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Michael78420
45 abonnés
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3,0
Publiée le 20 février 2024
Avec Rock Siffredi à l'affiche, on se dit qu'il va y avoir de l'action, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que c'est le nom d'un des personnages interprété par Alain Delon. Peut-être a-t-il inspiré son homonyme ? En tout cas ça fait plaisir de voir l'acteur jouer avec Jean-Paul Belmondo. Les décors années 1930 sont magnifiques. Les attitudes machistes nous rappellent une époque pas si lointaine alors que les hommes se respectaient à coups de poings dans la gueule, après avoir déposé leurs chapeaux tandis que les femmes obéissaient aux mâles sans broncher. Vu en 2019 on sent que 49 ans se sont passés depuis la sortie du film. Le rythme un peu lent est perturbant de nos jours. À (re)voir pour apprécier un duo d'acteurs français qui ont marqué leur époque.
Grand spécialiste du polar, Jacques Deray parvient ici à signer son œuvre la plus emblématique (avec "La piscine"). Sa réalisation est très bonne, le scénario très solide, la bande originale inoubliable, la reconstitution du Marseille des années 30, et les décors en général, sont bluffant de réalisme. On retrouve un style très similaire, tant sur le fond que sur la forme, aux films de gangsters Américains. Mais malgré toutes les qualités décrites, ce "Borsalino" vaut surtout le détour pour la véritable réunion entre les deux monstres sacrés du cinéma que son Belmondo et Delon. On regrettera à jamais qu'il n'y en ait eu pas plus.
Un grand film policier sur le milieu marseillais des années 30. L'époque est parfaitement restituée gràce à de magnifiques décors. Le scénario est prenant et très bien mis en scène par Jacques Deray. Evidemment, ce film vaut aussi et surtout pour la rencontre de deux immenses acteurs Alain Delon et Jean-Paul Belmondo qui sont à ce moment là au meilleur de leur forme. Ils forment un duo de légende qu'on ne reverra plus avant le film de Patrice Leconte "Une chance sur deux". A voir et revoir, rien que pour le plaisir de retrouver ces deux legendes du cinéma au sommet de leur art.
Vilipendé à sa sortie par une certaine critique lui reprochant de n'être que "commercial", cela ne l'empêcha pas de faire un tabac. Je n'étais pas pressé de le regarder, le choix du public est parfois trompeur et le personnage de Delon m'agace. Mais j'ai trouvé le DVD alors j'ai voulu voir… et quelle surprise ! C'est vraiment très bon, on se n'ennuie pas une seule seconde, c'est honnêtement filmé, bien photographié, très élégant (il faut voir Nicole Courcel avec son parapluie assorti à sa robe à pois) Certaines séquences sont anthologiques comme cette irruption au marché aux poissons. On n'oublie pas de nous rappeler qu'on est au cinéma avec une dose de second degré, comme ces morts par balles qui tombent comme à la pantomime. Parlons de la distribution, Deray n'est parait-il pas un grand directeur d'acteurs, mais le grand professionnel qu'est Belmondo s'en sort admirablement, (en 1970 il est dans sa bonne période et non encore dans les outrances des années 75-85). Delon est peut-être un ton en dessous mais il est bon. Beaucoup d'excellents seconds rôles connus (Guiomar, Ivernel, Bouquet) ou moins connu. De fort jolies femmes (Rouvel, Marchand, Calfan), Alors bien sûr il y a quelques imperfections comme ces gros plans insistants sur les visages du couple vedette ou la toute dernière scène un peu raté, Mais bon, nous avons de l'action en continue, sans longueurs, sans blabla, une reconstitution de Marseille au cordeau et une musique de Claude Bolling qui trottine dans notre tête longtemps après le film ! Que demande le peuple ! Au fait, on voit un moment une jolie prostituée assise sur une chaise et qui se caresse nonchalamment la cuisse : c'est Mireille Darc !
L'association de deux malfrats dans les années 30. Plus rare, la réunion de deux grands du cinéma français : Belmondo et Delon. Un bon film de mafiat gangsters, pas inoubliable mais la montée et la séparation des deux associés est ponctuée d'une véritable collaboration dans le partage des gains, des territoires, de l'action, des assassinats, de l'information. Pas indispensable, mais pas mal.
le duo Jean-Paul Belmondo Alain Delon réunies dans une adaptation du livre de Eugène Saccomano film qui est resté dans les mémoires du cinéma français est considéré comme culte. cela se voit que le film et plutôt âgé en effet lorsque des personnes recevoir des coups de poing où sont mis KO les personnages fonds des vol plané et des voltige qui sont extrêmement exagéré ce qui prouve qu'à l'époque il y avait que très peu de directeur des cascades où que les metteur en scène n'était pas de qualité c'est pareil lorsque un personnage se fait tirer dessus ou bien lorsqu'il meurt c'est presque affligeant surtout quand on voit la qualité des acteurs présents au casting ce qui prouve que cela ne vient pas de leur propre initiative que c'est bien des gens qu'on leur a donné parce que de jouer voir mal joué comme ça les scènes où l'on se fait tirer dessus ou prendre des coups c'est bien que quelqu'un leur a dit sinon personne ne peut faire aussi mal. hormis tout cela le film est plutôt bon divertissant accrocheur on reste activer du début à la fin on éprouve même de la sympathie pour les personnages qui sont présent on souhaite savoir comment le film se finit ce qui n'est pas toujours le cas . Roch Siffredi qui sort tout juste de prison va s'associer avec capella Après une rencontre orageuse, les deux hommes deviennent amis et s'associent. et des 6 de même d'éliminer la concurrence sur certains marchés pour être les seul à diriger la ville de Marseille.
Ils se sont mis à 5 pour écrire le scénario mais le film vaut surtout pour sa reconstitution de l'époque et le duo fabuleux de ces deux bêtes de scène que sont Belmondo et Delon. Ne pas oublier non plus la prestation de Michel Bouquet ni la musique de Claude Bolling devenue un tube.
Il fallait bien un projet d'envergure pour réunir ces deux-là devant une caméra: chose faite en 1970 avec Borsalino, qui pastiche autant qu'il rend hommage au film de gangsters à l'américaine, capitalisant avec malice sur l'opposition Delon-Belmondo, au gré d'un scénario aux racines carrées. La promesse est largement tenue, le film fait des étincelles, la reconstitution est précise et soignée, l'humour et l'action au rendez-vous. Réussite totale.
Un film grandiose et la première rencontre cinématographique entre deux monstres sacrés du cinéma Français, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon!! On a fait notre "Parrain" bien avant Francis Ford Coppola aux Etats-Unis, c'est Jacques Deray à la réalisation et Claude Sautet qui partage l'écriture du scénario!! La rencontre entre Siffredi et Capella à coup de poing dans un bar nous met tout de suite dans l'ambiance dans un Marseille des années 30, ville alors réputé par la mafia. L'intrigue est intense, la réalisation peut faire rougir les Américains, un cinéma Français qui était au top de sa forme en cette période là comparé à aujourd'hui ou elle n'est pas lumineuse dans sa globalité. Le tandem de superstars marche bien et il y a une osmose sympathique entre Delon et Belmondo. Michel Bouquet est lui aussi impeccable dans un second role et la musique orchestré façon saloon de l'époque est magistrale. Un grand classique national!!
Très bonne surprise. Le duo Belmondo/Delon fonctionne à merveille et se marie parfaitement à l'ambiance mafia marseillaise des années 20. C'est chic, kitch et plein de charme. Et la musique charlestone est entraînante. Un vrai petit plaisir de cinéma !
Cette plongée dans l'univers des gangsters dans le Marseille des années 30 vaut essentiellement pour le duo Alain Delon – Jean-Paul Belmondo. Le scénaio n'est en effet pas des plus brillants et patit de la comparaison avec les films américains traitant de la pègre à cette épôque par exemple. La reconstitution de la situation à Marseille est ici un peu surfaite et avec une nostalgie qui ne fonctionne pas vraiment. Le récit est quelque peu décousue dans la première partie enchaînant des saynètes sans grand intérêt. Le ton devient résolument plus sombre dans la seconde partie avec des enjeux plus dramatiques et des séquences qui tiennent beaucoup plus en haleine. Jacques Deray ne démérite pas à la mise en scène et innove davantage que dans d'autres films ou il « faisait juste le boulot». On retiendra ici une certaine diversité avec des plans façon western ou encore le plan séquence de la rencontre entre Delon et Bébel. Il est également intéressant de voir le parallélisme avec lequel Deray est obligé de filmer les 2 acteurs, ne devant surtout pas en mettre en avant un plutôt que l'autre. Car c'est cette complicité entre ces deux monstres sacrés du cinéma qui fascine dans ce film. Les 2 trouvent via leur personnage une certaine complémentarité qui fonctionne à l'écran. ( Même si en ce qui me concerne, j'ai toujours préféré le charisme et le détachement de Belmondo sur la froideur de Delon ). La relation entre leurs deux personnages est plutôt complexe et ambigu. Le ton du récit entre humour et gravité est quelque peu atypique. Au fond, ce qui peut déranger est que le film vise davantage à divertir sans tomber dans la comédie pure alors que le sujet se prêtait plus à un film sombre. D'ou un résultat un peu hybride. A voir donc pour les deux poids lourd du casting.
Quel bonheur de retrouver ces deux comédiens dans ce film . Il y a bien sûr une musique inoubliable mais aussi des rôles taillés sur mesure pour ces acteurs. Un vrai must encore aujourd'hui.
Dans les années trente, deux petites frappes de Marseille s’allient et éliminent tous leur rivaux. Le problème du film de genre, c’est de susciter l’intérêt malgré les passages obligés. Deray y parvient mieux que d’autres, bien mieux par exemple que George Roy Hill dans « l’arnaque », pourtant postérieur. Il ne suffit pas de créer des décors raffinés, de somptueux costumes et une musique envoûtante, car ces deux productions les ont ; encore faut-il des personnages crédibles, et les deux vedettes de l’époque (Delon alias Roch Siffredi et Belmondo alias François Capella) le sont. Il convient aussi de développer une intrigue ne se résumant pas à des fusillades, et celle concoctée par Claude Sautet, bien que classique, a du panache. Tout cela est ici présent, avec en complément des rôles secondaires mémorables, tels le danseur (Christian de Tilière) ou Maître Rinaldi (Michel Bouquet). Si le climat de l’époque est bien rendu, et si les scènes d’action sont honorables, on regrettera un rythme parfois lent, quelques effets trop prévisibles et quelques séquences stéréotypées. Mais cela n’empêche pas de prendre plaisir au spectacle, et de l’apprécier lors d’une seconde vision, preuve que suspens mis à part, le film garde suffisamment de qualités.