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Michaël
6 abonnés
349 critiques
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2,0
Publiée le 25 août 2024
Un nouveau prof de lettres arrive dans un lycée, ce qui provoquera une prise de conscience de ceux déjà sur place.
Il est des films qu'il vaut mieux laisser au passé. Je l'avais beaucoup aimé quand j'étais ado et j'en gardais un très bon souvenir. En le regardant à 41 ans la mayonnaise a beaucoup moins bien pris.
Déjà le sourire suffisant de Patrick Bruel a de plus en plus de mal à passer avec moi. C'est dommage, son rôle est parfait dans 'Le prénom', et quand je regarde ça de plus près il semble même correspondre un peu trop à l'homme derrière l'artiste, à savoir quelqu'un de prétentieux.
Bref, forcément le jeune prof arrive, tout le monde craque pour lui et évidemment c'est un esprit des plus aguerris. Un super mec quoi. A côté de ça déboulent les bras cassés Fabrice Lucchini en prof d'arts plastiques, Laurent Gamelon en prof d'EPS et Christophe Bourseiller en bibliothécaire. Tiens d'ailleurs, nouveau délit de sale gueule, je ne supporte pas celle de Christophe Bourseiller !
Pour masquer l'absence de scénario, quelques scénettes type sketch, assez courantes dans les films de ces années-là, des séquences improbables comme le poker au CDI ou les cours d'EPS.
En gros, un film français des années 80, mais pas de ceux qui marquent favorablement.
Dans la mouvance des sous-doués de Zidi, Patrick Schulmann met en scène la vie collective d'un collège ordinaire et s'amuse à renverser les rôles. L'indiscipline qui règne est le fait de quatre jeunes profs aux idées nouvelles qui décident de s'attaquer au conformisme de leurs collègues et des élèves. Pour autant, les réflexions et sentences assénées par le prof de lettres joué par Patrick Bruel témoignent moins d'un esprit subversif que de considérations réductrices ou futiles sur l'Education Nationale, même si le regard caustique porté par le cinéaste sur les enseignants semble souvent juste. Le film est amusant grâce à sa bonne humeur et à l'impertinence qui en émane, mais les effets comiques sont parfois exagérés. Les farces commises par les profs chahuteurs et potaches sont plutôt tortueuses et peu plausibles. La mise en scène n'échappe pas elle-même à la facilité, le réalisateur n'étant pas beaucoup imaginatif et guère plus astucieux dans sa façon d'amener les scènes comiques.
P.R.O.F.S est un film sous côté je trouve. C'est une comédie plutôt intelligente qui combine humour et réflexion philosophique sur l'éducation. Pour les fans de comédies françaises des années 80 et ceux qui s'intéressent aux critiques sociales. De plus, Profs est visionnaire dans son anticipation de l'arrivée de l'intelligence artificielle, abordant déjà à l'époque des thèmes qui sont aujourd'hui d'actualité.
Dans lequel le spectateur apprend ce qu'est une épanadiplose. Car oui, P.R.O.F.S. éduque et derrière sa subversion, invite à la réflexion. Par exemple au sujet des cours de sport, la cour étant le théâtre de pratiques rares comme le hula hoop, le ski nautique, la planche à voile, le golf ou encore le boomerang. Frédéric (Patrick Bruel), met un joyeux bazar dans ce lycée. Non sans imaginer le futur. Ainsi à propos de l'avenir d'un monde sans école, il s'enflamme : "Des cours enregistrés par des profs compétents sur des cassettes, mieux, sur des disquettes, le gosse n'aura même plus besoin de sortir de chez lui." Revu en 2024, la clairvoyance de cette réplique de 1985 frappe l'entendement. Près de quarante ans après la sortie du film, la déferlante de l'intelligence artificielle est-elle en train de donner raison à Frédéric ? Vous avez quatre heures. Et pour aller encore plus loin : "Plus d'école, la fin du calvaire pour des milliards de gens." Matière à réflexion vous disais-je. Pour reposer nos méninges, le réalisateur (Patrick Schulmann) glisse quelques blagues potaches et hilarantes, comme lorsque Charles Max (Jean-René Gossart) reçoit un ballon de basket sur la tête, et s'effondre d'un coup ! Ou encore lorsque Caroline (Isabelle Mergault) imite la chouette hulotte. Grand moment ! On en ressort avec le sourire et sans savoir ce que signifie l'acronyme P.R.O.F.S., mais qu'importe ! À (re)voir avec délectation.
Sympathique comédie dans laquelle les profs jouent aux élèves et ils jouent donc au imbéciles. Les acteurs sont assez savoureux, particulièrement Luchini, par contre, Bruel en fait trop malheureusement. c'est tres bien pensée et à la fois, c'est un questionnement quelque peu désenchanté sur la manière d'enseigner et la condition de professeur. Que se passe t-il quand de jeunes enseignants subversifs (tels que Patrick Bruel ou Fabrice Luchini , s'attaquent à leurs collègues rabat-joie ? C'est ce que montre cette comèdie très sympa de 1985, qui, bien que caricaturale, est suffisamment folle pour être amusante! Bon dommage que le film ait quand pas mal vieillit. Mais sinon cela reste culte, et dans la même veine que les sous doués et compagnie... Le film est marqué par son époque. Un langage moins rapide que d'habitude dans ce genre de film c'est vraie que pournuenncomedie les dialogue et même le film en lui même et assez lent .
Que s'est-il passé avec le scénario ? As t-il brûlé en cours de route, contraignant l'équipe à faire avec les moyens du bord et une date butoir, donnant lieu à un film bâclé, raté en long, en large et en travers ?
Après des débuts engageants, le film s'enlise brusquement dans la semoule, laissant place dans son dernier tiers à un enchaînement de scènes disparates dénuées de cohérence, distillant un ennui abyssal où les acteurs s'en sortent comme ils peuvent. Passe encore pour Bruel plutôt charismatique, mais certains passages sont d'un ridicule à toute épreuve (spoiler: Guillaume qui menace de sauter d'un pont... ). Hormis les trente dernières secondes géniales, la demi-heure finale est d'une vacuité à toute épreuve, sans le moindre enjeu.
Un exemple est notamment les persos abandonnés en cours de route. Après avoir réglé leurs comptes à leurs ennemis, ceux-ci disparaissent de l'intrigue alors qu'il aurait été intéressant de les montrer évoluer en inversant leur comportement initial. Exemple : spoiler: la prof de chimie Flora Taulier, tyrannique et sadique, devient timide et introvertie, se laissant marcher sur les pieds par les élèves .
J'ai pour ma part beaucoup de mal à comprendre le statut de film culte attribué à ce film. Peut-être as t-il juste mal vieilli, contrairement à Papy fait de la résistance et Le Père Noël est une ordure, toujours aussi efficaces quarante ans après leur sortie.
Le début est assez sympa et léger avec des profs caricaturaux et des situations cocasses. Mais plus on avance dans l'année et dans le film, plus ça s'alourdit, notamment avec l'histoire de l'ado qui pense que Bruel veut lui piquer sa nana, ou celle de la prof de philo avec le prof d'EPS. De plus, en désertant un à un l'enceinte du Lycée, les "profs" plongent le spectateur dans un monde inattendu, plus réflexif, et tout devient nettement plus mélancolique (ce qui n'est certainement pas l'objet visé pour une comédie de ce genre). Bref divertissement convenable, faute de mieux.
Un bonne comédie des années 80. Cette comédie se dégage de son temps car elle nous offre quelque chose de inédit avec des professeurs à côté de la plaque. Franchement une comédie à ne pas louper dans sa vie.
Pour moi c'est un chef-d'œuvre comique. Je l'ai vu plusieurs fois et c'est toujours une formidable partie de rires. Peut-être aussi parce que je suis un ancien prof à la retraite ? En tout cas les fans de Bruel, Depardieu et Lucchini ne regretterons sûrement pas de le voir... ou le revoir !
Ce film libertaire, sans doute déjà gentiment délirant à sa sortie, n'a pas si mal vieilli quarante ans plus tard. Il exprime toujours le rêve - ironiquement partiellement réalisé grâce à la révolution numérique - d'une école "sans élèves et sans profs", dédiée à l'émancipation plutôt qu'à la formatisation des jeunes gens. On ne s'ennuie pas en le regardant, et on en retire quelque chose, c'est une pochade intelligente. Seul bémol, c'est parfois assez mal joué.
Ça fait partie de ces films qui ont marqué leur époque, laissant quelques souvenirs mémorables alors que, à bien y regarder, s'il y a une certaine ambition derrière tout ça, il n'y a guère d’histoire mais plutôt un empilement de scènes et peu de personnages vraiment creusés. La caricature à peine forcée prête à sourire, tant les interprètes y mettent de l'entrain, mais il y a beaucoup d'éléments aussi traités par-dessus la jambe, ce qui en fait un film gentiment subversif et sans conséquences. Pas besoin de se prendre la tête.
une comédie bien écrite, bien pensée et à la fois, tout un questionnement quelque peu désenchanté sur la manière d'enseigner et la condition de professeur. autour d'une galerie de portraits bien croqués emmenés par P. Bruel, de situations vraiment drôles, ce métrage permet de passer un bon moment de divertissement. fleurant bon les années 80, un film marqueur de toute une génération.
P.R.O.F.S. , nous raconte l'histoire de jeunes profs subversifs qui utilisent tous les moyens pour eliminer les profs qu'ils jugent casse pieds. Le film compte beaucoup de jeunes acteurs à leur début Patrick Bruel, Fabrice LUCHINI, Laurent GAMELON. .., ce n'est pas toujours très fin mais ca reste drôle, avec des scénes d'anthologie , comme le cours de plongée de Laurent GAMELON a la piscine, du cinéma sans prise de tête