Mon compte
    M le Maudit
    Note moyenne
    4,3
    9079 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur M le Maudit ?

    282 critiques spectateurs

    5
    133 critiques
    4
    82 critiques
    3
    44 critiques
    2
    18 critiques
    1
    2 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Un film d'utilité publique à voir absolument. La morale du film résonne encore à notre époque. Bien entendu la mise en scène est brillante.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    591 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2012
    Époustouflant,c'est le moins que l'on puisse dire pour un film de cette époque . Il a quelques défauts certes mais ses qualités sont telles par moment qu'elles balayent tout le reste. De la première à la dixième vision mon admiration reste la même quant à l'utilisation des décors, de la mise en scène, du fond sonore. Depuis des années les mauvais réalisateurs abusent des gros plans par des zooms rapprochés. Ici ils arrivent d'un coup, on les prend pleine face c'est doublement le cas de le dire, cela dit juste pour donner un détails de ce film parlant extraordinaire autant muet que sonore. Je n'ai que trois mots voyez le, revoyons le. Fritz Lang n'est pas mon réalisateur préféré mais si je devais citer le meilleur réalisateur qui soit, ce serait lui et sans doute pour la fin des temps à cause de sa période muette, sa période américaine et son retour aux sources. D'ailleurs dans la bible des cinéphile: le Lourcelles, il arrive en deuxième position sur le nombre des films analysés. Pour ma part je me contenterai de citer Métropolis, M le maudit, Cape et poignard, règlement de compte et Moonfleet.Que des chef oeuvres. Un tel éclectisme est suffisamment édifiant.
    mollywood
    mollywood

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2012
    très bon au début, frustrant au milieu, excellent dès que M apparaît un peu trop tard. Ce film a du influencer énormement des réalisateurs par la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    Classique du cinéma allemand, et oeuvre incontestable de Fritz Lang, M le Maudit donne une sacré leçon aux cinéastes modernes. On s'incline, on respecte...
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    L'histoire d'un tueur d'enfants présenté comme une victime, qui accuse toutes les couches de la société d'une corruption plus profonde que sa propre démence... Nous sommes en 1931 et la mise en image d'un tel synopsis à cette époque semble relever de la folie pure et simple... Ce faisant et assumant, Fritz Lang va livrer à la postérité un monument intemporel du 7ème art et l'ancêtre de tous les films de sérial-killers de l'histoire. Tout y résonne d'une actualité troublante : le tueur qui rode suscite paranoïa, soupçon généralisé entrainant délations et fausses accusations, d'autant plus qu'il demeure insaisissable, mû par des pulsions incontrolables et qui défient toute logique. C'est d'ailleurs le noeud du dénouement, où finalement jugé par une assemblée de criminels qui sont parvenus à lui mettre le grappin dessus, le réalisateur pose la question de la responsabilité pénale de l'individu, n'hésitant pas par ailleurs à retourner contre le tribunal fantoche le mirroir déformant d'une société gangrénée qui a contribué à son existence. "M. Le Maudit" est un film sans musique, car la terreur que le psychopate génère n'inspire que le silence; d'ailleurs le décor et l'ensemble des objets montrés en gros plan ne sont là que pour signifier les sentiments de peur. Sur le plan technique et si l'on veut faire complètement abstraction du fond, "M. Le Maudit" est déjà un chef d'oeuvre architectural : tout y est carré ou rectagulaire comme pour renforcer un sentiment d'étouffement permanent... Pour toutes ces audaces thématiques, pour cette rigueur quasi-scientifique dans l'art de construire des plans, "M. Le Maudit" est peut-être l'oeuvre cinématographique qui a eu l'influence la plus tenace et la plus perceptible dans l'oeuvre de Stanley Kubrick.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2012
    M Le Maudit est un film de Fritz Lang sorti en 1932, classé parmi les plus cultes, qui raconte la recherche d'un meurtrier d'enfant par la pègre et la police, les premiers pour pour sauver leurs affaires et les seconds pour faire valoir la justice. Derrière le masque de ce tueur, se cache d'ailleurs un excellent acteur en la personne de Peter Lorre, avec une bouille inoubliable, et des mimiques qui vont avec. Ne montrant jamais rien à l'écran, tout est sous-entendu, et le final se dessine, tout comme Les Sentiers de la Gloire de Stanley Kubrick, en un procès inéquitable qui restera le coeur de ce film, mais de manière inversée dudit film de Kubrick. Malgré son statut de film culte, j'ai eu bien du mal à le suivre correctement, puisqu'il s'agit d'un film allemand et que malgré ses sous-titres, j'ai toujours eu du mal avec cette langue. De même, ses notes ne reflètent pas vraiment ce qu'il dégage. Dommage, il s'agissait du 1900ème film que je visionnais...
    rielleti
    rielleti

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2011
    Une atmosphere particuliere, intense, qui m'a plus (une sorte de polar particulier). A
    Themistocle_480
    Themistocle_480

    60 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    C'est bien connu: plus le méchant est réussi, plus le film est réussi. Mais que se passe-t-il lorsque le méchant n'apparaît qu'une vingtaine de minutes dans le film?
    On trouve dans chaque film de Fritz Lang de bonnes idées tout le long, ou alors un potentiel énorme: univers mythologique fascinant dans les Nibelungen, histoire et ambiance marquantes pour le début de Métropolis, ambiance psychologique intéressante dans Fury. Tout cela nous permet d'avoir un aperçu du génie profond qui habite ce cinéaste. Mais dans chacun de ses films se trouvent également de malencontreux points négatifs: dimension merveilleuse sous exploitée dans les Nibelungen, morale extrêmement douteuse pour Metropolis ou encore fin décevante dans Fury. Ces points d'ombres contrebalançent malheureusemen le brio du réalisateur allemand et mettent un frein à ce génie que l'on perçoit à chaque instant mais qui ne parvient pas à décoller. M le Maudit n'échappe pas à la règle. Ce que vous retiendrez de cette oeuvre, c'est une lettre mais aussi un personnage: M. M, personnage absolument fascinant, rendu culte par son célèbre sifflotement, et dont le regard à la fois inquiétant et troublant n'est pas prêt d'être oublié par le spectateur. Monstre assoiffé de sang, psychopathe dérangé ou personnage victime de sa propre folie: ses multiples facettes ont concourues à en faire une figure archétypale dans le domaine du crime, au même rang que Mrs Bates de Psychose ou Hannibal Lecter du Silence des Agneaux. Dommage, donc, qu'un personnage aussi marquant n'apparaisse qu'une vingtaine de minutes dans tout le film. Il est certes au centre de l'intrigue (tout le monde ne parle que de lui), mais ce film est moins consacré à ce personnage qu'à une analyse de la réaction de la police et de la pègre face à ce meurtrier. Des hommes d'états qui tergiversent, qui arrêtent des criminels, qui instaurent des mesures de sécurité: voilà ce qui occupe les deux tiers du film. Un comble, quand on a un personnage de la trempe d'M. M le Maudit est donc un film foncièrement inégal: souvent verbeux et inintéressant, il devient envoutant et mémorable au moment où M et son regard de bête sauvage apparaissent. Le final mêle avec une rare habileté suspense et émotion grâce à une psychologie extrêmement travaillée, qui ressort des répliques mémorables de la scénariste Théa von Harbou et du talent du réalisateur Fritz Lang. On serait tenté de voire quelques références au régime nazi, mais celles-ci sont à prendre avec des pincettes: Théa von Harbou a adhérée au parti quelques années plus tard. La morale de M le Maudit marque néanmoins un tournant par rapport à celle de Métroplis (et de sa scandaleuse dernière partie), et on peut voire dans dans la scène finale de ce film une remarquable réflexion sur la peine de mort, thème extrêmement sous-estimé au cinéma (mis à part dans Batman Begins et dans le Fugitif....) et traité de manière intelligente ici. On retrouve ici le génie de Lang et les défauts de ses films poussée à leur paroxysme: M est l'un des personnages les plus fascinants jamais créés, mais le scénario est quasiment épuré de tout suspense à cause de la rareté de ce personnage. À voir, bien entendu, mais plus pour quelques scènes d'anthologie que pour le film dans son ensemble.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2011
    Un chef d’œuvre absolu, qui, à chaque plan, prouve encore le génie de Fritz Lang. Quelle intensité ! Quelle incroyable suspense ! Tout nous met en émoi dans cette œuvre essentielle. Peter Lorre irradie ce film exceptionnel grâce à une prestation hors du commun. Splendide!!!
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    69 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2011
    Si ce n'est pour répéter comme tant l'ont fait qu'il s'agit là d'une oeuvre colossale fait par un visionnaire au génie infinie, ce n'est pas nécessaire de faire une critique de ce film. Il faut le voir, tout simplement, sinon on passe à côté de quelque chose de précieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Une course-poursuite entre la police et la pègre pour retrouver un troisième homme n'est pas un scénario très original, et c'est même à se demander pourquoi ses divers éléments ont été autant repris après "M le maudit". Ce que les films ultérieurs qui ont réutilisé la même trame n'ont en revanche pas conservé, c'est sans doute ce qui fait le plus grand intérêt de "M" : ses emprunts à la tragédie classique. Unité d'action : tout le film tourne autour de l'identification puis de la traque du meurtrier, sans que jamais aucune intrigue secondaire, amoureuse ou psychologique, se greffe à la première. Unité de temps : un laps relativement court d'un temps qui se fait par ailleurs de plus en plus déterminé. Unité de lieu : Berlin vers 1930 – ses rues, ses immeubles, ses bas-fonds, son commissariat, ses usines désaffectées. À cette triple unité s'ajoutent les passages obligés de toute tragédie, comme le plaidoyer final de Beckert. Tout est fait comme s'il y avait cinq actes dans M le maudit : même si le film n'a pas été conservé au complet, sa structure apparaît clairement. Cette structure soignée est par ailleurs renforcée par la présence de leitmotivs visuels – les ballons, la lettre M – et sonores – l'air de Grieg siffloté par le meurtrier. Enfin, comme toute bonne représentation de tragédie, M est servi par ses interprètes, au premier rang desquels le parfait Peter Lorre.
    Ce que j'ai trouvé le plus faible dans "M le maudit" – et je sais que c'est ce que certains spectateurs ont retenu en priorité –, c'est ce qui peut tenir lieu de « morale ». L'argumentation déployée lors de la scène finale du « tribunal de la pègre » – sans doute la meilleure du film par ailleurs – ne m'a pas paru devoir mener à une conclusion claire. Certes, Beckert affirme être obligé de tuer, mais j'ai vu dans son attitude, d'un point de vue dramatique un passage obligé de tragédie, et d'un point de vue psychologique la dernière cartouche d'un homme aux abois. Le « dilemme » entre une exécution et une remise à la police qui déboucherait sur un internement dans un asile ? C'est oublier que la folie est un thème artistique récurrent de l'époque, et qu'elle est par ailleurs un moteur narratif très efficace. Dans le même ordre d'idées, je ne pense pas que l'on puisse tenir l'attitude de la pègre berlinoise pour une « morale » consistant à dire que de glorieux bandits sont plus organisés, plus efficaces et plus moraux que la police : ils ne traquent pas le meurtrier parce que leur sens moral les y pousse, mais parce que son attitude nuit à leurs affaires ; leurs paroles l'indiquent : ce n'est pas l'assassinat en soi qui les rebute. La pègre représentée dans le film n'est même pas loin de préfigurer les nazis : goût pour l'action de masse, l'organisation méthodique, le mouchardage et l'exécution des malades mentaux, et oubli de ses propres crimes lorsqu'il s'agit de faire marcher le commerce...
    Si conclure quelque chose de "M le maudit" en termes de morale me paraît proche de l'anachronisme, il n'en est (paradoxalement ?) pas de même en ce qui concerne la réalisation. (Une précision cependant : j'ignore si les passages muets ou les passages en accéléré le sont de façon voulue, ou s'il s'agit d'une bande détériorée.) Bien sûr, le goût de l'ellipse est plus présent en 2011 qu'en 1931, ce qui cause quelques longueurs. Mais en dehors de tout cela, le film ne perd rien de son impact en ce qui concerne la réalisation : tout le langage cinématographique est là. Cette réalisation extrêmement soignée, parfois marquante – voir la séquence où le spectateur suit le meurtrier après que celui-ci a raté son coup – est aujourd'hui encore hors de portée de bien des cinéastes. La maîtrise de cet outil permet alors de filmer avec maestria non seulement les hommes, mais aussi la ville : bien avant les "cités" et les "suburbs", les bâtiments et les rues de Berlin sont un décor tellement présent qu'il devient un personnage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 octobre 2011
    Film très beau estéthiquement, Lorre excellent dans son role de meurtrier. Le film est parfois très lent, mais la scène finale, lorsque l'on voit l'assassin se réveler, est superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 octobre 2011
    La tournure que va prendre le film, m'a beaucoup déplu. Je reprocherais aussi la lenteur de certaines scènes. Cela dit, je dois reconnaître que la première et la dernière partie du film sont d'une intensité affolante. Le jeu des acteurs, en particulier de Peter Lorre, est à saluer, tout comme la réalisation. Moi, je dis un grand Bravo !
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2011
    L’utilisation de l’ellipse, le coté feutré donné par le rythme et le jeu des lumières (moins violent, moins contrasté, plus tamisé que dans les films expressionnistes des années 20) rend le film particulièrement angoissant, glaçant. « M le maudit » n’est sans doute pas, comme on l’énonce souvent, une métaphore de la montée du nazisme, mais à coup sur, comme la série des Mabuse, celle du dérèglement social, de l’anomie qui emportent l’Allemagne de l’époque. Dans « Le testament du docteur Mabuse » la folie et la normalité étaient réversibles, indéterminées, dans « M le maudit » c’est la légalité et la délinquance qui le sont. Lang va jusqu’au bout de la logique de la criminalité organisée en la montrant sur le point de se substituer à la police et à la justice. Son tableau des bas-fonds berlinois est étonnant, mais le plus impressionnant est de voir comme son organisation concurrence celle de l’enquête policière, comment elle est capable de quadriller une ville. Peter Lorre est une incarnation inoubliable de la hantise et de la peur. Le final a quelque chose de kafkaïen. Un film essentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juin 2011
    Si la mise en scène précise et l'attention minutieuse portée aux détails par Lang fait de "M le maudit" un film à voir pour ses nombreux procédés de style, l'histoire en elle-même devient profondément ennuyeuse une fois que le spectateur comprend que la petite fille ne reviendra jamais chez sa mère. Les stratégies de la pègre et des forces de l'Etat pour attraper le criminel sont beaucoup moins intéressantes, malgré l'intéressant montage parallèle lors de la séquence où ils en discutent chacun de leur côté. La scène du procès est ambiguë : la vindicte populaire s'oppose en apparence à la justice de l'Etat, même si le résultat final (la peine de mort) est le même ; le peuple assoiffé de vengeance rejoint donc un Etat que l'on devine nazi, seraient-ce alors les "assassins parmi nous" (terme qui a failli être le titre du film) ? Intéressant, ce film peut cependant dérouter à la première vision et Lang nous perd un peu en route avec ses exercices de style.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top