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Estonius
3 332 abonnés
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4,5
Publiée le 23 juillet 2013
Etonnant ! On se demande dans quoi on s'embarque et puis le charme de la "Truffaut-touch" opère assez vite et on en vient à s'intéresser à tous ces personnages qui se croisent et se décroisent dans cet univers des plateaux de tournage que Truffaut nous fait découvrir par petites touches. Beaucoup d'humour, un zeste de sexe, plein de petits détails intéressants, charmants, intelligents, surprenants (Ah, cette scène avec les chats !) Et une superbe musique signés Georges Delerue. Juste deux petits reproches : Le rôle de Truffaut, très fade (mais c'est sans doute volontaire) et le côté un peu cheveu sur la soupe des hommages aux confrères.
Si l’on emploie habituellement le terme de " leçon de cinéma " à propos de l’aspect formel d’un film, c’est, dans le cas de La nuit américaine, dans sa façon de décrire avec précision les coulisses des plateaux de tournage que l’on peut parler de modèle dans la découverte du 7ème art. Jamais le concept de mise en abyme n’avait été aussi bien appliqué que dans la façon dont François Truffaut s’est lui-même mis en scène dans le rôle d’un réalisateur en plein tournage et s’est entouré d’acteurs jouant leurs (quasi-)propres rôles, et de techniciens incarnés, soit par les techniciens eux-mêmes (tels que Jean-François Stévenin ou Georges Delerue qui reprennent à l’écran leurs postes d’assistant réalisateur et de compositeur) soit des acteurs (on remarque ainsi le premier rôle irrésistible de Bernard Menez). S’il l’on ne se soucie guère du film dans le film, ce sont les anecdotes amusantes et les complications inhérentes à la création artistique ainsi qu’à la vie en commun de toute cette équipe de professionnels qui donnent vie à cet vibrant hommage au cinéma et à ses artisans, et qui en fait une comédie dramatique aussi divertissante que pédagogique.
La Nuit Américaine, de François Truffaut est pour moi le plus beau film qu'on ai jamais pu faire sur l'évocation des tournages de cinéma. C'est un film de passioné, fait pour des passionés et pour faire comprendre au public le déroulement du tournage d'un film et le monde des gens du cinéma dans son ensemble. Ce film n'a pas besoin de making of sur son dvd, il est un making of en lui même ! François Truffaut nous raconte du début à la fin le déroulement du tournage d'un film dans ses moindres détails, une tbelle leçon de cinéma!, un puit de renseignements pour les passionnés!
Ce film est un hommage au cinéma, le plus beau qu'on puisse lui faire : montrer au public comment on tourne un film... C'est presque un documentaire, tout en étant une fiction. Seul François Truffaut pouvait nous offrir cela. L'ambiance du plateau de cinéma est reconstituée et on tient compte des contraintes de la réalité et de la vie privée qui entoure l'équipe du film.
Bernard Menez y trouve un de ses rôles les plus intéressants : accessoiriste de plateau, et Jean François Stévevin, est à la fois assistant réalisateur du film " Je vous Présente Paméla" (l'histoire qui se tourne dans le film) et véritable 2e assistant réalisateur de François Truffaut pour le film " La Nuit Américaine" Il va sans dire qu'il excelle dans les deux exercices, mais cette particularité est suffisament rare pour être signalée...
Ce n'est pas non plus un hasard si François Truffaut joue dans le film le rôle du réalisateur. A travers Ferrand, c'est Truffaut lui même qui nous montre comment il fait son film
Beauté de Jacqueline Bisset, caprices de Valentina Cortèse, débuts à l'écran de Nathalie Baye, ou humilité de David Markham, La Nuit Américaine, expression,qui, au passage, signifie tourner de jour, grâce à des effets, une scène sensée se dérouler de nuit, obtint l'Oscar du meilleur film étranger en 1973. Toute personne se prétendant cinéphile se doit de voir une fois dans sa vie ce film incontourn
"La nuit américaine" est une gigantesque mise en abyme puisqu'il raconte le tournage d'un film fictif. François Truffaut joue d'ailleurs le rôle de Ferrand le réalisateur. Le ton du long métrage est léger et humoristique mais ne cache les éléments de réflexions autour du cinéma que nous apporte Truffaut. D'ailleurs, il faut prendre "La nuit américaine" comme une sorte d'hommage au Septième art. Il est fortement plaisant de suivre les différents processus de création d'un film ainsi que les problèmes qui peuvent apparaitre durant un tournage surtout quand c'est fait avec une bonne dose d'humour et d'autodérision. François Truffaut nous apporte, si besoin était, une preuve de sa passion et de son amour pour le cinéma; une preuve agréable à visionner.
Seuls de grands réalisateurs peuvent se permettent et surtout réussir ce genre d'oeuvre d'introspection. Ici Truffaut devant et derrière la caméra livre sa vision du cinéma en tant que création artisanale.
Ce film me confirme que Truffaut est un cinéaste que j'adore. La nuit américaine est un émerveillement de chaque instant pour le cinéphile. Truffaut nous offre presque un magnifique cadeau, bouleversant d'authenticité et de sincérité.
Comment rester insensible dans un film aussi magnifique où Truffaut joue le rôle d'un réalisateur et où il nous explique que le cinéma c'est plus beau que la vie ? Comment rester insensible devant un enfant qui passe outre les grilles du cinéma pour arracher des fiches sur Welles. La nuit américaine est comme un véritable cadeau qu'offrait Truffaut à chaque cinéphile, c'est un film qui parle du cinéma bien entendu (et déjà ça suffit à être passionnant) mais d'une façon plus globale de l'amour du cinéma. J'ai rarement vu un film où c'est aussi bien rendu, aussi bien exploité, aussi bien utilisé. C'est un film merveilleux.
Il ny a que François Truffaut pour donner corps à un film pareil. Il faut être frénétiquement amoureux du cinéma pour nous le projeter si frontalement ainsi durant 1h50, car «La Nuit américaine» (France, 1973) de François Truffaut est une mise en abîme astucieuse du cinéma, un film sur un tournage. Là où «Le Mépris» (France, 1963) de Jean-Luc Godard se maintenait à la pure écriture du film, ici nous sommes précipités dans le tournage même. Et «La Nuit américaine» dégage un espoir fou envers le cinéma, si bien quon frissonne de bonheur à se représenter au sein de cette aventure. Les méchefs de chacun, les aléas de la vie au sein de la fonction du cinéma, tout cela vient perturber le bon mouvement du tournage de Ferrand (François Truffaut). Comme à laccoutumé, Jean-Pierre Léaud y est magistral, articulé par lextravagance de lacteur quil incarne. De cette mise en abîme, le film se lit sur deux niveaux. Le liminaire qui consiste à entamer luvre de façon dite superficielle, en prenant le tout au premier degré. Dès lors, le film se schématise à une comédie dramatique, simple histoire de vies garrotées au cinéma. Point donc de grand intérêt dautant plus que Truffaut ninvite pas à se passionner foncièrement pour ses vies. Cest dans le second niveau quil faut trouver tout le coeur de ce film. «La Nuit américaine» se veut telle une leçon de cinéma, Truffaut offre au spectateur les réponses à lésotérisme qui mythifie le 7ème art. Le métier dun réalisateur savère majoritairement répondre à une multitude de questions, les acteurs étant alors la cause prééminente des soucis dun tournage, etc Mais le tout ne se livre pas comme une réponse stricte et nette, il sagit davantage dune fable établie sur un fonctionnement du cinéma, dun cinéma vivant, humain, expression dun travail comme un autre. «La Nuit américaine», récit symbolique sur le régime cinématographique, pétri dallégresse plait avec bonhomie et figure ladoration de Truffaut pour la cinématographie.
Une superbe déclaration d'amour au cinéma, réalisée avec classe, humilité et une belle dose d'humour. Une mise en abîme époustouflante, formidablement bien servie par un casting à couper le souffle (François Truffaut et Jean-Pierre Léaud bien sûr, mais aussi Jacqueline Bisset, Jean-Pierre Aumont et la toute jeune Nathalie Baye) et une BO impeccable de l'excellent Goerges Delerue. Quel talent !
Un portrait de Truffaut par Truffaut mais aussi un hommage très touchant au cinéma, le film est triste, drôle et jubilatoire, on pleure, on rigole et on jubile (vous vous y attendiez pas à celle-là je parie ). Mention honorable à Jacqueline Bisset, Nathalie Baye et Jean-Pierre Léaud, mais en même temps tous les acteurs font un très bon travail.
Oscar du meilleur film étranger en 1973 et le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas voler. François Truffaut filme avec une précision étonnante ce tournage de film qui contient son lot de bonheur et de mésaventures. Le casting composé notamment de l’attachante Jacqueline Bisset, de Jean Pierre Léaud, ou encore de la sympathique Nathalie Baye s’en sort de manière remarquable et la musique de George Delerue s’avère très lyrique. On est donc en présence d’un grand moment de cinéma devant ce long métrage qui est devenu mon préféré chez ce réalisateur.
Incontournable pour tout passionné du septième art, "La nuit américaine" (1973) est un hommage au cinéma par l'un de ses serviteurs les plus emblématiques. François Truffaut nous embarque sur le tournage d'un film fictif, "Je vous présente Pamela", dont on découvre la fabrication, les coulisses, dans une mise en abîme fascinante, facilitée par la présence en tant qu'acteur de Truffaut lui-même dans le rôle du réalisateur. Anecdotes touchantes, drôles ou dramatiques, qui définissent au final le plus beau projet collectif qu'on puisse imaginer, selon le cinéaste français. Un tournage est une petite vie à l'intérieur de la grande, plus forte et plus intense, un film est un univers "sans embouteillages et sans temps morts", et la séparation de tous à l'issue de ce projet fédérateur ressemble à une petite mort. Truffaut a réuni une distribution prestigieuse, autour de la star anglo-saxonne Jacqueline Bisset : Nathalie Baye en script girl efficace, Jean-Pierre Aumont en vieux beau, le fidèle Jean-Pierre Léaud en jeune premier immature, Jean Champion en producteur paternaliste, ainsi que la chanteuse Dani, Jean-François Stévenin et même Bernard Menez. Là où "La nuit américaine" déçoit un peu, c'est dans l'intensité des émotions, car on se moque un peu du film dans le film, à l'intrigue simpliste ; quant aux impondérables du tournage, ils sont traités de façon parfois expéditive spoiler: (surtout le décès accidentel d'Alexandre).
Ce léger bémol n'empêchera pas "La nuit américaine" d'empocher l'Oscar du meilleur film étranger en 1974.
Je m'attendais peut-être à encore meiux, mais c'est tout de même un très bon film que la nuit américaine. Truffaut nous montre ici avec beaucoup d'intelligence et de sincérité la difficulté du monde du cinéma. On est peut-être plus apte à comprendre après ce film comme ce métier est difficile. Toutefois, il n'en oublie pas pour autant son scénario et ses personnages, tant sans faux. La galerie d'acteurs donne beaucoup d'allure à ce film, et il est vrai que les différentes relations se nouant durant le tournage sont tout de même fortes. C'est donc un film important, à l'interprétation inégale, même si on pourra apprécier tout particulièrement la belle prestation de Jean-Pierre Aumont, et la beauté de Jacqueline Bisset. A voir.
Scénario très intelligent, véritable et peut-être la plus belle déclaration d'amour faite au cinéma. Truffaut rend hommage à ses acteurs évidemment, mais aussi aux petits boulots qui font le film et le cinéma. On ne peut pas vraiment parler d'excellence de l'interprétation, mais probablement du meilleur making-of jamais filmé et qui servira toujours de référence. Les acteurs sont attachants, la réalisation originale et la musique de Georges Delerue superbe. Truffaut a le mérite de raconter une histoire à travers differents personnages et différents points de vue, mais dont le but unique est le Film.