Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Bazouiye
34 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 31 décembre 2024
Finalement un film de survie plus qu'un film d'épouvante si ce n'est le côté fataliste de l'acceptation de la maladie dû (encore et toujours) à une irradiation. On ne s'ennuie pas une seconde et ça nous tient jusqu'à la fin. Le sens premier de se film est de montrer l'isolement d'un homme rejeté par tout ce qui l'entoure suite à un diagnostic médical traumatisant.
L’intrigue de ce récit improbable, scindé en deux actes distincts, oscille entre la science et le fantastique. La première partie explore, avec une approche quasi-clinique, la transformation de Carey, dont la réduction est inexorable. La seconde, plus viscérale, plonge dans un survival haletant où l’homme doit réapprendre à exister dans un monde devenu gigantesque.
Si les effets visuels trahissent le poids des années, les trucages, presque naïfs, traduisent une volonté d’émerveillement qui, malgré ses limites, conserve un charme indéniable. Mais derrière cette ingéniosité se cache une trame parfois trop ancrée dans des clichés ou des réflexions convenues.
La narration, bien que dépourvue de temps mort, s’effiloche dans une seconde moitié qui semble suspendue, inachevée. La fin abrupte, accompagnée d’un laïus final hors sujet, déçoit là où l’ambition semblait prometteuse.
sur une idée géniale, l'environnement créée autour de l'homme qui rétrécit est pensé dans les moindres détails. les effets visuels liés aux aventures vécues par notre héros sont extrêmement bien réalisés pour l'époque et, avec la narration de ce que ressent le personnage, cette fiction est absolument fascinante. bien des décennies passées, un classique toujours aussi plaisant à revoir, qui reste aussi un questionnement de la place de l'homme dans le monde qui l'entoure.
Voici l'exemple typique du chef d'oeuvre réalisé avec très peu d'effets spéciaux avec un budget négligeable et dont tout le monde parle 67 ans. Cela prouve qu'à part Woody Allen et Oliver Stone le cinéma US est mort depuis longtemps malgré des films aux budgets faramineux.
Un bon scénario , une bonne histoire triste mais émouvante . Du suspens , de l' action et des émotions intenses .
Les effets spéciaux de ce film de science fiction de 1957 , sont toujours impressionnants et spectaculaires , de nos jours .
Ce film s' est inspiré d' un roman best seller de Richard Matheson , publié en 1956 . Les productions Walt Disney , se sont inspirés également, à leurs tours de ce film , pour faire le film en 1989 : " Chérie , j' ai rétrécit les gosses " . Et prochainement , il va avoir un remake Français de ce film Américain, avec Jean Dujardin , comme acteur principal .
Malgré quelques effets désuets, tant au niveau visuel que sonore, ce drame fantastique nous happe d'emblée grâce à son entrée in medias res dans la vie des protagonistes, l'évolution par paliers du rétrécissement et l'interprétation excellente de Grant Williams. Mettant intelligemment en scène le changement de paradigme du héros ainsi que ses espoirs et périls qui fluctuent au fil de sa transformation, l'intrigue glisse vers le récit épique pour nous transmettre suspense et émotion. Bien que l'évolution métaphysique du récit lui confère une nouvelle dimension, son aspect extrêmement didactique dû à la narration en voix-off lui fait perdre quelque efficacité. Une hybridation originalement réussie néanmoins!
La rencontre entre Arnold, amoureux des créatures fantastiques, et de Matheson, grand auteur de survivalisme (Je suis une légende et Duel) donne un film particulièrement. L'homme qui rétrécit amène notre (anti)héros à découvrir peu à peu un autre monde hostile au sein d'une réalité quotidienne. C'est un classique du genre, porté par un scénario hyper alléchant et un beau message de fin avec une trajectoire de personnage parfaite. La mise en scène est franchement bonne au vu des effets spéciaux et petits truchements dans les profondeurs de champ.
L'HOMME QUI RETRECIT (1957): Film en noir et blanc. Pour l'époque, ce film sera d'une qualité exceptionnelle, pour ses décors disproportionnés, mais surtout pour cette habilité à manier des effets spéciaux simples et jamais grotesques, très réalistes. En à peine 5 minutes nous suivrons les impressions d'un homme démuni, Scott, comprendre l'inconcevable, voir mourir ce qu'il était, se retrouver face à l'irréversible. Petit à petit, son monde d'avant s'effacera et fera place à l'inconnu, l'infiniment petit. Un phénomène étrange traité sérieusement mais en faisant toujours dans le grand divertissement. Un film fantastique étonnant, impressionnant, à ne pas manquer. 1h20 dans l'insolite des années 50.
Étonnamment bon. Les effets visuels sont encore impressionnants (la scène du chat et celle de l'araignée sont vraiment effrayantes) et j’adore tout le travail fait sur le décor. Le scénario est intelligent et traite de nombreux thèmes : la perte de l’humanité, du pouvoir masculin, la peur du nucléaire, la mort... C’est donc vraiment un divertissement brillant et intelligent, posant des questions existentielles sans perdre une seconde de son intérêt spectaculaire. La fin a fait passer ma note de 4 étoiles à 4,5 étoiles.
Ce film digne de "La Quatrième Dimension" est un véritable classique, un chef d'oeuvre du genre: bien qu'ayant été réalisé en 1957, il demeure absolument incontournable et ne manque pas de morceaux d'anthologie et de scènes glaçantes.
On pourrait certes faire bien mieux avec nos effets spéciaux actuels, il faut replacer le film dans son contexte : il est sorti en 1957... Malgré une narration et un rythme plutôt lents, les mises perspectives et la situation vécue par le personnage principal, minuscule dans un environnement pourtant normal mais devenu bien trop grand pour lui, sont toujours réussies aujourd'hui.
Régulièrement cité parmi les classiques de la science-fiction des années, un long-métrage qui s'inscrit dans la lignée de films comme "Le jour où la Terre s'arrêta" ou "Des monstres attaquent la ville" avec sa critique du nucléaire partagée entre risques inhérents et opportunités progressistes, assez loin du discours sombre de "Godzilla" et de son traumatisme guerrier. Après une longue première partie d'exposition, un second segment qui prend l'allure d'un film d'aventures plutôt plaisant, riche en suspense et inventif mais qui souffre dans sa globalité de pénibles longueurs. Un ensemble sympa mais qui a tout de même bien vieilli tant au niveau de la mise en scène que des effets spéciaux tout à fait honorables pour l'époque. Intéressant.
Eh bien, je mourrais d'envie de voir ce long-métrage depuis très longtemps et je suis parvenu à le regarder et franchement, je ne suis pas du tout déçu. De toute façon, ce fut un succès mondial lors de sa sortie et c'est également l'un des films préférés d'Orson Welles, dont on ne peut pas vraiment se méfier lorsqu'il s'agit de donner un avis sur le cinéma. En revanche, on a le droit de ne pas lui faire confiance dans le contexte de la radio, ça c'est sûr. Bref, j'ai été assez épaté par le casting, les effets spéciaux inédits pour l'époque et je pense que, comme moi, vous aviez été époustouflé par les superbes dialogues. Dans "L'homme qui rétrécit", les paroles ont un certain rythme et possède une grande philosophie. spoiler: Je me suis vite rendu compte que Scott, le personnage principal, devient plus petit car il se rend compte de ce qu'il est par rapport à l'univers et c'est donc pour ça qu'il dit à la fin qu'il se sens un peu plus humain. Et justement, le film s'achève par une visite de l'espace juste avant que le fameux "The End" fasse son entrée. Au final, Scott rétrécit au niveau de la taille mais il grandit au niveau des réflexions philosophiques. Et c'est grâce à cette morale que "L'homme qui rétrécit" est un film très touchant et profond. Après, si je mets 3.5, c'est que le film souffre de grosses longueurs. C'est surtout la scène où Scott se bat avec l'araignée qui en est la victime. C'est un de ses seuls défauts, mais ça n'empêche pas que ce soit un film excellent !
Pour moi, c'est un des films les plus incontournables et les plus utiles qui existe ! À voir absolument !