J'avais oublié combien les fringues des années 80 étaient hideuses. Cela dit, c'est pratique le polo rouge vif et la veste verte à carreaux pour régler le contraste de la télévision. Du côté de l'humour c'est pas mieux. Il est potache à souhait. Les gags sont primaires En plus c'est super mal joué. Donc oui, au final c'est une bouse. Mais, car il y a un mais, la vie d'un établissement scolaire ressemble assez à cela. Par exemple, la matinée de rentrée des profs est fidèle à ce qu'elle est dans la réalité. Et, pour rendre à César ce qui appartient à César, certains gags sont de bonne qualité, par exemple la comparaison entre les côtes américaines et soviétiques. Pour finir, une petite pensée pour Fabrice Luchini qui doit traîner ce film comme un boulet. Qu'est-ce qui lui a pris de tourner dans ce machin ? Des soucis d'argent ?
P.R.O.F.S. de Patrick Schulmann est, à mon maigre souvenir, un film très moyen. En effet, cela fait des années que je ne l’ai pas vu, et c’est bizarre mais ça ne me manque pas trop comme film. Les teen movie de l’époque ne me font pas faire de grands bonds (La Boom y compris). La seule chose que je me souviens de ce film c’est la relation entre le prof Bruel et une élève dont j’ai oublié le nom, qui mettra la vie du prof en danger, bref je crois que c’est ça, rien de folichon. Le synopsis est en effet bien maigre, c’est juste l’enseignement du point de vue des profs, rien de très original. Les acteurs, connus ou pas se débrouillent pas trop mal, en même temps c’est leur métier de s’adapter à leurs rôles. Je me souviens aussi d’une scène particulièrement ridicule, celle où je ne sais qui déshabille une femme parce qu’il est en colère…Bref passons, je ne sais pas si ces scènes plaisaient à l’époque. Le scénario, c’est pareil ça n’a rien d’extraordinaire, il correspond bien au synopsis et il se déroule plutôt bien au fur et à mesure que le film avance. D’ailleurs malgré ses 1h35 le film paraît bien plus long. P.R.O.F.S. est ce genre de film que s’il n’existait pas, ce n’est pas grave on peu très bien s’en passer. Donc voilà, il faut retenir que c’est le bon gros teen movie typique des années 80, qui a connu son succès notamment grâce au casting (Patrick Bruel), mais qui franchement ne casse pas trois pattes à un canard.
J'avais pas tellement aimé les sous doués et faire un film du même style mais de l'autre coté de la salle de classe n'est pas le kiff ultime non plus.Je fais le lien entre ces deux films parce le principe est le même , on a une situation initiale jugée trop rigide et puritaine et donc on va remédier à la situation par une série de scènes humoristiques.Honnêtement c'est amusant au début , certains gags sont bien trouvés mais au final on s'ennuie un peu.Coté casting Patrick Bruel est pas mal , les autres ça gère également et je tiens à souligner la femme obsessionnelle qui est franchement marrante.Les dialogues sont pas mal et les personnages attachants pour la plupart.Sinon pff ben c'est pas un chef d'oeuvre qu'on se passerais en boucle un samedi soir donc regardez le une fois et puis passer au suivant.
Finalement n'est-ce pas la meilleure preuve du déclin de l'éducation nationale dans les années 80, car la seule idée de réaliser ce film ne peut arriver par hasard... On a donc droit ici à un collège de profs qui ont plus de rapport avec les "sous-doués" de 1981 qu'à des stars de l'enseignement. Se succède gags, situations graveleuses et improbables, et la preuve par neuf que Bruel adorait déjà le poker... Mais la finalité c'est malgré tout que l'on rit, et même si les gags ne sont pas toujours d'une finesse délicate, c'est un bon moment.
C’est marrant, tout le monde garde un souvenir nostalgique de ce film, et moi aussi… pourtant, même si j’apprécie l’état d’esprit initial, je dois bien reconnaître qu’à le revoir, ce film manque clairement de profondeur et de densité. C'est superficiel et surtout assez sexiste. Certes, il y a quelques rares bons moments, mais bon, on ne va pas se mentir non plus, ce n'est pas très fin. Du coup, revoir ce film, c'est surtout revoir à quel point dans les années 80, les comédies françaises, valaient pas forcément mieux en terme de forme et de fond que les comédies d'aujourd'hui...
Une comédie franchement réussi et c'est avec un plaisir coupable, en se disant: "Naan je vais pas le re-regarder, c'est trop bête et je l'ai déjà vu 10 fois", et pourtant si, à chaque fois, on tombe sur une scène du film et hop on est capturé par cette esprit potache et bon enfant. Mêmes symptômes que Les Bronzes ou Les Sous-Doués, on sait que c'est lourd et bête mais c'est irrésistible, ....
Pas forcément très fin et flatteur pour le corps professoral,une comédie drôle qui m'emballe à chaque diffusion,avec une distribution épatante et à l'aise dans le burlesque.Mentions à Gamelon et Bourseiller.
" Plus d'élèves ! Plus d'profs ! Ah non ! Ben si, c'est logique: plus d'élèves, plus d'profs ! Et bah alors plus d'école ! Oulà, c'est pas d'main ! Mais si c'est d'main "... Un seul mot pour décrire ce film: culte ! Les dialogues sont géniaux, le quatuor formé par Bruel, Luchini, Bourseiller et Gamelon est désopilant. Mention spécial à Luchini dans le rôle du prof d'art plastiques dadaïste ( " Je ne sais pas pour qui tu as été conçu mais je sais pourquoi : pour emmerder l'autre, pour le faire chier ! " ). La musique de Patrick Schulmann est à l'image de son film : sans temps morts, entraînante et irrésistible. Un énorme pied de nez à l'éducation nationale, un hommage aux glandeurs, une comédie qui fait rire en somme...Une sorte de variation des Sous-Doués de Claude Zidi, en plus subtil et décalé. Dès qu'il repasse à la téloche, je le regarde. L'une de mes comédies préférées, inventive et cultissime ( chaque scène est un moment d'anthologie : la séquence du cinéclub, l'exposition couche-culotte, les parties de poker, la cristallisation de la prof de chimie, etc...). J'adore !