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Wagnar
82 abonnés
1 364 critiques
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5,0
Publiée le 20 septembre 2024
Un monument du péplum signé Stanley Kubrick. Les paysages et les décors sont magnifiques tout comme la musique. L''histoire est aussi prenante qu'émouvante, et nous délivre un saisissant message de lutte pour la liberté et contre l'esclavage. Kirk Douglas est inoubliable dans le rôle de Spartacus, peut-être le meilleur rôle de toute sa carrière ! Son charisme a rarement autant atteint la perfection. Un chef-d'œuvre, une œuvre poignante d'une force d'évocation rare. Pas seulement un chef-d'œuvre du péplum, mais également un chef-d'œuvre du septième art. Un film qui m'a conquis, impressionné, charmé, ému et même fait pleurer.
"Spartacus" marque l'avènement du péplum après le "Ben-Hur" de William Wyle et marque par la même occasion la deuxième collaboration entre le génie Stanley Kubrick et l'illustre Kirk Douglas qui se retrouvent trois ans après le film de guerre "Les Sentiers de la Gloire". C'est également le film le plus impersonnelle du réalisateur qui se retrouve aux manettes d’un projet sur lequel il n’avait pas un contrôle artistique satisfaisant : ni droit de regard sur un scénario trop angélique et moraliste à son goût, ni mainmise sur une distribution prestigieuse où chacun avait son mot à dire sur le film, ni surtout le précieux final cut. Adapté du roman de Howard Fast, le long métrage remonte en 73 avant J.-C. où Spartacus est un esclave thrace que l'on fait travailler dans les mines de Libye. Il est remarqué et acheté par Batiatus, propriétaire d'une école de gladiateurs à Capoue, où il est pris en charge par l'entraîneur Marcellus qui l'initie au métier de gladiateur. Nous suivons ensuite l’histoire de la révolte des esclaves de la République romaine au premier siècle avant J.C. menée par le gladiateur Spartacus. Les acteurs sont tous excellents, que ce soit Kirk Douglas John Gavin, Laurence Oliver ou encore Jean Simmons qui resteront à jamais dans nos mémoires. Aux commandes de ce péplum, c'est le génie Stanley Kubrick alors âgé de 32 ans qui s'y colle. Imposant son perfectionnisme sur le réglage des scènes d’action, il se met à la tâche d’offrir un spectacle d’une flamboyance particulière, ne reculant pas devant la violence graphique. Combats de gladiateurs et scènes de bataille réglées au millimètre jusqu’au moindre démembrement, meurtres lents sous une caméra implacable (comme la mise à mort du gladiateur numide Draba, amplifiée par la profondeur de champ au premier coup avant que son sang gicle sur la joue du Romain qui l’achève) : dans ces multiples éclats de furie meurtrière, le cinéaste trouve une niche pour laisser percer, via sa mise en scène, des fragments de son intransigeante vision de l’humain, même s’il se serait bien passé de la démarcation manichéenne héros/salaud rendue ici incontournable. Malgré quelques petites longueurs évidentes (trois heures de bobine) le film arrive à nous captiver tout le long. Quoi qu'il en soit, Stanley Kubrick nous livre un péplum extraordinaire au final magnifique et épique.
Je sais qu'il s'agit d'un classique, mais je n'ai pas pu m'empêcher de trouver ce film pathétique et un peu ennuyeux. L'histoire est too much et les clichés sur la rome antique me donnent juste envie de hurler Pour ne rien arranger les scènes de combats sont tout simplement risibles
Spartacus m'a permis de dormir moins bête que ce que j'étais, j'en tire plusieurs enseignements : (1) Un film de 3h, c'est long! (2) Un film de plus de 3h, c'est vraiment long! (3) Lynch et Kubrick ont eu un début de carrière similaire, 2 films pour se faire connaitre, un passage à Hollywood frustrant qui leur a donné une bonne leçon, et presque que des chefs-d'oeuvre par la suite. (4) Kirk Douglas ressemble vraiment à Marv de Sin-City. (5) Le thème principal du film est utilisé par Shurik'n pour le morceau "Manifeste" dans son album "Où je vis". (6) Je ne vois aucun intérêt de revoir ce film.
Franchement, ce film est vieux et les anachronismes ne l'aident pas : certes, il y a des scènes cultes et qui en valent la peine, le jeu d'acteur est bon, mais le personnage de Spartacus en lui même ne me passionnent pas, il fait carton, cliché et à part pour la première heure du film, je ne lui ais rien trouvé de vraiment palpitant. Je ne retrouve pas la patte de Kubrick dans ce film produit par Douglas, et ce n'était pas le premier réalisateur (Kubrick, pas Douglas) à travailler sur ce film, et quand le tournage a commencé, il n'a pas eu l'occasion de mettre sa touche personnelle et de magnifier ce film à l'image de ses grands réalisations comme Orange Mécanique, Barry Lyndon, Shining, Full metal Jacket ou encore 2001 l'odyssée de l'espace. Alors bon ce film n'a pas que des défauts, à l'époque ça avait fonctionné mais les classiques du cinéma des années 50/début des années 60 ne sont pas vraiment mes films préférés, c'est pour ça que j'en regarde très peu. En plus je trouvais la quasi-totalité des personnages de ce film peu attachant. Je ne mettrais pas plus de deux, désolé, j'ais beau adoré le cinéma et la réalisation de Kubrick mais ce film, c'est pas lui du tout, même les scènes de batailles ne m'ont pas convaincu.
Ce n’est pas le meilleur film de Kubrick. On ne retrouve pas l’intensité d’un Full Metal Jacket, la poésie d’un Barry Lyndon, ou la prise de risque pris avec un Lolita ou un Orange Mécanique. Le sujet et pourtant hautement intéressant. Mais je dois avoir un peu de mal avec les péplums. 3 heures c’est long quand même. La musique quasiment omniprésente est chiante, il y en a trop. C’est toujours pareil. Certains combats sont très bien mais l’histoire « d’amour » a la fin entre Varinia et César est ennuyeuse au plus haut point. C’est au final pas très passionnant et ne restera pas gravé dans ma mémoire comme ses autres films cités.
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4,0
Publiée le 21 juillet 2019
Dans la production amèricaine hèritèe de l'immense Cecil B. De Mille, de Hollywood et de Cinecitta, le "Spartacus" du maître Kubrick se dètache largement! Une plèiade de vedettes participent à ce tournage pas comme les autres! Tout d'abord le puissant et inoubliable Kirk Douglas dans le rôle titre de "Spartacus" qui fut en même temps l'un des principaux producteurs du film, ce qui ne pouvait que limiter la libertè d'action de Kubrick! Pourtant ce dernier a su èviter la plupart des pièges du genre, pour parvenir à crèer une oeuvre très spectaculaire, qui n'en reste pas moins un vèritable instrument de communication avec le grand public! L'histoire est habile et souvent même très originale par rapport au roman cèlèbre de Fast! De plus, les scènes intimistes entre Kirk Douglas et Jean Simmons sont aussi belles que les sèquences à grande figuration où les rèvoltes d'esclaves trouveront ici leur apogèe! En somme, un classique important du 7ème art d'après un scènario de Dalton Trumbo pour lequel le pseudonyme de Sam Jackson avait ètè prèalablement choisi, un pèplum d'une grande intensitè dramatique qui se prèsente comme un hymne à la libertè des peuples...
Formidable spectacle. Film somptueux où l’action et la fraternité se mêlent aux combats et aux grandes promesses de gloire. On trouve aussi dans ce film de belles scènes sensibles comme celle où Spartacus se rend compte de sa faiblesse. Il ne sait rien du monde. Grâce au poète il sait qu’il a tout à apprendre. La deuxième partie est la plus flamboyante. Car outre la scène de combat mémorable, c’est le moment de l’arrestation le plus poignant. Le désespoir et la mort ne sont plus que le seul refuge et que dire de la scène bouleversante de la femme et de son enfant face à Spartacus vaincu. Une aventure formidable et palpitante.
Même si le film, commencé par Anthony Mann et repris en cours de route par Kubrick, comporte des longueurs, Spartacus reste un péplum épique et flamboyant, incarné par un superbe Kirk Douglas.
Réalisé par Stanley Kubrick et connu pour sa production chaotique, Spartacus est un péplum d'une ambition démesurée, porté par un Kirk Douglas magnétique. Musiques, scènes de grande ampleur mobilisant des milliers de figurants, décors urbains antiques: les ingrédients sont réunis pour en mettre plein la vue, et rares sont les films qui, 60 ans plus tard, peuvent réussir à impressionner sur le plan formel, en l'absence de tout effet spécial numérique (époque oblige). Si le cheminement de l'histoire est relativement classique et que son issue ne fait guère de doute, Spartacus bénéficie de qualités évidentes, notamment un casting de haute-volée, un thème fort, et une belle romance : il réussi d'une manière générale tout ce qu'il entreprend, et il constitue au final un morceau de choix aux cotés d'œuvres plus récentes comme "Gladiator" de Ridley Scott.
Est-ce que le film a mal vieilli ou est-ce moi qui ne sait pas apprécier les charmes des films des années 50-60 ? Toujours est-il qu'après avoir visionné récemment "La mort aux trousses", je me suis de nouveau grandement ennuyé devant "Spartacus". Péplum interminable où il ne se passe rien ou presque. Le couple Kirk Douglas - Jean Simmons n'est vraiment pas à son avantage et pour les bonnes prestations d'acteur mieux vaut ce tourner sur les seconds rôles (Laurence Olivier, Charles Laughton ou encore Peter Ustinov). Pour les décors et la reconstitution, rien à dire, même aujourd'hui en 2020, ils n'ont pas à rougir de leur travail. C'est côté scénario que la bas blesse. Des esclaves se révoltent et ensuite...rien absolument rien pendant plus de 3 heures d'une mollesse infinie. Une pauvre scène de batailles expédié en 5 minutes. C'est bien peu pour nous réveiller de notre léthargie. Alors je ne sais pas comment le film a été accueilli par la critique à l'époque, mais aujourd'hui, pour ma part du moins, cela ne passe plus.
Un Peplum sans combats, sans scènes d'anthologie, et finalement sans intérêt. 3h10 de film pour un petit duel dans une arène, et une pseudo scène de guerre, c'est peu. Surtout quand on sait que le reste est consacré à une histoire d'amour portée par des dialogues d'une niaiserie sans limite, avec des répliques digne d'un gros mélo ("Vous avez peur de mourir ? Pas plus que je n'ai eu peur de naître" ou encore "Je t'aime comme le père que je n'ai pas connu" "Je t'aime comme le fils que je n'ai pas encore eu"). Autre exemple, anachronique cette fois, avec Crassus (Laurence Olivier) qui s'indigne : "Pas question de passer pour des clowns" (Quelqu'un peut de me dire à quoi ressemblait un clown, dans l'Antiquité ?). Bref, un "classique" à éviter, Kubrick a fait bien mieux dans sa carrière. Une petite étoile quand même, pour Peter Ustinov, dont le rôle lui a valu l'oscar du meilleur second rôle, amplement mérité.
Un grand film épique porté par un magnifique Kirk Douglas. Basé sur l'histoire de cet esclave qui mène un révolte contre Rome. Spartacus incarne un héros noble qui ne rêve que de liberté. Stanley Kubrick met en image cette histoire et les scènes de bataille restent très impressionnantes. Un classique du péplum.
Le film a pris un joli coup de vieux. Dans ses combats, surtout. L'histoire et le rythme restent assez bons, peut-être un peu long sur certains plans qui accentuent le nombre des esclaves et les difficultés de leur exode. Ce n'est pas mal, sans doute le meilleur film sur le personnage, aujourd'hui rattrapé par une série du même nom. Je recommande pour la bataille finale contre les romains dont les formations sont impressionnantes.