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    Rollerball
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    3,1
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    101 critiques spectateurs

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    Artriste
    Artriste

    119 abonnés 2 007 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2024
    Film de science-fiction et d'anticipation, réalisé par Norman Jewison, Rollerball n'est malheureusement pas une grande réussite. L'histoire se déroule en 2018, dans un monde futuriste de type dystopique, dans lequel les nations du monde ont disparu, remplacées par des cartels économiques planétaires, les corporations. Cependant, il existe toujours au sein de cette société un besoin de purger régulièrement les pulsions violentes parcourant la population. C'est pourquoi, les corporations ont crée le rollerball, une compétition sportive brutale. Jonathan, un joueur vétéran de ce sport, est le capitaine de l'équipe de Houston et une véritable star mondiale. Mais il va être contraint de devoir mettre un terme à sa carrière sous la pression de ses dirigeants. Ce scénario, élaboré d'après la nouvelle "meurtre au jeu de boules" de l'auteur William Harrison, est prometteur sur le papier mais hélas décevant dans les faits. En effet, l'intrigue débute en nous immergeant immédiatement dans le vif du sujet, à savoir une opposition entre deux équipes afin de nous familiariser avec cette discipline. Seulement, la suite est beaucoup moins palpitante et nous propose environ deux heures d'ennuies. Seulement deux autres matchs auront lieux pendant cette durée. L'un à la moitié du visionnage et l'autre à la fin. Résultat, entre ces rencontres répétitives qui se ressemblant toutes, aux règles de jeu incompréhensibles et à l'action n'étant pas aussi violente et jouissive qu'espérée, on se coltine de longues scènes sans aucun rythme, soporifiques, d'une grande mollesse et sans ambiance. Si les thématiques abordées sont louables, le récit ne parvient pas à captiver à cause de son manque de vie. C'est même presque mensonger tant le jeu n'est pas au cœur du sujet, préférant se focaliser sur des séquences s'en éloignant beaucoup trop étalant les états d'âmes de Jonathan. Même l'enjeu principal n'a pas vraiment de sens tant c'est débile de vouloir évincer de l'équipe son meilleur élément. Une vedette pour laquelle on a bien du mal à ressentir de l'attachement tant il est beauf. De plus, elle est incarnée par un acteur sans aucun charisme en la personne de James Caan. Le seul autre rôle qu'on retiendra est celui tenu par John Beck. Autrement, le reste de l'équipe n'a aucune utilité ni aucune personnalité, le récit s'attardant uniquement sur la star. Forcément, les relations entretenues par ces individus ne fonctionnent pas. La faute à un jeu d'acteur moyen et surtout à des dialogues insipides échangés et prononcés sans énergie. Cela a pour conséquence de véhiculer un ton trop neutre ne procurant absolument aucune émotions, ni amusement, ni tension, ni tragédie. La forme ne vient malheureusement pas sauver le fond. Effectivement, la réalisation de Norman Jewison manque cruellement de dynamisme et fait assez daté. Même lors des scènes de matchs sa mise en scène ne parvient pas à insuffler de l'ardeur. Les décors sont eux peu marquants hormis cette piste servant d'arène. Ce visuel terne est accompagné par une b.o. peu présente étant en grande partie responsable du manque d'atmosphère. De surcroît, ses compositions sont sans impacts les rares fois ou elles se font entendre. Cette initiation à cette pratique mortelle s'achève sur une fin au léger goût d'inachevé faisant dire tout ça pour ça. Car oui, en conclusion, Rollerball n'est pas un film divertissant mais plutôt plombant, ayant trop peu de qualités pour en faire un métrage méritant d'être visionné.
    kibruk
    kibruk

    146 abonnés 2 550 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2023
    "Rollerball" est resté comme une œuvre marquante du cinéma de science-fiction et pourtant les reproches qu'on peut lui formuler sont nombreux. Sa représentation du futur prête à sourire et il est évident que le film a pris un sacré coup de vieux, mais c'est plus la représentation du monde où se déroule l'action qui pêche. On devine un univers très riche derrière tout ça, mais quasiment rien n'est expliqué et les éléments exploités servent très peu l'histoire. On se sent donc assez étranger à ce qu'on nous raconte, d'autant plus que de nombreuses scènes sont peu passionnantes, mais heureusement celles des matchs permettent de sortir de la somnolence. Sans être des plus remarquables en terme de réalisation, on peut quand même en apprécier l'efficacité, surtout pour l'époque.
    Shawn777
    Shawn777

    587 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2023
    Ce film, réalisé par Norman Jewison et sorti en 1975, qui joui d'un certain statu de film culte, notamment depuis la sortie de son (apparemment) catastrophique remake en 2002, n'est quand même pas terrible. Et c'est bien dommage car il y a de l'idée ! Dans un futur dystopique (plus précisément en 2018), le monde est régi par les corporations. La population humaine qui a alors accès à tout le luxe possible se doit d'être divertie par un sport particulièrement violent : le rollerball. Sorte de mélange entre le football américain et la crosse où les participants sont sur des patins à roulettes ou des motos, je pensais que ça allait être la partie du film qui allait le plus m'ennuyer. Effectivement, je ne suis pas bien fan de sport et encore moins de films sportifs donc mais c'est au contraire les scènes les plus réussies du film ! En effet, surtout qu'elles sont de plus en plus violentes et et en deviennent ainsi de plus en plus fascinante, on est vraiment pris dans le jeu et on se voit même supporter une équipe, comme si nous étions de "réels" spectateurs face à un "vrai" sport, ce qui questionne par ailleurs notre propre rapport à la violence. Mais le cœur du film du film, ce n'est pas vraiment le sport mais plutôt de comment détourner l'attention des masses en leur offrant des sports violents. Car dans cette dystopie, si les humains vivent dans le luxe, ils sont aussi contrôlés de près par les corporations, au point de faire penser à "1984". Mais le gros problème du film, c'est que ce n'est pas un sujet assez développé, il reste de grosses zones d'ombre et puis surtout, entre les matchs, qu'est-ce que le film est long ! S'il intrigue au début, l'histoire devient de plus en plus lente et monotone car le film ne sait pas entretenir son suspense, ce qui est bien dommage ! "Rollerball" est donc un film qui aurait pu être bien plus intéressant si son intrigue avait été plus claire et plus développée.
    Laurent J
    Laurent J

    3 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2023
    Un super film de SF qui a pris quelques rides et c est normal mais le fond de l histoire reste actuel. Ce film avait de l'avance sur son temps
    Nicothrash
    Nicothrash

    370 abonnés 3 030 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2023
    Un diptyque aussi culte que mémorable de Norman Jewison à l'image léchée et au fond passionnant. Les plans d'entrée et du final avec cette musique sont simplement somptueux et les phases de rollerball sont excellemment mises en scène, c'est âpre, dynamique et violent, notamment pour l'époque. James Caan hérite en outre d'un rôle taillé sur mesure, très charismatique en Jonathan E, ce qui va par ailleurs lui poser quelques soucis dans le film. Le vrai problème ici réside dans l'intrigue politique, certes intéressante à souhait et assez visionnaire mais qui prend une place beaucoup trop importante. Hors du stade, c'est très plat et très lent et on sent passer les 2 heures. C'est d'ailleurs malheureux que ce pan de l'intrigue prenne autant de place tout en étant étayé que de très peu d'images, probablement dû au budget. En attendant, Rollerball aurait pu/dû être un chef d'œuvre d'anticipation mais il s'est pris les pieds dans le tapis de son scénario trop développé et souvent représenté de manière rébarbative. Dommage mais il reste à voir, bien évidemment, pour ce côté subversif et violent qui ne devait pas être monnaie courante en 1975.
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    42 abonnés 1 301 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2023
    Un très bon film de science-fiction sur un futur dystopique où le monde est dirigé par un sport très violent.
    Rony Bass
    Rony Bass

    10 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 janvier 2023
    Alors, j'imagine qu'en 1975, ça devait être sensationnel, mais vu maintenant, cela fait plutôt office de navet. L'histoire est longue, pour ne rien dire, pas assez d'explications et on n'en apprend pas d'avantage à la fin. Pour couronner le tout, James Caan joue franchement mal. Je vais vite oublier ce film.
    Spider cineman
    Spider cineman

    154 abonnés 2 034 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2022
    C est 2018, une arène de gladiateurs sur Rollets combattent pour des conglomérats... un film de SF des années 70 nerveux et bien réalisé, un James Caan parfait, fait de ce film une référence du genre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2022
    Une fable dystopique pessimiste mais intéressante qui dénonce le totalitarisme, où le sport est instrumentalisé par le pouvoir pour maintenir un contrôle sur les foules.
    Dommage que le scénar soit un peu flou et pas assez prenant, en dépit des match spectaculaires de rollerball et l’interprétation convaincante de James Caan.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2021
    Sorti en 1975, Rollerball est un film exigeant et étrange, typique d’un certain cinéma intello américain de cette décennie. L’histoire se déroule dans un futur plus ou moins lointain où plusieurs corporations se partagent les richesses du monde – les êtres humains ont quant à eux accepté de sacrifier leur liberté en échange d’une vie sécurisée et opulente. Inventé pour purger les gens de leurs pulsions violentes, le rollerball est un sport extrême pratiqué par des gladiateurs modernes, dans lequel tous les coups sont permis et où il n’est pas rare que plusieurs équipiers trouvent la mort. Mélange de scènes sportives ultra-violentes, de passages hors du temps où l’on suit des néo-hippies bourgeois s’enfiler de mystérieuses pilules et incendier des arbres pour se détendre, et de séquences de réflexions sur le danger d’un monde privé de libre-arbitre, Rollerball est une œuvre hybride et ambitieuse de très bonne facture.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mai 2021
    James Caan est absent dans le rôle central d'un joueur de Rollerball célèbre à qui des entités corporatives obscures qui semblent tout diriger et qui sont représentées par John Houseman qui demande de se retirer parce qu'il est devenu trop célèbre et qu'il donne le mauvais exemple d'un individu qui devient plus puissant que les masses. L'individualité est à éviter à tout prix dans ce monde orwellien. Si Caan donnait au personnage principal quelque chose qui ressemble de près ou de loin à une personnalité cette histoire pourrait être plus convaincante. Lui et ses copains de l'entreprise sont censés être effrayants mais ils ne le sont pas vraiment car lorsque Caan refuse de prendre sa retraite ils semblent n'avoir aucune sorte de plan de secours pour l'éventualité qu'il refuse tout simplement. La torpeur laconique du film est quelque peu atténuée de temps en temps par des scènes de parties de Rollerball mais celles-ci ne font pas grand-chose pour susciter notre intérêt car nous ne savons pas ce qui se passe pendant ces parties. Il y a une balle et des gars sur des patins à roulettes d'autres sur des petites trottinettes et ils tournent autour d'un anneau circulaire ils sont censés faire entrer la balle dans une cible mais au-delà de ça nous n'avons rien. Rollerball est un exemple de ce qui arrive quand absolument rien dans un film ne fonctionne...
    Daniel C.
    Daniel C.

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2021
    Je rejoins l'analyse pertinente de Dougray (et d'autres) sur le côté démodé d'un film qui a eu son heure de gloire mais qui n'est quasi plus regardable... Oui certes on peut éventuellement penser à Kubrick dans l'intention de dénoncer les dérives d'une société mais ça s'arrête là : une intention.
    Des dialogues insipides récités sans aucune émotion, un manque de punch général dans la succession des séquences... Ne critiquons pas les décors ni les costumes, forcément liés à l'imaginaire de l'époque, ce que je respecte. Mais que tout cela semble mou et il faut bien l'avouer profondément emmer**** ; la répétition de séquences de matches interminables finit par lasser profondément. Quant au scénario... c'est pire : on ne comprend pas très bien les motivations du protagoniste (ni celles de son "boss", pas le coach mais le vieux qui lui demande se partir en retraite). La société dans laquelle évoluent les personnages est très vaguement esquissée : il y a des gens plus ou moins décadents qui s'ennuient, d'autres qui trouvent un sens à leur vie en faisant du rollerball, des nanas qu'on donne et qu'on enlève à ces mêmes sportifs sans qu'on comprenne trop le but de l'opération (elles sont chargées plus ou moins de contrôler leurs actes si j'ai bien suivi entre deux assoupissements). Pas mal de cadrages sur des spectateurs débiles venus applaudir ces gladiateurs des temps modernes pour bien montrer (au cas où on aurait pas compris) que le rollerball c'est un truc où tous les coups sont plus ou moins permis... Bref, on oublie ce film.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    694 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2021
    Sorte de 1984 du sport, le long-métrage dépeint une société future asservie à travers laquelle le sport est un catalyseur. Une œuvre qui représente parfaitement l'expression "l'opium du peuple", et qui met en exergue les dangers de la violence autorisée.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2021
    Dès les premières minutes, on est frappé par les choix artistiques et esthétiques de Norman Jewison si proches du film de Stanley Kubrick sorti 4 ans plus tôt, « Orange mécanique ». Même utilisation des zooms, de la musique classique (ici le superbe « Toccata et fugue » de J.S. Bach), de l’architecture massive béton et verre, pour des thématiques aussi très voisines ; comment une société peut broyer les individus sortant de la masse ?

    Le pitch est simple pour ce film d’anticipation tourné en 1975 et qui se projette en 2018 !!! En 2018 donc, les Etats ont disparus au profit de 6 cartels gérant chacun d’eux un besoin vital humain (Alimentation, Energie, Transport,…) pour le bien de tous puisque les guerres tout comme la pauvreté ou la famine ont été éradiquées. « Le meilleur des mondes » dirait Aldous Huxley ; que nenni, puisque cette société nie l’individu au profit du collectif. Eloquent sur un point déjà, les GAFA ne prennent-ils pas le pas sur les Etats, ne sont-ils pas déjà des supra Etats nous vendant un monde meilleur normé et prêt à consommer ? Donc plus de politique, ce sont les cadres qui ont pris le pouvoir, et pour assouvir le besoin d’adrénaline des foules, rien de mieux que du pain et des jeux. Et c’est le rollerball, sport violent entre le hockey, la boxe, le foot US qui jouera le rôle de catharsis ; le confort matériel ne suffirait à obtenir un peuple bien docile.

    Et en face de ce système hyper puissant, un homme pense pouvoir faire vaciller l’organisation ; Jonathan E qui est ni plus ni plus moins que le meilleur joueur de rollerball ; adulé des foules. Portant ce numéro 6 comme l’illustre « Prisonnier », hasard ou clin d’œil, il refuse de prendre sa retraite et commence à prendre conscience que par ce choix il fait de l’ombre au système. Rien de prédestinait cet homme à remettre en cause le système, on assiste alors chez lui à l’éveil progressif d’une conscience politique. L’écriture est minimaliste, James Caan (Jonathan E dans le film) s’en plaignit, et c’est bien la vraie faiblesse d’un film s’étirant sur 2h10. Heureusement que les scènes d’action à la violence crescendo viennent apporter du rythme au film ; surtout que près de 50 ans plus tard, elles sont toujours aussi percutantes.

    Une référence parmi les distopies cinématographiques des 70’s que l’on prend plaisir à revoir et qui pose de bonnes questions sur la violence, le sport catalyseur de cette dernière, l’individu écrasée par la société. Juste une consistance trop légère pour tenir sur la durée.
    tout-un-cinema.blogspot
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2021
    Plus kitsch, tu meurs ! Bien que peu nombreuses, les scènes du jeu sont suffisamment longues sans pour autant être redondantes. Leur violence va crescendo pour finir par spoiler: un massacre
    . Si ces scènes ont vieillies comme tout le film, elles conservent pour moi un certain charme. Je ne peux pas en dire autant pour le reste. Si le sujet est intéressant, il est ici maladroitement amené. Le but du réalisateur n’est pas clair. Trop souvent le ridicule côtoie l’ennui ( spoiler: la soirée orgiastique à l’occasion de la rétrospective sur la carrière sportive du champion, le scientifique et l’ordinateur garant de la mémoire de l’humanité, le retour de l’amour du héros
    , etc.). Il y a pourtant de bonnes idées comme spoiler: les tirs au pistolet assez impressionnants contre les arbres par des convives éméchés ou encore la perte de la mémoire de tout le XIIIème siècle
    ... Sinon, il est regrettable que la voix de l’acteur principal soit si atone (à cause du doublage ?). En tout cas c’est un film qui ne laisse pas indifférent et qui se distingue du lot aussi bien grâce à ses atouts qu’à cause de ses défauts.
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