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artaud
26 abonnés
148 critiques
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4,0
Publiée le 5 mars 2007
A ne pas regarder pour l'éthique médiéval mais pour la tournure du scénario. C'est vraiment surprenant. la féminité y est représenté en force et en âme.
Le premier film de Verhoeven avec des acteurs américains. Une épopée où le Moyen-âge est montré tel qu'il a été, sale, répugnant, infâme, sombre. Pour sauver Jennifer Jason Leigh, son promis fait tout mais doit se heurter au clan des mercenaires de Rutger Hauer qui à devergondé la jouvencelle. Les thèmes de prédilection de Verhoeven sont une nouvelle fois abordés, cette fois-ci dans un temps ancien mais les choses sont toujours les mêmes. Violent et sombre, c'est encore un chef d'oeuvre que nous pond Paulo.
Un film à voir pour son originalité et pour son réalisme médiéval. En effet sa prise de position et son vision tout a fait différente des productions habituelles. Rutger Hauer est terrible comme à son habitude. Ce film est une expérience à vivre au moins pour sa culture personnelle.
Simpliste et à l'intrigue finalement assez brute - et doté par ailleurs d'une vision du Moyen-âge très idéaliste -; ce film à l'énoncé un peu simple ( finalement pas si loin de " Ladyhawck " ou autres films surnageant à la même époque ! )et au discours un peu redondant façon ' syndrome de Stockholm ' ne séduit que finalement par ses à-cotés délaissés, tels que ce St Martin...
Toujours un bonheur de revoir ce western médiéval (où les protagonistes sont finalement les méchants de l'intrigue), qui contrairement à sa réputation sulfureuse voire choc, est un très grand film sur le changement d'une époque moyen-âgeuse à une société plus civilisée. Cela se traduit évidemment par le perso d'Arnolfini Jr, homme savant face à la dimension rustre des mercenaires de Martin, se basant avant tout sur la violence et leurs croyances religieuses (on y voit même les progrès de la médecine et l'ouverture culturelle à travers une seule scène). Tout y est, même avant son projet avorté Crusade qui traitait des mêmes thématiques !
Bien sûr, le tout jouit d'une fabrication exemplaire pour le 1er film américain de Verhoeven, ramenant avec lui un Rutger Hauer tout en charisme animal, son compatriote le chef op' Jan de Bont (qui nous abreuvera des visuels inoubliables de Die Hard, Octobre Rouge ou Basic Instinct) et sa 1e collab avec le grand Basil Poledouris.
Un spectacle fastueux et subversif, loin du romantisme ou du classicisme affilié au genre, qui révèle également Jennifer Jason Leigh dans un rôle exigent et magnifique, où la princesse en détresse se réapproprie son corps et sa sexualité.
Tout est dans le titre !!!! Paul Verhoeven nous sert de la violence et du sexe; le tout dans un contexte médiéval sombre et chaotique. C'est jouissif, ça sort des sentiers battus et du politiquement correct sans en faire des tonnes. Et Rutger Hauer excelle toujours dans les rôles de méchants.
On reconnaît dès les premières secondes la patte de l'iconoclaste Paul Verhoeven dans cette épopée barbare du XVIème siècle,où des mercenaires se venger sauvagement d'un seigneur qui les a floués. Retranchés dans son château,ils violent sa fille vierge promise à un autre,et coulent des jours heureux en attendant l'affrontement inévitable. "La chair et le sang"(1985),comme son titre l'indique,ne fait pas dans la dentelle. Les scènes de violence sont crues avec membres déchiquetés,sang qui giclent... Même remarque pour des scènes de sexe assez bestiales qui prouvent que la jeune Jennifer Jason Leigh n'avait pas froid aux yeux. Dans le rôle-titre,Rutger Hauer est souverain,mais Verhoeven fait passer son héroïsme pour de l'imbécilité. Au visionnage,on sent bien que le réalisateur hollandais n'avait pas les moyens de recréer fidèlement l'époque. C'est pourquoi,toute la seconde partie se passe en huis clos,dans le château réquisitionné. Il faut apprécier également cet humour moqueur,presque parodique qui éloigne le film d'un quelconque réalisme. C'est en tout cas un objet bien singulier,à découvrir.
Verhoeven souffle le chaud et le froid avec "La chair et le sang". Autant il propose des scènes très troublantes qu'on imagine même difficiles à faire aujourd'hui, autant il ponctue son œuvre de moments très ridicules qui désamorcent l'impact émotionnel et sortent complètement du film. C'est bien dommage, car l'histoire de base est franchement bonne et il y avait de quoi faire quelque chose de véritablement mémorable.
On m'avait vendu ce film de Paul Verhoeven comme une oeuvre sombre et violente sur le moyen-age, le choc a été rude mais pas dans le sens que j'imaginais... "la chair et le sang" c'est plutot la chair dans toute la loooongue première partie du film ou ca copule dans tous les sens, le sang ne faisant une timide apparition qu'en fin de parcours. Entre scènes d'une miévrerie digne d'Angéligue marquise des anges, et une violence qui ferait interdire aux moins de 18 ans un épisode de Thierry la fronde, difficile de trouver un vif intéret à ce film. La plaisanterie a quand même couté 10 000 000 $ ce qui devait etre un gros budget en 1985. A moins que Rutger Hauer en ai pris la moitié en cachet, je ne vois pas. 1.5 / 5. Cruelle désillusion
Avant que Paul Verhoeven réalise Robocop. La Chair et l'ennui... Vous suivez une troupe dans une époque de barbare. Dans ce long-métrage, ce que je reconnais de bon, c'est que venant de la part du réalisateur Hollandais, certaines scènes hésite pas à vouloir choqué. Les femmes sont comme les hommes à part une. Celle qui sort du lot est le personnage que joue l'actrice Jennifer Jason Leigh. Elle est la femme libérée. Attirante et croquante comme une pomme. Et en négatif, l'histoire ne m'a pas transporter et les textes mal écrit.
Tableau contrasté d'une époque charnière de l'Histoire, ce récit permet par le prisme d'un triangle amoureux ambigu de manifester l'oscillation du temps entre découvertes scientifiques ou techniques avec découverte de la notion de respect de la personne humaine et brutalité moyenâgeuse nourrie de superstitions hypocrites, de mépris de la vie, de sadisme primaire. Refusant tout manichéisme, chaque personnage portant des valeurs et une morale ambivalentes, l'intrigue met en évidence la perversion, la faiblesse, le mal qui peuvent se manifester en chacun de nous en d'extrêmes circonstances ainsi que la pérennité de sentiments tels que l'envie ou le sens (dévoyé) de l'honneur. Au sein d'une réalisation maitrisée, explicite se distinguent une Jennifer Jason Leigh manipulatrice et un charismatique Rutger Hauer dans un décor lucidement simpliste. Un panorama dense, pertinent, dérangeant.
Une aventure envoûtante avec deux héros charismatiques et surtout une belle dont le cœur balance. L'action est bonne et les effets spéciaux à l'ancienne n'ont rien à envier aux effets 3D d'aujourd'hui. Le réalisme est là et l'intrigue m'a saisi du début à la fin. On ne sait jamais qui gagnera des deux héros et quels seront les morts.