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Chaill
19 abonnés
397 critiques
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5,0
Publiée le 15 mai 2014
Un chef d'oeuvre d'anticipation, qui au lieu de se projeter dans un futur chaotique tel "soleil vert", nous propulse dans un monde de paix et d'abondance, ou la population se défoule en suivant le championnat de Rollerball, sport ultra-violent et sa star consacrée, Jonathan E., que les cadres dirigeants souhaiteraient voir prendre sa retraite car il devient trop populaire à leurs yeux. On baigne dans une athmosphère surréaliste tout au long du film, les scènes de matchs vont à 100 à l'heure et la fin est inoubliable.
Une comète dans l'histoire du cinéma américain ! Rollerball ne ressemble à aucun film. A mi-chemin entre le Prisonnier et Orange mécanique, ce film demeure un constant exercice d'équilibre. Violent, désabusé, mélancolique, inquiétant, le film colleà l'image de son personnage principal interprété par James Caan, plus habité que jamais. Il y a quelque chose de Kafkaien dans cette vision du monde absurde, violente et désenchantée que décrit Norman Jewison. Sans jamais s'engluer dans un sermon moralisateur, l'oeuvre prend au contraire sa force dans la simple démonstration d'un monde qui oublie jusqu'à son histoire. La scène de l'ordinateur perdant l'histoire du XIIIe siècle est tout simplement inouïe. Une oeuvre majeure du cinéma des années 70.
Si les décors se voulaient futuristes à l'époque, ils sont beaucoup trop ringards aujourd'hui; mais les scènes d'action ne sont pas mal. Quant au message: le contrôle de la société par des spectacles et autres amusements, il était déjà d'actualité avant notre ère, et Rollerball ne propose aucune solution pour remédier à ce méfait.
Je n'ai pas eu le courage de rester devant rollerball tellement ce film était abrutissant. Je venais sur cette page me renseigner sur la fin du film, mais apparement il n'y a rien de spécial qui se passe. Ce film dénonce que le sport ça abruti les gens et que c'est controlé par l'état. OUi, mais c'est le cas depuis les Romains et personne ne s'en plaint, Pas meme Mr le réalisateur: L'esthetisme et les dialogues de supporters pendant une heure ca m'a foutu des nausées.Dommage pour moi; Je trouve que rocky a plus d'interet que ce film. En plus dans la VF de rollerball le moustachu a la voie de stallone. C'est inconsciemment mauvais, je vais peut être essayer en vO.
Aussi efficace et grandiose que le remake de McTiernan est nullisime et inutile. James Caan dans un de ses plus grands rôles, des scènes de rollerball époustouflantes, une réflexion acerbe sur le pouvoir, la corruption et la violence dans le monde du sport, ainsi que sur un futur assez proche et inquiétant dans lequel les multinationales gouverneraient le monde, remplaçant les Etats... OK, les scènes se trouvant entre les matches sont plutôt reposantes visuellement, certains les trouveront sans doute un peu lourdes et vaines. Mais il ne faut pas oublier que, sous ses dehors de film d'action bourrin bien visibles dans les trois longues scènes de rollerball, le film est avant tout un film de science-fiction. Bien plus proche de "1984" que du remake de McTiernan ou des quelques films qui s'en sont inspirés ("Future Sport", très mauvais). Excellente interprétation de Caan, donc, mais aussi de John Beck, Ralph Richardson, Maud Adams...Et réalisation, image, musique et scénario tout simplement impeccables. Un monument.
J'aime bien McTiernan et quand j'ai vu que j'avais rollerball dans ma vidéothèque, je l'ai regardé sans faire gaffe à la boîte. Je commence à le regarder, et je vois des scènes d'actions plutôt réalistes ( bon qq fois c'est un peu énorme on voit bien que le patin le touche pas menfin bref ^^ ), et un acteur principal franchement mauvais ( on l'a pris plus pour le charisme qu'autre chose ), et d'un bout à l'autre du film, j'ATTENDS la chute, la vérité, le retournement de situation, la chute d'une planète, une indigestion un écureuil, qqch quoi !! Mais RIEN, QUE DALLE, le film est simplement le délire du scénariste !! Les acteurs y jouent mal, et le tout s'enchaine sans aucun lien ! Je me dit, McT ne peut pas avoir fait ça : juste : je regardais la version initiale, dont j'ignorais l'existence. Franchement je reste ébahi devant tant de vide de sens !! Quel est le msg ? Excepté celui du panem et ludem, mais c'est pas tout neuf comme sujet ^^ A Banir.
Un des films dont on se souvient trente ans après. A l'époque, il était dénoncé et admiré pour la violence des images et du sujet. Maintenant, on le considèreraient comme bien sage. James Caan joue de façon convaincante dans ce film d'anticipation, qui nous a captivé lorsque nous avions 18 ans !
Sans aller jusqu'à dire que c'est débile, ça n'en est pas loin quand même. Le sujet abordé dans les 70's n'a plus rien à voir avec le même sujet en 2006. L'influence des médias est bien différente aujourd'hui. Il n'y a aucuns dialogues qui tienne debout puisqu'il n'y a pas vraiment de scénario, les décors sont trop kitsch alors qu'ils se devaient d'être futuristes (l'ordinateur avec 15 touches,les télés écran bombé angles arrondis contraste abominable, les mobiliers ridicules avec couleurs vives), les acteurs sont très moyens voir pitoyables, il y a beaucoup de longueurs, musique quasi-inexistante, patriotisme américain exacerbé, scènes de violence bien bourrin et inutile, etc, etc... Un film des 70's qui a pris un coup de vieux irréversible dont le récent remake était évitable.
Rollerball 1975 est un spectacle brutal et sans intérêt. En effet, le film a tellement mal vieilli, qu'autant on comprend que le contexte fasse terriblement ringard, mais ce qui est plus gênant par contre, c'est que le message a lui aussi subi les effets du temps. En effet il n'a plus lieu d'être aujourd'hui car même si ces évènements sont toujours d'actualité, le message est terriblement dépassé. Et, sans message à tout ce spectacle, et bien l'intérêt de ce Rollerball est quasi-nul.
Ce film a veilli et l'ambiance est trés marquée par les années 70 notemment les décors et la façon de filmer. Les dialogues ne sont pas vraiment accrocheurs et la dénonciation du sport-spectacle voulu par le réalisateur se réduit à une confrontation de deux hommes via des longues séquences de rollerball : un peu juste comme argumentation. Le message est d'autant plus confus qu'il vient se greffer au problème de la liberté individuelle dans une société totalitariste où la société n'a plus de besoin matériel. Le film aurait été plus convainquant si ce thème avait été développé.