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    Rollerball
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    101 critiques spectateurs

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    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2015
    En vrai héros des temps modernes, James Caan, idole violente et incontestée du seul sport restant, se dresse (plus ou moins seul) face au pouvoir en place. Les scènes d'action sont réalisées avec une grande maitrise technique, et le "message" reste intéressant.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2015
    Dans un avenir qui ne dit pas son âge, la société est aux mains de corporations financières dont le pouvoir est tel que l’idée même de nation n’a plus cours ni sens. Administrée par les « cadres », gestionnaires taiseux et rivés à leurs privilèges d’aisance et de femmes faciles, l’humanité laisse faire et se gave de l’apport légal en pain et en jeux – tous les chemins mènent à Rome. Le plus emblématique de tous est bien-sûr et sans conteste le rollerball. Mix de hockey, de hand, de football américain et de courses à motos, le sport du futur est un cocktail archi-violent affranchi de toute règle et dont personne ne doit sortir vainqueur. Dans les gradins le public se masse, hystérique, applaudit les morts et houspille l’adversaire ; ainsi, il ne s’inquiète pas de qui dicte sa vie. Assisté de l’auteur de l’œuvre originale, le sous-estimé Norman Jewison délivre une dystopie écrasante, vision glaçante par le parallèle qu’elle offre avec notre ère, et plus particulièrement ces années 70 fondées sur la surveillance et les divertissements meurtriers, marquées par le Watergate et où les fans de F1 avaient coutume de pleurer leurs stars. James Caan rayonne en meneur adulé qui fait peur aux puissants, légende en devenir qui fait obstacle à la paix moutonnière. C’est un film dur, brutal et rugueux, et qui reste toujours malgré les années un plaisir coupable féroce et dérangeant.
    Dadou
    Dadou

    63 abonnés 1 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Un film de science-fiction avant-gardiste et visionnaire tant pour ses critiques envers la médiatisation et l’ultra-violence du sport portée par les sportifs et spectateurs mais aussi les manigances politiques. Si les scènes de Rollerball dans les arènes sont prenantes et rythmés, le reste du film est peu consistant, voir certains passages trop superficiels.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Très bon film. Il est très Intéressant de le redécouvrir 35 ans après sa sortie car on ne peut qu'apprécier son caractère visionnaire. Quelle pertinence sur ce qui ressemblera à notre présent politique (délitement des politiques et des nations, pouvoir aux riches multinationales) et sportif (importance majeure du sport comme défouloir populaire). Le déroulement assez lent du film contraste avec les scène de violence et donne une ambiance particulière, marquante. Ce film a la couleur très agréable des années soixante dix avec ses questions politiques et son psychédélisme.
    Je suis également pleinement d'accord avec les autres commentaires selon laquelle cette version est sans commune mesure avec le remake récent qui est sans aucun intérêt.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Pas revu depuis belle lurette. Il a dû vieillir forcément. Son final "Peplumesque" n'en reste pas moins gravé à tout jamais dans ma mémoire... Le héros qui fait son tour d'honneur devant un public assoiffé de sang qui scande son nom JO-NA-THAN ! Je me rappelle d'ailleurs qu'un épisode de Cobra avait repris un peu cette idée astucieuse du film d'anticipation (un futur pas très réjouissant où se rejouent encore et encore les jeux du Cirque) réflexif et du film de baston viril. C'était un mélange détonnant, assez terrifiant, avec un très bon James Caan.
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Sous influence kubrickienne, voici un film d'anticipation qui par le biais d'un sport futuriste et violent fait le portrait sous forme de pamphlet d'une société ultra corporatiste.
    Si l'histoire à la base était plutôt intéressant, il l'est beaucoup moins à l’écran.
    Faute à un scenario et une mise en scène insipide, ainsi qu'une narration qui ne suscite guère l’intérêt.
    Roub E.
    Roub E.

    957 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2014
    Ma première vision de Rollerball avait été une véritable claque plusieurs années après j aime toujours autant ce film. Dans un monde ou tout est contrôlé par des cartels qui pour éviter que les gens pensent ont crée le Rollerball qui à l image des jeux du cirque à Rome endort la population en lui offrant un cocktail de vitesse de violence et des héros. Cependant quand l un des joueurs vient de part ses nombreux succès prendre une place trop importante au yeux du peuple pour les exécutifs de ces consortiums, tout ce dérègle. Le film joue parfaitement sur la violence et le recul. Car on est à la fois fasciné par les scènes du jeu mais entre ces scènes ou nous fait nous interroger sur la volonté des élites à ce que les choses ne bougent pas et que chacun reste à sa place. Rollerball est un film avec une esthétique froide qui lui convient parfaitement, un des chef d œuvre du cinéma d anticipation.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Je l'avais vu qu'une fois, et il y a longtemps. Tout est surprenant dans ce film, je crois qu'il n'y a pas un seul instant où on se dit "j'ai déjà vu ça ailleurs". C'est vraiment un ovni, et encore plus aujourd'hui. Et quand on connait le remake et tout ce qui concerne son charcutage, c'est intéressant de voir quelles ont été les influences et les nombreux écarts par rapport à l'original. Le film original est donc une véritable pépite, une sorte de film parfait qui fait froid dans le dos, avec son discours ultra avant-gardiste, sa violence graphique très crédible, sa réflexion sur la société, l'amour, la vie, la mort... Et James Caan est tellement juste, tout en retenue et en puissance ; il contient ses nerfs, réfléchit sans arrêt, observe les recoins d'un monde au bord de l'implosion par une révolution qu'il doit provoquer... Qu'est-ce que c'est intelligent tout ça... quel plaisir... Il sera très difficile, voire impossible, de faire mieux aujourd'hui. VF à chier, VO obligatoire.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Il a pris un léger coup de vieux, c'est sûr, mais 40 ans après sa sortie « Rollerball » de Norman Jewison demeure toujours une oeuvre éminemment culte doublé d'un film d'anticipation de bonne facture. Violent, pessimiste, spectaculaire pour l'époque, le développement un peu branlant est largement rattrapé par le divertissement procuré par les trois « matchs » de ce sport futuriste ultra bourrin et destiné à canaliser les foules dans une Société mondiale désormais gouvernée par les Corporations et leurs cohortes de bureaucrates totalitaires. Dans un rôle musclé, James Caan porte largement ce film grâce à son personnage de légende sportive insoumise, dans la pure tradition de l'image du héros effronté et inébranlable. Très politique, l'oeuvre de Jewison oscille constamment entre la critique du totalitarisme communiste (le parti unique, le combat de l'individualisme, la place centrale du sport) et celle du capitalisme qui serait à la base du déclin de l'ancien monde (et puis ce sont les multinationales qui dirigent et endorment les masses). Pas toujours très clair donc, le réalisateur a le mérite de pousser à la réflexion et au débat, ce qui est, après tout, l'essence même du genre « anticipation ». Dans la lignée du « Soleil vert » de Fleischer, un SF un peu vieillot mais toujours essentiel.
    cris11
    cris11

    53 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Un film qui vaut beaucoup d'une part, pour son propos avec notamment une critique de l'instrumentalisation politique du sport ainsi de l'attirance de l'humain pour la violence et le sang, et d'autre part, pour l'intensité des matchs de rollerball à la fois ultra violent et sans pitié. Cependant, le film est fortement plombé par un manque criant de rythme en dehors des matchs et un manque d'entrain permettant au spectateur de se plonger à 100% dans le film. Reste un bon James Caan, mais des acteurs secondaires assez moyens.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2013
    Bien plus que le sport inventé à l’occasion, un mélange ultra-violent de hockey, de patins à roulettes et de football américain, servant de métaphore tant à l’uniformisation des attentes du public que des jeux du cirque antique et pretexte à des scènes d’action et des cascades brillamment filmées, c’est surtout le contexte de ce film d’anticipation qui en fait une œuvre culte et impérissable. Dans son univers où les nations ont disparu, n’étant que le vague souvenir de certains, pour laisser place à une mainmise totalitaire des corporations sur le pouvoir et, à travers ce sport justement, des médias de masse, Rollerball est incontestablement le premier film de science-fiction appartenant à la mouvance du cyberpunk. Dans le rôle principal, celui d’un champion de rollerball qui découvre que ses sponsors utilisent son image contre son gré et truquent les matchs, James Caan est comme à son habitude extrêmement charismatique et sert de support à une intrigue bien ficelé dont enjeux se révèleront plus politiques que sportifs.
    dougray
    dougray

    239 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Classique avant-gardiste des 70’s revenu sur le devant de la scène grâce au remake raté de John McTiernan, "Rollerball" a terriblement vieilli… au point d’être difficilement regardable sans un sourire en coin. Plus que l’image typique des productions de cette époque et les costumes vieillots (alors que le film se passe dans un futur proche), c’est surtout le ton kitsch adopté par le réalisateur Norman Jewison lorsqu’il veut densifier son intrigue qui parait complétement dépassé aujourd’hui. Les scènes où le héros, Jonathan E. se repasse les vidéos de son ex-femme en errant comme une âme en peine dans sa maison (censées représenter sa souffrance intérieure) sont assez risibles tout comme les déambulations au petit matin des convives sortant de soirée (symbolisant une certaine forme de décadence inconsciente des élites). A croire que Jewison a essayé de marcher sur les plates-bandes d’un Kubrick, également adeptes de ce genre de séquences mais avec plus de talent. Ces maladresses, encore plus voyantes aujourd’hui, sont d’autant plus impardonnables qu’elles sont inutiles au vu de la force du récit initiale. Car, "Rollerball" est, avant tout, un film politique qui dénonce la manipulation des foules par leurs dirigeants à travers le sport. L’idée, aussi pertinente que subversive, est parfaitement illustrée par les discussions entre la star du Rollerball et son glacial dirigeant mais surtout par les séquences de jeu dans l’arène qui ont fait la renommée du film. Plutôt violents pour l’époque (et tout au plus âpres aujourd’hui), ces matchs, aux règles sans cesse modifiées pour mieux contrôler un public venus en masse pour encourager son équipe et crier sa haine de l’adversaire, sont une allégorie plutôt bien vues du rôle joué par le sport dans les sociétés modernes. Les matches permettent également d’apporter un peu de dynamisme à un film qui en manque cruellement, ce que les choix de mise en scène de Jewison ne vient pas améliorer (choix de musique pas terribles et allongés au-delà du raisonnable, zooms vieillots…). A ce titre, il est étonnant qu’un film aussi peu efficace s’achève de façon aussi abrupte sans illustrer les conséquences de la rébellion de Jonathan sur le système. Le héros est, d’ailleurs, lui-même est assez obscur dans ses motivations puisqu’on ne comprend pas forcément pourquoi il décide de ne plus suivre les règles et dans ce montrer, du jour au lendemain, aussi peu coopératif avec ses dirigeants… si ce n’est la perspective d’une retraite forcée (ce qui parait un peu léger). Il manque un traumatisme à cette star qui coïncide avec son changement de comportement (l’abandon de sa femme est trop vieux, l’accident de son meilleur ami arrive trop tard…). Il peut néanmoins se reposer sur l’interprétation tout en virilité de James Caan, parfaite représentation du sportif macho des 70’s (chemise ouverte sur un torse poilu, chaine en or et chevalière, pantalon moulant…). Le reste du casting n’est pas forcément du même acabit, si ce n’est peut-être John Beck en meilleur ami insouciant et John Houseman en vieux. En bref, "Rollerball" aura davantage marqué les esprits par son sous-propos politique que par sa qualité réelle.
    bsalvert
    bsalvert

    410 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2013
    un film ultra violent mais qui nous emmène dans un monde à part.
    PLV : plongé ailleurs.
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2019
    Oeuvre assez unique en son genre, le «Rollerball» de Norman Jewison nous dépeint une société futuriste dans laquelle tous les fléaux ont été détruits, citons parmi eux: la faim, la maladie etc. Les entreprises ont remplacé les Etats et ce sont les technocrates qui font la loi. De plus, les citoyens composant cette société disposent d'un confort matériel inégalé. Et malgré tous ces progrès, la population a besoin de laisser s'exprimer ses pulsions violentes. C'est ainsi que le Rollerball, jeu incroyablement violent a été crée. Un jeu barbare où tous les coups sont permis. Le plus effrayant est de constater que tous les spectateurs apprécient de manière unanime ce spectacle violent et inhumain. Mais bien évidemment tout cela est voulu et organisé à l'avance. S'il transmet un message plus que jamais actuel, «Rollerball» ne parvient pas à passioner tant sa mise en scène est souvent amorphe et tant il manque de rythme. Entre trois ou quatre scènes d'entrainement ou de match il ne se passe pas grand chose, dommage car les séquences de match sont vraiment haletantes. Et esthétiquement parlant, le coup de vieux se fait ressentir et beaucoup de décors sont très kitchs. Mais s'il y a une chose que l'on retiendra c'est que même dans un monde qui d'apparence semble parfait, la mort et surtout, la folie de l'Homme ne seront jamais éradiqués.
    jfby
    jfby

    22 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2013
    Un film qui a pris un petit coup de vieux mais dont les thèmes politiques restent malheureusement toujours aussi réel. C'est très bien joué, réalisé, bien foutu bref un film vraiment à voir pour moi.
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