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TTNOUGAT
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0,5
Publiée le 10 janvier 2014
Comment défendre un tel film dont la mise en scène est si exécrable? Par le jeu des acteurs? Ce sont tous des pantins sans la moindre vie. Par le scénario,? il est inexistant Par sa complaisance dans une violence gratuite, laide et sordide? Seulement pour ceux qui raffolent et ne se lassent pas de cette sorte d’addiction. Par sa musique? Pâle copie de celle des spaghetti westerns qui elle au moins est réussie. En vérité ce film est honteux et Clint Eastwood a sans doute voulu prendre la place du diable, c’est sa seule excuse. Ce n'était que son deuxième film, heureusement, il saura se racheter pour devenir 40 ans plus tard le grand réalisateur qu’il est aujourd’hui.
J'avais été un peu déçu par Impitoyable mais j'ai été complètement fasciné par l'Homme des hautes plaines, premier western réalisé par Clint Eastwood. Clint Eastwood a mis la barre très haut pour ce western très étrange car le film a tout une dimension fantastique qu'on comprend en le voyant en anglais, faute de mal traduction. J'ai été abasourdi à la chute finale, et le film est tellement bien réalisé, tellement bien maîtrisé par Eastwood, que le spectateur accepte cette dimension fantastique, qui explique bien des choses sur l'intrigue notamment les faits et gestes du personnages ainsi que la toute première et toute dernière scène. La version française s'arrête malheureusement à un western simple sans originalité comme tant d'autres mais bien réalisé tout de même, j'aurais mis 4/5. La BO est excellente, il n'y a qu'un seul ton du début à la fin, un ton mélancolique étrange qui nous transpose dans une atmosphère étouffante, à elle seule elle nous raconte tout le film. Enfin, l'interprétation de Clint Eastwood est excellente. L'homme des hautes plaines est un véritable coup de coeur pour moi, il faudra le voir une deuxième fois. Chef-d'oeuvre.
Un des premiers westerns réalisè par Clint Eastwood qui était à ses débuts de metteur en scène, on y voyait déjà outre les influences de Leone les prémices d'un style. Avec une entrée en matière des plus classiques : un cavalier solitaire débarquant de nulle part arrive dans une ville et devient le défenseur de celle ci. Malgré un scenario des plus classiques pour un western, Eastwood arrive à distiller une atmosphère mortifère à son film. Il récidivera une dizaine d'années plus tard avec "Pale Rider", film aux résonances identiques auquel il aura affiné et rendu culte son personnage de cavalier mystérieux.
Un must pour ma part, trop peu connu du grand public, tout simplement l' un de mes westerns préférés ! Un très grand Eastwood, un personnage mystérieux, des dialogues digne d' un Audiard, une pure extase auditive, trop rare dans les films américains pour ne pas être soulignée. L' histoire est simple, un fauve, aussi rapide et sournois qu' un serpent, s' installe au milieu des brebis pas si innocentes qu' elles en donnent l' air, si vous aimez les personnages et répliques cultes, je vous conseille d' admirer la bête à l'œuvre.
Doté d'un scénario très bien écrit, "L'Homme des hautes plaines" entraîne le spectateur dans une histoire dure digne des très bons westerns. Par ailleurs, la réalisation est excellente et on sent l'influence de Sergio Leone. En effet, Clint Eastwood offre une mise en scènes plutôt leonienne. De plus, les acteurs sont excellents tels Clint Eastwood et le nain. Ainsi, le film captive du début à la fin sans une goutte d'ennui par un ensemble maîtrisé.
Avec L'homme des hautes plaines (High Plains Drifter) l'acteur Clint Eastwood s'affirme en tant que réalisateur de westerns et développe son propre style. Le début est très classique et bien réussi : un homme marmoréen arrive dans un village. Il renverse l'ordre établi et fait régner sa propre loi. Le silence omniprésent au début du film, marqué par l'absence de musique et de dialogues, met en exergue le poids qui pèse sur la conscience des habitants et du héros. Le scénario est tout de même un peu décevant et la fin assez prévisible. Le héros règle ses comptes tout en donnant une bonne leçon aux habitants de Lago qui sont d'une lâcheté méprisable. Le film vaut cependant le coup d'oeil pour son côté crépusculaire, insolite et fantastique, plutôt rare dans les westerns. Au final ce western reste de bonne facture mais n'égale pas ceux la trilogie de Sergio Leone. Il en reste néanmoins un vibrant hommage.
Avec "L’Homme des hautes plaines", sa première réalisation, Clint Eastwood prouve qu'il est aussi bon réalisateur que bon acteur. Ce en quoi le film se distingue très nettement des autres westerns, c’est par sa très forte revendication fantastique. En effet, le scénario tout bonnement excellent et sa réalisation hors norme font du personnage de Clint Eastwood un fantôme lui attribuant toutes les caractéristiques du revenant. On ne connait ainsi jamais son nom, il reste la plupart du temps silencieux et sa simple présence rappelle à chaque habitant de la maudite ville ( on y reviendra tout à l'heure ) ses mauvaises actions, sa lâcheté surtout. Et puis, quand on lui tire dessus, il ne meurs pas ( la femme qui tente de l'assassiner dans la baignoire ). Ville fantôme également, que ce soit par ses habitants ( les scène du flashback, où l'on ne veut que leurs silhouettes ) ou par son allure ( repeinte en rouge et renommée "Hell" par le revenant ). Le spectre incarné par Clint Eastwood reviendra ainsi pour se venger ( enfin non mais les villageois insistant pour qu'il reste ) de la ville et de ses habitants, il n'hésitera ainsi pas à les humilier, les mettant en face de leur propre lâcheté en les obligeant à détruire eux-mêmes leur ville en la repeignant, mais aussi en faisant d'un nain le shérif, en détruisant le commerce et en allant même jusqu’à détruire les bâtiments ( l'hôtel ). On regrettera juste la maudite voix française pour le dernier dialogue du film ( ceux qui l'ont vue me comprendront, ceux qui ne l'ont pas encore vue vous me comprendrez ). Bref, Clint Eastwood commence sa carrière de réalisateur sur un coup de maître.
Un film étrange. A la fois un western violent (à la Sergio Leone), qui permet à Client Eastwood de peaufiner son personnage de vengeur solitaire, et une parodie de western, dans lequel Terence Hill et Bud Spencer auraient tout aussi bien fait l'affaire. Ce mélange des genres ne m'a pas convaincu.
Film alchimique. Illustration des désirs refoulés, de la peur, de la lâcheté . La bourgade de Lago renommée " Hell " et repeinte partiellement en rouge symbolise la part d'ombre . Certains transmuteront, d'autres pas .
Pas le plus connu des westerns avec le mythique Clint Eastwood mais un des meilleurs. L'ambiance lugubre et fantastique qui s'en dégage est prenante. Une fois de plus, Eastwood incarne un cowboy taciturne, crasseux, cruel et d'une rare violence qui rappelle celui de la fameuse trilogie des dollars de Sergio Leone. Sauf qu'ici le personnage est beaucoup plus torturé et que sa motivation profonde n'est pas l'argent. On prend un malin plaisir à le voir tyranniser cette ville peuplée de personnages vils, cupides, lâches et hypocrites. A noter l'incroyable différence de sens entre la version originale et la version française, cette dernière dénaturant honteusement la conclusion du film, vous jugerez par vous-même. A voir et à revoir. Grande Clint!
Un western dans les règles de l'art à mi-chemin entre "Pour une poignée de dollars" et "Impitoyable". Sombre, violent et intense. Une superbe photographie, Clint Eastwood très bon.
Vu il y a quelques années de cela, il m'avait paru excellent. Histoire excellente, personnage excellent. Assez original, une vision portée sur la respectabilité, la légitimité du chef dans une micro-société. Pour moi, un des meilleurs Eastwood. Le meilleur de ses westerns, j'ai aussi vu "Josey Wales", "Pale Rider" et "Impitoyable", je n'avais pas tant apprécié. Le meilleur Eastwood demeure "Gran Torino" pour moi. Contrairement à un Ridley Scott qui a fait ses meilleurs films au début de sa carrière, Eastwood s'est progressivement amélioré avec le temps.
Grosse claque que ce film,fort pour l' époque . Apparemment , J Wayne n' a pas voulu travailler avec Eastwood en voyant ce film et on comprend un peu pourquoi. Clint nous montre un anti héros ,stigmatise l' hypocrisie d' une communauté ,n' hésite pas à choquer ( le viol d' une femme) Le final avec sa silhouette avec les maisons en feu derrière est sans doute l' un de ceux les plus marquants.