Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Xavier D
59 abonnés
1 064 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 21 septembre 2021
Deux monstres sacrés du cinéma français dans un même film sur des gangster marseillais dans les annnes 30. Reconstitution parfaite, scénario dense et réalisation au sommet. Même avec la polémique sur la production de ce film, que Delon était le seul producteur ne l'était pas réellement puisque Belmondo l'était également. Ce film est passé dans tous les cinéma en France et à l'étranger. Un chef d'œuvre !
"Borsalino" marquait la rencontre tant attendue des 2 monstres sacrés du cinéma français:Le ténébreux Alain Delon et le dynamique Jean-Paul Belmondo.Une collaboration qui n'a rien d'un coup marketing.En effet,le scénario est d'une grande valeur,et transpose habilement l'action dans le Marseille des années 30.Une époque où les gangsters font la loi,maîtrisant la police,monopolisant le marché et le pouvoir.François Capella et Roch Siffredi sont 2 petits truands qui aspirent à mieux,au luxe et à la domiation.Commençé par une bagarre dantesque,leur amitié les aide dans leur ascension vers les sommets.Même si "Borsalino" ne peut se prévaloir d'une grande profondeur,propre aux "Sentiers de la perdition",il est extrêmement bien mené.Les 2 stars sont traitées à égalité,chacun dans leur registre,et on perçoit même leur estime mutuelle à l'écran.Limiter les dialogues à de brefs échanges,et allonger les scènes d'exposition rajoute de la prestance à un film qui ne demande que ça.Belmondo a l'oeil qui frise,Delon le regard révolver.Ils sont classe comme jamais dans leurs habits élégants.Le souci du détail crédibilise le tout,bien que les bagarres prêtent à sourire aujourd'hui.Partie intégrante du patrimoine français.
Surfant sur la mode du « Parrain » et sur celle de « Butch Cassidy et Billy the Kid » qui avait associé les deux plus beaux gosses du cinéma américain, Alain Delon avec l’aide de Jacques Deray concocte « sa superproduction » où il s’associe avec Jean-Paul Belmondo, son rival de l’époque, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Le film n’a pas les prétentions artistiques du «Parrain » ni la dimension poétique du film de George Roy Hill mais il dégage une bonne humeur et un charme qui opèrent encore aujourd’hui. Les costumes sont magnifiques, Delon, Belmondo, Corinne Marchand et Nicole Calfan sont splendides, mais c’est sans aucun doute la musique de Claude Bolling - mélange de bastringue et de jazz - qui donne cette saveur si particulière aux aventures des deux mafieux marseillais. Les bonus du DVD rendent justice à Bolling et reviennent fort justement sur le talent trop peu reconnu de Jacques Deray. A noter le joli cameo de Mireille Darc et la prestation magistrale de Michel Bouquet en potentat local. Le film qui commence en farce s’assombrit au fur et à mesure que les deux héros gravissent les échelons du banditisme. Cette transition de la tonalité de l’intrigue constitue l’originalité de ce film qui confirme que Deray avait un véritable savoir-faire pour donner une véritable substance à un projet essentiellement grand public.
Ce film réuni un des plus grands acteurs du cinéma mondial Jean paul Belmondo et une star du cinéma Français Alain Delon et c'est pour ça que même la jeune génération aujourd'hui aiment autant ce film que les générations précédentes.
Borsalino est un des meilleurs films de gangsters du cinéma Français qui n'a pas grand chose à envier aux films de Coppola.
L'intrigue est très bonne on suit l'histoire de deux voyous qui progressivement deviennent les maîtres de Marseille en balayant toute concurrences.
Jeux d'acteurs magnifique, musique inoubliable.
L'orgueil de Delon lui fera participer à la suite "Borsalino et co" qui ne recevra pas autant d'éloges que le premier.
Deux ans après la piscine, Alain Delon retrouve Jacques Deray dans un film qu'il produit lui-même et qui lui vaut de se trouver face-à-face avec son rival de toujours pour le compte du box-office français Jean-Paul Belmondo. Le film relate l'histoire, le parcours de deux truands à Marseille dans les années 1930 qui vont se rencontrer lors d'une confrontation les opposant au sujet d'une femme. Le réalisateur profite de la renommée de ses deux acteurs pour laisser place à un échange de coups de poing qui dure cinq minutes, un moment d'anthologie qui se conclut de façon très positive. Le film développe par la suite une série d'actes criminels organisés par les deux hommes qui ont décidé de s'associer pour parvenir au sommet des affaires de la French Connection. Le scénario est remarquablement bien ficelé, riche, dense reposant sur un rythme soutenu agrémenté par des dialogues efficaces et des scènes d'action spectaculaires. Le réalisateur tient à montrer toutes les méthodes mafieuses: meurtres, tabassages, trafics, destructions de matériels, trahisons. Le réalisateur désire également afficher le luxe qui entoure ces organisations, les décors sont absolument splendides dans les maisons de luxe. Le film ne présente pourtant pas ses personnages comme des monstres avides de pouvoir et de pression continue, Belmondo ne perd pas une occasion de séduire une fille. Le réalisateur ne fait pas dans la dentelle et délivre des situations certes parfois très drôles mais également très violentes qui collent parfaitement à l'esprit des mafieux. Borsalino, s'il est célèbre pour avoir été le premier à réunir les deux acteurs les plus prestigieux reste aussi une référence en tant que film de gangsters français. Jacques Deray élabore sans doute son film le plus réussi, le plus actif, le plus virtuose et réunit les deux acteurs les plus populaires des années 70. Belmondo et Delon continueront à enchaîner les longs-métrages et ne se retrouveront au cinéma que 27 ans plus tard.
La rencontre Delon-Belmondo dans un honnête divertissement : des coups de poing accueillants à leur complicité farceuse, ils nous charment le temps d’un polar marseillais.
certains films sont comme les vins, en vieillissant ils se bonifient, on dit aussi des cuirs qu'ils se patinent, c'est le cas pour "borsalino", à l'époque de sa sorite, on l'a vu comme le film événement, l'affrontement delon-belmondo, qui jouait mieux qui était plus cinégénique? aujourd'hui avec le recul, on voit le film pas les acteurs qui l'interprètent même si je dois dire qu'à mon avis delon surpasse par son jeu belmondo qui a l'air de s'ennuyer un peu, il était là entre deux films à cascades, ici point n'est en, bref le film a vieilli, sa facture aussi , delon est le personnage sombre, intriguant qui apporte une touche rétro à ce marseille des années 30, il colle à l'ambiance alors que belmondo aurait pu être joué par n'importe quel acteur du moment, à noter la présence furtive de mireille darc, le film est tiré d'un roman lui-même inspiré par des personnages qui ont existé et qui régnèrent sur la pègre marseillaise d'avant-guerre et qui plus tard devinrent des collabos, ce qui explique que le film fit des vagues lors de sa sortie, certains trouvèrent que l'on idéalisa le monde de la pègre, ceci expliquant qu'en plus de 30 ans le film n'est passé que 8 fois à la télé française et fut introuvable en vhs ou dvd avant 2009
Voir Delon et Belmondo réuni dans un même film est un réel plaisir malheureusement je n’ai pas trouvé Borsalino extraordinaire. Le ton est trop léger (surtout dans sa 1ère heure) pour ce genre d’histoire ; on est loin de la beauté d’Il était une fois en Amérique et de la profondeur du Parrain. Le scénario est mal écrit, le film est brouillon, on ne rentre jamais réellement dans l’histoire ; la dernière demi-heure est plus intéressante. La BO est jolie.
Un film qui n'est rien d'autres qu'une magnifique vitrine où les deux stars font montre d'une sublime élégance alors qu'ils sont tous les deux au sommet de leur art et de leur beauté. La reconstitution d'époque est clinquante mais manque de chair, il y a trop peu de décors et ça manque de souffle. Mais le vrai soucis réside dans le fait que les deux stars s'auto-caricaturent, friment tout simplement, posant presque façon magazine de mode. D'autant plus dommage que le potentiel est là, digne des grands films mafieux de l'Âge d'Or hollywoodien et qui annonce les grands films des seventies à venir. Site : Selenie
"Borsalino" est surtout connu pour réunir les deux grandes stars du cinéma français de 1970, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Ajoutez à cela un procès pour une histoire mêlant contrat, ego de vedettes et affiche ; un nom de protagoniste repris et popularisé par une star internationale du X ; et un imbroglio autour des droits qui a rendu le film rare (peu de diffusion TV, pas de sortie vidéo avant 2009 !), et l'on comprendra que le film que le film soit précédé d'une certaine réputation. Pourtant, cette fresque autour de deux voyous qui gravissent les échelons de la pègre marseillaise dans les années 30 n'a rien d'extra-ordinaire. L'intrigue est très (trop) légère dans sa première partie, tenant plus de règlements de compte bon enfant que de luttes criminelles, et s'avère assez brouillonne dans le développement ou les relations des personnages. La seconde partie, plus sombre, est davantage réussie, mais la mise en scène demeure assez simplette et statiques, à l'image d'une BO répétitive et pas toujours bien calée. Restent une reconstitution travaillée, et deux stars qui campent sans mal des protagonistes ambitieux. Mais sans elles, "Borsalino" serait sans doute tombé dans l'oubli.
Ça commence en douceur. Comme une fameuse reconstitution des années 30, presque une amitié et des ressorts comiques. Puis le schéma de la pègre se précise et il est vraiment passionnant de voir ce duo mythique pour un film où même les amis peuvent être trahis........
L'association de deux gangsters à Marseille dans les années 30. Belle reconstitution d'époque dans ce film divertissant mené tambour battant par le duo Delon/Belmondo qui ont tendance à surenchérir un peu trop dans le cabotinage.
Une pure perfection dans son genre que ce film de Jacques Deray. Bien entendu, le duo d'acteurs fait tout. Même s'il y à eu des tensions (Delon, en plus, produisait, imposait des choses, Bébel se sentait sans doute un peu négligé parfois, mais au final, le temps de présence de l'un et de l'autre est sensiblement le même), la rencontre entre les deux plus grands acteurs populaires français (enfin, deux des plus grands, n'oublions pas Ventura, Gabin...) est à la hauteur des attentes. Film majeur doté d'une musique inoubliable de Claude Bolling, adapté d'un roman d'Eugene Saccomano plus connu pour son métier de journaliste sportif que pour autre chose, "Borsalino" est culte, monumental, réjouissant, parfois drôle (la baston homérique entre Belmondo et Delon au début du film), parfois dramatique, toujours classieux. On comparera difficilement ce film avec "Le Parrain", vu qu'il a été réalisé deux ans avant le film de Coppola. Au moins un grand film de gangsters français qui ne souffre pas de la comparaison avec le Coppola, justement, contrairement au pourtant très bon "Le Grand Pardon" d'Arcady.
L'atout principal de "Borsalino" est bien entendu son duo de stars : la confrontation entre Jean-Paul Belmondo et Alain Delon offre deux styles différents mais complémentaires.
D'un côté, les superbes costumes de Delon, les bonnes manières, le dandysme même.
De l'autre, l'insouciance et le charisme de Belmondo.
Au milieu, il fallait évidemment d'autres acteurs d'une certaine trempe pour ne pas faire pâle figure. Au premier rang desquels Michel Bouquet.
En revanche, oubliez les personnages féminins, tous plus transparents les uns que les autres. Seule Mme Rinaldi sort du lot mais a finalement bien peu de présence à l'écran.
J'aurai aimé avoir davantage de femmes ayant une épaisseur, un charisme, une complexité.
Cela n'aurait pu qu'améliorer ce film de gangster classique mais néanmoins efficace.