Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
fabrice d.
26 abonnés
1 511 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 26 mars 2021
Je n'avais pas spécialement d'attentes envers ce film mais à son visionnage j'ai été déçu. La première scène d'introduction donne le ton du film. C'est plat, froid, vieillot, et sans grand intérêt finalement. On ne ressent rien, malgré une histoire intéressante néanmoins: la lecture du roman doit largement surpassée le visionnage du film. Les scènes de rollerball ont perdu de leur charme, et la description de cette société corporatrice n'est pas non plus détaillée suffisamment pour susciter un intérêt profond chez le spectateur. Il n'y a pas non plus de scènes en extérieur, dommage.
Datant du milieu des années 70, « Rollerball » est un film d’anticipation qui a méchamment vieilli. Difficile d’y trouver son compte hormis les 3 séquences de ce sport à la violence extrême. Pour enfoncer le clou encore plus profondément, James Caan est le seul à tirer son épingle du jeu.
Norman Jewison lorgne du côté de Kubrick, qu'il s'agisse des décors, des tenues, de l'emploi de grands thèmes de musique classique et des relations difficiles entre les humains et l'informatique pour tenter de construire un film qui marque autant que son modèle. Si "Rollerball" interpelle sur la façon dont une société peut se repaître de la violence et de ses pilules pour oublier qu'elle ne décide rien par elle-même et que les élites autoproclamées illustrent à merveille cette décadence, Jewison noie son propos dans des scènes intimistes ratées et le casting, particulièrement peu inspiré, finit par ennuyer. Il reste des acènes d'action efficaces et un propos intéressant mais "Rollerball" a terriblement mal vieilli....
13 735 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 23 août 2020
Nous sommes en 2018 et la violence règne dans cet univers futuriste, en particulier dans un jeu d'action brutal, le « Rollerball » , mèlange de derby sur patins, de courses de moto, de football amèricain et de hockey! Pour de la bonne fable d'anticipation, il faut des acteurs physiques et virils, et c'est le cas! James Caan (maillot n° 6 orange et noir) est une coqueluche mondiale de « Rollerball » efficace et très plausible! Jonathan E, un grand nom! il est puissant et c'est un battant difficile à dèloger! John Beck n'est pas mal non plus sur la piste! Passage en force, poussette, torpillage, tactiques, changement de règles...tous les coups sont permis dans un jeu où il n'y a pas que les jambes, il y a aussi la tête! Certes, le "Rollerball" de Norman Jewison a vieilli mais le grand spectacle est là, intense et âpre! De plus, le superbe Adagio est utilisè de façon remarquable, maniè par les soins du London Symphony Orchestra! Remake ratè de John McTiernan en 2002...
"Rollerball" est pour certain un film culte, basé sur un sport futuriste violent, pour ma part j'ai trouvé que ça a mal vieilli, probablement parce que la vision qu'on nous donne de ce futur pour paraître aujourd'hui dépassé. Le scénario est plutôt convaincant mais le spectacle et le rythme global est plutôt décevant. Film de science-fiction futuriste qui vaut surtout pour les scènes de Rollerball.
Très typique du cinéma d'anticipation des années 70, Rollerball dénonce autant la violence, en tant qu'orgie de spectacle, que l'abrutissement des masses dans le confort. Illustrant en cela la vieille formule césarienne "du pain et des jeux" de manière jusqu'au-boutiste, le film est porté sur les solides épaules de James Caan qui mène la danse avec beaucoup de brio, aidé en cela par des partenaires de choix (John Beck notamment) qui permettent à Rollerball de verser dans la furie avec délectation, la mise en scène de Norman Jewison faisant le reste et assurant dans le spectacle aussi bien que dans les moments introspectifs, sans même parler d'une bande-son idéalement choisie. Le style accuse certes un coup de vieux et, en un sens, le propos est sans doute un poil trop simplificateur, mais il n'empêche que le film marquerait encore des points aujourd'hui.
D'une manière générale, ce film m'a moyennement séduit. C'est un étrange choix que de faire un film de science-fiction sur une pratique sportive futuriste. Choix tout aussi étrange d'ailleurs de l'agrémenter d'une bande-originale constituée de morceau de musique classique (Bach, Tchaïkovski, Albinoni). Je ne suis pas particulièrement intéressé par les films de sport (les matchs m'ont plu mais sans plus) et la dimension futuriste de ce film m'a un peu laissé de marbre. Je dois tout de même reconnaître un effort de créativité dans la définition du jeu de Rollerball (un peu entre le hockey et le rugby). Certains points sont plutôt bien anticipés (le sport de haut niveau qui ne devient qu'un business où tout est calculé et organisé, les entreprises tellement puissantes au point de supplanter les nations, les conseils d'administration complètement anonymisés, …). Mais j'ai vu des films de science-fiction bien plus riches que celui-ci. James Caan est très bon dans le rôle principal. Au final, ça se regarde, mais je vois difficilement pourquoi ce film est érigé en culte du cinéma. Je n'y ai pas vu beaucoup d'intérêt.
Je me rappelle très bien avoir découvert « Rollerball » à sa sortie dans les années 1970. A l'époque je n'étais qu'un gamin mais j'avais été impressionné (et passionné) par son extrême violence et son côté futuriste particulièrement réussi. Aujourd'hui, je constate que les images ont un peu vieilli mais que le message politique et sociologique, que je n'avais pas décelé à l'époque, est toujours d'une étonnante justesse. Le scénario nous dévoile une vision du futur où les multinationales ont remplacé les nations et où l'argent est la seule valeur qui ait une quelconque importance. Pour assouvir les vils instincts du « petit peuple », les dirigeants froids et calculateurs ont créé un sport ultra-violent... Le rollerball, abondamment diffusé sur les écrans du monde entier. Évidemment, la théorie « du pain et des jeux » n'est pas nouvelle, c'est le moins qu'on puisse dire, mais le traitement qui lui est donné ici lui donne un réel coup de jeune. Les séances de rollerball sont particulièrement prenantes et d'une grande violence graphique et psychologique... qui n'a rien à envier aux gladiateurs de l'antiquité. Quant au fond, il reste d'une grande actualité et nous pousse à réfléchir sur l'avenir de notre pauvre société... Un très bon film, signé Norman Jewison, que j'ai pris un vrai plaisir à redécouvrir.
Classique des années 1970 préfigurant des concepts comme celui du Running Man, Rollerball dépeint une société futuriste où les cadres ont remplacé les hommes politiques dans la direction d’un nouvel ordre mondial, censé offrir un confort matériel inégalé à tous. Les guerres étant terminées, un jeu dangereux est inventé par les cartels afin de satisfaire les pulsions violentes de l’humanité. Le rollerball consiste à confronter deux équipes de joueurs se déplaçant en roller ou à moto sur une piste circulaire entourée d’un public. Munis de casques de football américain, ces derniers doivent s’emparer d'une balle de métal et la jeter dans un unique panier aimanté pour marquer des points.
Jonathan E, le capitaine de Houston interprété par James Caan (Le Parrain, Le Solitaire, L’Effaceur), brise le tabou de cette dystopie (« Le jeu est plus grand que le joueur. ») faisant en sorte que les vedettes individuelles ne durent pas en survivant à des matches disputés avec de moins en moins de règles. Sa popularité devenant gênante, le dirigeant Bartholomew fait pression en lui demandant de se retirer avant les deux derniers matches, prévus contre Tokyo et New York. Ne l’entendant pas de cette oreille, et ayant déjà perdu sa femme par le passé, Jonathan refuse que l’annonce de son retrait soit diffusée et met au défi Bartholomew en participant aux matches, plus ou moins soutenu par Maud Adams (L’Homme au pistolet d’or, Octopussy), qui semble remplacer sa femme.
Le concept du rollerball est très intéressant et montre que c’est surtout la violence des coups portés aux joueurs adverses qui extasie le public, les matches devenant de plus en plus dangereux avec des membres ensanglantés et des joueurs blessés voire neutralisés. La tentative de background autour des matches reste assez soporifique à cause du rythme relativement lent, les deux heures de film se trouvant bien trop longues. Le mystère autour du personnage reste bien mieux réussi, spoiler: rien de plus n’étant dévoilé sur la disparition de sa femme et le scénario s’arrêtant net lors de la victoire . Un film correct bien que vieillissant.
Les thématiques constitutives de Rollerball détonnent efficacement dans le paysage cinématographique des années 70 : elles relient habilement une culture sportive imprégnée par son omniprésente violence – disciplinaire autant que supporter – avec un régime totalitariste qui se nourrit de cette violence pour asseoir son pouvoir. L’influence de Stanley Kubrick semble imbiber l’œuvre, mêlant fascination pour les motifs géométriques et rectilignes (digne expression d’une rigueur institutionnelle), musique classique et lutte incessante de l’individu face à l’oppressante société-machine. Il n’empêche que Norman Jewison avance sur des patins comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Un style brutal, certes, mais bien balourd. Disons que le film ne cultive en aucune façon la subtilité, ce qui le pousse à s’appesantir sur le propos politique, à le surexploiter verbalement. Car en dépit des scènes de course, filmées avec rythme et efficacité, tout va très lentement, tout parle trop. Les dialogues sont terriblement explicatifs et alourdissent la fluidité du récit ; les échanges séparant les matchs sportifs souffrent d’un manque de spontanéité et d’une mise en scène plan-plan qui ne rendent pas justice à la révolte naissante, à la montée en puissance du personnage principal. Le réalisateur ne croit pas en la force allusive, semble ne pas faire confiance à un spectateur sans cesse pris par la main. On aurait aimé plus de risques dans la narration, plus d’ambiguïtés dans le propos ; reste une fable futuriste au propos fort et aux scènes marquantes qui constitue, malgré ses incroyables lourdeurs, une référence dans l’histoire du cinéma.
Ce qui restera dans la mémoire ce sont les matches spectaculaires dont la mise en scène tient du tour de force même si elles manquent de réalisme parce que des gars qui prennent de tels gadins et qui se relèvent pour courir comme des lapins… bon). Mais sinon, tout est mauvais, déjà le choix du héros, James Caan, aussi charismatique d'un bœuf charolais, aussi brute que les autres sur le terrain et qui veut continuer à faire du sport malgré l'avis des organisateurs (tu parles d'un thème à la noix !). Vous me direz il y a le fond politique (tu parles d'une nouveauté, le poète romain Juvénal abordait déjà le problème au 1er siècle (Panen et circenses). Et puis ça va convaincre qui ? Les scènes intimistes sont soit soporifiques, soit ridicules (le tir aux sapins). Et puis ce scénario ne tient pas debout, quand on veut se débarrasser de quelqu'un dans une équipe de sport, il y a bien plus simple que de l'attendre annoncer son retrait… Le reste de la distribution est lamentable : la palme à John Beck, vraie tête à claques, les femmes sont jolies mais réduite aux potiches. Le film contient une scène d'anthologie affligeante où l'informaticien en chef, sorte de professeur Nimbus s'énerve contre son ordinateur à eau en lui foutant des coups de lattes dans les parois. Un film bourrin.
Rollerball est pour moi classer comme l'un des films OVNI que j'ai vu à présent. Une histoire peu banale celle de la création d'un sport violent mélangeant le hockey, Football Américain et le Boxe mi en place par les hauts dirigeants de ce monde dans le but de purger et de vivre en paix. Un vision choquante de ce monde futuriste. Le suspens y apporte beaucoup avec ce côté malsain, manipulateur dont le spectateur se doute fort bien dès les premières minutes qu'il règne une atmosphère étrange dans ce nouveau monde. Les décors sont assez bien représentés ainsi que les costumes soignés. La musique elle aussi apporte un charme au film. Même si le film vieilli il reste très prenant et fait réfléchir le spectateur dans un monde futuriste ultra violent dont le but et d'emmener ces hommes vers la mort
Un bon film d'anticipation. James Caan incarne un champion d'un sport dangereux pour divertir la population américaine. Une réflexion pertinente de l'utopie de l'action et du divertissement. Le réalisateur dénonce la banalisation de la violence.
Film avec de gros sous entendus politique, assez kitch aujourd'hui (il a 40 ans quand même) Certes, le rythme général est lent et encore heureusement qu'il y a les matchs. Rollerball ne s'apprécie quasiment qu'avec la violence dans les matchs et le sens politique que l'on peut tirer du film.
Rollerball réalisé par Norman Jewison en 1975. *Les points que j'ai appréciés → • Le fait de voir un film sur le sport (assez rare il faut l'avouer) • Le message passé (le sport spectacle toujours plus violent
*Les points que je n'ai pas appréciés → • L'ennui des dialogues • La violence exagérée
*Conclusion → J'ai aimé, c'est un peu ennuyeux mais les scènes dans l'arène sont crédibles. 6/10.