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    Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban
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    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    ‘’Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban’’ est probablement le tournant de la saga cinématographique. Là où il est délicat de désigner le livre qui marque un tournant (car l’oeuvre de Rowling est d’une solide unité), nul doute qu’au cinéma, ce fut ce film-ci qui chamboula le ton de la série. Exténué par le tournage des deux premiers Harry Potter, Chris Colombus refuse de réaliser ce troisième film (il passe au poste de co-producteur). Plusieurs réalisateurs sont alors pressentis pour le remplacer dont Guillermo Del Toro (cela aurait été fou) et Kennegh Branagh, l’interprète de Gilderoy Lockhart (cela aurait été shakespearien). C’est finalement le mexicain Alfonso Cuaron qui accède au poste de metteur-en-scène, sur les conseils de Del Toro et de Rowling (laquelle avait apprécié les précédents films de Cuaron). Cette recherche d’un nouveau réalisateur explique sans doute pourquoi le film est sorti en juin 2004 et non en novembre 2003 (comme il aurait du sortir). Le changement d’ambiance déconcerta le public : pour un budget de 130 millions de dollars, ‘’Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban’’ engrangea un peu moins de 800 millions. Des trois épisodes, celui-ci est le plus coûteux et le moins rentable. c’est aussi l’un des meilleurs de la saga (si ce n’est le meilleur).

    Après avoir gonflé sa tante comme un ballon, Harry entre en troisième année à l’école de sorcellerie Poudlard. Mais Sirius Black, un dangereux criminel s’est échappé de la prison d’Azkaban. Ayant été l’un des plus proches partisans de Voldemort, Black veut retrouver Harry pour venger son maître. Et si l’école est surveillée par d’effrayants détraqueurs, Harry est-il vraiment à l’abri de Black ?

    ‘’Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban’’ est le seul épisode à avoir des partis-pris très fort de mise en scène. Si chaque réalisateur avait un style propre, Alfonso Cuaron lui ne se soumet pas au projet mais soumet le projet à ses intentions. Jouissant d’une grande liberté, le Mexicain va complètement chambouler l’univers mis en image par Colombus. Le premier gros changement, c’est l’ambiance en général. Il y avait chez Colombus un séduisant académisme dans sa mise en scène. Cuaron livre un travail éminemment personnel. Il y a beaucoup moins de chaleureuses couleurs. Désormais, Harry Potter bascule dans la noirceur de manière presque définitive. Le nouveau directeur de la photographie Michael Seresin (qui travailla pour Alan Parker) crée une belle lumière argentée aux reflets bleutés. Lumière parfaite pour instaurer du suspense, et justifiée par le scénario (la lune et sa lumière joueront un rôle important dans le film). Nous voici dans un film nocturne où un réalisateur au style très prononcé ne s’interroge pas sur la manière de bien retranscrire un livre, mais sur la manière de livrer le meilleur objet cinématographique possible. Et il y parvient : ‘’Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban’’ est probablement le meilleur des huit films. Car Cuaron est gonflé dans ses partis-pris de réalisation. La magie naît notamment de l’élégance de la caméra de Cuaron. Colombus s’était déjà un peu lâché dans l’épisode 2, mais cette fois-ci, Cuaron y va à fond. Ses mouvements de caméra sont à eux-seuls des tours de magie. Le Mexicain n’hésite pas à créer de classieux plans séquences (son péché mignon) pas forcément visibles au premier coup d’oeil. On pense par exemple au plan où Arthur Weasley prévient Harry du danger que représente Sirius : la caméra les filme en pleine lumière dans une salle à manger, avant de les suivre derrière des piliers (où il y a un peu moins de lumière) pour terminer sa course dans un coin extrêmement sombre de la pièce. Ce plan est significatif de l’évolution des trois films. On commence avec beaucoup de lumière (‘’Harry Potter à l’école des sorciers’’) puis on va vers quelque chose de plus obscur (‘’Harry Potter et la chambre des secrets’’) avant d’aboutir à une absence de lumière (‘’Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban’’ et ses suites). Alfonso Cuaron confère des pouvoirs à sa caméra, dont rien ne semble pouvoir arrêter la gracieuse course. Elle n’hésite pas, grâce aux images de synthèse à traverser des mécanismes d’horloges, à suivre le vol d’un oiseau et même à traverser des vitres (voir le premier plan du cours de défense contre les forces du Mal). C’est aussi la première fois que dans un Harry Potter, la caméra est capable de filmer… presque rien. C’est ce qui fait de ‘’Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban une œuvre quasi-poétique : Cuaron s’attarde sur de minuscules détails (comme le saule cogneur qu’il filme pour montrer le changement de saison ou encore ces plantes qui gèlent quand les détraqueurs passent). Cuaron a entre autres l’art des transitions comme on peut les voir avec ces multiples ouvertures et fermetures d’iris (qui sort tout droit du cinéma muet). On peut dire sans se tromper que Cuaron fait une petite révolution dans la saga Harry Potter. Révolution aussi dans le décor. Plusieurs emplacements ont changé et Cuaron ne cherche même pas à le cacher. Bien au contraire, Cuaron semble vouloir se démarquer au maximum de son prédécesseur. Ainsi, là où la cabane d’ Hagrid se trouvait sur un terrain plat à quelques mètres du château, la cabane se trouve maintenant en bas d’une pente (le relief est plus important dans ce film que dans les deux premiers) près d’un potager absent jusqu’alors. On pourrait cataloguer l’apport et les changements opérés par Alfonso Cuaron : les têtes réduites, le changement physique total de Flitwick (car son apparence initial ne convenait pas à J. K. Rowling), même la baguette de Harry a changé ! Harry rentre dans l’adolescence, un âge où l’on voit les choses sous un autre angle, où l’on s’interroge sur soi-même… Ce thème est illustré par les reflets du visage d’ Harry. Plusieurs fois, Harry voit son visage dans un miroir et semble surpris par ce qu’il voit (comme quand il arpente les couloirs de nuit avant de sursauter face à un miroir, croyant voir quelqu’un). Le changement on le verra est illustré aussi par le scénario. Le changement, c’est aussi les vêtements plus décontractés et plus naturels des élèves de Poudlard. Le changement enfin, c’est celui qu’opère John Williams musicalement. Sa Bo se fait plus exotique, volontiers plus folle mais aussi parfois plus mélancolique. Le superbe thème ‘’A window to the past’’ renforce cette impression de douce mélancolie qui imprègne les belles scènes entre Harry et Lupin (se situant dans de nouveaux et apaisants décors de Stuart Craig). En ce qui concerne le bestiaire, si l’hippogriffe Buck n’est pas une simple bouillie numérique (quel regard expressif!), le design du loup-garou est malheureux. On dirait une mangouste géante… Cependant, les détraqueurs et leurs râles sont inoubliables. Certes, ce sont un peu les Nazguls d’Harry Potter, mais l’idée que tout gèle à leur passage est excellente. La volonté d’Alfonso Cuaron de faire un vrai film avant d’en faire un épisode de la saga est ce qui rend ‘’Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban’’ si intéressant d’un point de vue cinématographique.

    Malheureusement, les complications commencent à apparaître pour le scénariste Steve Kloves. Il a le mérite de rendre le thème du livre : le changement d’Harry qui s’incarne à travers sa rébellion. Les scènes où Harry se révoltent sont là : Harry qui gonfle (littéralement) sa tante, Harry qui menace de sa baguette Vernon et met au tapis Rogue. Mais on remarque une chose : c’est à quel point le film est court. Le film sans le générique (d’ailleurs très original) fait 2h 04, ce qui fait de lui le plus court des trois premiers films. Or, le tome trois était le plus long des trois premiers tomes. Il est normal que Steve Kloves ait dû faire des coupes, mais ces dernières ne sont pas des plus pertinentes. On sent que Kloves (et Cuaron) ne se sont intéressés qu’à Harry. Ansi, il sacrifie via deux coupes non négligeables les personnages de Ron, d’Hermione et des Maraudeurs. Concernant Ron et Hermione, Steve Kloves supprime leur toute première brouille entre Ron et Hermione. Ron dans le livre est fou de rage envers Hermione qui aurait laissé son chat manger son rat. Dans le film, Ron et Hermione sont les grands perdants puisqu’en coupant ce nœud dramatique, Kloves fait de Harry l’unique protagoniste à connaître une évolution. Ron et Hermione n’ont plus de parcours dramatique. Mais la coupe la plus dérangeante est sans conteste celle des Maraudeurs. Dans le livre, Lupin explique dans un long monologue la forte amitié qui le liait à James Potter, Sirius Black et Peter Pettigrew. Dans le film, ce passage (même pour quelqu’un qui n’a pas lu les livres) paraîtra expédié. L’oubli étrange (car il aurait pu être évité au détour d’une phrase), c’est de ne pas dire que James, Sirius, Remus et Peter sont les Maraudeurs. Par conséquent, quelqu’un qui n’aurait pas lu s’interrogerait : d’où provient cette carte ? Qui sont les Maraudeurs ? Comment Lupin sait-il utiliser la carte ? Mais à la rigueur passons. On peut supposer que Steve Kloves ne voulait qu’aborder la personnalité d’Harry, et son entrée dans l’adolescence. Mais pourquoi alors avoir coupé les premiers élans amoureux d’Harry envers Cho Chang ? Le film comporte une courte séquence de quidditch, rien n’aurait pu interdire à Kloves d’introduire le temps d’une cette courte scène le personnage de Cho en début de match (comme dans le livre). Cet oubli peut sembler anodin. Pourtant, c’est bien dans le troisième tome (et non dans le quatrième où le cinquième) qu’Harry commence à avoir des sentiments amoureux. En gardant cet élément à l’écran (qui n’aurait pas coûté cher, n’aurait pas rallongé le film et en plus accentue l’évolution d’Harry), ‘’Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban’’ aurait pu être un vrai film sur l’entrée dans l’adolescence et ses émois. On est seulement au troisième tome, et Steven Kloves commence déjà à avoir des difficultés dans son adaptation.

    Un autre point est grandement enrichi : la distribution. Le regretté interprète d’Albus Dumbledore Richard Harris, mort en 2002 est remplacé par Michael Gambon. Et, mine de rien, voilà encore un signe de changement d’ambiance. Harris faisait ressortir l’aspect merveilleux, presque kitsch de Dumbledore (style Père Noël). l’interprétation de Gambon est plus mesurée, il compose un Dumbledore plus ‘’réaliste’’ (toute proportion gardée). En ce qui concerne les nouvelle têtes, le spectateur est gâté. D’abord, il y a David Thewis. Il compose un Remus Lupin différent de celui du livre. D’aspect moins miteux que celui du livre, le Lupin de Thewis est très attachant et ses scènes avec Harry sur un pont et au bord d’un lac sont parmi les plus apaisantes de tous les Harry Potter. Emma Thompson quant à elle s’approprie tout-à-fait la foldingue professeur Trelawney (à tel point que l’actrice a elle-même dessiné le costume de son personnage). Gary Oldman convainc... plus en temps que gentil parrain qu’en fou échappé d’Azkaban. En effet, Gary Oldman surjoue pas mal dans les premières scènes où il apparaît. Sinon, il est clair que cette nouvelle distribution (auquel on peut ajouter le toujours imposant Timothy Spall) est la plus solide de toute la saga. Il n’en sera pas de même pour le quatre.

    Chris Colombus était habile dès qu’il s’agissait de parler des enfants et aux enfants. Les premiers Harry Potter étaient donc faits pour lui. Mais l’entrée dans l’adolescence avec ses renouveaux méritait précisément un renouveau cinématographique. Le choix d’Alfonso Cuaron fut idéal : il parvient à saisir via sa mise en scène toute l’évolution d’Harry. Cuaron reste le seul des quatre réalisateurs à avoir fait d’ Harry Potter un film extrêmement personnel. Il fut aussi le seul à y laisser une patte virtuose et bourré d’idées (et qui ne sont pas les idées de Rowling). Hélas, le film est un peu entaché par l’adaptation de Steve Kloves, lequel commence déjà à perdre pied et à ne rendre que la surface des livres de Rowling. Quoique qu’il en soit, Harry et l’innocence, c’est fini. A l’instar de ce match de quidditch se déroulant sous un terrible orage (et non sous un beau ciel bleu), Harry Potter est dorénavant une saga pour (un peu) plus grand. J. K. Rowling dira d’ailleurs que ce troisième film est son préféré. On ne peut que lui donner raison.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Un des HP les moins captivants avec Le Prince de Sang-mêlée. Beaucoup y trouvent leur compte avec ce film et je suis bien content pour eux. Quelques blagues passent, d'autres un peu moins mais ça s'essouffle, l'histoire et les acteurs aussi, surtout Radcliffe et Thewlis dont quelques scènes cul-cul comme leur conversation avec les parents d'Harry dans le film et l'enseignement du Patronus. Les cours consistant à affronter les epouvantards, le plaisir d'Harry de voler sur un hyppogriffe ne passe pas. Comment peut-on survivre en faisant une chute de trente mètres même dans le monde de la magie ? Et puis rien n'est très drôle ni très captivant. J'ai eu une opinion mitigé en lisant le livre mais je veux bien le croire c'est un chef d'oeuvre. Un chef d'oeuvre mal filmé par quelqu'un qui ne s'y connaissait en rien. Même les partitions de John Williams ne passe pas (il a fait des musiques geniaux mais pas tellement dans HP a part le thème principal)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Le 3ème tome est sans aucun doute le meilleur livre de J.K Rowling.
    En prenant les commandes de ce troisième épisode, le réalisateur mexicain Alfonso Cuarón avait beaucoup à prouver, il évoque ici de fort belle manière, et avec soin, le passage à l'adolescence d’Harry, Ron et Hermione.
    La magie opère à nouveau, et nous ensorcelle.
    On est plongé dans cette univers fantastique des sorciers où il est difficile d’en sortir.
    Orianne K
    Orianne K

    3 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2018
    Il a été mon volet favoris à lire, et le film est assez fidèle. On salue la super prestation de Garry Oldman dans la peau de Sirius Black qui transcende le rôle ! Chapeau
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 août 2018
    Ce que vit Harry chez son père est d'une violence sans nom.
    Le monde des sorciers et Voldemort ont presque l'air doux par rapport à eux.
    Quelques scènes épiques et des trucages fantastique (le Magicobus, par exemple...)
    Les acteurs sont tous excellents. Tout comme les décors et la lumière.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 août 2018
    Changement de réalisateur, changement d’acteur (Michael Gambon aka Dumbledore), nouveux acteurs (Gary Oldman aka Sirius Black). David Thewlis (Remus Lupin).
    Le trio principal à grandit, ce ne sont plus des enfants mais des ados.
    Hermione est magnifique.
    « Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban » est un chef-d’œuvre d’adaptation. Le meilleur et mon préféré.
    Le bouquin était incroyable, le film l’est également.
    L’oeuvre de J.K est parfaitement respecté ici. Encore Bravo.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2018
    Ce volet de la saga pourrait presque être regardé indépendamment des autres dans la mesure où cette manipulation, distorsion temporel est un concept en soi. Changement de réalisateur et changement de décor pour ce troisième volet mais toujours autant de plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2018
    C’est un épisode qui commence une évolution plus mature avec les enfants héros grandissant d’année en année. L’histoire est corsée, le sombre obscurité s’abat sur l’école magique, les intrigants ennemis apparaissent pour transpercer la profondeur des âmes, la mélancolie du scénario est intelligente, c’est un univers qui n’oublie pas le divertissement et l’amusement, un troisième chef-d’œuvre de suite pour les sorciers de Poudlard.
    Rodolphe V
    Rodolphe V

    4 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2018
    Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban est à mes yeux une franche réussite et à l'heure actuelle il est très clairement le meilleur de cette première trilogie. Tout ce que je souhait voir modifié dans le deux se déroule en réalité ici.
    En effet, le côté enfantin que je pointait du doigt dans ma critique du 1 et du 2 est ici complètement mis de côté pour enfin laisser place aux côtés sombres que mérite l'univers de la sorcellerie. Voldemort est peut être mis en retrait le temps de ce troisième volet mais c'est pour mieux travailler l'univers et les personnages. On a ainsi un nombre conséquent de personnage secondaires qui viennent se greffer et qui sont en plus les plus intéressants. J'ai vraiment trouvé que Sirius Black et le professeur Lupin était ultra réussi grace à leur côté mystérieux et surtout lorsque l'on nous permet d'en apprendre plus sur eux. À ce moment là j'étais vraiment à fond et pour la première fois plonger complètement dans Harry Potter.
    ! Spoiler ! Je met un point d'honneur au passage où nos personnages principaux manie le temps car c'est vraiment cette demi heure qui m'a définitivement fait grandement aimé le film. En effet contrairement à ce que l'on voit habituellement lors des voyages temporel, ici le passé n'est pas modifier mais seulement expliqué par le biais du nouveau point de vue. Je trouve vraiment que c'est un coup de maître que ce soit dans l'écriture ou dans la réalisation. ! Fin du Spoil !
    Ensuite il y a un objet : Le parchemin vierge qui fait son apparition et qui est une super idée permettant une ou deux scènes qui ont de quoi devenir culte.
    On a également les détraqueurs qui nous apparaissent dès le début et qui sont en grande partie responsable du côté plus sombre de l'oeuvre. Je les trouve vraiment réussi eux aussi visuellement parlant et franchement le fait qu'ils aspirent les âmes les rendent vraiment kiffant surtout que c'est super bien animé lorsqu'ils tire l'âme des gens !
    D'ailleurs les effets spéciaux sont majoritairement de très bonnes qualités et je trouve que pour 2004 on est vraiment à un sacré niveau visuel qui n'a pas vieilli. Pour dire la scène du bus met directement dans le bain et montre directement le potentiel visuel et artistique de ce Harry Potter 3.
    En bref je conseille vraiment ce troisième volet qui est de très bonne qualité et qui vaut vraiment le coup. Une très bonne surprise pour moi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 juin 2018
    Je suis loin à la base d'être un grand amateur d'Harry Potter et encore moins des films fantastiques. Mais j'ai préféré les deux premiers films de Colombus, içi le coté "enfantin" a complètement disparu, l'ambiance un peu "magique" et "découverte" également, mais ce 3ème volet reste très sympa à regarder. Les décors sont vraiment époustouflants et les effets spéciaux parfaitement au point. Pas mal.
    Alexarod
    Alexarod

    279 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2018
    Quelques-unes de mes critiques de Potter ont disparues, on va refaire donc.
    Cet épisode j’avais bien aimé, pas juste parce que Gary Oldman est dedans car on le voit peu, mais surtout pour le côté « je remonte le temps pour réparer les erreurs » sans en faire. Souvent les histoires traitant de modification de la trame historique contiennent des approximations, des fautes, des décalages, des oublis, sauf là. L’histoire est bien trouvée donc, coupler ça avec un fugitif proche des parents de Potter et un twist renversant est encore mieux. De plus, cet opus marque un tournant. Davantage sombre visuellement déjà, on y aborde plus en détails les parents d’Harry ainsi que le passé des sorciers avec Voldemort, mais surtout on intègre petit à petit des personnages qui vont avoir des rôles primordiaux par la suite (Queudver surtout). A noter également : c’est le seul épisode où on ne voit pas « Celui dont on ne doit pas prononcer le nom » ou une de ses incarnations. Enfin la carte du maraudeur est géniale, et pas que pour les 2 élèves remarqués dans le générique de fin.
    Je regrette cependant que beaucoup de scènes se déroulent la nuit ou dans l’obscurité. Le côté sombre est utile mais semble cacher des FX un peu passés et/ou mauvais (avec Patmol c’est flagrant). D’ailleurs le loup garou est un des plus moches qu’il m’ait été donné de voir, dommage vu le mythe que c’est de le casser ainsi, surtout qu’hormis son aspect il est ridicule aussi. A côté de ça les détraqueurs sont top, même si on n’exploite pas leur look « mort personnifiée » et que leurs pouvoirs ne donnent pas bien à l’image. La trame est attendue dans sa globalité mais on a une construction qui change au moins (sauf pour les aficionados des histoires temporelles). Le montage est clair car on se perd vite dans ce genre de récit, musiques et dialogues sont toujours bons et raccords avec la saga, les acteurs semblent moins inspirés qu’avant mais ça reste potable, quelques longueurs et un rythme forcément irrégulier mais qui se tient.
    Au final, une aventure à part dans la saga Potter puisqu’on y découvre un peu sa vraie famille et qu’on n’a pas de Voldemort. L’atmosphère évolue, les persos aussi, c’est plus sombre et adulte. C’est moins centré sur Potter que sur l’aventure que le monde de sorciers va vivre, ainsi que ses conséquences. Y rajouter le thème de voyage temporel pour réparer les erreurs est top. Néanmoins, le film souffre de trop d’erreurs, d’approximations, peut-être d’un relâchement des acteurs et de l’équipe de production aussi, puis ça zappe pas mal de passages du livre pour devenir vraiment top.
    Bijij
    Bijij

    3 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2018
    Excellente adaptation du 3e tome de Harry Potter. Beaucoup d'éléments du livre ont été supprimés par manque de temps pour se focaliser sur l'évasion de Sirius Black et son devenir.
    Greg A.
    Greg A.

    48 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2018
    Un troisième opus beaucoup plus sombre que les 2 premiers mais toujours aussi excellent doté d'une réalisation et d'un scénario béton 19/20
    Victor A.
    Victor A.

    63 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2018
    Le Prisonnier d'Azkaban est surement l'un des tout meilleur opus de la saga Harry Potter.

    Tout d'abord, Alfonso Cuarón nous offre une magnifique réalisation (couleurs , plans , mouvement de caméra). Ensuite l'univers Harry Potter y est considérablement élargi (nouveaux sorts, personnages, créatures). Finalement c'est un grand OUI aux 45 dernières minutes qui sont pour ma part les meilleures de la Saga avec un certain suspens et un très grand Sirius Black.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Un troisième volet d'Harry Potter plus fantastique. Une très bonne adaptation du troisième roman de J.K. Rowling consacré à ce célèbre sorcier fictif.
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