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pentarou
5 abonnés
207 critiques
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0,5
Publiée le 10 décembre 2024
Peu importe la qualité des 95% du film, les viols consentants c'est NON ! Il pouvait juste en faire un criminel comme les autres mais les femmes qui finalement sont contentes non c'est pas possible.
Débutant comme une farce parodique à la misogynie répugnante, le western gagne en profondeur par sa transformation en fable fantastique, les méfaits du héros, son silencieux dédain, sa confiance inébranlable en l'issue de l'affrontement prenant leur sens dans un dénouement que de nombreux éléments symboliques nous annonçaient. S'affranchissant de ses deux influences majeures (ironiquement gravées sur des tombes) tout en assumant leur héritage, Clint Eastwood adopte une mise en scène très classique mais ose le mélange des genres pour revêtir le costume du vigilante porteur d'une malédiction aux allures infernales. Original, audacieux, mémorable!
Clint Eastwood commença sa carrière en tant que réalisateur dans les westerns traditionnels, tout en ayant déjà, une patte intéressante qui exploitera à l'avenir. Il s'inspire du génie et de son ami Sergio Leone dans la construction du récit et de son personnage principal. Certes, son histoire est assez simple et reste un western plutôt normal, mais quelques idées, rend ce film plus plaisant que d'habitude. Un bon western
J'aime de plus en plus découvrir des vieux films et les westerns c'est le genre cinématographique que je connais le moins. J'ai adoré ce classique des années 70. Une histoire prenante, une ambiance dont seule ses anciennes productions en ont le secret, le désert, la chaleur, le whisky et bien évidemment Clint Eastwood. Je crois que j'avais vu ce film quand j'étais petit car le gars qui cri "il m'a arraché l'oreille" m'a rappelé un lointain souvenir. Niveau mise en scène c'est excellent avec une très bonne bande originale. Une œuvre culte qui me donne envie d'en voir d'autres du genre
Mais qui est ce mystérieux homme surgissant de nul part avec une moralité condamnable ? Qu'elles sont ses véritables intentions ? En tout cas , une chose est certaine c'est que la ville de Lago ne sera plus jamais la même après l'arrivée de cette homme avide de vengeance. En 1973 Clint Eastwood sort son premier western en temps que réalisateur, pour réaliser son film il va principalement s'inspirer du style de Sergio Leone. Même si j'ai pas plus que cela accroché à l'histoire et aux personnages il faut avouer que Eastwood gère bien la réalisation avec un personnage principal: froid, mystérieux et Impitoyable, un personnage étouffer par la vengeance avec une haine discrète mais bien présente. Il y a aussi la fin qui est impeccablement réalisé ! Dommage que les antagonistes soient médiocre tout comme beaucoup de personnages du film . Un Western à des années lumières d'être parfait mais qui se laisse regarder tranquillement .
Un western crepusculaire qui ne fait pas dans la dentelle avec un Clint Eastwood plus irascible que jamais et une bande de hors-la-loi sans pitié...qui finira en "enfer". Le scénario est plutôt simple et implacable, celui d'une vengeance où personne n'est épargné, du plus cruel bandit au simple citoyen. A la réalisation, Clint Eastwood fait dans l'austère, le glacial, sans laisser la moindre place aux sentiments, avec une ambiance et des décors minimalistes, conformes aux standards de l'époque...
Le gars débarque à cheval dans un petit village tout neuf. En cinq minutes il tue trois gars et viole une femme ! Et malgré ça, tout le monde lui déroule le tapis rouge. Bon, faut dire que le gars en question, c'est Clint Eastwood. Le genre qu'on n'a pas envie de chatouiller. Ce qui le motive à agir ainsi, on le découvre à la dernière scène. Le scénario est digne d'un bon western, économe de mots, transpirant, poussiéreux. Le héros s'explique quant à l'attitude des villageois : "C'est ce qu'ils savent d'eux qui leur fait peur. C'est ce qu'il y a dans leur âme qui leur fait peur." Voilà ce qui arrive quand on a mal agi... À voir pour apprécier Clint Eastwood devant et derrière la caméra, au top de sa forme de justicier du far West.
Clint Eastwood reprend la recette qui a fait le succès des films de Leone. Un homme ténébreux, à la morale douteuse, qui use de ses talents de flingueur pour en tirer profit dans un environnement tout aussi douteux. Tout est du copié-collé du western spaghetti. Le scénario, les cadrages, les dialogues, etc. Il faut voir dans ce film un hommage qui, selon moi, est bien rendu et une capitalisation du charisme de Eastwood dans ce genre de western à cette époque. A voir pour les aficionados.
L'homme des hautes plaines fait partie des classiques du western de Clint Eastwood (largement influencé par Sergio Leone). Avec cet anti-heros au regard de braise, impassible, brutal, macho, mais droit et cherchant la justice à sa façon. Le scénario simple et efficace nous permet de comprendre les motivations du personnage qui nous est parfaitement inconnu. Nos questions restent en suspend jusque dans les derniers instants du film. Assez court, on ne s'ennuie jamais jusqu'au final super réussi et marquant. Film que j'ai vu de nombreuses fois et qui est assurément un immanquable pour tout amateur de western.
Bonjour, que c'est mauvais.... et en plus la version française modifie la fin..... Désolé pour ceux qui n'ont pas vu le film mais je vais donner ma propre interprétation..... Clint incarne le diable en personne venu se régaler de ce troupeau de lâches et corrompus..... Pourquoi pensez vous qu'il fasse jouir ces dames avec autant d'aisance (et de rapidité pour la première !) ? Pourquoi pensez vous qu'il fasse repeindre la ville en rouge et qu'il la rebaptise HELL ? Voici la fin de la VO : J'ai jamais su votre nom / Si, tu le connais. Prends soin de toi. et oui tu le connais mais tu ne l'as pas reconnu.... mais bon cela reste très faible et surtout très mal joué.... A ce propos ce cher Clint a eu beaucoup de chance d'être magnifiquement doublé en Français, ce qui lui donne une voix virile , totalement absente des VO.....
Tellement stylé. C'est étonnant et agréable de voir un western où tout n'est pas manichéen. C'est l'histoire d'une vengeance. Le film met en scène les vices de l'espèce humaine. Tous les habitants sont détestables : fourbes, lâches, faibles, sous leur apparence de "gentils". La scène où le personnage de Clint Eastwood fait peindre toute la ville en rouge, pour la rebaptiser "Hell" est absolument incroyable. On s'attend à tout moment à une bascule pour comprendre les raisons de la vengeance du personnage principal, pour comprendre pourquoi il est "méchant" mais ça ne vient jamais.
J'ai lu une théorie que j'ai trouvé très intéressante : spoiler: ["On ne sait d'ailleurs pas réellement qui il est [le personnage de Clint Eastwood], même si la fin laisse supposer que ce serait l'ancien shérif (qui aurait survécu, ou même que ce serait son "fantôme" en quelque sorte, la BO ayant des sonorités qui le suggèreraient presque). Il est avant tout une représentation de la vengeance, une vengeance froide, méthodique, et dépourvue de toute humanité. Il viole, il tue, il humilie sous le consentement de tous les gens que ça ne concerne pas". par Kiparte sur seriebox, le 10 janvier 2019]
Du génie encore et encore ! Bravo Clint, je t'aime.
on se lasse pas de voir et revoir de son premier western, certes moins abouti que l'inoubliable(!) Unforgiven, entre autres car il manque à l'affiche la musique Ennio - peut-être que Morricone ne pensait pas que Eastwood ferait un metteur en scène de grande qualité. à la musique mais pour le reste, en peu de paroles et quelques rictus le style est déjà là. Qui peut oublier la ville rouge du probe sheriff Duncan? Pas de rédemption possible, dans le bourg de Lago, située en bord de lac, un décor inhabituel mais qui frappe d'entrée. L'acteur joue encore dans le style Leone, mais déjà la patte du metteur en scène est affutée, avec une liberté de ton et de dénonciation qui ne le quitteront de toute sa vie. Certaines féministes seront offusquées de la première scène de viol, mais à l'opposé devront reconnaitre que la seule personne courageuse de Lago spoiler: est la femme de l'hôtelier qui part refaire sa vie à la fin du film.
Il s'agit d'une fable, tournée il y a près de 50 ans. Et qui traite du thème de la vengeance de façon bien plus convaincante que Tony Scott. Un film simple et inoxydable. TV3 - aout 22