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Votre avis sur M le Maudit ?
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Un chef-d'oeuvre. La mise en scène parfaite, l'atmosphère unique et enfin, le jeu exceptionnel de Peter Lorre, font de ce film, l'un des monuments du septième art.
Un pur chef d'oeuvre.
Chef d'oeuvre de Fritz Lang, M le Maudit développe dans une première partie une chasse à l'homme menée parallèlement par la police et par les gens de la rue (patrons de la pègre qui engagent les mendiants à trouver le meurtrier ; ce sera un pauvre aveugle qui le trouvera). Dans les dernières minutes, le film traite de la question morale (et intemporelle) de la justice : un homme ayant commis des crimes atroces mérite-t-il la mort s'il est lui même victime de la maladie, de la folie ? En partant d'un polar angoissant (la première apparition de M donne froid dans le dos "quel joli ballon"), Lang aboutit à un film social et moral. Le titre du film aurait dû être "Les assassins sont parmis nous" : le tueur d'enfants est un pauvre homme, impuissant et faible, recroquevillé sur lui-même dans la scène finale, tandis que les parents, par esprit de vengeance, se montrent cruels envers cet homme déjà à terre. Mais surtout, c'est par sa mise en scène que le film envoûte. Presque 80 ans après, il n'a rien perdu de sa puissance ; chaque plan est calculé, c'est un enchaînement murement réfléchit qui fait plaisir aux yeux. Pour son premier film parlant, Lang utilise intelligemment le son : par exemple l'assassin est retrouvé grâce à la chanson sifflée, puis grâce au bruit de la serrure crochetée. Un véritable chef d'oeuvre, un film magique et éternel.
Un classique mythique toujours populaire 78 ans après!
Il s'agit pourtant d'un film fauché, Lang étant sur une pente descendante dans sa carrière. Est-ce un film noir dopé à l'expressionnisme allemand et autres traits du cinéma muet? En tout cas on reconnaît les préoccupations de l'ami Fritz qui prendront une forme plus classique aux US, avec systématiquement une fin édulcorée. Ici rien de tout cela. Le film ne ressemble à aucun autre, et se permet toutes les audaces. La direction d'acteurs est folle tout en étant indémodable (Peter Lorre, encore peu connu, y est légendaire, mais il a tellement souffert de la direction tyrannique de Lang qu'il a, par la suite aux US, refusé de tourner avec lui une nouvelle fois), les jeunes filles incroyables d'authenticité. La bande-son, douloureuse au sens propre, participe énormément à l'ambiance terrifiante du film. Tous les préjugés explosent pour nous plonger en plein doute. Car en plus d'être fascinant, M est visionnaire. Certainement le film de Lang qui restera, avec Metropolis (ses films US sont bons, mais moins marquants et novateurs). L'une des quelques références absolues du cinéma mondial!
Il s'agit pourtant d'un film fauché, Lang étant sur une pente descendante dans sa carrière. Est-ce un film noir dopé à l'expressionnisme allemand et autres traits du cinéma muet? En tout cas on reconnaît les préoccupations de l'ami Fritz qui prendront une forme plus classique aux US, avec systématiquement une fin édulcorée. Ici rien de tout cela. Le film ne ressemble à aucun autre, et se permet toutes les audaces. La direction d'acteurs est folle tout en étant indémodable (Peter Lorre, encore peu connu, y est légendaire, mais il a tellement souffert de la direction tyrannique de Lang qu'il a, par la suite aux US, refusé de tourner avec lui une nouvelle fois), les jeunes filles incroyables d'authenticité. La bande-son, douloureuse au sens propre, participe énormément à l'ambiance terrifiante du film. Tous les préjugés explosent pour nous plonger en plein doute. Car en plus d'être fascinant, M est visionnaire. Certainement le film de Lang qui restera, avec Metropolis (ses films US sont bons, mais moins marquants et novateurs). L'une des quelques références absolues du cinéma mondial!
Ce film est bluffant,j'ai eu la chance de voir assez de film de Fritz Lang et je peux affirmer sans exagération que ce que j'ai vu est son meilleur:la façon de filmer,l'angoisse des habitants (un homme ne peux plus demander quelque chose a un enfant sans qu'on le soupçonne d'ê^tre le pédophile tant rechérché),une scéne excellente,voit l'ombre de M qui regarde une fillette innocente,son ombre se refléte sur une affiche concernant M ou est marqué que celui qui le capturera aura 10000 marks.Pour conclure vous ne trouvez pas que M ressemble a OPrson Welles??
L'un des premiers chefs d'œuvre parlants du grand Fritz Lang. Une mise en scène inventive et prenante pour une histoire fascinante, celle de la traque d'un tueur d'enfants par la pègre. Dans le rôle du tueur, Peter Lorre est inoubliable. Un grand classique à redécouvrir absolument.
Personellement je n'ai pas vraiment aimé ce film.
Mais je trouve qu'il est trés bien fait pour un film des annnées 31.Il y a un peu de suspense et les acteurs jouent vraiment bien.
Mais je trouve qu'il est trés bien fait pour un film des annnées 31.Il y a un peu de suspense et les acteurs jouent vraiment bien.
j'ai decouvert ce film a l'ecole .Et c'est ce jour la que j'ai vu a quel etais la difference entre un bon film et les autres .Chaque plan est sublime les raccords sont majestueux .il faudrait une dizaine de vision avant que ce film ne nous devoile tout ses secrets .de la vraie magie
M le maudit, je ne saurai bien le noter. Je lui met un 7/10 sans conviction. Je n'ai pas vraiment était ébloui par le film, même si je pense avoir saisi ce qu'il avait de bon, le montage. Effectivement c'est un film très rythmé, probablement aux innovations techniques nombreuses, avec un subtil jeu de noir et blanc. Pour autant, j'arrive moyennement à me faire a une vision historique du cinéma, et si un Orson Welles quelques années après seulement m'étonne avec des plans qui sortent d'ailleurs, probablement que ceux de ce film de Fritz Lang sont tout autant géniaux, mais je n'y éprouve aucune surprise particulière.
Mais je ne peux décemment pas mettre en dessous de 7 face à un génie évident. D'autant que le film possède de nombreuses qualités. Tout d'abord le scénario bien sûr, étonnant de tolérance après un Metropolis très dérangeant sur le fond. Peut-être pas d'équivalent à l'époque, le traitement par le montage de ce scénario rappel des films résolument moderne. La saisie de la paranoïa collective, de l'angoisse morbide des gens, tout en la légitimant d'un certain point - le tueur rode, il est bien là- mais en montrant combien il est possible que la population perde la raison avec les faits divers, d'où la nécessité d'une séparation juge et partie. Tout ca est forcément très bien. Mais le rythme reste assez inégal, les dialogues notamment sont assez mal réalisés, tout du moins n'ont rien de particuliers si ce n'est parfois une touche d'humour noir bien sentie. Les meilleurs scènes arrivent clairement après la première heure, qui est assez poussive. Le procès conclut magistralement le récit, même si j'aurai tendance à minimiser l'importance du message (ce n'est pas montré de manière complexe ou ambigu, c'est surtout une vraie performance de peter lorre). Mais si cette scène est culte, encore une fois, je ne pense pas que ce soit pareil pour tout le reste du film, certaines scènes étant passablement classique. Quant à la facette "film noir", avec la pègre, je ne saurai dire réellement si elle présente un intérêt. La scène de la poursuite dans l'immeuble est particulièrement géniale, mais la pègre est montré de manière un peu trop légère le reste du temps, on ne rentre pas assez dans ce milieu de façon intime comme d'autres réalisateurs de l'époque même l'ont fait.
Mais je ne peux décemment pas mettre en dessous de 7 face à un génie évident. D'autant que le film possède de nombreuses qualités. Tout d'abord le scénario bien sûr, étonnant de tolérance après un Metropolis très dérangeant sur le fond. Peut-être pas d'équivalent à l'époque, le traitement par le montage de ce scénario rappel des films résolument moderne. La saisie de la paranoïa collective, de l'angoisse morbide des gens, tout en la légitimant d'un certain point - le tueur rode, il est bien là- mais en montrant combien il est possible que la population perde la raison avec les faits divers, d'où la nécessité d'une séparation juge et partie. Tout ca est forcément très bien. Mais le rythme reste assez inégal, les dialogues notamment sont assez mal réalisés, tout du moins n'ont rien de particuliers si ce n'est parfois une touche d'humour noir bien sentie. Les meilleurs scènes arrivent clairement après la première heure, qui est assez poussive. Le procès conclut magistralement le récit, même si j'aurai tendance à minimiser l'importance du message (ce n'est pas montré de manière complexe ou ambigu, c'est surtout une vraie performance de peter lorre). Mais si cette scène est culte, encore une fois, je ne pense pas que ce soit pareil pour tout le reste du film, certaines scènes étant passablement classique. Quant à la facette "film noir", avec la pègre, je ne saurai dire réellement si elle présente un intérêt. La scène de la poursuite dans l'immeuble est particulièrement géniale, mais la pègre est montré de manière un peu trop légère le reste du temps, on ne rentre pas assez dans ce milieu de façon intime comme d'autres réalisateurs de l'époque même l'ont fait.
Julien D
C'est moins pour avoir été le premier film parlant de Fritz Lang que pour avoir pour sujet le premier serial killer de l'histoire du cinéma, que ce chef d'œuvre est à jamais LA référence ultime de tous les polars traitant tels personnages. Sur le fond, c'est avec une façon intelligente que le réalisateur parvient à démontrer que l'équilibre dans la relation entre les forces de l'ordre et les "syndicats" du crime est fragile, soulignant ainsi la dérive d’un système juridique à la dérive. Sur la forme, il réussit, grâce à sa musique et à ses choix de cadrage, à créer une intensité autour des crimes commis qui n'avait jamais été atteinte jusque-là. Cette alliance anthologique entre le fond et la forme fait de ce tueur angoissant incarné par un Peter Lorre tétanisant le symbole d’une menace sous-jacente de son époque, un symbole du nazisme.
Incroyable mais vrai, j'ai aimé un de ces vieux films chiants allemands datant de Mathusalem qu'on nous montrait en cours d'audiovisuelle au lycée. Voilà ce que ça donne quand un réalisateur européen ne part pas dans la branlette, le contemplatif et tout ce qui peut faire paraitre plus intelligent. On réduit à l'essentiel en créant un prédateur invisible menaçant nos enfants, en montrant l'impact qu'il va avoir sur la police et la criminalité. C'est en noir et blanc, c'est vieux comme le monde mais, ça joue avec le suspens et l'émotion sans péter plus haut que son derrière. A voir!
🎬 RENGER 📼
Après une dizaine de films à son actif, dont le célèbre Metropolis (1927), c’est en 1931 avec M le Maudit que Fritz Lang réalise enfin son tout premier film parlant (ses précédents étant tous muets !).
Une œuvre reconnue et devenue un modèle avec le temps, une référence cinématographique de plus à rajouter dans la filmographie de son réalisateur.
Dans une ambiance sombre et glaciale, on suit pas à pas, les habitudes d’un sadique, un serial killer qui assassine des petites filles.
La terreur, l'hystérie et la paranoïa gagnent la ville et tous ses habitants. Ils se soupçonnent les uns les autres, ne sachant plus faire la distinction.
Alors que personne n’est capable de lui mettre la main dessus et que les meurtres se poursuivent, La pègre et la police se mettent à le rechercher, c’est alors une course contre la montre qui se met en marche, pour savoir qui parviendra à le trouver en premier afin de lui faire payer le prix fort !
Fritz Lang est parvenu à insuffler à son œuvre une ambiance palpable dans son récit. On vit le film comme si nous étions à la place du tueur. Alors que dans la première partie, on ne le voit presque pas, c’est dans la seconde et dernière partie que tout se joue, recherché par tout le monde, traqué comme du gibier (d’où l’excellente séquence de la filature). Une tension qui s’accentue jusqu’à la toute dernière minute du film. Une œuvre emblématique du cinéma Allemand et de son réalisateur. Peter Lorre quant à lui impressionne, la terreur se voit sur son visage à la fin, un rôle puissant et qui nous laisse sans voix !
A noter aussi qu’il existe un remake d’origine US, réalisé par Joseph Losey en (1951).
Une œuvre reconnue et devenue un modèle avec le temps, une référence cinématographique de plus à rajouter dans la filmographie de son réalisateur.
Dans une ambiance sombre et glaciale, on suit pas à pas, les habitudes d’un sadique, un serial killer qui assassine des petites filles.
La terreur, l'hystérie et la paranoïa gagnent la ville et tous ses habitants. Ils se soupçonnent les uns les autres, ne sachant plus faire la distinction.
Alors que personne n’est capable de lui mettre la main dessus et que les meurtres se poursuivent, La pègre et la police se mettent à le rechercher, c’est alors une course contre la montre qui se met en marche, pour savoir qui parviendra à le trouver en premier afin de lui faire payer le prix fort !
Fritz Lang est parvenu à insuffler à son œuvre une ambiance palpable dans son récit. On vit le film comme si nous étions à la place du tueur. Alors que dans la première partie, on ne le voit presque pas, c’est dans la seconde et dernière partie que tout se joue, recherché par tout le monde, traqué comme du gibier (d’où l’excellente séquence de la filature). Une tension qui s’accentue jusqu’à la toute dernière minute du film. Une œuvre emblématique du cinéma Allemand et de son réalisateur. Peter Lorre quant à lui impressionne, la terreur se voit sur son visage à la fin, un rôle puissant et qui nous laisse sans voix !
A noter aussi qu’il existe un remake d’origine US, réalisé par Joseph Losey en (1951).
Le plus grand film de l'histoire du cinémé ? En tout cas, chef d'oeuvre absolu avec une mention spéciale à la géniale performance de Peter Lorre.
Film mythique de Fritz Lang, M le maudit est palpitant, vif, intelligent. On est plongé au coeur de cette ville où tout le monde se soupçonne et où la police est sur les dents pour arrêter ce fameux tueur en série. Magistral.
Un des chefs d'oeuvres du premier grand maitre du cinema Fritz Lang. Resolument moderne dans son approche de l'intrigue policiere, et dans le fait ose de mettre en personnage principal un tueur d'enfants. Les acteurs sont parfaits. Peter Lorre excellent, surtout dans la scene finale ou la psychologie du (anti)heros est fouillee comme rarement.
Et ce petit air entetant sifflote tout le temps... il va vous rester dans la tete pendant un bon moment.
Et ce petit air entetant sifflote tout le temps... il va vous rester dans la tete pendant un bon moment.
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