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twingolot
25 abonnés
188 critiques
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4,0
Publiée le 3 juillet 2007
Deuxième film seulement pour Eastwood, et le voilà déjà installé comme un ténor dans son fauteuil. N'ayant que faire des critiques de l'époque (assez dubitatives sur son talent de réalisateur, "les acteurs, c'est de la merde" nous chantait John Ford), il vient comme un vrai connard imposer son style si particulier, qui fera son énorme succès. Et plus de 30 ans après, son film reste grandiose, surpuissant, certes peu développé quand on y réfléchit, mais fantastiquement mis en scène, à la violence baroque issue des westerns spaghetti. Eastwood grossit le trait du surnaturel et c'est plutôt réussi. L'éternel homme sans nom, représentation divine du châtiment vient tirer la ville vers un enfer dont lui-seul connaît la sortie. Le final est exceptionnel et le décor de la ville peinte en rouge reste l'une des idées les plus étranges du cinéma. Avec le temps, destiné à devenir culte je pense.
Un western qui n'a de western que le décor car ce film aurait pu prendre place ailleurs que dans le vieux west. Mais bien sùr on ne se lasse pas des performances froides et magnifiques de Clint en bottes aus éperons. Film d'un finesse et d'une intelligence remarquable. Un scenario simple mais terriblement efficace qui fait réfléchir sur des valeurs profondes. Une fin qui ne s'emcombre d'aucune lourdeur et conclu le film de la manière dont il débute: avec une grande classe. On remarquera que ce film a dù quelque part inspiré Lars Von Trier pour son Dogville bien des années plus tard. Après tout, quoi de plus normal pour un film aussi beau et intemporel que celui-ci?
Ce deuxième long métrage de Clint Eastwood monte encore dun cran lambition universelle du système narratif mis au point. A rappeler le titre de son premier long métrage : Un frisson dans la nuit. Plus que jamais, le destin mène un étranger dans un petit village, où il voulait juste boire un coup et prendre un bain. Mais le sort en a décidé autrement. Il va se voir attribué un poste dune grande importance. Chaque personnage a une personnalité différente, mais un point commun : ils sont liés. Au début, malgré la proximité, ils ne communiquent pas. Appart létranger venu dailleurs, lincompréhension des villageois, est amplifiée par les préjugés et les idéologies, mais ils ont en commun la douleur et la perte. A lévidence, un western aussi bien réussi ne peut sorganiser sans un travail considérable. En effet, Clint Eastwood sest servi en parallèle du savoir faire de Sergio Leone (cf. Le bon, la brute et le truand). En ces années 70, les westerns se faisaient à grande quantité, pour certains les uns aussi nul que les autres, mais pour dautres comme Leone où Eastwood, ceux là, ont bien su posés leurs marques. Avec une histoire classique, celle dune ville écrasée par la peur, le rythme démarre plutôt fort avant de séteindre petit à petit mais ressurgit à la fin. Létranger a su simposer dans cette ville au point den devenir démagogue, il aura su mettre la ville comme il le souhaitait obligeant même, dans une séquence inoubliable, ses habitants à la peindre en rouge et à lui donner le nom de Hell (lenfer). Enfin, la scène finale au départ de létranger, le spectateur reste tout de même, je pense, sur ses interrogations et ses doutes. Lhomme des hautes plaines est un film splendidement construit, splendidement joué et splendidement filmé et surtout splendidement beau. Les décors sont trop répétitifs, cest dommages, le scénario est dune incroyable simplicité et la musique est splendide, Eastwood réussi là, une merveille mélangeant intelligence, virt
Pour sa première réalisation de western, Eastwood nous offre un vrai spectacle. Cette intrigue angoissantenous fait peur, mais cette angoisse ce révèle être la cruauté d'un homme sans pitié ! Un bon western !
Très bon western au ton singulier qui se distingue des autres westerns américains qui sont plus manichéens, Clint Eastwood comme a son habitude est toujours excellent. Avec ce film il prouve aussi ses talents de réalisateurs.
Film impressionant : Clint Eastwood rajoute ici une touche de surnaturel à son personnage préféré, le héros sans nom, taciturne. L'étranger est ici très ambivalent : parfois, il agit selon l'éthique, parfois il agit contre : justice, vengeance ? Le suspense est maîtrisé jusqu'au bout, et la chute finale est très surprenante (satanée VF qui gâche tout). Seul reproche, même si c'est un détail : Eastwood n'est pas assez perfectionniste. On sait tous qu'il aime garder les premières prises, mais parfois quelques erreurs peuvent apparaître à l'écran, dans l'Homme des Hautes Plaines comme dans ses autres films. Pour le reste, rien à dire, c'est du tout bon !
Intéressant, même si avant tout déroutant. Un scénario minimaliste dans lequel la tension monte peu à peu pour arriver au paroxysme que représente la "bataille" finale, si l'on peut qualifier cela de "fin"... puisque au final, le spectateur reste sur ses interrogations et ses doutes. Je mettrais plus volontiers deux étoiles et demie donc.
En réalisant son premier western Eastwood reprend en apparence seulement le personnage sans nom qu'il interprèta dans la trilogie de Sergio Léone. En effet, le cavalier qui apparaît subitement de la chaleur du désert pousse la logique morbide et nihiliste à son paroxisme, pouvant faire croire à un exercice de violence aussi gratuit que déplacé. Mais le cauchemar récurrent qui le hante chaque nuit, la ville qu'il fait repeindre en rouge et qu'il rebaptise Hell, nous fait alors basculer dans un film d'épouvante, jusqu'à la fin qui révèle que le héros est en fait le fantôme vengeur du sheriff assassiné. Ce procédé narratif est repris dans Angel Heart d'Alan Parker. C'est avec le Django de Sergio Corbucci la seule réussite du genre (assez rare) qu'est le western fantastique. Par contre quel pourcentage accablants de navets, genre Hang'em High de Ted Post dont Eastwood interpréta le rôle principal cinq ans auparavant.
Un véritable chef d'oeuvre. Clint Eastwood rend hommage à Sergio Leone tout en affirmant son propre style. Le personage n'est pas sans rappeller le héros que Clint incarnait dans les westerns du maître italien et l'importance des décors joue beaucoup. Clint privilégie aussi le silence (la séquence d'ouverture sans dialogue dure sept minutes). Attention! Le héros de ce film n'est pas celui des films de Leone. D'ailleurs, ce personnage est assez ambigu d'un point de vue moral mais aussi d'un point de vue "vital" (on peut penser que c'est un fantôme). L'homme des hautes plaines est aussi un film sur l'hypocrisie, la culpabilité. Eastwood nous livre là une oeuvre très riche et un des meilleurs westerns qui soit.
L'un des classiques de Clint Eastwood. Ce film crépusculaire, apre et violent, est un grand western, ou la culpabilité et l'ambiguité sont les maitres mots. A travers un personnages inquiétant et frois, Eastwood fait monter une tension sans pareille à travers un mystère qui ne cesse de s'épaissir jusqu'à la révélation finale, impressionnante de maitrise. Quelques scènes sont restées cultes. Formidable.
Excellent western!!!!! pour son premier western en tant que réalisateur, Clint Eastwood s'en sort admirablement. Son personnage vengeur est parfait. Une ambiance mystérieuse et fantastique plane sur le film. Fabuleux!