12 années se sont écoulées depuis le chef d'oeuvre assez méconnu de Paul Verhoeven, "Turkish delight". Où le réalisateur abordait des thèmes qui lui sont chers. Cette fois, en l'an de grâce 1985,il aborde un thème sur le moyen-âge, où des mercenaires se voient trahis par le noble Arnolfini. Verhoeven plonge, dès la première image du film, le spéctateur dans une ambiance où la guerre et le sang, d'où le titre de ce film,règnent. De plus"La chair et le sang" marque la dernière collaboration entre nos deux hollandais, Hauer et Verhoeven, ils auront tournés ensemble 4 films. Martin et ses compagnons doivent reconquérir le château du noble et impérieux Arnolfini, celui-ci en échange propose à ses hommes de grandes richesses, et autorisation de piller, violer tous ce qu'ils trouveront. Mais Arnolfini les roule, et chasse ses hommes hors de sa demeure en reprenant tous les biens que les guerriers avaient volés. Martin et sa troupe jurent de se venger et trouve un saint, Saint-Martin, qui par différents signes va les conduire à différents lieux. Une après-midi Ils croisent le noble Arnolfini en ballade avec son fils, qui envisage d'être inventeur, et la belle Agnès qui sera bientôt la belle-fille de Arnolfini. La petite troupe de Martin et lui-même, déguisés en moine, tendent une embuscade réussie puisqu'ils réussissent à s'emparer de trésors, soies etc et surtout, même si c'est involontaire, de la belle Agnès. La troupe est belle, de rouge vêtue, et s'aperçoit enfin à la nuit tombée, que l'une des charettes contient bien plus qu'une belle cape ou encore de beaux souliers, mais d'une jeune fille fraichement sortie de âge de l'adolescence, et vierge. Martin tombe littéralement amoureux de cette pucelle et décide de la charmer en la violant avec une telle intensité qu'elle tombera elle aussi amoureux de lui. Cependant, les troupes d'Arnolfini sont à leur trousse pour retrouver la jeune femme, et celle-ci devra faire un choix douleureux, Martin, ou Steven? MAGNIFIQUE. Bravo.