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Nico591
50 abonnés
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4,0
Publiée le 9 mars 2014
Pour sa première réalisation hollywoodienne Paul Verhoeven signe un très bon film se déroulant dans un Moyen Age âpre et réaliste, ce qui change de certains films ayant tendance à embellir cette époque. A Partir d'un bon scenario évitant tout manichéisme en choisissant pour héros une bande de mercenaires violant et volant tout sur leur passage, il réalise avec un soin tout particulier apporté à la narration un des meilleurs film se déroulant à l’époque des châteaux et des donjons. Il confirmera son talent avec ses films suivants tels que Robocop ou Total Recall, on regrette d'ailleurs de ne plus le voir dans ce genre de productions actuellement.
Un des meilleurs films de chevalier violent, glauque et sale. Il y a quelques défauts et autres aberrations mais cela reste du divertissement. Rutger Hauer est une nouvelle fois incroyable il a vraiment une gueule, la mise en scène de Paul Verhoeven est pas mauvaise.
Comme il va le faire durant toute sa période américaine qu’ouvre ce film, Verhoeven revisite à sa manière un genre hollywoodien (le film d’aventure historique, avec « Les Vikings » de Fleitcher comme référence ultime) en lui apportant une vitalité propre, mais aussi une richesse thématique et un souci de réalisme très européens. C’est moins la description – fantaisiste et volontairement anachronique – du Moyen-Âge qui est réaliste que l’évocation des horreurs de la guerre et le déchaînement des pulsions de vie et de mort – les grands sujets du cinéaste. Le film est ainsi hanté par la question de la représentation de la vie, de la mort et de la religion, au travers de nombreuses références picturales, théâtre d’ombres et icônes saintes. Le style picaresques, les détails triviaux, le sens de l’action et de la démesure, l’anarchisme politique et anticlérical renvoient au cinéma de Léone, de Fuller et d’Aldrich dont Verhoeven est le meilleur et le plus direct héritier. Critiqué à sa sortie pour ses excès, le film a depuis gagné son statut mérité de chef d’œuvre. Doté d’un scénario haletant et audacieux, il figure à travers l’affrontement de ses deux personnages masculins une belle métaphore historique - la rudesse et le vitalisme moyen-âgeux, confronté et bientôt submergé par l’esprit rationnel et le sens du calcul politique propre à la Renaissance. Mais le film est aussi chargé d’un puissant arrière-plan psychanalytique (Jennifer Jason Leight en ça, Rutger Hauer en surmoi et Tom Burlinson en moi). Les acteurs, très investis, sont tous épatants (malgré les problèmes survenus sur le plateau entre le cinéaste et son acteur fétiche, Rutger Haueur) et Verhoven parvient avec un brio rare à conjuguer souffle romanesque et vélocité dramatique. Sa mise en scène, d’une redoutable précision, possède une intensité qui manque à la plupart des productions hollywoodiennes et achève de faire de « La Chair et le sang » l’un des meilleurs films d’aventures jamais réalisé.
Un film d'aventure intelligent, qui va très loin en matière de violence (c'est "Candide" de Voltaire adapté au cinéma par moment !). Paul Verhoeven signe un film unique, qui met en place des personnages sincèrement attachants et authentiques. La scène de coup de foudre sous l'arbre à pendus est magnifique. On a vraiment un chef d'oeuvre sous les yeux, hélàs trop censuré lors de sa sortie...
Un classique de Verhoeven,c'est-à-dire un film ultra-violent et bien malsain mais incroyablement intelligent.Les personnages sont,à l'image de l'intrigue,remarquablement construits,Rutger Hauer est formidable et le scénario dense nous passionne jusqu'au dénouement de cette oeuvre sur laquelle souffle un fabuleux vent de liberté.Une sorte de road-movie médiéval,en somme.
Enfin un film médiéval où on sent la sueur, le sang et la peur, palpable, et pas une de ces mièvreries politiquement correctes... Mention spéciale à Rutger Hauer...
Au-delà de l’histoire d’amour entre la jeune file et son ravisseur, le film vire au grand spectacle médiéval. Le propos est quand même assez outrancier et l’on privilégie les batailles sanglantes. L’action est là et l’amour assez cru, certainement proche des mœurs de l’époque. Je trouve pourtant que les dialogues ne sonnent pas très juste. On privilégiera quand même « promenade de l’amour et de la mort »
UN film classer comme violent même un des plus violent du cinéma voilà ce qui est marquée sur mon DVD de 2011 mais pourtant depuis la sortie du film en 1985 beaucoup de film américain et Chinois on était largement plus violent que celui là . Sinon une histoire qui change de ce qu'on connais dans les film médiévaux et qui met en scène des acteur moyen pour certain . Un beau château . Un film qui contient pas mal de scène de sexe qui souvent avec les film de cette époque . Mais ce film et aussi plus un film dramatique et histoire bof par moment
Même avec du recul, je n'arrive pas à trouver ce qui pourrait motiver quelqu'un d'aller voir ce film. Scénario navrant, décors moyens, pauvre musique... bon courage.
Pas de héros dans ce film, que des anti-héros auxquels il est toutefois possible de s'identifier. Pas de magie ou de fantaisie, juste la dure réalité crue de la guerre féodale et mercenaire. Je découvre un grand acteur un peu tardivement mais que j'avais en fait déja vu dans de nombreux films Rutger Hauer. Pas de chichis dans ce film, et pourtant il tient en haleine, il sort des sentiers tracés et se fraye son propre chemin, un outsider chaotique mais qui vous prend aux tripes !
Ce film nous conte la survie et le désir de vengeance d'une compagnie de mercenaires floués par leur commanditaire. C'est dur, sans concession, avec quelques moments de rare beauté, mais aussi très cru, comme cette scène où les membres de la compagnie se dessapent pour brûler leurs vêtements. Tout le monde à poil sauf le chef de la bande et, soyons honnêtes, c'est grotesque. Jennifer Jason Leigh, elle, pour un de ses premiers films (elle retrouvera Rutger Hauer dans The Hitcher l'année suivante), est absolument renversante de sensualité, de malice et d'intelligence luttant pour sa survie au milieu du chaos.
Il n'y a dans cette danse macabre, sur fond d'une Italie qui a depuis longtemps entamé sa Renaissance, ni gentils, ni méchants mais tous les personnages finissent par devenir attachants tant ils sont vrais.
Verhoeven nous livre avec cette oeuvre un manifeste naturaliste où rien n'est caché... sinon l'intimité de Rutger Hauer.
Un film sans intérêt avec un tas d'invraisemblances et surtout de la violence, de la violence et encore de la violence... De plus, une grande partie des scènes ont lieu dans le brouillard, la fumée et la nuit, ce qui fait qu'une partie de l'action nous échappe...
Paul Verhoeven débarque aux États-Unis et marque d’emblée par son style cru et violent. La fin de l’époque médiévale, entre peste, pillage et remise en cause du sentiment religieux, est un terrain de jeu parfait pour le Hollandais violent.