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4,5
Publiée le 29 août 2024
Duo de légendes (Belmondo / Delon) pour cette splendide ascension de gangsters au cœur de la pègre marseillaise des années 30. Un authentique spectacle et l'un des meilleurs films du genre !
Un film tiré vers le haut par la sublime prestation de Bebel. Musique inoubliable bien sûr. Période attirante que celle des années 1930, avec ces costumes cintrés, ces belles voitures. En revanche le rythme est parfois trop lent, on sent passer les deux heures. Le jeu des acteurs dans les bagarres ou dans les fusillades est ridicule. Messieurs, quand on se prend une balle, on ne se tortille pas comme un asticot. Mademoiselle, il ne faut pas anticiper la baffe que vous allez prendre dans votre joli visage. Et puis la fin est triste, je ne peux pas en dire plus mais bon.
C'est un peu comme pour "Rivière sans retour" avec Marilyn Monroe, s'il n'y avait pas dans ce film la présence des deux monstres sacrés que sont Jean-Paul Belmondo et d'Alain Delon il serait tombé aux oubliettes. Parce que Jacques Deray, réalisateur dont j'ai jamais pu comprendre pourquoi il a été considéré comme un très bon metteur en scène, est tellement obnubilé par son duo de stars, l'employant mal en plus Delon en faisant trop Belmondo en faisant pas assez, et par sa reconstitution assez soignée, bien que pas géniale, du Marseille des années 30 qu'il en oublie de sortir une histoire conventionnelle de la conventionnalité et surtout n'arrive pas à aller au-delà d'un certain superficiel, aucune dimension humaine n'est dégagée. Il faut ajouter à cela un final plat et prévisible ainsi que des dialogues sans saveur (sauf pour une réplique que j'ai trouvé excellente et qui va à la perfection avec le contexte actuel : "Quand les loups se dévorent, ça fait l'affaire du berger." !!!). Est-ce qu'il faut tout jeter pour autant dans ce film très surestimé ??? Ben non car il y a quelques (trop !!!) rares instants forts, surtout ceux qui tournent autour de la fusillade dans l'entrepôt de viande, ainsi qu'une BO mémorable de Claude Bolling ; mais c'est bien tout, à croire que Delon et Belmondo sont bien meilleurs quand ils sont chacun de leur côté.
Célébrant la première véritable rencontre cinématographique entre Jean-Paul Belmondo et Alain Delon, «Borsalino» raconte l’ascension de deux truands dans le Marseille des années 30. Inspirés de deux individus ayant réellement existé et réalisé par Jacques Deray, on est quand même bien loin des grands films du genre. C’est plat, long, vieillot et ennuyant. Une renommée surfaite en somme d'ou se détache le célèbre thème musical de Claude Bolling et la classe des costumes.
Oui je sais, je sais : patrimoine du cinéma français, stars, etc. etc. Pour moi, "Borsalino" représente tout ce que je déteste dans le cinéma français "classique", qui ronoronne avec fainéantise dans un néant total d'imagination et de mise en scène, se reposant sur les talents du chef décorateur (reconstitution soignée des années 30, mais évidemment dans le registre nostalgie / carte postale) et sur l'abattage de ses deux stars qui font évidemment exactement ce que l'on attend d'eux : déverser des clichés. Mais il y en a visiblement qui aiment !
A l'heure du vedettariat, Borsalino réunissait les deux figures charmantes et représentatives du cinéma français des années 60 : Alain Delon et Jean Paul Belmondo. Embarqués dans une réjouissante reconstitution du Marseille des années 30, Roch Siffredi et Frank Capella mènent la danse, s'entendant comme deux larrons en foire, fauteur de troubles et habiles bandits. Leur parcours à l'écran est retranscrit avec un rythme plaisant, rondement mené et soutenu par l'inoubliable joli petite musique de Claude Bolling. Borsalino reste notamment intéressant dans la mesure où les deux héros entretiennent une conscience aigüe de la contingence du milieu du gangstérisme et découvriront les limites de leur amitié à travers leur désir de toujours creuser leur sillage plus loin. Le scénario propose justement de distinguer leurs traits de personnalité : l'un, Frank Capella (Jean Paul Belmondo), grand jouisseur des plaisirs instantanés et l'autre, Roch Siffredi (Alain Delon), attiré par l'insaisissable, l'inatteignable. Marquée par des aspects fatidiques et aboutissant à une conclusion assez universel du genre - dur de rester intact dans un monde où la félonie guette et où la moindre imprudence peut être fatal - Borsalino reste avant tout une oeuvre entraînante, égayante, bondissante et récréative pour cette belle époque de notre cinéma national.
Du cinéma de star, «Borsalino» (France, 1970) de Jacques Deray fournit un parfait exemple pour en décortiquer les rouages. Réunissant Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, alors stars suprêmes du cinéma français, en un duo d’acolytes gangsters, Jacques Deray assure le succès de son film par leur simple présence. Mais on ne trompe pas le spectateur sur la simple réunion de deux grands comédiens. Les ingrédients d’un met n’en font pas sa seule qualité, il faut aussi savoir les cuisiner. Car non seulement Deray délègue l’autorité de son film à ses acteurs mais en plus il se soumet à leur charisme, au profit de l’intérêt de l’intrigue. Belmondo et Delon, surtout Delon, sont d’immenses comédiens. Quoique furent certains de leurs choix cinématographiques, ils n’en sont pas moins pourvus d’une élégance certaine et d’une authenticité plaisante (revoyez Delon dans «Rocco e i suoi fratelli» (Italie, 1960) de Visconti). Qu’advient-il d’eux alors quand ils sont les augustes objets d’un film ? C’est un culte pâmé que leur porte Deray. Les zooms incessants sur leur visage, pour mieux amener le spectateur vers l’icône, l’exposition de leur corps d’athlète, pour mieux présenter le fantasme féminin. Tout cela confirme l’effort mis en place pour exploiter au maximum les deux acteurs. La perversion de la starisation, à l’œuvre dans le film, va même jusqu’au scénario. Le scénario semble déjà avoir été pensé en fonction de l’effet star (Claude Sautet est notamment dans cette équipe scénaristique). «Borsalino» use à l’excès de l’impact des stars. Le procédé n’est pas condamnable en lui-même, Hitchcock comme Godard l’ont bien mis à profit, mais il est lassant et idiot lorsqu’il n’est employé que pour lui-même. La star pour la star. Ce n’est plus Delon et Belmondo qui interprète des rôles dans «Borsalino» mais bien Delon et Belmondo qui se jouent eux-mêmes interprétant. La mise en abyme rend parfaitement compte du défaut du film : ça ne reste qu’en surface.
En temps que grand fan de Belmondo, et amateur du cinéma de Jacques Deray, j'attendais beaucoup de Borsalino. Malheureusement la forme l'emporte sur le fond, et cela donne un polar assez creux et prévisible. Dommage.
Borsalino est un film très moyen de Jacques Deray. Le scénario est à revoir, la mise en scène est correcte même si elle n’apporte rien au film qui est déjà relativement ennuyeux et un peu trop longuet à mon gout. Les acteurs comme Jean-Paul Belmondo, Alain Delon ou encore Andre Bollet sont néanmoins convaincants dans leurs rôles, 08 / 20.
Borsalino, c'est donc ça le film mythique sur la rencontre des deux légendes Belmondo/Delon, un bon film, bien maîtrisé avec une histoire de malfrats qui montent en grade en quelque sorte, un genre de Scarface à la française et en plus soft, bon je vais pas mentir ça n'est pas un film magistral ou à voir absolument, ça reste une belle rencontre entre deux grands acteurs, même si Bebel est plus mit en avant, ce qui ne me déplaît pas vu que c'est mon préféré, juste dommage que la scène de spoiler: sa mort soit ratée, il surjoue beaucoup trop. Bref, la réalisation est bonne ainsi que la mise en scène et la bande son est très sympathique, avec un petit air qui n'est pas sans rappeler "les brigades du tigre".
Bon film français mafieux à l'ancienne.Deux monstres sacrés du cinéma réunis. Le scénario est classique, mais les deux acteurs valent la peine de le voir.
Borsalino : D'énormes stars, une histoire passionnante, une mise en scène talentueuse... résultat un des meilleurs films français. Ce film n'existe toujours pas en dvd (Malheureusement) mais si vous tombez dessus au hasard d'une rediffusion ne le ratez surtout pas.
"Salut c'est Bebel" "Salut c'est Delon" bon, j'ai tout dit... Ah non! y'a une histoire je crois mais j'en suis pas sûr... C'est censé reprendre l'histoire de Carbone et Spirito mais la fiction est largement dépassée par la réalité (concernant le coup du match de boxe truqué ils auraient mieux fait de reprendre l'histoire vraie plutôt qu'inventer ce truc digne de Kick et Flupk) Voilà, voilà... Ah sinon c'est Eugène Saccomano qui a eut l'idée originale du film, par contre je ne sais pas si c'est lui qui a demandé à ce que les truands soient affligés de la danse de Saint-Guy à chaque coup de flingue. Putain la classe quoi! Ça pourrait être du pré-Scorcese mais c'est réalisé avec la force d'un show des Carpentier. Vindieu! Tu prends les meilleurs acteurs français t'injecte à bloc de pognon et t'obtiens une bouse pareil, un film visionnaire dans un sens...
"Borsalino"... Le titre seul nous dévoile le contenu du long métrage de Jacques Deray, à savoir un film de gangsters. Le borsalino était en effet un type de chapeau très prisé dans les milieux mafieux du début du XXème siècle. C'est d'ailleurs durant les années 20 dits les années folles que se déroule l'action du film. On a affaire ici à un bon petit film de gangsters, simple mais efficace. L'intrigue, aussi basique soit-elle, reste sympathique et est surtout soutenue par l'excellent tandem Belmondo/Delon. Rien d'incroyable et un poil trop pour ce qu'il a à proposer, "Borsalino" se laisse tout de même regarder facilement et avec plaisir.