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Uncertainregard
97 abonnés
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2,5
Publiée le 18 mars 2013
Une bonne équipée sauvage à l’époque médiévale où Paul Verhoeven n’a pas lésiné sur la provocation intégrant de constantes scènes de sexe assez bestiales mais surtout un univers particulièrement crade et malsain qui inspire un profond dégoût. L’histoire n’a rien d’extraordinaire et la réalisation pêche un peu notamment par les effets spéciaux déplorables lors des scènes d’action mais cela reste un bon divertissement grâce à cette bande d’acteurs qui n’ont pas eu froid aux yeux…
Si au fond on cherche le réalisme il faut ici passer son chemin . L'interêt de ce film , par ailleurs remarquablement rythmé et sans temps mort , c'est une réflexion sur l'âme humaine , dans une veine bien flamande ou néerlandaise , jouant en permanence sur les oppositions : grotesque et gravité , cruauté et solidarité , instincts et raison , péché et amour , science et foi , politique et fraternité , devoir et égoïsme ....Personne ici n'est épargné : tous tour à tour monstres et héros . Verhoeven livre peut-être ici son meilleur film : quand le divertissement hollywoodien en costume ( transposable en western par exemple) rejoint Bosch et Bruegel. D'ailleurs pour boucler la boucle on a revu un Rutger Hauer veillissant incarner le célèbre peintre dans une longue méditation sur les mêmes thèmes ( la cruauté sauvage en moins) . Une oeuvre majeure.
S'il semble à première vue étrange que Paul Verhoeven se frotte à la période moyenâgeuse, on est vite convaincu par cette histoire de rivalités guerrières et amoureuses dans laquelle rôde la peste. Dans un déluge de sexe et de violence, le cinéaste hollandais met sa transgression au service de personnages ambigus, dont les liens troubles rendent l'issue incertaine. Mais l’ambiguïté, si elle repose en partie sur un ton sérieux, n'empêche pas un humour crasseux, en phase avec le contexte diégétique, lequel permet au film de respirer, de faire oublier une construction narrative manquant quelque peu d'audace. Verhoeven emporte donc le morceau en véhiculant le plaisir qu'il a à raconter une histoire simple tout en écartant un bon nombre de stéréotypes, que ce soit dans la tonalité globale ou la caractérisation des personnages : en dépit de brèves longueurs, "La Chair et le sang" s'avère être un divertissement atypique et stimulant.
S'il n'est pas exempt de quelques faiblesses, ce drame médiéval violent, sanglant et érotique distille une atmosphère particulièrement intéressante dans sa description réaliste de l'époque. Première œuvre de Paul Verhoeven tournée en anglais après ses succès aux Pays-Bas, La chair et le sang constitue un film-charnière dans la carrière du cinéaste, et préfigure ses réalisations américaines. Le rôle incarné par Jennifer Jason Leigh s'inscrit dans la tradition des héroïnes chères au réalisateur, tant son ambiguïté face aux événements auxquels elle est confrontée est forte.
Le premier film de Verhoeven avec des acteurs américains. Une épopée où le Moyen-âge est montré tel qu'il a été, sale, répugnant, infâme, sombre. Pour sauver Jennifer Jason Leigh, son promis fait tout mais doit se heurter au clan des mercenaires de Rutger Hauer qui à devergondé la jouvencelle. Les thèmes de prédilection de Verhoeven sont une nouvelle fois abordés, cette fois-ci dans un temps ancien mais les choses sont toujours les mêmes. Violent et sombre, c'est encore un chef d'oeuvre que nous pond Paulo.
Un film à voir pour son originalité et pour son réalisme médiéval. En effet sa prise de position et son vision tout a fait différente des productions habituelles. Rutger Hauer est terrible comme à son habitude. Ce film est une expérience à vivre au moins pour sa culture personnelle.
Simpliste et à l'intrigue finalement assez brute - et doté par ailleurs d'une vision du Moyen-âge très idéaliste -; ce film à l'énoncé un peu simple ( finalement pas si loin de " Ladyhawck " ou autres films surnageant à la même époque ! )et au discours un peu redondant façon ' syndrome de Stockholm ' ne séduit que finalement par ses à-cotés délaissés, tels que ce St Martin...
Toujours un bonheur de revoir ce western médiéval (où les protagonistes sont finalement les méchants de l'intrigue), qui contrairement à sa réputation sulfureuse voire choc, est un très grand film sur le changement d'une époque moyen-âgeuse à une société plus civilisée. Cela se traduit évidemment par le perso d'Arnolfini Jr, homme savant face à la dimension rustre des mercenaires de Martin, se basant avant tout sur la violence et leurs croyances religieuses (on y voit même les progrès de la médecine et l'ouverture culturelle à travers une seule scène). Tout y est, même avant son projet avorté Crusade qui traitait des mêmes thématiques !
Bien sûr, le tout jouit d'une fabrication exemplaire pour le 1er film américain de Verhoeven, ramenant avec lui un Rutger Hauer tout en charisme animal, son compatriote le chef op' Jan de Bont (qui nous abreuvera des visuels inoubliables de Die Hard, Octobre Rouge ou Basic Instinct) et sa 1e collab avec le grand Basil Poledouris.
Un spectacle fastueux et subversif, loin du romantisme ou du classicisme affilié au genre, qui révèle également Jennifer Jason Leigh dans un rôle exigent et magnifique, où la princesse en détresse se réapproprie son corps et sa sexualité.
Tout est dans le titre !!!! Paul Verhoeven nous sert de la violence et du sexe; le tout dans un contexte médiéval sombre et chaotique. C'est jouissif, ça sort des sentiers battus et du politiquement correct sans en faire des tonnes. Et Rutger Hauer excelle toujours dans les rôles de méchants.
Même avec du recul, je n'arrive pas à trouver ce qui pourrait motiver quelqu'un d'aller voir ce film. Scénario navrant, décors moyens, pauvre musique... bon courage.
UN film classer comme violent même un des plus violent du cinéma voilà ce qui est marquée sur mon DVD de 2011 mais pourtant depuis la sortie du film en 1985 beaucoup de film américain et Chinois on était largement plus violent que celui là . Sinon une histoire qui change de ce qu'on connais dans les film médiévaux et qui met en scène des acteur moyen pour certain . Un beau château . Un film qui contient pas mal de scène de sexe qui souvent avec les film de cette époque . Mais ce film et aussi plus un film dramatique et histoire bof par moment
Un film sans intérêt avec un tas d'invraisemblances et surtout de la violence, de la violence et encore de la violence... De plus, une grande partie des scènes ont lieu dans le brouillard, la fumée et la nuit, ce qui fait qu'une partie de l'action nous échappe...