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Un visiteur
2,5
Publiée le 27 août 2010
Le mélange des genres est une épreuve compliquée. Elle ne tolère normalement pas l'à-peu-près, c'est soit excellent soit grandguignolesque. Ici, le tour de force c'est que le mélange des genres romantique et psychotique n'est ni totalement réussi ni totalement raté. Un bon film en somme qui flirte avec le très bon et le caricatural en même temps.
« A la folie » ? Certainement, « pas du tout » ? C’est-ce qu’il reste à démontrer jusqu’au dégoût à cette jeune étudiante éprise d’amour - mais sûrement pas d’amitié - pour un jeune psy bien embarrassé de la situation qui premièrement risque de perdre sa femme et deuxièmement il ne la connaît même pas la demoiselle… Épreuve douloureuse exécutée en trois temps au travers desquels Florence Colombani se prend un malin plaisir à vous faire tomber dans le panneau car on finit par y croire à la présentation idyllique de la jouvencelle d’une possible histoire d’amour qui n’existe pas censée quand même impressionner les copines, si, si, il m’aime, cette fois c’est sûr, avec son cabinet de consultation dans le XVI e. Voyage à Florence en Italie ? Tiens donc, au lieu de prendre l’air, Florence Colombani brise la conscience chimérique du transit amoureux lorsqu’à moins de la moitié du film un simple rembobinage en accéléré vous fait rassoire dans le fauteuil et prendre un point de vue un peu plus extérieur à la simple construction imaginaire d’une amourette fantoche… En troisième lieu se résout la difficile descente de la jeune fille, l’incarcération psychiatrique avec un méchant goût prononcé pour les médicaments… Elle en ferait une exposition de toiles d’art contemporain de ses pilules… Enfin pour atteindre l’insupportable d’une situation encombrante, le toubib du cerveau finit par en perdre le sien et difficile est sa situation lorsqu’une patiente porte plainte contre lui car il commence à perdre les pédales, se met à soupçonner tout le monde, vérifie les écritures sur les chèques pour retrouver les billets doux anonymes ; un peu plus il finirait encore par virer la bonne ou la secrétaire ! La tête froide, Florence Colombani la garde tout au long de sa construction scénaristique qui finalement séduit tant l’imprévu qu’on y rencontre ne paraissait pas gros comme une maison au départ puisque d’histoires d’amour le cinéma en est fringant mais peu d’entre elles finirent par prendre une allure aussi casse gueule !
Un souffle de fraicheur sur le cinéma français, peu habitué à ce type de scénario, qui disons-le clairement est très bien ficelé. On saluera aussi l'impeccable jeu des acteurs et l'intrusion adéquate des musiques, mais on applaudiera aussi des deux mains une mise en scène prenante! De l'imagination fabuleuse où l'originalité nous porte constamment tout au long du film. Tout est presque parfait, jusqu'au titre énigmatique mais surtout terriblement adapté.
C'est un film assez particulier dans sa réalisation ou l'on voit la version du personnage d'Audrey Tautou puis celle du personnage de Samuel Le bihan. Il y a un peu de suspence. Il faut aimer.
Le film vaut principalement pour sa construction qui joue d'abord sur un qui proqos pour finir sur une note plus tragique.La réalisation et la mise en scène sont plutôt du coup réussies.Le scénario emballe quant à lui moyennement avec ses lourdeurs et ses séquences téléphonées.A.Tautou est très convaincante, les second rôles un peu moins!
Je n'ai même pas regardé la fin tellement je me suis ennuyée. Aucune intérêt, Audrey Tautou joue toujours avec la même tête, pourtant elle est censée représentée une jeune femme qui tombe mais rien.
Un singulier premier long-métrage,quelque part entre thriller et romance,qui met le doigt sur une maladie bien réelle:l'érotomanie(qui sera aussi le sujet plus tard de "Anna M.")."A la folie,pas du tout" est cependant bridé par sa mécanique scénaristique.Tout l'intérêt reposant sur un renversement des rôles,Laetitia Colombani donne un peu dans la redondance et la superficialité. Surtout,elle a la très mauvaise idée de donner le rôle de la manipulatrice dérangée à une Audrey Tautou,peu à l'aise dans la méchanceté.Elle clone sa prestation d'Amélie Poulain,oeillades et minauderies largement exagérées,et au final se révèle peu crédible.Samuel Le Bihan est en revanche impeccable en cardiologue persécuté.La partie romance est catastrophique,mais le film devient plus accrocheur quant on s'aperçoit que l'étudiante n'est jamais sorti avec le médecin.Elle a tout inventé,s'est tout imaginé,jusqu'à la perte de toute lucidité.Dérangeant.La mise en scène ne s'élève jamais au niveau requis pour faire frissonner,le sujet s'y prêtait pourtant logiquement.Uniquement un exercice de style.
Cela commence par une banale histoire d'amour puis la réalité finit par s'effriter jusqu'à partir en lambeaux. Le scénario, intelligent nous emmène naturellement vers des rivages auxquels on ne s’attend pas. Le film semble taillé sur mesure pour Audrey Tautou, à la fou candide et obstinée.
A la folie, pas du tout est un bon film de Laetitia Colombani. Le scénario est excellent, il y a de bons dialogues, la mise en scène est irréprochable, les acteurs comme Audrey Tautou, Samuel Le Bihan ou encore Isabelle Carré sont convaincants dans leurs rôles, je ne me suis pas ennuyé devant le film et je l’ai beaucoup apprécié. Bref, très divertissant, 13 / 20.
Vu en avant première à STRASBOURG en 2002 en présence de la réalisatrice et de Samuel Le Bihan. Après Amelie Poulain, Aurdey Tautou casse sont image de gentille fille. Je crois me souvenir d'un bon film au rythme soutenue qui nous tien en haleine jusqu'au bout avec un air de ressemblance (sortie bien plus tard) avec Anna.M jouer; par excellente Isabelle Carré
Pénible à regarder, ça hurle et ça pleure à tout bout de champ. On passe de la névrosée à la brute épaisse. Mais le plus gros défaut du film est selon moi encore autre chose : le manque de suspense. Peut-être la faute à ce choix de couper le film en deux parties, certes original, mais fatal pour l'intérêt du spectateur. Si on compare avec des films étrangers de la même catégorie, "May" par exemple, on a presque envie de pleurer. Mais quand même deux étoiles, car on évite l'écueil du "tout est bien qui finit bien". Aussi car il y a une recherche d'originalité avec le film coupé en deux, même si selon moi cela nuit au suspense. Et enfin car certains passages, lors desquels on découvre la vérité, sont bien trouvés.