : celle des huîtres et des escargots qui possède très clairement des sous-entendus homosexuels (de manière beaucoup plus explicites que la célèbre séquence équivalente entre Ben-Hur et Messala dans Ben-Hur). Cette séquence sera d’ailleurs censurée à l’époque avec d’autres plans trop violents. Heureusement, de nos jours, nous pouvons assister au montage complet et revoir cette séquence même si celle-ci a dû être redoublée, la bande sonore ayant été perdue, avec toujours la voix Tony Curtis mais celle d’Anthony Hopkins à la place de celle de Laurence Olivier, ce dernier étant décédé depuis.
    En effet, en plus de sa grandeur visuelle, il faut dire que le film de Kubrick possède d’un casting assez exceptionnel. Outre son acteur principal-producteur, il bénéficie des talents d’acteurs aussi prestigieux que Laurence Olivier, Peter Ustinov, Jean Simmons, Charles Laughton, John Gavin (qui 4 mois auparavant était à l’affiche de Psychose, rien de moins), Tony Curtis ou John Ireland. On peut d’ailleurs noter que parmi ceux-ci, plusieurs ont aussi connu une carrière de réalisateur, ce qui n’a fait que compliquer le travail d’un Kubrick encore un peu jeune face à de telles pointures.
    Cependant, alors que ces conflits auraient pu entraîner un résultat hybride, Kubrick arrive à signer un péplum de haute tenue qui évite, dans la mesure du possible, le sentimentalisme un peu caricatural qui a un peu tendance à plomber ce type de films vu de nos jours. Le film contient même une séquence très marquante avec le combat dans l’arène entre Spartacus et Draba.
    Ainsi, même s’il est permis de trouver qu’il possède un petit ventre creux pendant l’avancée de l’armée de Spartacus, ce film fait partie des meilleurs œuvres du genre avec Les Dix Commandements, Ben-Hur et Cléopâtre. De plus, il représente une date importante dans la carrière de Stanley Kubrick car, suite à son peu d’influence sur le tournage, il décida que désormais il serait le seul maître d’œuvre de ses films et posséderait un contrôle total de ceux-ci. Sans ce film, peut-être que Barry Lyndon ou Shining n’auraient pas le même visage.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2009
    Kubrick et Douglas ensemble, ça donne un peplum probablement l'un des meilleurs, le film est long mais on ne s'ennuie pas un seul instant ! Même si j'ai l'impression qu'on ne reconnaît pas encore totalement la marque de Kubrick à travers ce film !
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2017
    Un des classique du style Péplum. Un acteur charismatique et une histoire prenante et sans oublier une mise en scène efficace rendent ce film d'un grande qualité.
    reymi586
    reymi586

    471 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2010
    Un chef d'oeuvre de Kubrick! Ce n'est pas son genre de film mais ce péplum est très réussi !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    C'est un film qui aurait du être raté tant il a subit diverses influences et c'est pourtant et de loin mon Kubrick préféré. C'est celui ou le coté moraliste et pessimiste de Kubrick s'affiche mais pour mon plus grand plaisir. Ses ruptures de rythme me conviennent fort bien tant il est nécessaire de poser ses réflexions devant l'étendu des thèmes abordés et pourtant il y aurait pu en avoir encore un de plus et quel sujet! 100 ans plus tard avec la venue des premiers gladiateurs chrétiens. D'abord tout est beau,les photographies sont éclatantes et le réalisateur sait utiliser sa camera ,témoin l'assassinat de Draba par Crassus. Les temps morts sont légions ,ce qui doit profondément ennuyer le jeune public de 2010, mais ils permettent à l'esprit de vagabonder tout autour des nombreux personnages tous extrêmement intéressants. Le plus passionnant et de loin étant Gracchus qui aurait fait de nos jours un politique plus que acceptable. Les deux duels à mort sont remplis d'amour et cet autre Amour qui éclate entre Spartacus et Varinia fait regretter ce temps des années 60 ou ces scènes romantiques faisaient battre nos coeurs d'adolescents. Ensuite,il suffit de regarder les noms des 12 acteurs principaux pour savoir que le film volera haut et que le cinéma réaliste n'y aura aucune place...Tout se passant dans les mythes et dans l'absolu. Même Peter Ustinov d'habitude visqueux et lâche sera contaminé par la grandeur de ses compagnons. C'est un peu dommage de traiter ce film de Péplum car il a su échapper au genre pour s'installer dans le millier de films que l'on peut traiter de chef d'oeuvre. Une remarque cependant qui n'est pas un reproche. Je n'ai pas très bien compris que venait faire cette scène à tendance homosexuelle entre Antoninus et Crassus mais je ne dois pas être le seul.
    Alexis D.
    Alexis D.

    106 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2018
    Un véritable chef d’œuvre, un magnifique péplum qui raconte l'histoire de la révolte de Spartacus, le célèbre esclave qu'on ne présente plus. Hymne à la liberté, "Spartacus" demeure aujourd’hui un modèle du péplum à l’américaine, même s’il n’est assurément pas le meilleur film de son cinéaste. En spoiler: Italie, en 73 av. J.C. Esclave devenu gladiateur, Spartacus est épargné par un de ses compagnons d’infortune dans un combat à mort. Ce répit soulève en lui plus que jamais le souffle de la révolte, et après avoir brisé ses chaînes, il enjoint les autres esclaves à faire de même. Rapidement à la tête d’une colossale armée, Spartacus entend rejoindre le port de Brides au sud du pays pour prendre la mer à bord des navires ciliciens. Mais l’Empire romain ne l’entend pas de cette oreille et lance ses légions à la poursuite des esclaves révoltés
    ... Les acteurs sont excellents, la réalisation dynamique et maîtrisée, on a des scènes d'action constituant des morceaux de bravoure (la révolte dans le camp de gladiateurs et la bataille finale). Et puis les scènes intimistes sont plutôt intenses elles aussi et servent très bien le récit. Enfin, les décors et costumes sont très bien et la bande-son correcte. Un magnifique péplum
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