Mon compte
    Borsalino
    Note moyenne
    3,7
    1598 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Borsalino ?

    123 critiques spectateurs

    5
    32 critiques
    4
    37 critiques
    3
    32 critiques
    2
    15 critiques
    1
    3 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jimmyc
    Jimmyc

    153 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2014
    Jacques Deray tourne en 1968 son cultissime "La Piscine " avec l'éclatante Romy et Alain Delon dans une villa de Ramatuelle. Le soir il retrouve comme à son habitude son acteur fétiche afin de parler de ses futurs projets une fois l’équipe partie..Alain Delon lui parle alors du livre de Eugène Saccomano "Bandits à Marseille" et plus particulièrement du chapitre concernant Carbone et Spirito qui régnèrent en maîtres absolus sur la pègre marseillaise dans les années 1930...L'acteur rêvant de la rencontre Redford /Newman pour le film "L'Arnaque" décide de contacter le rival de toujours "Jean Paul Belmondo" afin de concrétiser ses espoirs de confrontation entre deux légendes .(croisés dans plusieurs films ,"Sois belle et tais toi ",Paris brûle t'il ?" "Ho!"..mais sans jamais véritablement se donner la réplique )l 'idée est simplement géniale ...Jean-Paul Belmondo reçoit donc le scénario signé Jean Claude Carrière et Claude Sautet mais ne se prononce pas ,le récit n 'étant pas à son gout ,effectivement la perspective de incarner un collaborateur durant la guerre ne plaisait pas au comédien ....(Carbone et Spirito étaient également collaborateurs pour le compte de la gestapo en cette triste période )...Alain Delon décide une nouvelle écriture basée sur un certain intimisme,panache mais également un certain humour à l 'intérieur de l 'histoire . Jean-Paul Belmondo, contacté à nouveau accepte finalement le projet .C'est alors que l 'oeuvre prendra une ampleur phénoménale..Alain Delon s’associe avec la Paramount. Le film, intitulé" Carbone et Spirito," s'annonce de belle manière jusque à ce que certaines pressions du milieu Marseillais donnent le coup final avant même le premier clap . Alain Delon, possédant quelques contacts s'envole pour la corse ...Il en revient avec des nouvelles réjouissantes: le titre provisoire "Carbone et Spirito" devra être simplement modifié ainsi que le nom des personnages. Les héros de" Marseille 1930" (nouveau titre), s’appellent désormais Roch Siffredi,et François Capella." Alain Delon a finalement l’idée du titre définitif," Borsalino", d’après la célèbre marque de chapeaux....Le tournage débute enfin dans la cité phocéenne .Jacques Deray tient à ce que Marseille soit le troisième personnage du film. Il se plonge dans les journaux et archives de l époque . Le décorateur François de Lamothe est également l 'atout majeur de l 'oeuvre créant un univers impressionnant .Le récit est très simple mais nullement simpliste .En 1930 Roch Siffredi, un jeune voyou récemment libéré de prison, décide de retrouver sa compagne, Lola. Mais pendant que il purgeait sa peine, celle-ci s'est éprise d'un autre homme François Capella, truand lui aussi ..Après une rencontre orageuse, les deux hommes deviennent amis et s'associent. Après avoir éliminé la concurrence sur le marché du poisson pour le compte de notables peu scrupuleux, ils se rendent compte que la soif de pouvoir est plus présente et décident de conquérir ensemble la ville entière .. Dénués de scrupules et imaginatifs, ils s'attaquent aux parrains les plus puissants ..jusque à l 'inévitable final ..Jacques Deray signe une oeuvre de belle qualité et ses comédiens apportent évidemment à celle -ci beaucoup d 'importance ..Delon (Froid..)Belmondo (Gavroche )se complémentent très bien ..La bande originale signée Claude Bolling deviendra un culte à elle seule ...En 1974 Le réalisateur mettra en chantier une suite "Borsalino and Co" qui souffrira bien évidemment de l 'absence du personnage de Jean Paul Belmondo ,exécuté par la mafia dans le premier opus "...A noter enfin que dans les premiers films de Martin Scorsese ,l 'affiche de" Borsalino" est présente dans les plans de rues .."Mean streets" notamment ..Le film de Jacques Deray est un pari réussi ...
    dougray
    dougray

    232 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2013
    Sans doute l'un des plus grands films de gangsters français et, incontestablement, l'une des plus grandes dates de notre cinéma puisque "Borsalino" est, avant tout, l'affrontement entre Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, soit les deux plus grosses stars de l'époque (et accessoirement de deux de nos plus grands acteurs), au sommet de leur forme et de leur charme. Il s'agit du principal atout du film et c'est peu de dire que le public en a pour son argent puisque les deux monstres sacrés sont de tous les plans et s'en donne à cœur joie dans des rôles particulièrement bien écrits et collant parfaitement à leur image. D'un côté, le flamboyant François Capella (Belmondo), charmeur et chaleureux, qui entend profiter de la vie quitte à se bruler les doigts. De l'autre, le ténébreux Roch Siffredi (Delon), plus mystérieux et ambitieux mais surtout tout en intériorité. Les prestations des deux stars sont un véritable plaisir jouissif, décuplé à chaque fois qu'ils se retrouvent ensemble à l'écran (tantôt adversaires, tantôt complices). Parmi les scènes d’anthologie, on retiendra, bien évidemment, la première rencontre musclée entre Capella et Siffredi mais aussi la négociations des coups (avec le fameux coup de la pièce truquée) ou encore le terrible final. A ce titre, la dernière scène du film est un grand moment de tragédie particulièrement bouleversante. Mais "Borsalino" ne se limite pas à ce seul plaisir coupable et a su magnifier la rencontre au sommet en offrant aux deux stars un terrain de jeu exceptionnel. Quelle intrigue aurait été plus indiqué que cette ascension, dans le milieu marseillais des années 30, de deux petits truands rivaux qui vont s'associer pour devenir les Rois de Marseille. La reconstitution de l'ambiance de l'époque est un véritable tour de force (on voit que la production a bénéficié d'un confortable budget) et la réalisation de Jacques Deray, bien qu'aillant un peu vieilli (le rythme est parfois un peu lent, les mouvements de caméra sont un peu voyants...), réussit à magnifier l'intrigue grâce à des plans superbes, des dialogues formidables et une musique devenue légendaire. Et puis, la force des films de cette époque est de pouvoir compter sur la classe des costumes trois pièces et des chapeaux des personnages. Enfin, "Borsalino" peut s'appuyer sur des solides seconds rôles qui, une fois n'est pas coutume, ne sont pas étouffés par l'aura des deux stars. On retrouve, ainsi, l'ambigu Michel Bouquet, le méchant Arnoldo Foa, l'amusant Julien Guiomar, la toute jeune Nicole Calfan, le détestable Christian de Tilliere ainsi qu'une Catherine Rouvel un peu potiche. "Borsalino" est donc une merveille qui aura du mal à être égalé tant l'aura de ces 2 monstres sacrés à l'époque n'a plus d'équivalent aujourd'hui.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 459 abonnés 12 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    "Quand les loups se dèchirent, ça fait l'affaire du berger"...Un des rèalisateurs qui a collaborè de la manière la plus suivi avec Josè Giovanni scènariste est Jacques Deray, metteur en scène solide de films policiers qui ont ètè les plus gros succès dans les annèes 60-70! En 1970, Deray organise la rencontre mythique des plus grandes vedettes masculines du cinèma français, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, dans le cèlèbre "Borsalino"! Ce grand classique du cinèma français est une sorte de bande dessinèe nostalgique où Delon et Belmondo sont deux gangsters liès d'amitiè qui appartiennent à la pègre marseillaise des annèes 30, au temps où les hommes du milieu portaient le borsalino! Après des aventures plus drôles que violentes, le film se termine sur une fin particulièrement mèlancolique avec une espèce d'amour qui va au-delà de l'amitiè! Un excellent film de gangsters (mais à la manière française), sorte de "Bonnie and Clyde" à nous, avec de l'amitiè virile, une somptueuse reconstitution d'èpoque (le film est vraiment tournè à Marseille avec le marchè aux poissons, les scènes à la calanque...) et la superbe musique de Claude Bolling qui fait le reste! Un essentiel...
    Marceau G.
    Marceau G.

    382 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2014
    Revu l'autre jour sur France 3... "Borsalino" est (bé)bel et bien un classique indétrônable du cinoche français. Avec le duo Belmondo/Delon au sommet de son art, la réalisation classe de Jacques Deray, et la musique entraînante de Claude Bolling... Culte !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Avant le catastrophique " Une chance sur deux" de Leconte (1997) , le duo Belmondo - Delon avait déjà tournés un film a leur gloire ensemble.... L intérêt de ce polar en costumes rayés tient moins dans le scénario inspirée de l histoire vraie de Carbone et Spirito, parrains marseillais des années 30 , au au casting : Belmondo et Delon , les "kings" du box office des années 70 ....le choc fut sur l écran mais aussi en dehors , Bebel allant jusqu'au procès parce que son nom passait au second plan de l affiche ! Ce film de 1970 , réalisé par lun des maîtres du polar français , Jacques Deray qui sortait requinqué de son succès de " La piscine" , dégage une saveur unique , mêlant mitrailettte camembert , reconstition d'époque magnifique et la bande originale absolument merveilleuse de Claude Bolling au piano bastringue. Le duo Belmondo/Delon fait des étincelles dans ce film génial ou l humour va de pair avec l amitié virile. Un classique .
    cylon86
    cylon86

    2 477 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2008
    Deux ans avant Le Parrain, Jacques Deray nous prouvait que nous aussi, en France, on peut faire de bons films de gangsters avec en plus, en tête d'affiche Belmondo et Delon!
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    112 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2016
    Inspiré par l'histoire des véritables gangsters marseillais Carbone et Spirito, Borsalino n'est pourtant pas un film historique sur les activités de cette pègre qui dans les années 30 avait fait de cette grande ville méditerranéenne une sorte de Chicago française. La véritable attraction était de réunir Belmondo et Delon (qui a co-produit le film) qui étaient à l'aube des années 70 les 2 plus grosses vedettes commerciales du cinéma français, c'était très rare de voir ça à l'époque en France, aujourd'hui c'est devenu plus courant, et de toute façon il y a peu d'acteurs ayant de nos jours l'aura qu'avaient ces deux-là... On les avaient pourtant vus dans au moins 2 films, dont Paris brûle-t-il?, mais ils n'avaient fait que se croiser, tandis que là ils étaient face à face ! Surtout qu'on les disait rivaux, opposés, se détestant cordialement, alors qu'il n'en était rien, les 2 stars étant très amis. L'opération fut donc portée par une énorme campagne publicitaire, et le film récolta un beau succès. Cependant, Jacques Deray dans sa mise en scène, a dû jouer fin pour ne pas avantager l'un plus que l'autre afin de ne pas froisser leur égo ; on a raconté plein d'anecdotes amusantes là-dessus, si tant est qu'elles soient vraies, comme le fait qu'ils devaient avoir le même nombre de scènes, et aussi que leurs noms sur l'affiche et au générique apparaissent côte à côte... Ceci dit, le film fonctionne bien non seulement grâce au charisme de ses 2 vedettes, mais aussi grâce au reste du casting constitué d'excellents seconds rôles, et surtout au soin de la reconstitution d'un Marseille folklorique des années 30, dans les décors, les costumes, les voitures, le tout donnant un pittoresque charmeur qui relança d'ailleurs en France la mode rétro. A ceci s'ajouta l'entrainante musique de piano bastringue de Claude Bolling, devenue très célèbre, et un certain style alerte.. Alors certes, Delon et Belmondo phagocytent un peu le film, mais ça reste avant tout un bon divertissement, je l'ai revu après bien des années lors d'un passage télé récent, et ma foi, je trouve même que c'est devenu une sorte de classique français.
    Caine78
    Caine78

    6 602 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2010
    On en a entendu des adjectifs pour qualifier ce « Borsalino » : « grand classique », « film référence »... Pourtant, lorsque l'on découvre le résultat aujourd'hui, difficile de lui trouver quoi que ce soit de vraiment révolutionnaire : histoire fort classique, mise en scène qui l'est tout autant et personnages ne renouvelant pas vraiment le genre : nous sommes à tout point de vue en terrain (bien) connu. Faut-il bouder son plaisir pour autant? Peu probable tant Jacques Deray, à défaut d'être un créateur, demeure un grand professionnel, la reconstitution d'époque s'avérant des plus plaisantes et les scènes d'actions efficaces et sans fioritures. On pourrait trouver ça un peu court, et pourtant cela suffit au final largement au plaisir du spectateur, n'ayant pas si souvent l'occasion de voir un vrai beau divertissement à la française, spectaculaire comme il faut et disposant d'un duo d'acteurs de classe, sans oublier des seconds rôles également très inspirés... Que demander de plus?
    Franck V
    Franck V

    25 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    Une référence dans le film policier français. Voir nos deux icônes Belmondo Delon réunis est un pur bonheur.
    De l'action, du talent, une superbe réalisation... Merci Monsieur Deray.
    carbone144
    carbone144

    85 abonnés 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2010
    un excellent film original et qui prend de l'ampleur au fil des minutes. Le thème au piano est inoubliable. Delon et Belmondo forment un excellent duo.
    gregbox51
    gregbox51

    34 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2012
    Un vrai film d'époque avec ses scène de bagarre complètement chiquées. Il y a comme un certain goût de "Il était une fois en Amérique", mais version super light ! Gardons donc en mémoire ce film comme la réunion de 2 monstres sacrés du cinoche français au top de leur forme....
    brianpatrick
    brianpatrick

    81 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2007
    Grandeur et décadence de François Capella et Roch Siffredi, deux truands du milieu, dans le Marseille des années folles. Deux énormes acteurs pour interpréter ces rôles.
    ferdinand75
    ferdinand75

    529 abonnés 3 820 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2020
    Un film qui a malheureusement beaucoup viellit. Le rythme est lent , on s'ennuie souvent , il ne se passe pas grand chose. Les scènes d'action sont presque risible et ridicule ( i.e. la destruction du marché du poisson, on se croirait dans Astérix)..La qualité de l'image est médiocre , on a parfois l'impression d'être dans un téléfilm contemporain..
    Reste une très belle musique et bien sûr la confrontation de deux monstres du cinéma français , à leur apogée à ce moment là.. Sans cela le film ne mériterait même pas une étoile.
    Max Rss
    Max Rss

    188 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2019
    C'est un reproche que l'on a souvent fait, et à juste titre, aux films réunissant deux grandes vedettes en pleine gloire, ce reproche consistant à dire que puisqu'un film réunit deux pointures du moment ou d'une époque, il est automatiquement plus calculateur que créateur. Bon, on ne va pas se voiler la face, en choisissant Jean-Paul Belmondo et Alain Delon, un succès commercial était attendu. Et le succès commercial fut au rendez-vous. Mais, là où on l'on aurait pu mettre un truc insignifiant dans les pattes des deux monstres sacrés, ici, on sent bien qu'il était décidé de faire quelque chose. De ne pas miser exclusivement sur le duo Belmondo/Delon. Et, en cela, "Borsalino" est des plus honorables. Seulement, le film n'est pas vraiment à la hauteur des espérances. Beaucoup de temps morts sont à déplorer et la mise en scène n'est pas de plus réussies. Dommage, j'aurais préféré voir Boisset aux manettes, mais celui-ci était déjà engagé sur "Cran d'arrêt" ou "Un condé". Un film qui fait un demi pschit.
    Gonnard
    Gonnard

    236 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2007
    Un film tiré vers le haut par la sublime prestation de Bebel. Musique inoubliable bien sûr. Période attirante que celle des années 1930, avec ces costumes cintrés, ces belles voitures. En revanche le rythme est parfois trop lent, on sent passer les deux heures. Le jeu des acteurs dans les bagarres ou dans les fusillades est ridicule. Messieurs, quand on se prend une balle, on ne se tortille pas comme un asticot. Mademoiselle, il ne faut pas anticiper la baffe que vous allez prendre dans votre joli visage. Et puis la fin est triste, je ne peux pas en dire plus mais bon.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top