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Le Guerrier
78 abonnés
566 critiques
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1,5
Publiée le 7 avril 2020
Je n'ai pas beaucoup aimé ce film, qui mélange prise d'otage (avec course-poursuite avec la police, menace avec arme...donc quelque chose de tout à fait sérieux) avec un second degré, un humour (involontaire?) qui ne m'a pas plu...C'est surtout que le mélange ne prend pas: il y a deux façons de comprendre le film: soit on le prend au sérieux les deux personnages principaux sont des idiots (des paumés devrait-on dire) et les policiers (et la société en général) ne le sont pas moins; soit on le prend comme une comédie et alors le film se prend beaucoup trop au sérieux notamment vers la fin....
Un road movie intense mené de main de maitre par Steven Spielberg qui réalise ici une mise en scène très aboutie. Le rythme est bien soutenu avec comme toujours, le souci du détail. Le scénario, est lui aussi admirable : il nous offre humour, émotion, mais aussi pas mal d'action et de cascades. Le suspense est continu et l'intérêt croissant. Pour couronner le tout, ce film bénéficie également d'une bonne affiche : Goldie Hawn est assurément adorable dans le rôle de Lou, tout comme Michael Sacks, parfait dans le rôle de l'officier de police Slide. Le pitch : Lou Jean pousse son mari Clovis Poplin à aller reprendre leur fils qui se trouve à Sugarland dans une famille d'accueil. Clovis étant un fugitif, la route à travers le Texas va être longue et périlleuse.
Sacré film que réalise ici Steven Spielberg : dans la lignée de "La Balade sauvage", mais en plus drôle et tout aussi jouissif. Comme, "Duel", "Sugarland Express" est un road-movie aux personnages attachants et l'ambiance américaine fascinante. Et si ici les accents de type thriller sont remplacés par un humour absurde surprenant mais toujours réjouissant, l'émotion et fort présente et le drame jamais loin. Un grand film qui ne jure pas avec la première partie de la filmographie du cinéaste, en quête de divertissement mais aussi de critique sociale, avec une histoire qui tient largement la route. Du rire et des larmes : que demander de plus ?
Le premier film de Spielberg ( sans compter Duel ). C'est le dernier de toute sa filmographie qu'il me manquais pour avoir tout vu, et sa m'intriguais de savoir comment il s'en etait sortit lors de son premier long metrage. Je n'ai pas été déçus, du debut a la fin le Steve il aura su maitriser son art. Magnifique film avec des personnages tres atachant, ce qui rend le finale d'autant plus tragique. Je ne connaissais William Atherton seulement de Die Hard 1 et 2, je ne savais pas qu'il avait jouer dans ce grand film. A revoir sans probleme.
L'un des tout premiers Spielberg et qui n'en reste pas moins excellent! Alors qu'il semblait difficile de passionner sur un scénario réduit, Spielberg réussit son pari de manière remarquable, rendant ses personnages particulièrement étoffés et intéressants. De plus, la mise en scène est déja là, avec quelques scènes très spectaculaires et des moments assez touchants. On se passionne pour l'ensemble du début jusqu'à la fin, et c'est en plus de cela un film intéressant sur des sujets comme la solitude, la pauvreté, l'impuissance. Goldie Hawn est quant à elle formidable, comme tous les acteurs d'ailleurs. Une très belle réussite dans son ensemble.
Premier échec pour Spielberg. Ce film était vraiment profondément débile. Aucune originalité, le style est tout simplement inintéressant, les personnages inintéressants, L'ambiance très terne, un son bidon, des dialogues nulissimes, beaucoup de répétition, l'histoire n'est pas du tout intéressante avec toutes ces poursuites en voiture, très mal rythmé, bâclé, pas intelligent, le jeu d'acteurs nul!!!!! on m'aurait dit que c'était un telefilm j'aurai cru. Il y a des poursuites en voitures durant tout le film. On manque de s'endormir a tout moment. Franchement sur ce coup Spielberg aurait pu s'abstenir et cette oeuvre lui bouffe d'ailleurs tout son talent. Cette réalisation me fait penser a un navet de Max Pécas. Sauf que évidement même lui il aurait fait mieux.
Probablement le plus mauvais des Spielberg. On nous narre la fuite de deux attardés mentaux qui décident d'aller reprendre leur gosse à Sugarland en enlevant un flic. Bien entendu, comme nous sommes aux pays des Schtroumfs, les deux improbables bandits plus idiots qu'il n'est pas imaginable, vont dire au Capitaine de la Police leur noms et prénoms et leur destination précise. S'ensuit une interminable course-poursuite d'environ 2 jours (mais pour des raisons de timing, seules deux heures de cette incroyable Ballade Sauvage nous est montrée). Qu'il y t'il de plus affligeant que de voir des centaines de policiers rouler doucement devant deux bandits inoffensifs, mobiliser toutes les forces de police du pays, réveiller des juges ... ? Ou alors voir les pauvres péquenots du coin leur donner des babioles et leur dire de bien prendre soin du petit, on sent bien qu'il ne se passe jamais rien à Bisounoursland, m'enfin quand même, il y a des limites à la bêtise... On comprends mieux comment on pouvait faire un film aussi surfait et nerveux qu'un épisode des Rues de San Francisco ou Derrick. Malgré l'absence de tout enjeu dramatique ou artistique, le film n'est même pas aussi drôle qu'un épisode pixellisé d'un Shérif Fais-moi Peur!
Le premier véritable film du tout jeune Steven Spielberg où celui-ci montre d'ores et déjà son talent incontestable de conjuguer scènes d'actions très efficacement réalisées et scènes intimistes. Les personnages du film sont tous très consistants et brillamment interprétés par une distribution impeccable, en particulier par Goldie Hawn. A partir d'un canevas un peu mince et peu croyable, et pourtant vrai, Spielberg est arrivé à réaliser un film passionnant et très bien rythmé. Un des films les plus méconnus de son réalisateur et pourtant un de ses oeuvres les plus attachantes.
Il semblerait bie nque ce film aujourd'hui scandaleusement méconnu soit un des tous meilleurs films de Steven Spielberg. A (re)découvrir d'urgence. Drôle, dramatique, plei nde suspense, de rebondissements, ce film est fantastique. William Atherton et Goldie Hawn sont épatants. Sans doute mon petit préféré des films de Spielby.
Après trois téléfilms dont le fameux ‘Duel’, Spielberg se prend au jeu de la contre-culture américaine pour nous proposer son road movie mettant en scène un couple à cran à la recherche de leur fils. Lui, Clovis (William Atherton), est un petit voyou notoire en centre de prélibération ; elle, Lou Jean (Goldie Hawn), vient tout juste de sortir de prison et s’avère sévèrement paumée. A la manière des films typiques du cinéma indépendant US, ce film s’inspire d’autres devenus plus ou moins cultes comme ‘Gone in 60 seconds’. Un bon exemple est de le comparer à ‘Dirty Mary, Crazy Larry’ sorti la même année : ce dernier s’avère encore plus moralisateur, plus efficace mais il faut bien admettre que ‘Sugarland Express’ bénéficie d’un scénario en béton basé sur un fait divers de 69. Ajoutons simplement que les policiers attendaient le couple à l’endroit où se trouvait leur fils, il n’y a donc pas eu de course-poursuite, tout ceci a été romancé mais heureusement dans le bon sens du terme. La narration est un atout indéniable de ce film multi-genres (polar, drame, romance) de sorte que le Festival de Cannes lui avait donné le Prix du scénario à l’époque. Côté mise en scène, rien d’extraodrinaire à part l’utilisation d’un nombre incroyable de voitures et quelques cascades bien vues (un grand classique, l’hélicoptère est présent). Notons que le doublage français est à proscrire, par exemple le personnage de Clovis est doublé par l’insupportable Bernard Murat. Les bruitages sont quant à eux dignes des années 70 c’est-à-dire foncièrement mauvais notamment en ce qui concerne ceux des voitures (crissements de pneus et froissement de tôle). Malgré le fait que ces péripéties rythment tant bien que mal, le dynamisme se voit clairement déprécié lorsqu’arrive la toute première nuit de cavale. Très légèrement engagé et notamment quand des ex-flics fachistes commencent à faire justice eux-mêmes, la volonté de faire apparaître des forces armées qui coopèrent jusqu’à la bavure tant attendue (et espérée par le spectateur, cela met du piment à l’affaire) comme métaphore de la trahison est évidente. Bien sûr, une telle cavale ne peut que se finir plutôt mal, c’est le contexte qui veut cela et c’est pour cela qu’il s’agit d’un drame… La quête est accomplie mais un sacrifice fût nécessaire. La morale est identique à ce que l’on a pu voir dans des films de la même décennie : un désenchantement pour la jeunesse américaine en raison entres autres de la guerre du Viêt Nam et masqué par la volonté des Etats-Unis d’avoir une image prospère et bien-pensante. C’était l’époque où Steven Spielberg prenait partie et se servait d’un média tel un film pour faire passer ses idées. A voir pour se rendre compte des débuts de ce grand cinéaste !
Il faut oser le dire : ce film tourné par Spielberg est quand même un redoutable navet. Certes, il y a quelques plans bien tenus mais cela est loin de rattraper l'ensemble des maladresses qu'on note tout au long du film. Et puis, très vite, ce ballet de voitures lasse très vite les spectateurs.
Spielberg me déçoit pour une énième fois, ce road trip est vraiment très classique, du vu et revu! JE trouve un peu "too much" et ridicule ce convoi de flics poursuivants les deux évadés de prison. Il y a tellement mieux en road trip notamment "Thelma et Louise" ou "True Romance".
Deuxième long-métrage de Steven Spielberg(le premier véritablement conçu pour le cinéma), "Sugarland Express"(1974) est un road-movie énergie,voulant faire passer un message,comme en vit beaucoup dans les années 70. Mais en hésitant tout du long entre la virée tragique et la comédie burlesque,Spielberg perd un peu son fil conducteur,et se retranche derrière sa mise en scène,forcément parsemées de multiples idées. Un couple en cavale,voulant retrouver leur fils placé en famille d'accueil,sont suivis par une horde de policiers et même par les médias. Le délire grossissant et ubuesque de ce fait-divers est forcé de se conclure radicalement,mais entre-temps,Spielberg prend le temps de développer des personnages attachants,bien que paumés. Goldie Hawn passe du rire aux larmes en une seconde sur la banquette arrière de la voiture de police détournée. On a de belles images de l'Amérique rurale,celle qui intéresse depuis toujours Spielberg,de même que ses thématiques de l'enfance brisée et lde l'abandon. Les scènes de poursuite sont parfaitement coordonnées. Le film manque de liant,et ne fait pas le poids face aux autres road-movies désespérés de cette période. A découvrir tout de même.
On connait tous Steven Spielberg et il coule de source que ce mec fait partie des illustres cinéastes contemporains. Seulement voilà, même les meilleurs ne sont pas à l'abri d'un semi échec. Spielberg ne déroge donc pas à la règle, et signe donc avec « Sugarland express » un film loin d'être honteux, mais dont on peut se dispenser facilement. Une histoire de cavale. Celle d'un jeune couple. Un homme, une femme, désireux de récupérer leur petite fille. Voilà, c'est tout. Mais bon, on s'en fout un peu quand même de l'originalité du scénario, si c'est pas trop bidon et si c'est bien traité, ça peut le faire. Or, on a l'impression que Spielberg ne sait pas trop quoi faire de ce qu'il a entre les mains. Qu'il ne sait pas trop quelle forme lui donner. Donc, on se retrouve avec un objet fortement inégal. Parfois enthousiasmant (à l'image des scènes d'action), parfois assez barbant. Et bien que le duo Hawn/Walker soit sympathique, il ne semble jamais en mesure de tirer l'ensemble vers le haut.