Votre avis sur Sugarland express ?
3,5
Publiée le 5 mai 2015
Assez bon film de la fuite de ce couple pathétique au sein de l'Amérique profonde. Le petit défaut je trouve c'est la manière dont Spielberg égrène de temps en temps des scènes banales et sans intérêt au milieu de scènes, heureusement plus nombreuses, fortes et poignantes, voire même assez dramatiques. De plus il s'est fait plaisir à la fin car la scène des coups de fusil est très étoffée en cris ou coups de carabine!!!
4,0
Publiée le 4 avril 2011
Spielberg dans un road-movie tiré d'un fait divers de 1969... Dur à y croire tant le couple kidnappeur est d'une idiotie sans nom ! Dès le début ils dévoilent leur noms, leur destination et croient dur comme fer qu'on va les laisser faire !!!! Ca aurait pu être invraisemblable et stupide mais Spielberg décide d'en faire une comédie absurde et presque burlesque. on suit alors un couple plus bête que méchant suivit par une armée de flics en bagnoles. Le vrai bon point reste que Spielberg réussit la transition délicate de la fin avec brio. car il s'agit d'une histoire vraie et l'écueil était justement ce virage de l'absurde vers un retour à la réalité. Un très bon film donc mais qu'il faut voir avec le dégré de divertissement qu'il faut.
3,5
Publiée le 15 janvier 2020
“Surgarland Express” est le premier long-métrage du grand Steven Spielberg. Sorti en 1974, le film suit une femme séparée de son fils placé en famille d’accueil. Elle forcera son mari à s’évader de prison pour retrouver leur fils. Ils vont prendre un policier sur leur chemin et s’attirer des ennuis au point de tomber dans une situation grotesque. Prix du scénario au Festival de Cannes 1974, c’est son seul film qui sera en compétition dans le plus grand festival de cinéma au monde. “Sugarland Express” a la qualité de nous tenir en haleine à chaque instant grâce à un équilibre parfait entre actions et moments dramatiques. Bien que la thématique de la famille décomposées et celui de la quête de liberté soient universels, “Sugarland Express” souffre peut-être d’une comparaison avec le magistral “Bonnie and Clyde” réalisé par Arthur Penn en 1967.
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3,5
Publiée le 22 février 2014
Pour son premier vrai long-métrage studio (Firelight était indépendant et Duel était un téléfilm), le jeune Steven Spielberg, vingt-six ans, est engagé par Universal Pictures pour adapter un fait divers racontant comment un couple désespéré a pris en otage un agent de police et a parcouru les routes afin de retrouver leur enfant placé en famille d'accueil. Un sujet dingue qui donna donc lieu à un road movie déjanté aussi épique que touchant. Spielberg retrouve donc les routes désertiques américaines et nous entraîne dans une folle escapade pleine de rebondissements et de moments forts brillamment mis en scène... Car si le film n'eut pas le succès escompté (il fut même un bide à son époque), il reste une œuvre typiquement ancrée dans les années 70, cette décennie qui aimait tant les road movies et les histoires dramatiques tirées de faits réels. On y découvre alors un Spielberg déjà habile conteur et metteur en scène surdoué, présentant son intrigue en deux/trois mouvements, faisant vrombir les moteurs, et commençant son incroyable histoire au bout des premières minutes. Couchers de soleil magnifiques, moments de tendresse touchants, petites scénettes rigolotes détendant l'atmosphère, fusillades tonitruantes... Le jeune réalisateur sait y faire pour nous maintenir éveillés. Face caméra, on se porte très vite d'affection pour cet improbable trio comprenant le couple Goldie Hawn / William Atherton et leur prisonnier de flic Michael Sacks. Une alchimie évidente se tisse entre les trois, progressivement visible en dépit de la situation. Médias alertes, police sur les nerfs, population ébahie par le fait divers : tout est soigneusement étalé à l'écran pour vivre cette mésaventure comme si on y était. Ainsi, bien que n'étant pas le meilleur film de son auteur et certainement pas le plus connu, Sugarland Express reste un road movie exaltant qui prouvait déjà à l'époque que Monsieur Steven Spielberg était un merveilleux conteur.
4,0
Publiée le 19 août 2021
Une jeune femme fait évader son petit ami de prison et les deux bras cassés vont se lancer sur les routes du Texas avec de nombreuses voitures de police de l’état aux trousses. La trame n’a rien de très originale et dit comme ça ce Sugarland Express a tout de la comédie Road Movie lambda. Seulement on a Steven Spielberg derrière la caméra et bien que cela soit un de ses premiers film il réussit à sublimer un script classique en excellent film jouant à la fois sur la comédie burlesque, le Road Movie donc et un attachement sincère à ses personnages. Le tout agrémenté de beaucoup de plans magnifiques qui donnent une superbe amplitude à un film fait pour divertir. L’interprétation est aussi dans cette état d’esprit, jouant la caricature mais en évitant d’être caricaturale. Bref un film qui ne se prend pas au sérieux mais qui a été fait avec sérieux et pas mal de talent.
4,0
Publiée le 8 mai 2018
En 1974, après ses multiples réussites télévisées, Steven Spielberg signe enfin son premier vrai film de cinéma (Duel était à la base un téléfilm bien que diffusé au cinéma en Europe dans une version rallongée). Sugarland express est un road movie inspiré d’une histoire vraie (celle de Robert et Ila Fae Dent) se rapprochant des récents Bonnie et Clyde (Arthur Penn, 1967) et La Ballade sauvage (Terrence Malick, 1973) qui contaient déjà les histoires de couples en cavale.
Malgré ces influences, Steven Spielberg insuffle au récit son obsession principale à l’époque à savoir la séparation de ses parents puisque le film débute sur une scène où Lou menace Clovis (Gilbert en V.F.) de le quitter et surtout car la cavale des deux principaux protagonistes provient du fait qu’on leur retire la garde de leur enfant. Même si, dès le début, leur plan est clairement voué à l’échec (ce qui ne semble pas effleurer un instant l'esprit du couple en fuite) et donc à une fin dramatique, Spielberg arrive à aborder son histoire avec un ton assez léger pendant une bonne partie du film sans que cela soit inapproprié à son sujet. De plus, il se permet déjà de critiquer le comportement d’une partie du peuple américain en montrant des civils, se prenant pour des cow-boys (on peut clairement penser que le cinéaste, démocrate revendiqué, est opposé à la NRA et à la vente libre des armes à feu), qui cherchent à abattre eux-mêmes les fuyards et qui, au lieu de résoudre la situation, causent un nombre impressionnant de dégâts matériels et rendent le couple plus nerveux et donc plus à même de faire des victimes innocentes. En outre, Spielberg montre également la fascination purement américaine pour les délinquants en faisant nous traverser des villes où les habitants accueillent Lou et Clovis comme des héros (contrairement au père de Lou qui a honte d’elle et qui n’a aucune compassion à son encontre).
En plus d’insuffler des thématiques personnelles, Steven Spielberg fait déjà preuve d’une mise en scène maîtrisée de bout en bout qui reste discrète même dans ses effets de mise en scène (un rétroviseur sert à créer un split screen, un reflet dans le pare-brise est utilisé pour faire un effet de surimpression d’un dessin animé diffusé dans un drive-in sur le visage de Clovis…), à l’exception peut-être de l’insertion du plan quasi-subliminal de l’explosion de ce cartoon (effet plus voyant mais qui ne choque aucunement). Sugarland express permet également de montrer le talent du cinéaste pour filmer les scènes d’action (elles sont rares mais très réussies), sa capacité à gérer des foules (ici présentes sous la forme d’un nombre impressionnant de voitures de police) et sa compétence en tant que directeur d'acteurs (Goldie Hawn estime d'ailleurs que le personnage de Lou reste son meilleur rôle). Après Duel (œuvre dont le plan final est fortement rappelé par les deux derniers du présent film), Steven Spielberg montre à nouveau qu’il sait parfaitement filmer les road movies (genre vers lequel il ne reviendra plus dans sa carrière).
Enfin, il faut noter que Sugarland express a inauguré également une collaboration essentielle de son cinéma : celle avec le compositeur John Williams qui choisit pour l’occasion de signer une bande originale volontairement assez discrète (à l’opposé de l’idée première du cinéaste qui souhaitait une partition plus symphonique), ce qui explique sa faible notoriété.
Ainsi, Sugarland express, bien qu’il fasse partie des œuvres les moins connues du cinéaste, est déjà une belle réussite (récompensée du Prix du scénario au Festival de Cannes en 1974) qui a été très rentable (presque 12,8 millions de dollars de recettes pour un coût entre 2 et 3 millions) même si elle est loin d’être un succès commercial colossal. Steven Spielberg devra attendre pour cela le film suivant : Les Dents de la mer.
3,5
Publiée le 9 septembre 2017
Premier long-métrage de cinéma "officiel" réalisé par Steven Spielberg, après le surprenant *Duel*, ce film s'avère très intéressant dans sa manière de déconstruire un couple de criminels à la *Bonnie and Clyde* mais de montrer pourquoi et comment ils en sont arrivés à une telle situation. De fait, j'ai trouvé le développement scénaristique particulièrement original, notamment dans la façon dont le trio de personnages principaux est traité. Ils s'avèrent particulièrement réalistes et permettent au spectateur de s'attacher assez facilement à eux.

La réalisation et la mise en scène du jeune Steven Spielberg sont déjà bien maîtrisées et même si le film peut souffrir de quelques baisses de rythme, le cinéaste arrive à maintenir l'intérêt en construisant une relation solide entre les personnages mais également le spectateur.

Il ne s'agit pas de son meilleur film mais il constitue une entrée en matière assez intéressante et se révèle similaire aux débuts d'un autre cinéaste majeur de sa génération : Martin Scorsese, avec son *Bertha Boxcar* (que j'ai légèrement préféré).

Quoi qu'il arrive, je conseille ce film car il s'agit d'un bon road movie et s'inscrit dans la logique de la carrière de Steven Spielberg.

A voir.
3,0
Publiée le 27 mai 2013
Beaucoup croient que Les Dents de la Mer reste le premier long-métrage du monstre du cinéma qu’est Steven Spielberg. Et pourtant, il y a eu un avant-Jaws ! Un avant qui a débuté avec Duel, road movie où le cinéaste dévoilait déjà son talent à filmer une poursuite en une voiture et un camion « démoniaque » avec énergie et tension (pendant 90 minutes). Un avant qui continua avec Sugarland Express, premier film du cinéaste à sortir en salles.

Et pour son second long-métrage, Spielberg poursuit la route toute tracée par Duel, à savoir celle du road movie. Suivant la longue cavale d’un couple de repris de justice qui tentent de rejoindre leur jeune enfant et de l’arracher des griffes de sa famille d’accueil, poursuivis par l’intégralité des forces de l’ordre. Mais à la différence de Duel, Sugarland Express, ne se présente pas comme un thriller mais telle une parodie du genre. Si au début le film n’impose pas d’office ces bases (avec des personnages qui semblent débiles et surjoués dans un cadre qui semble pourtant sérieux), le côté décalé du film se fait ressentir dès que les héros prennent la route. Offrant aux spectateurs des séquences et détails totalement loufoques dans ce genre de film : flics suivant à la file indienne la voiture du couple, l’otage s’attachant à ses ravisseurs, cascades rocambolesques, les flics faisant leur plein avant de reprendre la course-poursuite, les héros accueilli en héros par le public et la presse, l’héroïne faisant tout un tapage pour aller aux toilettes en pleine course-poursuite… Un humour prononcé et très second degré que Spielberg usera par la suite dans nombreux de ses films, dont les Indiana Jones, Jurassic Park (via le personnage de Malcolm), Hook ou bien basé essentiellement là-dessus comme 1941. Et puis, le cinéaste semble se faire plaisir par moment en faisant valdinguer dans les décors ou entre-elles un nombre incroyable de voiture. Qui se retrouvent sur le côté, sur le toit… À se demande si John Landis ne s’est pas inspiré de ce long-métrage pour les séquences de poursuites de The Blues Brothers !

Il est tout de même dommage que le côté parodique du film ne se fasse pas ressentir durant son intégralité. En plus d’un début mollasson qui n’accroche pas, Sugarland Express perd peu à peu de sa fraîcheur, de son humour bon enfant. L’ensemble freine dès que le scénario creuse petit à petit les personnages qui n’en deviennent pas plus intéressants. Dès que le ton du film se veut bien plus sérieux. Du coup, tout le côté divertissant de Sugarland Express disparait, laissant la place à un drame qui traîne un chouïa en longueur, misant tout sur un final triste (je n’en dirai pas plus) qui se montrait inévitable au bout d’un moment. Un final dont se serait bien passé un film parodique de cette trempe !

Mais ce qu’il faut retenir de Sugarland Express, c’est sa mise en scène. Si Steven Spielberg ne se montre pas aussi inspiré que pour Duel, le cinéaste arrive néanmoins à donner du peps à cette poursuite. Une énergie folle qui se traduit principalement par une caméra qui frôle la carrosserie de chaque véhicule, par une ambiance bon enfant assumée, une musique texane (harmonica a souhait) et des cascades loufoques.

Vous l’aurez compris, Sugarland Express n’est pas un film parfait, loin de là ! Qui, comme la plupart des comédies, perd de son panache au fur et à mesure que les minutes défilent au compteur. Et malgré cela, Steven Spielberg, alors jeune cinéaste de 27 ans, élargissait le panel de son talent après un Duel maîtrisé. Et le succès tant mérité des Dents de la Mer n’a fait qu’ouvrir la porte de ce talent à un plus large public, qui s’est vu augmenté avec une filmographie qui a touché quasiment tous les genres du cinéma (science-fiction, film pour enfant, aventure, guerre, comédie, historique, drame, romance…). Il faut bien des premiers pas pour un réalisateur hors normes, non ?
3,0
Publiée le 15 janvier 2014
Premier vrai film ciné pour Spielberg et à l'image de Dual il s'offre un road-movie tiré d'un fait réel tragique qui marqua le Texas dans les années 60 d'une cavale d'un couple en quête de leur fils. Avec beaucoup de suspens et une vraie touche attendrissante, Spielberg nous envoie un vrai beau film, le premier de beaucoup.
4,0
Publiée le 30 juillet 2013
Premier film sorti en salle de Spielberg, Sugarland Express raconte la cavale absurde d'un couple à la recherche de leur enfant. Le film est finalement plus ironique que j'aurais pensé avec des situations comiques complétement absurdes. On reconnaît assez bien la mise en scène de Spielberg que ce soit par les plans ou les personnages. Goldie Hawn est plutôt bonne en femme prête à tout pour rassembler sa famille quitte à faire des choix illogiques et avoir un comportement égoïste. Le reste du casting est bien notamment le shérif et l'officier séquestré.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 4 avril 2020
Une course poursuite avec des délinquants de la route ? Un repris de justice et sa femme l’accompagne dans ce duel sur la route avec la police aux dents, couple rebelle versus représentants de la loi texane, c’est très bien ce film de Steven Spielberg, les manettes au volant de cette réalisation.
3,0
Publiée le 1 avril 2013
Trois ans après "Duel", Steven Spielberg réalise son deuxième Road-Movie. Loin de l'intensité d'un Vanishing Point (1971), cette course poursuite s'avère toutefois prenante du début à la fin. "Sugarland Express" , tout en étant efficace, ne dépasse pas le stade du gentillet, notamment à cause d'un humour certes frais mais qui dédramatise un peu trop un sujet méritant une approche plus sèrieuse. Pas mal tout de même.
3,0
Publiée le 5 novembre 2012
Les thématiques du deuxième long-métrage de Steven Spielberg sont fortes et émouvantes. Malheureusement, son road-movie tourne en rond car aucune rencontre, ni aucun personnage secondaire, ne vient relancer l'intrigue.
3,5
Publiée le 27 février 2013
Sugarland Express est un road movie palpitant au coeur du Texas, le premier film signé Steven Spielberg et déjà un film de qualité. La performance de la belle Goldie Hawn est remarquable.
3,0
Publiée le 9 février 2015
Le premier vrai long métrage de Spielberg ("Duel" étant à l'origine un téléfilm) et film assez prenant sur une histoire malheureusement triste. Le film n'est pas sensationnel ni d'une grande originalité en lui-même mais les rapports humains développés dans le film sont subtils avec des acteurs crédibles et une réalisation soignée et maîtrisée.
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